Bonjour à tous ! Je suis désolée pour le retard mais les cours étaient denses et je n'ai pas me libérer pour écrire ! bref désolé !

je tenais à remercier Anouchka, Demoniac Cat, Miss Dias et Canocan pour leurs reviews .

Bonne lecture.


Chapitre 3

- Tu as vu notre emploi du temps, Harry ? On commence par potion, avec les Serpentard ! S'exclama Ron plein d'amertume.

- Ouais, je pense qu'il va falloir s'y habituer. Et toi, Hermione, tu nous refais le coup du retourneur de temps ? Demanda Harry en riant.

- Non pas cette année, c'est bien trop fatiguant et puis…

- OUIIIIIIIIII !

Tous les élèves de la grande salle se tournèrent vers la porte et virent Orlando, agenouillé, les bras levés vers le ciel.

- Enfin ! Merci, merci, merci ! Dit-il avant de se relever.

Toute la salle explosa de rire en voyant l'allure d'Orlando. Il était tout débrayé, sa cravate défaite, ses cheveux en l'air et ses vêtements tout froissés. Orlando marcha d'un pas nonchalant jusqu'à la table des Serpentard, qui étaient toujours entrain de rire et où Drago se faisait un malin plaisir de lancer des vannes.

- Dis donc Orlando, tu ne serais pas resté un peu trop longtemps avec les Weasley et saint Potty ! A en juger par ta tête, je dirais que si !

- Dis donc Malefoy, tu ne serais pas resté un peu trop au soleil ? A en juger par ta face de craie, je dirais que non !

Ce fut soudain le silence. Orlando avait un petit sourire aux lèvres en voyant leurs réactions. Tous s'attendaient à un nouveau clash. Mais il n'en fut rien. Malefoy regarda de haut Orlando et se leva pour enfin quitter la grande salle.

- Dis donc Pansy, ma Pansy jolie, ma Pansy d'amuuuur ! Tu peux me rendre un petit service ? Lança Orlando avec un sourire ravageur comme il savait si bien le faire.

Pansy lui sourit avec timidité.

- Oui bien sûr.

- Il faudrait vraiment que tu m'accompagnes jusqu'à la salle commune de notre maison. Je dois me doucher et prendre mes affaires pour les cours du matin. Tu veux bien m'accompagner ?

- Oui je t'accompagnerais à tous les cours si tu veux, pour que tu ne te perdes pas !

- Oh, comme tu es gentille, assied-toi près de moi.

Pansy lui sourit, quitta son amie Millicent Bulstrode, poussa Théodore Nott et se posa près d'Orlando.

Le premier cours de la journée allait commencer. Tous les élèves entrèrent dans le cachot du professeur Rogue, tous sauf Orlando et Pansy qui n'étaient toujours pas revenus de leur petite excursion dans les douches.

Orlando adorait prendre de longues douches, surtout en compagnie de filles qui disait « oui » à tout ce qui lui proposait. Quand enfin il arriva, toutes les filles étaient en extase devant lui. Cheveux parfaitement peignés, avec une petite mèche tombant sur ses yeux et son sourire... Oh oui, même Hermione ne pouvait le nier, Orlando lui plaisait. Malefoy était écoeuré et je dirais même plus, énervé par le spectacle qui s'offrait à lui. Pour la première fois d'ailleurs, il était du même avis que Ron, qui lui aussi subissait la scène.

- Qu'est-ce qui l'est beau… lança Angelina Croft de Serpentard.

- Il est parfait, avec un corps… continua Hermione.

- …D'athlète !

Angelina, Hermione ainsi que Ron se tournèrent et regardèrent Harry. Rougissant, il finit par dire :

- Oui…euh… cela se voit qu'il est fait pour faire du sport ! Enfin voilà… ( )

- J'peux m'asseoir à côté de toi ? demanda Orlando à Angelina.

- Euh… oui, bien sûr ! Pousse-toi un peu, dit-elle avec un peu d'énervement à Théodore.

Le professeur Rogue entra dans la salle, en claquant la porte comme il savait tant le faire.

