Chapitre 2
Il était neuf heures du matin, lorsque Mrs Weasley vint réveiller tous les enfants afin qu'ils se préparent, déjeunent, et partent en direction de la gare. Après avoir attendu une bonne demi-heure pour enfin pouvoir prendre sa douche, Orlando descendit dans la cuisine pour petit-déjeuner. Lorsqu'ils eurent tous finis, ils se mirent en route avec les voitures que Mr Weasley avait empruntées au Ministère. Arrivé à la gare King's Cross, Mr et Mme Weasley, Harry, Ron, Hermione, Ginny et Orlando commencèrent à courir.
- Dépêchez vous les enfants, vous allez rater le train, cria Mr Weasley.
Ils arrivèrent face à la barrière qui cachait le quai 9 ¾ et s'arrêtèrent regardant autour d'eux.
- Mais qu'est-ce qui se passe encore ? Demanda Orlando en reprenant sa respiration.
- Il faut prendre toutes nos précautions pour que les moldus ne nous voient pas, répondit Mrs Weasley. Allez, Ginny toi la première, Harry, Ron, Hermione, vous la suivez. Orlando suit les enfants.
Ginny s'élança, poussant son chariot à bagage et disparut derrière la barrière. Mr et Mrs Weasley la suivirent, puis se fut le tour d'Harry, Ron et enfin d'Hermione. Une fois seul…
« Et si je n'y allai pas ? Après tout, moi je n'ai pas demandé à être ici ! Moi, j'étais bien dans mon collège, loin d'eux et de leurs problèmes… »
Il soupira longuement.
« Enfin bon… »
Et à son tour, il s'élança, traversant la barrière et se retrouvant sur la voie 9 ¾. Un magnifique train rouge se trouvait là, crachant des volutes de fumées épaisses.
« Le Poudlard express ! Hum… Pas mal, vraiment pas mal.»
Il vit au loin Mrs Weasley et il se dirigea vers elle.
- Ah mon petit, dépêche toi de monter. Arthur ! Viens nous aidez à monter toutes ses valises, par Merlin ! Bon, trouve une place auprès des enfants. Allez, je te souhaite une très bonne année. Je suis ravie d'avoir fait ta connaissance, dit Mrs Weasley en le poussant dans le train.
- Moi aussi, dit Mr Weasley, ah et… merci encore pour le choko…euh chokotouf.
- Heu… C'est chokopouf ! Répondit Orlando une fois toutes les valises montées. »
Mrs et Mr Weasley dirent au revoir aux enfants. Le train se mit en marche et disparu dans un virage.
- Harry, on te laisse. Nous sommes préfets, alors nous devons rejoindre les autres.
- Oui je sais Hermione, je vais chercher une cabine avec Orlando.
- Ouais, il a raison, répondit Orlando qui ne demandait qu'à s'asseoir. Quand je pense qu'on m'a fait courir... Pff… ridicule, ce sont les moldus qui aime courir… pas nous.
- Qu'est-ce que tu dis ? Demanda Harry.
- J'ai dit, Merlin tout puissant, achevez moi !
- Ha… Dit Harry en regardant s'il y avait une cabine était libre.
- Laisse tomber, répondit-il d'une voix fatiguée.
- Ici, c'est libre.
Harry entra, suivit d'Orlando, qui s'effondra sur le fauteuil.
- Alors Harry, commença-t-il en sortant de sa poche, sa boite fétiche de chokopouf. Quel effet ça fait de se réveiller, en se disant que c'est peut-être notre dernier jour ? Moi… personnellement… je ne pourrai pas vivre avec un tel stress, c'est mauvais pour la peau, tu sais !
- Heu… Je…
- Oui je sais, tu ne le voulais pas tout ça, tu as été choisi, contre ton gré. Mais regarde toi, le stress se lit sur ta peau, tu as le teint si terne ! Je suis sûr que tu ne t'en occupes même pas. Je peux te donner des crèmes qui peuvent remédier à ça !
- C'est-à-dire que… Quoi ?
- Mais oui, tu sais ma mère est la directrice d'une grande agence de mannequin et puis moi la mode, j'adore. Mais tu sais ce qu'on dit : la santé passe aussi par la peau.
