Bonjour à vous !

Je suis un peu inspirée actuellement et j'ai un peu de temps avant de me mettre à chercher un emploi et commencer enfin à travailler, donc j'en profite pour écrire un peu :)

stormtrooper2 : Ah, tu me connais depuis le temps, non ? ;) Tu sais que j'aime faire des fins un peu sadiques c'est ma marque de fabrique :D je suis contente que ça te plaise ! Voilà la suite miss !

brigitte26 : Pour être honnête, je n'en sais encore rien ;) Je verrai avec l'inspiration !

Zeugma412 : À voir avec la suite aussi, aucune idée de ce que je ferai, j'ai seulement le chapitre 19 voire le 20 que je sais ce qui va se passer, après... pouf. Aucune idée !

Indication : en fin de chapitre nous serons le 22/23 janvier :)

À vos yeux ?

Bonne lecture !

HPSS X HPSS X HPSS X HPSS X HPSS

—Harry, réveillez-vous !

Quelle était cette voix à ses oreilles ? Une voix dure et en même temps si douce... Une voix qui semblait s'inquiéter pour lui.

Était-ce son père ? Non... Son père était mort, et il ne le vouvoyrait pas...

Alors qui ?

Et ce parfum... Mélange d'épices et d'un je-ne-sais-quoi qui, il le savait, était quelque chose d'important.

Cela lui faisait penser à un grand bol fumant... Avec plein de saveurs...

Des potions. C'était cela... Cet homme qui l'appelait sentait les potions... Des potions de quoi exactement... ?

« Un bébé, Potter. Dans votre ventre. D'où les douleurs que vous ressentez. »

Qui était ce Potter ?

« Non ! Non Potter ! Car de toutes les personnes présentes dans ce monde, vous êtes le dernier sur la liste avec qui je voudrais fonder une foutue famille ! »

Ainsi donc... Ce Potter était enceint... Et l'homme l'avait rejeté... Mais pourquoi entendait-il tout cela dans sa tête ? Cela n'avait aucun sens...

Était-il mort ?

« Nous sommes [...] Une famille. »

Il ne connaissait pas bien ce mot. Il se rappelait de cheveux roux, mais était-ce sa famille ?

« Je ne laisserai pas ces stupides moldus s'en prendre à notre bébé, suis-je bien clair ? »

Notre bébé, avait-il dit.

Sans s'en rendre compte, il glissa sa main sur son ventre et se sentit sourire.

—Notre bébé va bien, Harry. Réveillez-vous.

Mais pourtant, il était réveillé, pourquoi... Et qui donc lui parlait ?

—Harry, ... Potter... C'est moi, Severus.

Severus... Un si joli nom pour un homme si sombre...

Si...

—Se... !

Une douleur intense lui traversa la poitrine et un hurlement passa ses lèvres alors qu'il ouvrait subitement les yeux, voyant une chose qu'il n'aurait jamais cru voir dans les yeux de cet homme si sombre, dans les yeux onyx dans lesquels il aimait tant se plonger.

Il y vit de la peur.

Et lui aussi, il avait peur.

HPSS X HPSS X HPSS X HPSS X HPSS

Parfois, l'esprit fait en sorte de taire ou de cacher des choses afin que le corps puisse se réparer.

Quand il ouvrit à nouveau les yeux, Harry ne sut dire ni où il de trouvait ni combien de temps il avait dormi. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il était allongé dans un lit et qu'un corps chaud était collé à lui, dans son dos, une main aux longs doigts sur son ventre.

—Se...ve...rus..., fut sa voix rauque avant qu'il ne souffle, déjà épuisé d'un tel effort.

—Je suis là, Harry. N'ayez crainte, tout va bien... Maintenant tout va bien...

Encore ankylosé, Harry laissa l'homme le tourner afin qu'il lui fasse face et il sentit qu'on lui posait quelque chose sur le nez.

—Que... s'est-il...

—Laissez-moi parler, vous êtes resté longtemps dans le coma. Mais vous allez bien ainsi que le bébé.

Severus regarda son élève sans encore se détacher de lui.

—Vous...

—Je suis actuellement collé à vous afin que ma magie passe plus facilement en vous jusqu'au bébé notamment.

Il se permit malgré tout de s'éloigner un peu afin de poser son coude sur le matelas et de mettre sa tête sur sa main, laissant un peu d'espace au jeune homme qui le regardait encore à moitié dans les vapes et surtout perdu.