- Vous êtes donc en sixième année. Pour la plupart, je me demande bien comment vous avez réussi à obtenir la mention.

Ses yeux se posèrent sur Harry, puis enfin sur Neville.

- Pour ce premier cours, nous allons faire une potion de « Désillusion ». Est-ce que quelqu'un peut m'en dire plus sur cette potion ?

Comme toujours, Hermione leva la main, mais comme à son habitude, il ne prit pas la peine de l'interroger et donna la parole à Orlando, qui lui aussi avait levé la main, mais avec beaucoup moins de vivacité.

- Oui, Mr James.

- La potion de désillusion permet à quiconque qui la boit, de passer d'un état euphorique à un état sobre. Si une personne en prend une forte dose, l'effet est similaire à ceux que créent les détraqueurs. C'est pour cela qu'il est déconseillé d'en absorber.

- C'est exact, Mr james. Voici les ingrédients pour créer cette potion. Venez récupérer tout le nécessaire et en silence !

- Non mais qu'est-ce qu'il m'énerve, à jouer le Môssieur-je-sais-tout ! Il devrait s'allier à la sang-de-bourbe, je suis sûr qu'il formerait un merveilleux couple ! Mais regarde le ! Avec ça façon de se dandiner jusqu'au bureau du prof. J'le déteste.

- Moi je le trouve plutôt sympa, Orlando, répondit Crabbe.

- Ferme la ! Rétorqua Malefoy. Je vais lui faire une petite farce ! On verra bien s'il aura toujours la côte après ça ! Tiens, tiens, mais qu'est-ce que ceci ?

Malefoy sortit de sa poche une petite bouteille dans lequel se trouvait un liquide jaune étincelant.

- Ne jamais mélanger de la poudre d'asphodèle avec n'importe quel acide ! Ça vaut bien un zéro ça ! Hi ! Hi ! Hi !

Malefoy commença à ouvrir la petite bouteille avec un grand sourire aux lèvres.

- Rogue ne regarde pas, c'est parfait.

On pouvait voir se dessiner une petite virgule au coin des lèvres de Malefoy, « la virgule des méchants ! » mais il ne vit pas Goyle, passer derrière lui. Et malheureusement la petite bouteille tomba dans son propre chaudron. Drago ouvrit de grands yeux et s'écria :

- TOUS A TERRE !

Et il plongea à l'avant ainsi que Crabbe et Goyle et BOUUUUUUM. Le chaudron explosa et tout le contenu gicla sur la classe ainsi que sur le professeur Rogue. Une série d'explosion s'en suivi, car la mixture se trouvant dans le chaudron de Malefoy, c'était répandue dans d'autres potions. Tout le monde se mit à courir dans tous les sens, en criant. Drago rampait sur le sol afin d'éviter les explosions.

- Allo QG ! Nous sommes sous le feu d'une puissante attaque, il nous faut des renforts ! S'écria Drago, rampant toujours, sa baguette à la main, jusqu'à se trouver au pied du professeur Rogue qui lui ordonna de se relever de suite.

Le professeur, lança un sortilège pour vider les chaudrons et éviter une nouvelle série de détonation. Il avait décidé de coller toute la classe pour cette plaisanterie de mauvais goût, alors qu'il savait pertinemment qui en était le responsable.

La matinée passa assez vite après les deux heures de potions qui furent désastreuses. Harry déjeunait avec ses amis et riait en repensant à Malefoy se jetant au sol.

- C'était vraiment fou tout de même. On se serait crû en pleine guerre.

- Ouais c'était trop drôle, ajouta Ron en pouffant de rire.

- Est-ce que je peux me joindre a vous ?

Harry se retourna, tandis que Ron et Hermione levèrent la tête pour savoir qui leur faisait face.

- Salut Orlando, lança Harry d'un ton joyeux. Viens, assied-toi près de moi.

Et Orlando s'exécuta.

- Tous vos cours de potions sont si…

- Explosif ? Continua Ron avec un petit rire.

- Oui c'est ça !

- Oui ! Affirma Harry après un petit temps de réaction.