Il sortit de l'une de ses poches, un petit tube bleu étincelant.
- Tiens, je te l'offre. Applique cette crème matin et soir et tu verras en quelques jours, toi aussi les filles te regarderont !
- C'est très gentil de ta part, mais non merci, répondit Harry en regardant le petit tube.
- Bon écoute, la modestie c'est peut-être une qualité mais moi j'trouve ça lourd, alors t'accepte ! De toute façon, moi j'ai ce qu'il me faut. J'en ai deux sacs bien remplis.
- DEUX SACS ! S'écria Harry.
- Mais qu'est-ce que tu crois ? Il faut s'entretenir ! J'ai deux sacs de cosmétiques et tout le reste, c'est mes vêtements.
- Si je comprends bien… Tu as huit valises où il n'y a que des vêtements ?
- C'est ça ! Ma mère m'enverra le reste pendant la semaine. Pour l'instant, je n'ai pris que le nécessaire.
Harry resta bouche bée. Orlando lui rappelait étrangement quelqu'un, mais qui ? Quelqu'un toujours à cran sur son look et très narcissique. Oui ! Il voyait son visage, avec ce sourire narquois et ses airs supérieurs. Une voix traînant, qui ne retentissait que pour l'énerver un peu plus…Harry se mit soudain à sourire à cette pensée.
- Qu'est-ce qui te fais sourire comme ça ? Demanda Orlando.
- Oh, rien d'important, une simple pensée, répondit Harry en regardant le paysage qui défilait devant lui.
- Ouais, je ne voudrais pas me mêler de ce qui me regarde pas… Mais… j'ai une fâcheuse tendance à le faire tout de même, enfin bref ! Quand une personne dit : « Oh rien d'important » quand il est perdu dans une pensée qui le fait sourire, c'est que cette pensée, cache une personne. Je me trompe ? Demanda Orlando avec un petit sourire au coin des lèvres.
- Oui, tu te trompes !
- Je me trompe ! S'exclama Orlando.
- Enfin, ce n'est pas la personne à qui je pensais, qui me faisais sourire.
- Ah ! Ah ! Il y a donc bien une personne. J'en étais sûr ! Allez balance tout, maintenant que tu as commencé.
- Hé bien, il s'agissait de Drago Malefoy ! Mais inutile d'en discuter, il n'y a rien à dire sur son compte à part qu'il fait tout, pour me rendre la vie impossible !
- Je vois, mais tu sais ce qu'on dit, qui aime bien châtie bien !
- Ah bon, alors il doit être fou de moi !
- Peut-être bien ! Répondit-il en riant !
Cette idée ne déplaisait pas totalement à Harry. Mais, Drago était un Serpentard et c'était avant tout un Malefoy. Borné, froid, insupportable, cassant avec son regard glacial qui se perdait de temps à autre vers l'horizon, lors de ses moments de solitude. Drago savait comment l'énerver, il savait comment le blesser, le faire souffrir.
- Qu'est-ce qu'il est insupportable! Et dire qu'il est préfet ! Dit Hermione d'un ton las en rentrant dans le compartiment suivit de Ron.
Celui-ci s'assit près d'Harry quand à Hermione, elle prit place auprès d'Orlando.
- De qui parles-tu ? Demanda Harry sortant de ses pensées.
- De qui je parle ! Mais de messire Malefoy, bien sûr ! Répondit-elle avec colère. Non mais tu ne sais pas ce qu'il a fait à une première année ! Il lui à jeter un sortilège de mutisme, soi-disant parce qu'elle aurait marché sur ses nouvelles chaussures, Jean Paul Voulthier. J'lui en foutrais moi des chaussures ! Quel crétin !
- Hé bien, il fait la Une de toute les conversations, lança Orlando d'un ton joyeux.
- Comment ça ? Demanda Ron.
- Oh… Hé bien, Harry m'en parlait justement. Enfin, il me disait qu'il prenait un malin plaisir à l'énerver, si j'ai bien compris.
- Oui c'est ça et pas qu'Harry, approuva Ron.
- Si je suis la logique d'Orlando, dit Harry en souriant, ce serait parce qu'il nous aime !
