Bonsoir à tous !
J'espère que vous allez aimer ce chapitre ;)
Comme je vous l'ai dit plus tôt, je risque de ne plus autant publier après le chapitre 21 car je n'ai plus trop d'idées sur ce qui va se passer... donc, si vous avez des idées, vous n'hésitez absolument pas, je me ferai une joie de m'inspirer de vous !
Zeugma412 : C'était surtout une prison, en réalité !
EpsilonSnape : aaah qu'est-ce que j'aime les lectrices comme toi ! Je ne pouvais pas m'empêcher de me revoir il y a quelques années à quasiment ne vivre que pour les fictions et dès que j'avais quelques minutes de libre je sautais sur l'occasion et je lisais... En tout cas, j'espère que tu aimeras la suite. Actuellement tu n'es qu'au chapitre 8, mais j'espère que tu continueras jusqu'ici :)
Auriane07 : J'aime beaucoup vous faire cet effet-là ;D
À vos yeux ?
Bonne lecture !
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Quand Albus avait reçu le message par Dobby comme quoi c'était aujourd'hui, le 15 janvier, que la bataille allait avoir lieu, il n'y avait pas cru tout de suite, puisque ça faisait un moment qu'il était mis à l'écart des décisions de Severus concernant leur petit protégé.
Oh, oui, Albus aimait toujours Harry comme son fils, mais ce qu'il avait appris ce jour-là…
Flash-back :
Albus avait été désigné pour aller faire une ronde dans la salle des prophéties du Ministère. Comme chaque année, et même parfois plus souvent, un sorcier puissant était désigné afin de vérifier si tous les sortilèges de protection étaient toujours mis en place sur et dans la salle en question.
Cette personne ne devait en aucun cas tenter d'écouter les prophéties présentes sous peine d'être envoyé directement à Azkaban.
Mais Albus avait été trop curieux.
Lui qui avait toujours eu une maîtrise parfaite de ses actions, il avait été attiré comme s'il s'agissait d'une boule meringuée au citron, vers la sphère qui l'appelait inlassablement.
Et quand il avait posé ses doigts dessus…
« Quand l'homme à la barbe argentée,
Si son cœur est pur et dénué d'acidité,
Aura trouvé le garçon à la marque, sur le front, zébrée,
Ce dernier sera sa perte… »
Fin du flash black.
Comme convenu, Albus avait immédiatement été interpellé après avoir tenté de tuer le garçon qui a survécu et, durant tout le temps de la captivité dudit garçon ainsi que de son professeur, Albus avait été à Azkaban.
Étrangement, les détraqueurs ne semblaient pas avoir le moindre effet sur lui et son mental, car l'homme gardait toujours un sourire en coin sous ses lunettes en demi-lunes…
C'est pourquoi il n'avait pas voulu y croire quand Dobby était venu le trouver.
Et quand il était arrivé sur les lieux du crime, où déjà certains hommes et femmes de l'Ordre avaient fait emprisonner des mangemorts, il n'avait pu qu'assister, impuissant, au sortilège d'ancienne magie que Voldemort lui-même avait envoyé à son presque petits-fils.
—Il a… ils ont disparu, Albus !
—Je sais, Minerva… je sais… mais, saviez-vous que Le Petit Bonhomme de Neige, vous savez, la nouvelle boulangerie juste à l'entrée du Chemin de Traverse ? Eh bien, ils font les meilleurs cuberdons au citron de la terre !
Vu l'air effaré de la directrice des rouge et or, sa réponse n'était pas celle qu'elle désirait.
—Je vous en ferai amener demain, si vous le souhaitez !
Quand il vit le rouge monter aux joues de la femme, il se dit qu'il était temps pour lui de partir.
—Je vous vois demain, Minerva !
HPSS X HPSS X HPSS X HPSS X HPSS
Quand Harry et Severus se detachèrent l'un de l'autre, après s'être embrassés comme si le monde allait s'écrouler, ce qui fut un peu le cas, mine de rien, tout ce qu'ils purent faire fut de se regarder dans le blanc des yeux en reprenant leur respiration.
—Eh bien, messieurs, je suis heureux de voir que vous êtes passés au-delà de votre antipathie respective !
Cette phrase, prononcée sur un ton des plus jovial et amusé, les firent sursauter en même temps avant de regarder autours d'eux.
—Nous sommes…
—...À Poudlard… ?
—Nous sommes revenus ?!
Se rendant compte de la situation, Harry et Severus se détachèrent, gênés au plus haut point, l'un de l'autre et reprirent une distance respectable.