—Je ne sais pas de quoi vous vous rappelez, mais nous étions au manoir du Maître et, le 15 janvier, nous avons décidé de mettre un terme à son règne.

Un hochement de tête lui répondit. Ça, il s'en souvenait.

—Nous nous sommes... Battu... Et il...

—Il a utilisé l'ancienne magie sur nous. Enfin, sur vous, mais je vous tenais par la main afin que vous puissiez puiser dans ma magie si besoin.

—Est-ce... Est-ce qu'il est... Mort ?

Le regard de Snape n'était pas aussi réjouissant qu'il n'en avait l'air, ils avaient donc...

—Pour être honnête, je n'en sais rien. Quand je me suis réveillé, nous étions étendus au sol de ce manoir. Et vous vous êtes réveillé peu de temps après avant de...

La voix de son professeur mourut. Il hésitait à continuer. Un petit rire rauque et toussant vint de Harry.

—Le grand et austère... Professeur Snape... N'ose pas parler au seul élève qu'il n'a jamais protégé de ses... Paroles... ?

—...Avant de mourir. Votre cœur a cessé de battre pendant un long moment, mais j'ai pu vous ramener. Normalement, vous ne devriez pas avoir de séquelles. Ce qui m'inquiète davantage, c'est la longue semaine que vous venez de passer dans le coma...

Le regard du plus jeune était surpris et confus, encore une fois. Alors, Severus prit sa main dans la sienne et la posa sur son ventre.

—Ce petit être qui grandit en vous vous a sauvé la vie... Il a puisé dans ma propre magie afin de vous garder en vie. Ce bébé est très puissant, n'en doutez jamais.

—Bien... Et vous... ? Comment allez-vous...?

Même s'il était surpris, Severus se garda bien de le montrer.

—Je vais bien. Malgré tout, je n'ai pas encore pu découvrir où nous avons atterri...

—Je vois... Dans ce cas...

Le corps de Harry se détacha de celui du plus âgé, bien qu'il soit en partie mal de par cet acte.

—Qu'y a-t-il ?

—Je vous remercie pour m'avoir sauvé la vie ainsi que de celle de mon enfant, mais à partir de maintenant, Professeur Snape... Je vous saurai gré de ne plus être aussi familier avec moi ainsi que de garder vos distances avec mon bébé.

Severus sentit comme un seau d'eau glacée se déverser sur son crâne alors qu'il encaissait les dures paroles du plus jeune.

—Puis-je savoir ce qui vous prend, tout à coup ?

Sa voix, tout comme son cœur à cet instant, était tout aussi froide.

—Je n'ai rien à vous dire, professeur. Maintenant, je vais me lever et voir où nous sommes.

Severus aurait voulu protester, mais pour le coup, il n'en avait pas l'envie. Le gamin voulait le rejeter ? Eh bien soit, il sera fait ainsi.

Sous son regard sans aucune émotion à l'intérieur, Harry se redressa tant bien que mal et respira profondément avant de jeter un regard au professeur, plissant les yeux de le voir torse nu.

—Je présume que vous ne m'avez rien fait, puisque je suis encore habillé.

Cette fois, Severus vit rouge et il siffla.

—Que vous ne soyez aucunement reconnaissant pour mon aide ou que vous m'en vouliez encore pour avoir agi de manière impulsive en parlant de votre condition au Maître, ça, je peux comprendre. Mais de là à me traiter de violeur, ça, je ne vous le permettrai pas !

—Ah oui ? Je sais tout, Snape ! Lucius Malfoy m'a raconté tout ce que j'avais besoin de savoir sur vous ! Maintenant, foutez-moi la paix !

Malgré son mal être physique, Harry laissa l'homme en plan dans la chambre, claquant la porte de la pièce en en sortant, cachant ses mains tremblantes avant de siffler de colère. Il ne voulait plus avoir affaire à lui. Plus jamais.

Flash-back :

Harry venait de laisser Severus dans leur appartements au manoir de Voldemort. Il se dirigeait vers la salle du trône afin de voir Tom. Oh, bien sûr, ils savaient tous les deux qu'il n'était pas présent. Mais ils devaient encore donner le change pendant quelques instants. Juste quelques instants.

—Tiens, tiens... Qu'avons-nous là... Le petit Potter...

Cette voix, il l'aurait reconnue entre mille.

