Bonjour à tous !
Voilà enfin le nouveau chapitre. J'espère que vous aimerez ;)
Zeugma412 : Peut-être bien que oui, peut-être bien que non... à voir dans la suite ;)
stormtrooper2 : Comment, tu ne me connais pas encore ainsi que mon côté "Un pas en avant, 2 pas en arrière "?? voyons... ;)
brigitte26 : Comme à Zeugma, peut-être que oui, peut-être que non... ;)
AnnaMerteuil : Sois un peu compatissante enfin xD
lololitaoe : Tracasse, il va encore en prendre pour son grade lui !
audelie : Aaawwn c'est mignon merci !
Encore une fois désolée de mon retard habituel...
À vos yeux ?
Bonne lecture !
HPSS X HPSS X HPSS X HPSS X HPSS
La fin de la journée arriva assez rapidement et, bien que Harry se sente réellement fatigué, il n'osait pas se rendre dans leur chambre.
Parce que dormir avec Snape serait bien trop étrange compte tenu de ce qui s'y était passé.
Il lança un regard à l'homme qui buvait tranquillement un verre de Whisky Pur Feux en regardant la cheminée crépitante qu'un elfe avait allumé pour eux et il prit discrètement le parchemin leur permettant de communiquer sans que Voldemort ne les entendent.
Étrangement, si on ne faisait pas attention au fait qu'ils étaient au manoir de Tonton Voldy, la scène aurait pu être douce et chaleureuse.
Aurait pu.
H Snape je voulais vous dire... Je voulais seulement vous remercier tout à l'heure... Je n'ai pas voulu vous mettre mal à l'aise en vous embrassant. Je ne portais pas mes lunettes et j'ai mal évalué la distance et la position... Si vous préférez, n'en parlons plus, d'accord ? H
Il déposa tout aussi discrètement le parchemin là où il était auparavant et se leva en étouffant un bâillement.
—Je vais me coucher.
—Evitez de parler en dormant cette fois, j'aimerais pouvoir dormir également !
Harry le regarda en fronçant les sourcils et en penchant la tête sur le côté, mais son professeur lui mima qu'il lui expliquerait par écrit. Après avoir acquiescé, Harry se dirigea vers la salle de bains, tâchant de rapidement s'éloigner de l'homme qui venait lui aussi de se lever afin de prendre le parchemin où il découvrirait ainsi le mot.
Alors, oui, c'était un Gryffondor. Mais il n'était pas suicidaire pour autant.
Quoi que.
Quand il fut en tenue de nuit, Harry fut surpris de ne pas trouver l'homme dans la chambre, mais il sentit son cœur louper un battement lorsqu'il vit le parchemin sur son oreiller.
Il resta quelques secondes interdit, son cœur battant la chamade directement après et finit par prendre son courage à deux mains pour aller le chercher.
S Avant de vous endormir, tentez de faire semblant de parler dans votre sommeil et de dire : "magie ancienne, je veux étudier la magie ancienne..."
L'Ancienne Magie, ou Magie Ancienne, est la magie du temps des fondateurs de Poudlard et c'est également la magie la plus puissante de ce monde. Si mon plan fonctionne, le Maître va vouloir l'étudier afin de l'utiliser afin de nous nuire ce qui, ajouté à la potion, va faire en sorte que sa magie diminue plus rapidement.
Maintenant, dormez. S
Harry se sentit un peu déçu de ne rien y voir concernant son propre mot, alors il prit la plume sur le bureau et écrivit rapidement la réponse.
H J'espère que votre plan fonctionnera...
Ne tardez pas de trop, Severus... H
Le jeune homme rougit légèrement en utilisant le prénom de l'homme par écrit et se retourna pour aller dans le lit quand il entendit un drôle de bruit, le faisant se retourner à nouveau vers le parchemin.
Qu'elle ne fut pas sa surprise de voir de nouveaux mots inscrits !
S Je ne pense pas vous avoir autorisé à utiliser mon prénom... S
Se prêtant au jeu et souriant malgré lui, Harry se dirigea vers le lit avec le nécessaire pour répondre.
H Vous utilisez bien le mien, vous ! Pourquoi je n'en aurais pas le droit ? H
S Je suis plus vieux que vous, Harry. S
H J'attends votre enfant, Severus. H
S Nous sommes une famille, Harry. S
H Je vous ai embrassé. H
Aussitôt la réponse écrite, Harry la regretta, mais dans le monde magique il n'existait pas de gomme pour effacer.