- C'est ça, et bientôt vous me direz que c'est un Saint et qu'il aime tout le monde, reprit Hermione.
Orlando pour la première fois depuis son arrivée, se sentait vraiment bien. Il ne regrettait pas autant que la veille d'être ici et il avait vraiment envie de connaître un peu mieux Harry Potter.
« S'il devient mon ami, ma côte de popularité augmentera à Durmstrang. » se disait il en souriant.
- Friandises, qui veut des friandises ? Demanda une vieille dame poussant un chariot rempli de confiseries, près de leur compartiment.
Harry et Ron se levèrent instinctivement et sortirent du compartiment pour faire le plein de chocogrenouille et de dragées surprises.
- Alors Hermione, reprit Orlando en se tournant vers celle-ci, Viktor m'a dit que tu étais une excellente sorcière ! Je suis pressé de voir cela.
- Je suis une bonne sorcière certes, mais c'est beaucoup de travail aussi !
- Je n'en doute pas.
- Qui veut des chocogrenouilles ? Demanda Harry les mains pleines.
- Non merci. Répondirent Orlando et Hermione.
Le voyage se passa assez bien. Et quelques minutes avant leur arrivée, ils enfilèrent leurs robes de sorcier. Orlando trouvait dommage de cacher son corps par des vêtements aussi amples mais c'était ainsi. Ron et Hermione sortirent en premier du compartiment afin de guider les premières années. Orlando précédé d'Harry, descendit du train après plusieurs minutes d'attente. Il faisait froid et Orlando regardait autour de lui ne sachant quoi faire.
- Je ne sais pas si tu dois venir avec nous, Orlando, dit Harry. D'habitude les premières années passent par le lac. Comme c'est ta première année, peut-être que tu partiras avec eux, mais en même temps comme tu rentres en sixième année, tu dois peut être venir avec nous.
- Ce que tu viens de dire, ne m'aide pas du tout, reprit Orlando en regardant toujours autour de lui.
- Heu… désolé !
- Les premières années, suivez moi ! S'exclama un grand homme aux cheveux hirsutes. Bonjour Harry !
- Bonjour Hagrid ! Je te présente Orlando James, il entre en sixième année.
- Heu… Bonjour Monsieur… Vous êtes un moitié géant, moitié sorcier ? Demanda Orlando l'air inquiet.
- Oui, je suis aussi professeur de soins aux créatures magiques.
- Professeur ! Hé ben… Je ne m'étonne pas de tous vos problèmes, finit Orlando dans sa barbe.
- Le professeur Dumbledore m'a prévenu de ton arrivée et il m'a dit que tu devais me suivre !
Orlando partit donc avec Hagrid, suivi des premières années. Il regarda derrière lui et vit Harry s'éloigner avec Ron et Hermione. Il se retrouvait seul, face au monde et au danger, qui pouvait surgir de n'importe quel côté. Il monta dans la même barque que le géant ainsi que deux premières années et ils glissèrent sur le lac noir munit de lampions. Arrivée enfin, ils entrèrent dans le château, montèrent des escaliers pour se retrouver face à une grande porte où se trouvait là, une femme avec un grand chapeau et une robe de sorcière vert émeraude. Tous les élèves se rassemblèrent et se turent sauf un petit groupe d'élève bien trop bavard.
- Silence ! J'ai demandé le silence ! Annonça le professeur.
- Et moi j'ai demandé un bol de riz ! Répliqua doucement en ricanant un petit garçon se trouvant derrière Orlando.
« Quelle crétinerie ! Pensa Orlando. »
- Bonjour à tous, je suis le professeur McGonagall. J'enseigne la métamorphose. Lorsque vous entrerez, vous serez réparti dans quatre maisons : Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard…
« Ouais, ouais, on a compris, se dit Orlando en se serrant le ventre. Qu'est-ce que j'ai faim ! J'en ai les larmes aux yeux. »
- Suivez moi !
Orlando soupira de bonheur. Tous les élèves, précédés du professeur McGonagall, entrèrent dans la grande salle. Les autres étudiants qui étaient assis, se turent et regardèrent les premières années faire leur entrée. Orlando pu croisé le regard d'Harry qui lui fit un sourire. Il lui rendit avec un léger haussement de son sourcil, suivit d'un petit rictus.