—Le blondinet ! C'est ton maître que je cherche. Il est où ?

—Il n'est pas au manoir.

Harry lui tourna alors le dos et s'apprêta à sortir de la pièce, mais la voix de Lord Malfoy retenti à nouveau, le forçant à se stopper net.

—Vous pensez que Severus est là pour vous protéger, vous et votre bâtard... Mais vous avez tort. Il est avec nous. Enfin... Avec moi.

Lentement, Potter se retourna, son regard vert s'assombrissant sous la colère.

—Ne parlez pas de ce que vous ne savez pas, Malfoy.

—Ce que je sais, c'est que Severus aime les hommes. Les vrais. Pas les petites minettes dans votre genre.

C'est vrai que Harry, bien qu'avec sa stature d'attrapeur au Quiddich, avait des carences qu'il n'avait jamais su récupérer. Merci aux Dursley pour ce merveilleux cadeau !

—Vous savez que j'ai raison, n'est-ce pas ?

—Je sais surtout que vous ne savez rien de notre relation. Et ce n'est pas que notre conversation m'ennuie, mais j'ai des choses à faire.

Encore une fois, Harry s'apprêta à repartir quand Lucius l'interpella une dernière fois.

—Vous ne vous êtes jamais rendu compte ainsi qu'il partait toutes les nuits pour me rejoindre afin que je le baise comme il me le supplie de la faire toutes les nuits ?

Et cette fois, même s'il savait qu'il n'aurait pas dû croire à ces paroles, le cœur de l'élu de mit à saigner.

Il ne savait même pas que Severus était gay, enfin, il s'en doutait puisque la situation de sa grossesse ne semblait pas le déranger outre mesure, mais il aurait pensé que justement au vu de leur situation, son professeur aurait été plus à même de rester avec lui.

Mais au lieu de ça... Il l'avait trahi une nouvelle fois.

Fin du Flash-back.

En secouant la tête pour s'enlever ce souvenir de sa mémoire, Harry commença sa visite.

Ils avaient atterris de toute évidence dans un manoir sortant tout droit d'un autre siècle. Bien que le monde magique semble déjà arriéré comparé au monde moldu, la différence ici était clairement encore plus profonde.

—Bon sang, mais où sommes-nous donc tombés...

De son côté, il fallut quelques minutes à Severus pour reprendre ses esprits. Il ne savait pas ce qu'avait pour dire Lucius à son compagnon pour qu'il soit à ce point distant avec lui. Harry savait tout ce qui était lié aux mangemorts, il savait qu'il n'avait jamais fait des choses bien. Alors quoi ? Il lui avait dit qu'il était gay ? Et alors ? De toute évidence le gamin devait l'être également, surtout avec cette histoire de baiser volé !

Il ferma les yeux afin de se calmer et décida de rejoindre son petit protégé. Il n'avait vu personne, sinon un journal du 16ème siècle annonçant la naissance de la fille de Salazar Serpentard. Ils étaient donc logiquement à cette époque.

—J'ai pu découvrir pendant cette semaine que nous avions atterri au 16ème siècle. Plus précisément, nous sommes dans les environs de la naissance de Gormaith Gaunt qui est la fille de Serpentard.

Severus avait trouvé Harry dans le salon et l'avait rejoins après avoir enfilé son haut.

—Attendez..., fit le plus jeune.

Il avait découvert un ouvrage et semblait le lire en diagonal. Après quoi, il s'arrêta et se tourna vers Severus.

—Nous sommes... Oh par Merlin...

—Quoi, Potter ?

—Ce journal, je l'aurais reconnu entre mille... Ce n'est pas le journal de Voldemort... Mais le journal de son ancêtre... Nous sommes dans le manoir de Salazar Serpentard lui-même !

HPSS X HPSS X HPSS X HPSS X HPSS

Après cette révélation, Severus s'était sentit très fier de se trouver dans le manoir de son ancêtre. Il avait néanmoins dû calmer les ardeurs du jeune homme qui était avec lui.

En effet, ce dernier voulait faire quelque chose pour empêcher que Voldemort vienne au monde. Oh, bien sûr, cela aurait évité bien des meurtres mais cela aurait également voulu dire que la vie telle qu'ils la connaissaient aujourd'hui n'aurait pas été la même.

—Vous pourriez ne jamais être tombé enceint de moi, Potter.