H Excusez-moi, je n'aurais pas dû. Oubliez ça. H
S Je ne saurai pas oublier ce genre de chose, Harry, même si je le voulais. S
H Utilisez une pensine, alors. H
S Voulez-vous que je le fasse ? S
H Tout dépend si vous regrettez mon geste accidentel. H
S Et vous, le regrettez-vous ? S
Mais Severus n'eut aucune réponse à cela, ce qui, il fallait l'avouer, le frustra plus qu'il n'y paraissait. Il resta là à regarder ce qu'il venait d'écrire pendant de longues minutes et s'apprêta à écrire quelque chose à nouveau quand un seul mot apparu.
H Non. H
Et malgré lui, Severus sourit. Lui non plus ne regrettait pas, après tout.
Mais sans le savoir, ils se disaient la même chose : sans doute que la grossesse du plus jeune faussait leur situation. Ainsi que leur état actuel qui les laissait tous les deux sur le qui-vive à chaque seconde qui passait. Du moins, c'est ce qu'ils se disaient pour se donner bonne conscience. Et alors que Harry faisait ce que lui avait dit son maître des potions, ce dernier se faisait la promesse de ne jamais rien tenter avec le garçon. Certes, il serait présent pour lui et le bébé mais il n'allait pas gâcher l'avenir du jeune homme en l'enchainant à lui alors qu'il aurait l'occasion de rencontrer une charmante damoiselle ou un charmant damoiseau par la suite.
—Mmh... La magie... Ancienne... Je veux...
Un petit ronflement emplit la pièce alors que son propriétaire faisait semblant de dormir.
—Etudier... Ancienne... Magie... Mmh...
Sans savoir que son plan était en marche pour échouer, Tom fronça un peu les sourcils qu'il n'avait plus avant de sourire en coin.
—Pauvre petit gamin... Quel dommage que le seul exemplaire parlant de l'Ancienne Magie se trouve en ma possession...
•••
Le lendemain, Harry se réveilla pour la première fois seule depuis son arrivée au manoir. Lui qui avait pris l'habitude de se réveiller dans les bras chauds de son maître des potions, il se trouvait étrangement seul. Néanmoins, il ne fit aucune remarque là-dessus lorsqu'il le rejoint dans le salon après s'être apprêté.
—Snape.
—Potter. Prêt à, encore une fois, ne rien faire de vos journées ?
D'un geste de la tête, Severus lui présenta le parchemin sur lequel il avait déjà écrit quelques mots.
—Qu'est-ce que vous voulez que je fasse, de toute façon, je suis prisonnier je vous rappelle.
S Il serait temps de profiter de ce mutisme obligatoire pour apprendre la magie sans baguette. S
—Pauvre petit Potter, vous voulez un mouchoir peut-être ?
—Pour vous l'enfoncer dans le fond de la gorge, certainement !
—Essayez toujours, ça pourrait être risible !
Malgré qu'il sache qu'il ne s'agissait que d'une comédie, Harry sentit une bouffée de colère l'envahir et il plissa les yeux avant de subitement faire venir à lui sans même le commander un de ses mouchoirs sous le regard de son professeur qui sourit en coin, amusé.
—Tiens tiens... Le petit lion sort de sa cage... Vous devriez vous sentir à l'aise, n'est-ce pas ?
—Putain, mais vous allez la fermer, oui ?!
Sans, encore une fois, l'avoir commandé ni même voulu, le bout de tissus dans sa main s'embrasa instantanément, le faisant lâcher un hoquet de douleur en ramenant sa main contre son torse.
—...Montrez-moi ça, Potter.
—Allez au diable, siffla le plus jeune, encore particulièrement énervé.
Severus soupira, sentant poindre l'agacement lui aussi. Il n'avait jamais été vraiment quelqu'un du matin, et pourtant c'était une personne matinale. Alors qu'on vienne l'agacer de la sorte à quelques heures du réveil, déjà qu'il n'avait pas beaucoup dormi à force de regarder son petit protégé blottit dans ses bras comme s'il y avait sa place d'inscrite depuis des millénaires, comme si leurs corps étaient faits pour être ensemble, s'emboîtant à la perfection ; et d'avoir dû le quitter avant son réveil...