- Harry, j'aimerai te parler en privé. C'est possible ce soir vers dix-neuf heures. Dans la salle de cours du troisième étage par exemple, celle qui est tout le temps vide, m'a-t-on dit. Enfin c'est comme tu veux.

- Heu…oui, si tu veux, répondit-il d'un air inquiet.

- Parfait, à ce soir !

Orlando se releva, fit un clin d'œil à Hermione et alla rejoindre deux jeunes filles qui l'attendaient devant la grande salle. Il les embrassa toute les deux avant de partir avec une fille à chaque bras.

- Qu'est-ce qu'il te veux Orlando ? Demanda Ron.

- Aucune idée.

- Ce n'est pas à toi que je parlais, mais à Hermione !

Mais la jeune fille ne prit même pas la peine de lui répondre et s'adressa à Harry.

- Peut être qu'il veut de l'aide, dit-elle en reprenant sa lecture.

- Je verrai bien ce soir, finit Harry qui semblait très inquiet.

Dix neuf heures arriva à tout allure. Harry dans sa salle commune faisait les cents pas, se demandant ce que pouvait bien lui vouloir, Orlando James. Une salle vide, au troisième étage. Cette histoire était louche. Il prit son courage à deux mains et alla dans la salle indiquée. Arrivé devant, il vit Orlando, en charmante compagnie. Il était assit sur une table et embrassait une jeune fille. Elle était brune et d'après son uniforme, Harry vit que c'était une élève de Serdaigle. La jeune fille se poussa légèrement avant de reprendre son sac et partir d'un pas rapide vers la porte, Harry eut à peine le temps de se pousser pour ne pas se prendre la porte en pleine figure. La jeune fille lui rentra dedans et lorsqu'elle releva la tête, Harry fut stupéfait. C'était Cho Chang, son ancien amour. Cho devint rouge à une vitesse fulgurante. Elle marmonna quelques mots qui semblaient être « excuse-moi » puis partit d'un pas rapide. Il resta figé devant cette porte ouverte.

- Harry ! Tu es un peu en avance, dit Orlando en refermant sa chemise.

Il passa sa main dans ses cheveux pour les recoiffer et regarda Harry avec un grand sourire.

- Pourquoi voulais-tu me parler ? Demanda Harry après un long temps de réaction.

- Entre ! Il n'y a pas le feu, répondit Orlando en tirant Harry dans la salle, avant de refermer la porte derrière lui.

- Tu sorts avec Cho Chang ? Demanda Harry avec une petite voix.

- Noooon ! C'est juste une copine, répliqua Orlando en riant. Enfin passons, je voulais juste te parler un peu… te connaître un peu mieux. J'aimerai vraiment qu'on soit amis. Alors j'me suis dit que, je devais faire quelque chose.

- Hum.

Harry ne comprit pas pourquoi, mais il était comme soulagé.

- Alors, t'a une copine ? Dit Orlando en prenant un Chokopouf dans la poche.

- Non, dit Harry en s'asseyant sur une table. A vrai dire, je n'ai jamais eu vraiment de chance en amour.

- Je vois, moi non plus. La dernière fille avec qui je suis sorti, était complètement stupide. Heureusement que ma meilleure amie était là.

- Comment s'appelle t-elle ?

- Elena, c'est une fille vraiment cool, il n'y a qu'elle qui me comprenne dans ce monde de brut.

- Je comprends ce que tu veux dire, répliqua Harry un sourire aux lèvres.

- Sinon, est-ce que tu es déjà tombé amoureux ? Demanda Orlando.

Harry hésita un peu avant de répondre « oui ».

- Et tu l'aimes toujours ? Continua Orlando. Moi je n'ai jamais connu l'amour ! Peut-être ne le connaîtrais-je jamais !

- Oui, je l'aime toujours, mais c'est inutile de s'attarder là-dessus, répondit Harry en se levant et tournant le dos à Orlando.