—Oh, mais c'est parfait alors !

Severus reçut comme un coup de poignard en plein ventre à cette réaction.

—Vous ne pensez pas ce que vous dites... Vous aimez cet enfant.

—Bien sûr que j'aime MON enfant ! Mais après ce que vous avez fait...

Severus croisa les bras sur son torse.

—Et qu'ai-je donc fait de si répréhensible pour que vous soyez si en colère contre moi ? De toute évidence, Lucius vous a dit quelque chose, et je tiens à savoir ce qu'il en retourne, sur le champ !

Harry le regarda d'une manière purement snapienne, un sourcil levé, avant de s'approcher d'un pas vers lui.

—Cessez de faire l'innocent ! Où étiez-vous quand je dormais ?

—Pardon ? J'étais dans le salon, vous partiez dormir tôt pour moi.

—Bien sûr... Et vous allez me dire que vous n'êtes pas gay, non plus, c'est cela ?!

Severus ouvrit la bouche avant de ricaner.

—Bon sang, Potter, je pensais que c'était clair tout de même ! Évidemment que je suis gay. Et vous aussi, je vous ferai remarquer, sinon vous ne m'auriez pas embrassé !

Les joues du jeune homme se teinterent de rouge avant que sa voix ne monte d'un cran.

—Je pensais au moins qu'au vu de notre situation vous auriez été fidèle !

—Fidèle ? Mais qu'est-ce que vous croyez Potter ? Je ne suis...

—La ferme ! Vous auriez pu au moins avoir la décence de ne pas aller coucher tous les soirs avec le blondinet et revenir ensuite vous coucher près de moi ! C'est ÇA que je vous reproche, bordel !

Severus écarquilla les yeux sous le cri du jeune homme qui semblait à bout de souffle après cette joute verbale.

—Harry, vous avez tort.

—Ne me prenez pas pour un con, Snape. Je m'en balance d'avec qui vous couchez.

—Ah vraiment ? Au vu de cette crise de jalousie, j'ai de sérieux doutes !

Une crise de... Quoi ?

Harry se figea brusquement en écarquillant les yeux.

—De jalousie ? Mais absolument pas ! Vous prenez vos rêves pour la réalité ou quoi ?

Severus s'approcha d'un pas vers lui.

—Ah, vraiment ? C'est pour cela que vous êtes si en colère que je puisse avoir un amant autre que vous...

—C'est faux !

—Que je puisse l'embrasser...

—Non, ce n'est pas...

—Que je puisse le faire mien...

—Non... Non, je...

Plus Severus parlait et plus il avançait d'un pas. Et plus il avançait, plus Harry reculait. Si bien qu'au bout d'un moment, son dos rencontra un meuble en bois derrière lui et il poussa un hoquet de surprise alors que Severus s'avançait encore pour poser ses mains sur le bois derrière. Après quoi il se pencha afin de glisser son visage dans son cou et lui glisser quelques mots à l'oreille.

—Vous avez tort, Harry... Il ne se passe rien entre Lucius et moi. Jamais je n'aurais été dans le lit d'un autre homme alors que vous attendez notre enfant... Avouez que vous êtes jaloux à l'idée que je puisse faire ce que vous avez fait l'autre jour...

Le ventre du plus jeune se contracta sous l'effet que lui faisait la présence de Severus quasiment collé à lui. Il ferma quelques instants les yeux en respirant l'odeur de l'homme avant d'ouvrir la bouche pour parler.

—J-Je... Je ne suis pas... Enfin... Je ne veux pas... Qu'un autre homme... Vous...

—Dites-le.

—Vous embrasse... N-nous sommes une... Famille... Alors je... Ne veux pas...

Et puis, quand Harry termina sa phrase, il put sentir les lèvres de l'homme se glisser sur la peau de son cou afin d'y poser un petit baiser avant de se reculer de quelques pas et de le regarder avec, semblerait-il, un air satisfait.

—Vous êtes jaloux, Harry. Mais je vous promets qu'il n'y a rien entre Lucius et moi. Je n'aurais pas fait ça. Maintenant, oubliez cette histoire, d'accord ?

Le plus jeune, rouge pivoine, hocha plusieurs fois la tête avant de s'éloigner un peu de l'homme.

—Je... J'ai faim, je vais voir ce que je peux trouver...

Après quoi, il disparut, laissant un Severus souriant face à cette situation.

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