—Et je suis bien heureux que ce soit le cas, en réalité !
—Je n'y crois pas, Professeur Dumbledore ! s'énerva immédiatement Harry en se reculant d'un pas. Je sais que vous vouliez ma mort et celle de mon bébé !
—Harry, mon garçon… tout cela n'est qu'un malheureux malentendu…
Cette fois, c'est Severus qui prit la parole d'une voix polaire.
—Vous voulez dire que vous vous êtes trompé de maison ou de chambre ou de garçon, ou de ville, ou de… -
—J'ai compris, Severus… j'ai compris…., fit le vieil homme en levant une main pour l'apaiser. Il s'installa dans son siège et croisa les doigts devant lui. J'ai bien placé le sortilège de suppression de magie dans la chambre de Harry… mais je ne voulais pas te faire du mal, mon garçon… j'ai… juste fait une erreur, je te présente mes sincères excuses...
Harry ne réagit pas en regardant Albus qui lui laissa son temps de réflexion, de même que l'homme en noir.
—Est-ce que vous comptez recommencer ? Dois-je rester sur mes gardes à chaque fois que je me retrouverai seul ?
Évidement, même si c'était vrai, Dumby n'allait pas lui dire que oui !
—Je te fais la promesse solennelle que je ne te ferai plus aucun tort, et si je t'en fais à nouveau ce ne sera pas voulu…
Le garçon lança un regard en coin à Severus qui l'ignora sans qu'il n'en sache la raison. Et même s'il ne le dit pas, il en était attristé.
—...Bien… dans ce cas, j'accepte vos excuses.
Severus toussota alors.
—Ce n'est pas tout cela, mais maintenant que je suis de retour et que ma couverture est tombée, je vais retourner dans mes appartements. J'aurais aimé récupérer des affaires à mon manoir, mais …
Il s'arrêta et regarda son bras avant de serrer sa main en poing.
—Ainsi… le maître vit encore…, murmura-t-il avant de partir dans un mouvement rapide.
—Severus, atte…-
Harry aurait voulu rattraper l'homme mais ce dernier semblait vouloir être seul. Il pouvait comprendre ça. Lui aussi avait espéré avoir enfin une vie normale, afin de vivre sa grossesse en paix avec le père de son bébé.
—Comment a-t-il fait pour survivre, Professeur ?
—Je ne sais pas ce qui s'est passé durant votre séjour là-bas, Harry. J'ai été… occupé, durant ce laps de temps.
Alors, Harry entreprit de lui expliquer ce qui s'était passé durant leur séjour obligé au manoir de Voldemort, puis la bataille rapide et enfin la semaine passée dans le passé.
Il lui expliqua également les deux journaux qu'il avait trouvés.
—Ils sont écrits en fourchelangue, il faudra que je vous les retranscrive, mais de ce que j'ai appris concernant les prophéties, c'est seulement que celui qui entend une prophétie au ministère sans y avoir été autorisé sera maudit pendant un moment, mais je n'en sais pas plus…
Albus sembla comprendre quelque chose mais ne fit aucune remarque.
—Tu devrais aller voir tes amis, ils se sont beaucoup inquiétés pour toi… je vais prévenir Rémus et la famille Weasley de votre retour.
—Bien, Professeur.
Alors que Harry sortait, il ne put s'empêcher de poser ses doigts sur ses lèvres, semblant encore sentir la pression de celles de l'homme ainsi que son goût sur ses lèvres...
—Pourquoi... ? murmura-t-il alors qu'il arrivait au rez de chaussée.
Il se mit alors en marche rapidement jusqu'à la salle commune des Gryffondors et attendit patiemment que ses amis reviennent.
Pendant ce temps-là, Albus fit comme prévu et prévint les membres de l'Ordre du retour des deux hommes. Après quoi, il ne put s'empêcher de réfléchir sur ce qu'avait dit Harry. Ainsi, il aurait donc été maudit temporairement... Cela prenait tout son sens désormais.
Flash-back :
Après être rentré d'Azkaban, Albus avait voulu faire un crochet à son bureau, bien qu'il eût surtout besoin d'une douche et de dormir dans son magnifique lit orné de petits vifs d'or qui ressemblaient étrangement à des petits citrons volants...
Lorsqu'il entra, il fut accueilli chaleureusement par Fumseck qui lui chanta son bonheur de retrouver son maître. Il alla le cajoler doucement avant de s'installer à son bureau et de voir le courrier qu'il avait manqué.