Après la chanson de bienvenue du choixpeau, le professeur McGonagall reprit :
- Quand je dirai votre nom, vous vous avancerez et poserez le choixpeau sur votre tête.
Ababou Moulouda !
Une petite fille grassouillette s'approcha timidement et mit le choixpeau. Après un petit moment, il s'écria :
- Serdaigle !
Tous les élèves de sa nouvelle maison, se mirent à applaudir. Moulouda fut suivit d'un petit garçon du nom d'Adonaï Franck, qui entra chez les Gryffondor. Puis il eut un autre petit garçon qui alla à Poufsouffle, quand enfin arriva les « J ». Après un moment qui semblait ne pas se finir, le professeur dit :
- James Orlando !
Orlando poussa un petit se trouvant devant lui et monta sur l'estrade d'un pas conquérant. Il posa le choixpeau sur sa tête et de suite il s'écria :
- Serpentard !
Orlando sourit, alla rejoindre la table qui l'acclamait et s'assit en face d'un blond qu'il trouvait un peu trop décoloré.
« Il est d'une pâleur extrême, plus blanc que blanc ! C'est fou ! »
La cérémonie de répartition s'acheva sur Kuzco Zarma, qui lui aussi fut admit à Serpentard. Le professeur Dumbledore se leva et dit :
- Bonne appétit !
- Bien dit ! Approuva Orlando en regardant les montagnes de mets qui firent leur apparition sur la table.
Il prit un peu de gigot avec de la purée, ainsi qu'un grand verre de jus de citrouille. Quand enfin le blond se trouvant face à lui, lui adressa la parole :
- Alors comme ça, tu entres en sixième année.
- C'est exact, dit Orlando sans le regarder, trop concentrer sur ce qu'il allait choisir entre les petit pois et le gratin de courgette.
- Moi, c'est Malefoy, Drago Malefoy.
Orlando le regarda enfin.
- Enchanté, moi c'est Orlando James. Mes amis m'appellent 'Lando, le seul problème c'est que je n'ai pas d'amis ! Dit-il avant d'exploser de rire, se disant que se serait vraiment fou si c'était le cas. Je plaisante tu l'avais compris.
- Hum… hum…Et tu étais dans quel collège avant ?
- Durmstrang ! Pourquoi ? Demanda-t-il en prenant son verre.
- C'est une très bonne école. J'ai toujours voulu étudier là-bas, malheureusement toute ma famille passe par ce collège de génération en génération. On m'a donc imposé ce choix.
- C'est pas vrai, incroyable ! Lança Orlando avec un sourire narquois. Tu me diras en même temps…ce collège n'est pas accessible à tous.
- Qu'est-ce que tu veux dire ? Demanda Drago.
- Peut-être que c'est une charade, un jeu avec les mots, quoi ! Lança Crabes qui se trouvait à côté de Malefoy.
- Oh, mais tais-toi ! Alors qu'est-ce que tu veux dire ? Demanda de nouveau Drago.
- Ne cherche pas midi à quatorze heures. Si tu ne comprends pas, je ne peux pas faire plus simple. Excuse moi beauté, tu peux me passer le pain, finit-il par dire en s'adressant à Parkinson qui se trouvait à côté de Malefoy.
Elle lui sourit en rougissant et lui passa le panier à pain. Drago était noir de colère et cela faisait beaucoup rire (intérieurement) Orlando.
Toute la table des Serpentard était absorbée par Orlando. Tous l'écoutaient, lui posaient des tas de questions sur les joueurs de Quidditch qu'il connaissait, les nombreux mannequins célèbres qu'il côtoyait et parfois certains tentaient de manière détournée, de savoir où se trouvait son collège réputé pour n'être affiché sur aucune des cartes magiques. Tous se réjouissaient de son arrivé dans leur maison. Tous, sauf Drago qui en avait par-dessus la tête de tous ces discours, ses gloussements et chuchotements à son égard. Il allait exploser.
- Bon, c'est pas fini tous se boucan, on ne s'entend même plus penser, lança Drago en hurlant quasiment.
- Oh, qu'est-ce que tu as mon Draguinounet ? Demanda Pansy en s'approchant de lui.