Le Serpentard à son tour se releva et s'approcha très près du Gryffondor. Surpris par le souffle qui caressait doucement sa nuque, Harry se retourna soudainement. Orlando le poussa contre le mur et lui fit face. Il n'y avait plus que quelques centimètres qui séparaient leurs lèvres. Harry avait le souffle saccadé, alors qu'Orlando semblait tout à fait calme. Il s'approcha doucement de l'oreille d'Harry et lui murmura :

- Est-ce que j'ai des chances de te faire oublier la personne que tu aimes ?

Harry n'en revenait pas, il sentait ses jambes faiblir, son corps tout entier fut parcouru de frissons et il aimait ça. Orlando regardait Harry d'un air sérieux. Il lui caressa la joue gauche et le Gryffondor ferma les yeux à ce contact. Le parfum fruité d'Orlando l'entourait. Le Serpentard se rapprocha encore un peu plus, pour que leurs deux corps se touchent. Harry n'en pouvait plus, il ne savait plus quoi faire. Orlando approcha doucement son visage, et Harry ferma doucement ses yeux, mais il ne se passa rien. Il les rouvrit et put voir Orlando avec un grand sourire, murmurer :

- IM-BE-CI-LE !

Orlando éclata de rire. Harry serra les dents. Il ne voulait pas y croire, ce n'était pas possible. Comment avait-il pu se laisser avoir aussi facilement ? Il aurait du comprendre… après tout, c'était un Serpentard, une sale langue fourchue, une langue de vipère…

Orlando cessa de rire et s'approcha d'Harry qui avait la tête baissée. Il lui toucha l'épaule, mais le Gryffondor rejeta sa main.

- Ne me touche pas… NE ME TOUCHE PAS ! Cria enfin Harry avant de partir en courant de la salle.

- Attend Harry ! S'exclama Orlando en le voyant partir.

Il ne s'attendait pas à ce genre de réaction, à vrai dire, il n'y avait pas du tout pensé.

- Merde…

Orlando sortit à son tour. Il déambulait dans les couloirs pensant à ce qui venait de se passer. Il marchait tête baissée, ne regardant point devant lui, lorsqu'il bouscula quelqu'un.

- Non mais tu peux pas faire attention ! S'exclama t-il en relevant la tête.

- C'est plutôt à moi de dire ça, répliqua Drago avec un grand sourire aux lèvres. Je t'ai vu arrivé de loin, tu sais.

- Et tu n'as pas eu la brillante idée de te pousser ? Avec ce qui s'est passé en potion, cela ne m'étonne point ! Les professeurs considèrent ta bêtise comme un déficit de capacités mentales ou alors comme du foutage de gueule ! J'opte pour le déficit de capacités mentales ! Ajouta Orlando avec un sourire narquois.

Malefoy le regarda avec toujours le même sourire, et reprit.

- Sinon Mr James, on s'amuse bien à briser les cœurs dans la salle du troisième étage ! D'abord Pansy, mais ça compte pas vraiment, et maintenant Potter... T'as fait fort.

- Ne raconte ça à personne, Drago ou tu risques de le regretter.

- Des menaces ? Lança Drago avec défi.

- Non… un conseil. Sur ce, je te laisse, répliqua-t-il en reprenant son chemin

- Si tu veux que je garde ça pour moi, évite de mettre tes mains sur ce qui m'appartient ! Lança Drago avec colère.

- Quoi ? Répliqua Orlando consterné.

- Tu as très bien compris. C'est moi, le prince de Poudlard et jamais tu ne me prendras la place. Et en ce qui concerne Harry, je suis le seul à avoir le droit de l'énerver, compris ! C'est Ma propriété.

- Tu n'as qu'à lui mettre la bague au doigt, comme ça ce sera officiel.

- Ne t'amuse pas à ça, Orlando, tu ne me connais pas et je serais capable de te mettre hors compétition en un rien de temps.

- Avec des explosions comme ce matin, tu ne risques pas d'aller loin.

- Ferme la !

- Et puis je ne vois pas en quoi, c'est ta propriété ! Qu'est-ce qui a ? Tu as peur qu'il ne t'aime plus ?

Ce fut le silence total, Drago était très énervé et cela se lisait dans ses yeux, alors qu'Orlando lui souriait. Ils se regardèrent sans parler et Orlando finit enfin par dire :

- C'est bien ce que je pensais.