Des lettres de parents, une beuglante du Ministère, un bon Bonbon-For-Life, des lettres d'anciennes connaissances, des... - Quoi ?
De ses mains ridées et tremblantes, Albus revint au bon de Bonbon-For-Life et le retourna rapidement.
« Félicitations ! Vous êtes l'heureux gagnant de ce bon ! Hâtez-vous dans notre magasin le plus proche et gagnez la quantité de bonbon que vous souhaitez durant tout le restant de votre vie ! »
Requinqué et oubliant absolument tout ce qui se rapportait à son séjour en prison, Albus transplana devant sa boutique de bonbons préférée et entra.
—Ah, Monsieur Dumbledore, quelle joie de vous voir ! Quel bon vent vous amène ?
Légèrement rougissant et le nez frétillant sous sa moustache, Albus le salua et lui tendit le bon.
—Oh oh oh, quel petit chanceux nous avons là ! Eh bien, comme vous l'avez compris...
—Je peux choisir tout ce dont j'ai envie, c'est bien cela ?
—Exactement ! Allez-y, je vous suis ! déclara le vendeur avant de crier à sa vendeuse. Gislaine ! Occupe-toi des autres clients, mais avant occupe-toi de la paperasse de ce bon For-Life !
Il lui tendit le bon et la laissa sur le champ pour suivre son client préféré.
—Euh, Monsieur, concernant ce bon..., dit-elle avant d'être coupée.
—Gigi, t'es une grande maintenant, ne me dérange pas pour des broutilles !
Elle ne répondit rien et se mordit la lèvre inférieure avant d'attendre encore un peu afin de recommencer une tentative.
—Monsieur, sincèrement, j'insiste...
—Oh, Gislaine, tu m'agace maintenant ! Je m'en occuperai après, apporte d'autres sacs à Monsieur Dumbledore !
Soulagée d'avoir un autre travail que de dire la vérité à son patron, la jeune femme revint à la fin avec des nouveaux sacs qui furent rapidement remplis par la quantité astronomique de sucreries toutes au citron du plus grand sorcier de leur temps.
—Alors alors... Voyons voir ce que dit ce mot..., déclara l'homme en prenant le bon et en commençant à introduire les données demandées.
Jusqu'à ce qu'il s'arrête subitement et se mette à rougir d'embarras
—Tout va bien, Monsieur ? s'inquiéta Albus en voyant le teint du gérant.
—Eh bien disons...
—Je ne peux pas en prendre autant, c'est cela... ?
L'air présent sur le visage du plus âgé était semblable à celui d'un enfant qui faisait une moue de chien battu pour avoir ce qu'il voulait.
—Eh bien... Monsieur Dumbledore... Je me trouve assez ennuyé... Voyez-vous, ce bon fonctionne à vie... Mais il faut l'enregistrer avant une certaine date pour qu'il fonctionne... Et la... La date... Est celle d'hier minuit...
Le monde de Dumbledore sembla s'effondrer sur lui-même aussi bien que la prison de Severus et Harry !
Fin du Flash-back.
Ainsi donc voilà ce qui avait été sa malédiction...
Et au même moment où il comprit cela, une voix au timbre connu des élus des prophéties retentit dans sa tête.
« Quand l'homme à la barbe argentée,
Si son cœur est pur et dénué d'acidité,
Aura trouvé le garçon à la marque, sur le front, zébrée,
Ce dernier sera sa perte… »
Cela, c'était la première prophétie. Mais elle ne s'arrêta pas là et continua.
« À la fois financière et d'amitié,
Mais pour que cette prophétie soit réalisée,
Afin de prouver au sujet ayant souffert de malhonnêteté,
Celle-ci sera prononcée ! »
En effet, et Albus Dumbledore le comprit immédiatement, il s'était fait avoir comme un bleu ! La première sphère n'avait été créée que pour le tester et tester sa foi et sa confiance...
Et il avait cédé à la tentation en écoutant sa prophétie. Pris de panique, il n'avait pas fait attention au fait que la seconde sphère portait son nom et il était partit.
—Et je me retrouve sans sucreries maintenant... Je suis le plus triste de tous les sorciers du monde !
Et dans le plus grand des secrets, sauf pour les tableaux et Fumseck qui se consuma sous la panique, le grand Albus Dumbledore éclata en sanglots de crocodile !
HPSS X HPSS X HPSS X HPSS X HPSS
N'oubliez pas ce que je vous ai dit plus haut ;)