- Pousse toi ! Ne me touche pas ! Dit-il en l'éjectant presque.
- Jaloux de voir qu'aujourd'hui les conversations ne tournent pas autour de toi, Drago ! Lança Orlando.
- N'importe quoi ! Je suis beaucoup plus intéressant que quiconque, ok !
- Ça, c'est parce que je n'étais pas là, répondit Orlando en souriant. Mais ce n'est pas grave. Tu sais ce qu'on dit : la roue tourne !
Orlando et Malefoy se regardaient droit dans les yeux (combat de regard !)
« Attend je vais lui lancer mon regard à la Scarface » pensait Drago.
- C'est facile de t'énerver, mais je pense qu'on va tout de même bien s'entendre.
- Qui t'a dit que je voulais m'entendre avec toi, rétorqua Malefoy d'une voix cassante et méprisante comme il savait tant le faire.
Leur discussion fut coupée par le directeur qui se levait.
- Je tenais à vous dire qu'il était formellement interdit de s'aventurer dans la forêt, et Mr Rusard m'a demandé de vous rappelez qu'il était aussi exclu de lancer des sorts dans les couloirs. Vous pouvez trouver la liste de tout ce qui est prohibé, accroché sur le tableau d'affichage près de son bureau…
- Tu sais Malefoy, reprit Orlando, ce n'est pas de ma faute si je suis là. Tu devras me supporter toute l'année.
- C'est ça…
Bonne nuit à tous, furent les derniers mots du directeur et tous se levèrent pour sortir de la grande salle. Un préfet en chef vint s'adresser à Orlando.
- Le professeur McGonagall veut te voir dans son bureau, dit-il avant de faire volte face.
- Et il se trouve où son bureau ? 'Pas vrai !
Il aperçu au loin Harry sortir de la grande salle.
- Harry ! Ha… Harry, dit-il en se faufilant à travers les élèves.
- Ha ! Orlando.
- Oui… Heu, où se trouve le bureau de McGonagall ?
- Oh ! Tu prends cet escalier jusqu'au premier étage, arrivé là, tu tournes à gauche et…
Orlando posa sa main sur son épaule, avec un regard presque suppliant.
- Bon attend, je vais t'accompagner.
- Merci. C'est fou tout de même, tous ces couloirs.
- Oui c'est vrai… Moi lors de ma première année, je me perdais souvent avec tous ses escaliers qui n'en font qu'à leur tête ! Combien de fois ais-je stoppé ma marche en criant « Merlin par pitié, viens à mon aide, viens à mon secours ! »
Orlando se mit à rire, imaginant Harry crier au milieu des couloirs.
- Nous sommes arrivés ! Je te laisse, passe une bonne nuit.
- Merci.
Harry partit, traversant le couloir, avant de prendre un autre escalier. Orlando frappa puis entra. Le professeur était déjà dans son bureau, assise, s'occupant de papier divers.
- Bonsoir Orlando, je t'attendais !
- Bonsoir tante Minerva.
- As-tu passé une bonne journée ?
- Ça peut aller, merci, dit-il en prenant place en face d'elle.
- Bon, voici ton emploi du temps. Tu as les mêmes options que tu avais choisies pour ta sixième année. Ta mère me les a apporté.
- Merci, dit-il en prenant son emploi du temps.
- Bien que je sois ta tante, il est bien évident que tu m'appelleras professeur pendant les cours. Je ne tolèrerai aucun écart de ta part, est-ce bien clair ?
- Ne vous inquiétez pas. Je saurais rendre honneur à notre famille.
« L'honneur… Pff… l'honneur a fait des milliers de morts et n'a jamais sauvé qui que ce soit, » pensa t-il.
- Bon, tu peux aller te coucher maintenant. Passe une bonne nuit.
- Merci, au revoir, dit-il avant de sortir du bureau.
Il consulta son planning.
« Alors… neuf heures potions avec les Gryffondor, ça va être cool ! À onze heures, histoire de la magie, hum… »
Il s'arrêta net regardant autour de lui.
- Par Merlin !
Il était perdu.
- Super… Il ne manquait plus que ça, dit-il en descendant le premier escalier qu'il trouva. Première nuit, première perte ! Ça commence bien !