—J'y suis déjà.
Pendant quelques instants, le regard du plus jeune se perdit dans le sien avant que Harry ne le laisse attraper son bras et le forcer à le suivre jusqu'à la salle de bains.
—Alors c'est donc cela, n'est-ce pas ? murmura Harry, se fichant bien de ce que Voldy allait entendre.
—Plait-il ?
—Cela vous dégoutte tant que cela que j'attende votre enfant ! Évidement, j'aurais dû m'en douter !
—Vous n'allez pas me dire que cela vous réjoui, tout de même !
Et même si la situation était pour le moins étrange, Severus attrapa l'autre main du garçon et, entrelaçant leurs doigts, il posa leurs mains jointes sur le ventre légèrement rebondit en secouant la tête de manière négativement et en mimant : "C'est faux. J'en suis content. "
Harry sembla comprendre qu'il s'était un peu emporté car il finit par soupirer profondément et se laissa aller, son front en avant, contre le corps de l'homme en fermant les yeux quelques instants. Pendant cet instant, Severus jeta un rapide coup d'oeil à l'autre main mais sourit. Il n'y avait déjà plus rien.
Alors, il passa son bras de manière maladroite autours du corps de Harry Potter et le serra contre lui.
•••
Les quelques jours les séparant du 15 janvier furent rapidement, trop rapidement, expédiés.
Harry avait l'impression de devenir fou. Entre le fait de marcher sur des œufs à chaque parole prononcées, ne sachant pas toujours sur quel pied danser concernant son professeur et ses paroles acerbes, son manège avec les fioles de sang qu'il envoyait toujours à Voldy et la magie sans baguette, puisque ce dernier ne lui avait toujours rien rendu, qui le fatiguait parfois beaucoup, Harry était tous les jours un petit peu plus agacé.
Et aujourd'hui devrait atteindre le summum !
En rejoignant le plus âgé dans le salon, déjà énervé de se réveiller une nouvelle fois seul, mais se fustigeant que lui et Snape n'étaient et ne seraient jamais en couple, malgré les sentiments contradictoires qui le traversait, ils se lancèrent un regard entendu.
Nous étions le 15 janvier.
Et aujourd'hui, tout serait réglé pour de bon.
—Je commence sérieusement à en avoir assez. Je vais voir Tom !
—Et vous croyez quoi ? Severus ricana. Saint Potter et sa célébrité ne lui sont d'aucun secours ici !
—Ça, c'est ce qu'on va voir !
Severus vint se placer malgré tout devant lui, l'empêchant de passer et lui montra le parchemin.
S Laissez-moi vous donner de ma magie avant que tout cela ne commence. S
H Vous ne devez pas vous épuiser de trop... Avez-vous prévenu l'Ordre ? H
Severus hocha négativement la tête alors qu'il caressait sans s'en rendre compte le ventre de son élève.
H Dans ce cas, il faut que vous appeliez Dobby. Je vais sortir avant vous, vous n'aurez qu'à...
Je sais pas, faire comme si j'étais sorti en douce ! Votre couverture ne doit pas tomber tout de suite... Vous êtes sûr que Voldy est dehors et que la majorité des mangemorts sont en mission ? H
Hochement positif cette fois-ci.
Harry prit un peu plus de temps avant d'écrire une dernière phrase et de le faire retirer sa main afin de s'éloigner vers la porte, se dépêchant de sortir pour ne pas voir la réaction de l'homme en noir.
H Je ne veux pas que vous mouriez. Alors respectez au moins cela. H
Enfin seul dans le couloir, jusqu'à présent, les choses se passaient relativement normalement, pour peur qu'elles aient un jour été normales.
Est-ce que Harry avait peur ? Sans doute que oui. Mais en même temps, il avait confiance en Severus. Une partie de lui savait que tout irait bien.
Pendant que Harry s'en allait en mode "je veux voir Voldemort tout de suite !" devant les gardes de la grande salle, Severus fit ce qu'ils avaient prévus : puisqu'il n'avait pas su prévenir l'Ordre de manière normale sans prendre le risque que son maître ne le sache, il devait faire appel à Dobby afin qu'il les prévienne.