Et il reprit sa route en direction de la salle commune des Serpentard, laissant Drago derrière.

Harry était retourné lui aussi retourné dans sa tour. Il entra dans sa chambre et claqua la porte. Ron qui le vit entrer en trombe sans même prendre le temps de le voir, alla le rejoindre.

- Harry ? Ça va ?

- Oui, je vais très bien ! Dit-il d'un ton sec. Je ne me suis jamais senti aussi bien !

- Je vois bien que tu ironises la chose, Harry. Si tu as quelque chose, tu peux m'en parler.

- Je t'ai dis que j'allais bien, Ron. Répondit-il en s'énervant un peu plus à chaque mot. Je t'ai dit que ça va, donc ça va, tu me lâche maintenant, ok !

Ron n'osa pas insister et sortit de la chambre tandis qu'Harry se changeait pour se coucher. Enfouit sous ses draps, Harry repensait à ce qui c'était passé. Il se sentait humilié et la tristesse commença à l'envahir.

- Comment ai-je pu être aussi stupide ! C'était pourtant évident qu'il plaisantait. Je n'aurais pas du réagir comme ça ! Et maintenant, il a tout compris, tout. J'le déteste. Orlando James, je te déteste !

Le lendemain, Orlando se réveilla avec difficulté. Il ne faisait pas parti de la catégorie des lève-tôt, bien au contraire. Il se redressa doucement et n'arrivait toujours pas à ouvrir les yeux. Et à son grand étonnement, il entendit une voix s'adresser à lui.

- Tu m'avais dit que tu passerais hier soir. Je t'ai attendu toute la nuit, Orlando !

Il se leva avec difficulté et se dirigea vers la salle de bain sans prêter attention à la personne qui parlait.

- Je sais très bien que tu étais avec plusieurs filles, je sais très bien que tu donnes des rendez-vous dans la salle vide du troisième étage. Et à moi tu me promets des choses et tu n'es même pas capable de les respecter. Je pensais pourtant que c'était beaucoup plus sérieux entre nous qu'avec toutes ces autres !

- S'il te plaît…je t'en supplie… Pas maintenant Hermione. J'ai passé une sale nuit et Drago n'a pas arrêté de me jeter des sorts. Ensuite je n'ai pas arrêté de penser à Harry et maintenant je m'en veux ! Et toi, tu es là à me prendre la tête à…huit heures du matin ! Non, mais ça ne va pas ! Et puis comment es-tu entré ici sans te faire remarquer ?

- J'ai volé la cape d'invisibilité d'Harry !

- Oui bah utilise-la et casse toi. Je n'ai pas le temps là, on en reparlera plus tard.

- J'aurais du le savoir. Tu préfères les filles de ta maison, c'est évident. Et moi qui pensais que c'était sérieux ! Et notre amour ?

- Pff… un amour de deux jours, s'il te plait ! Bon allez, à plus tard !

Et c'était comme ça tous les matins depuis une semaine. Chaque jour, Orlando se réveillait, et c'était une nouvelle personne qui se trouvait près de son lit, lui criant qu'elle l'avait attendu toute la nuit, etc. Après avoir prit une bonne douche, il se prépara et descendit dans la grande salle. Là, une énorme foule composant autant de filles que de garçons, se dirigèrent en courant vers Orlando.

- Tu veux t'asseoir à côté de moi 'Lando ? dit une petite fille grassouillette se trouvant dans la maison de Poufsouffle.

Mais Orlando ne répondit pas

- Mais non, vient à notre table ! s'écria Ginny contre toute attente.

- Elle a raison, vient t'asseoir avec nous, continua Hermione.

- Mais vous avez complètement perdu la tête, toi face de citrouille au cheveux flamboyant, et toi la sang-de-bourbe ! s'exclama Pansy. Il va rester à la table des Serpentard ! N'est-ce pas 'Lando ! Mais où est-il ?

Orlando s'était faufilé à travers la foule et c'était retrouvé à la table des Gryffondor. Il se dirigea vers Harry qui déjeunait en compagnie de Ron et alla s'asseoir près de lui, mais Harry n'eut aucune réaction.