Quand il rejoignit son compagnon, il fit ce qu'il savait faire le mieux : le traiter injustement.
—Vous n'êtes qu'un idiot, Potter ! Le maître a expressément demandé que nous ne nous séparions pas, mais évidemment, c'est trop demandé pour vous !
—La ferme, Snape !
—Vous n'avez aucun droit de me parler de la sorte, Potter, je reste votre enseignant ainsi que votre supérieur ! Vous n'avez... -
—Putain, il faut vous le dire en quelle langue ?! /La ferme !/
Les pas de Severus s'arrêtèrent subitement. Il en était convaincu, Harry ne feintait pas. Et pour preuve, il ne s'arrêtait pas non plus.
—Mais que s'est-il passé... ? se demanda-t-il, espérant pouvoir lui demander avant la bataille. Attendez, Potter !
En le rappelant, il voulu attraper son poignet, mais le jeune homme se dégagea de manière brusque, lui envoyant un regard aussi glacial que possible. Un regard du maître. Ce qui le laissa interdit.
En effet, il s'était passé quelque chose en son absence.
Mais quoi ?
•••
Deux Pop caractéristiques se firent entendre près de Voldemort et quelques-uns de ses mangemorts chargés de sa sécurité. Mais manque de pot, avant qu'ils n'aient pu réagir, ils furent neutralisés par deux ou trois sortilèges informulé de Harry lui-même.
—Mais... Potter ! Puis-je savoir ce que tu fais là et de quel droit tu as osé...
—C'est fini, Tom ! La partie est terminée !
Il se passa quelques secondes avant que Lord Voldemort n'éclate d'un rire de toute évidence amusé.
—Enfin... Enfin je vais pouvoir faire ce que je rêve depuis des années et te tuer, Potter !
—C'est étrange, je pensais que tu voulais à tout prix mon enfant... Ce qui est d'autant plus étrange qu'au final, si tu es si puissant que tu le dis, tu aurais pu en avoir un par toi-même !
Quelques pop se firent entendre mais aucun n'y prêtèrent attention.
À nouveau, Voldemort ricana.
—Mon pauvre petit garçon stupide... Si tu savais à quel point tu es loin de la vérité !
—Ah oui ? Quelle vérité... ? Celle où tu m'as demandé mon sang pour pouvoir me toucher avec ta magie ou celle où tu as utilisé un sortilège d'écoute sur moi-même sans que je n'en sois "au courant" ? finit le balafré en mimant les guillemets de ses doigts.
Cet énonciation des faits fit grimacer Tom a qui il ne fallut pas deux secondes pour faire la somme de 2 plus 2.
—J'avais des doutes quant à ta trahison, Severus... Mais peu importe maintenant... Vous allez tous les deux mourir ! Ou plutôt...
—Attends, attends, laisse-moi deviner... Tu as appris l'ancienne magie, c'est cela ?
Cette fois, ce fut au tour de Potter de rire. Finalement, ils avaient une longueur d'avance et Tommy ne se doutait d'absolument rien.
Cette fois-ci, d'autres pop se firent entendre et Severus confirma au jeune homme qu'il s'agissait de l'Ordre.
—C'est finit, Tom ! s'exclama assez haut Harry. Tu ne feras plus de mal autours de toi. Ni aux innocents, ni à ma famille !
Ensemble, Harry leva son bras et Tom sa baguette, chacun menaçant l'autre.
—Deleo te sub sigillo temporis ! / Protego !
Severus ne put s'empêcher d'attraper le poignet de son compagnon afin qu'il puisse puiser dans sa magie si ce qu'ils avaient estimé était faux.
Et leur pressentiment s'avérait.
La sortilège d'ancienne magie de Voldemort, malgré la potion que n'avait eu de cesse de lui donner Harry, se révélait bien plus puissant que ce qu'ils avaient pensés et la magie de Tom également. Harry ne put s'empêcher de tourner la tête vers l'homme qui lui broyait la main alors que le noyau magique entre les deux sortilèges s'avançaient vers eux à grande vitesse, sous les hurlements des êtres magiques derrière eux deux.
Et enfin, le sortilège atteint Harry, la bulle de protection de son bébé ne s'étant même pas déployée puisque leur magie étaient semblables, faisant exploser tout sur la force de l'impact.
Puis, le trou noir.