- Ecoute Harry, je voulais m'excuser pour hier, je ne voulais pas te faire de mal…

-…

- Je ne pensais pas que tu réagirais ainsi. Tu comprends et je m'en veux vraiment… j'aimerai réellement que tu acceptes de me pardonner.

-…

- Harry !

- Tu peux me passer un pain au lait, Ron, s'il te plait.

- Oui, bien sûr.

- Je te remercie, finit par dire Harry avant de se lever et quitter la table.

- Attend moi, Harry ! S'exclama Ron, en prenant lui aussi un bout de pain.

Orlando resta seul un moment puis quitta à son tour la grande salle.

- Et ben dis donc, c'est fou ce qu'il est populaire ce mec !

- La ferme Blaise ! S'exclama Drago qui regardait la scène depuis sa table.

Il se leva brusquement et sortit à son tour de la grande salle, essayant de rattraper Orlando. Il le trouva comme il le pensait dans les dortoirs. Seul, allongé sur le lit, Orlando réfléchissait à tout ça. Puis à son grand malheur, Drago fit son entré.

- Alors 'Lando, on fait des excuses au balafré ! Tu es bien comme je le pensais. Ri-di-cu-le !

- Les rendez-vous, Malefoy, ne commence qu'à partir de dix-sept heures dans la salle du troisième étage, est-ce que c'est clair ! Maintenant, j'ai envie de me reposer. Les cours n'ont même pas commencé que je suis déjà exténué ! C'est ça la vie de playboy !

- De playboy, mon œil, ouais !

Orlando se redressa et se dirigea vers Malefoy.

- Si tu as un problème Malefoy, vas-y, dit le ! Mais évite de me prendre la tête quand je passe en mode repos ! Ok.

- Alors arrête d'empiéter sur mes plates bandes, t'as compris ! Je te l'ai déjà dit, ici c'est moi le prince et il n'y a pas de place pour deux.

- Ah ouais ! T'as qu'à te casser et l'histoire sera réglée, rétorqua Lando.

- C'est toi qui va te casser, c'est toi le nouveau.

- Justement, les nouveaux sont toujours mieux que les anciens. C'est comme les balais, un éclair de feu, sera toujours plus performant qu'un nimbus 2001. Il y a les nouveaux playboy comme moi, et ceux qui se casse… toi, tu te casses !

- La ferme !

Drago le prit par le col et le plaqua contre le mur. Ses mains tremblaient. Leurs deux visages se frôlaient presque. Orlando avait un petit sourire aux lèvres alors que Drago était rouge de rage.

- C'est toi qui viens me chercher, et c'est encore toi qui t'énerves. Personnellement, je ne vois vraiment pas pourquoi… On aurait pu être ami ! Qu'est-ce qui t'énerve tant que ça. Qu'ai-je donc fait pour tant t'énerver ? Demanda Orlando d'une voix calme.

Ses yeux vert étincelaient de malice, une mèche rebelle tombait sur son visage et Drago pu remarquer la beauté qu'il dégageait. Il le tenait toujours par le col, mais il ne le regardait plus. Ses cheveux tombaient sur ses yeux fermés. Ses mains avaient cessé de trembler, et tout doucement il lâcha prise laissant tomber calmement ses bras le long de son corps.

- Drago…

Il releva légèrement la tête, il avait les yeux étincelants, comme s'il allait pleurer. Il regarda Orlando brièvement et le gifla du revers de sa main droite avant de quitter la chambre.

Orlando sursauta et se tint immédiatement la lèvre. Il était choqué, c'était bien la première fois que quelqu'un levait la main sur lui. De plus, Drago avait prit soin de le frapper avec la main où se trouvait sa chevalière.

- Ahhhhhhhhhhh, Défiguré ! Je suis défiguré ! s'écria Orlando en se regardant dans le glace. Il m'a déchiré la lèvre. Oh… le con !


Bon j'espère que vous avez aimé. je suis entrain d'ecrire le chapitre 4 et j'espère que je mettrais moins de temps pour le publier.

merci...

Pawa