Bonjour à toutes et à tous ^^

Merci aux reviews :)

mimibou: Je n'avais pas vraiment fait attention à vrai dire si je recevais les notifications à temps ^^ Je n'aime pas trop les disputes mais ça fait partie du couple malheureusement ^^ Mais je n'arrive jamais à les laisser trop longtemps fâchés XD

Je vous laisse avec un nouveau chapitre :)

Bonne lecture ;)


Chapitre 34 : Histoires de couples et de devoirs

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21 février

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Alors que Draco prenait son petit-déjeuner, Hedwige vint se poser devant lui.

_ Tiens, pour une surprise, c'en est une, dit-il en la caressant. Tu veux quelque chose ? Un peu de jus de citrouille ?

Il prit une coupelle et mit un peu de jus dedans. Il la mit devant Hedwige qui picora dedans. Draco vit qu'elle portait un morceau de papier à la patte.

_ D'accord, je comprends mieux. Tu fais la messagère de Harry, comprit-il. Tu vas lui donner un message de ma part.

Il prit un morceau de parchemin dans son sac, griffonna quelque chose dessus et le donna à Hedwige qui s'envola vers son propriétaire. Draco vit le Gryffondor prendre le mot et quitter la table quelques secondes plus tard, visiblement furieux.

_ Il y a un problème entre Harry et toi ? demanda Daphné qui avait suivi le vol de la chouette.

_ Il ne va pas bien depuis un moment et je ne sais pas comment l'aider.

_ Ce n'est pas en l'ignorant que ça va s'arranger.

_ J'ai essayé de lui parler depuis que nous nous sommes disputés lundi mais il esquive à chaque fois. Alors là qu'il fait un geste, désolé mais non, ce n'est pas un morceau de papier que je veux, répliqua Draco.

_ Ce n'est pas étonnant que Harry soit parti furieux. Il voulait peut-être te donner rendez-vous pour tout t'expliquer et toi, tu le rembarres sans savoir ce qu'il veut te dire. Je serai toi, j'essaierai de le chercher pour t'excuser, suggéra la Préfète de Serpentard.

_ Tu as raison, je vais y aller.

Draco se leva et sortit de la Grande Salle. Il monta jusqu'au septième étage et attendit qu'un Gryffondor sorte pour entrer dans la salle commune. Il alla voir Seamus Finnigan qui relisait des cours dans un coin de la pièce.

_ Finnigan ?

Ce dernier poussa un cri en le voyant faisant tourner quelques têtes.

_ Mais tu es dingue, ma parole ! s'exclama-t-il. Qu'est-ce que tu fous ici ? Pourquoi viens-tu me voir ?

_ Disons qu'il y a des tensions entre Harry et moi et j'ai fait ma tête de mule au petit-déjeuner, du coup Harry est parti furax. Comme il est encore tôt pour que la bibliothèque soit ouverte, je suis venu directement ici. Vu qu'on commence à dix heures, je me suis dit qu'il a dû retourner dans son dortoir. Comme je sais que Dean habite avec Théo et que j'ai vu Londubat et Ron dans la Grande Salle, il ne reste que toi qui peut me dire si Harry est ici.

_ Je vois. Je vais aller voir si cela peut permettre de détendre ton cher et tendre.

_ Pourquoi ?

_ Parce qu'il est irritable depuis deux semaines et plus ça va, plus l'ambiance devient infernale dans le dortoir. Si tu n'étais pas venu aujourd'hui, nous en aurions parlé au professeur Lupin ce soir car ça ne peut plus durer.

_ Je t'attends ici, dit Draco.

Finnigan posa ses cours sur la table et monta dans le dortoir. Il en redescendit deux minutes plus tard.

_ Tu peux monter. Mais arme-toi, car je ne suis pas sûr que tu en ressortes sans une égratignure ou décoiffé.

_ Je verrai cela. Si tu ne me vois pas en Botanique, tu pourras prévenir les professeurs Lupin et Rogue.

_ Je me disais aussi que Poudlard n'avait pas eu de scandale cette année, lança Seamus d'un ton moqueur.

Draco leva les yeux au ciel et monta l'escalier menant aux dortoirs des garçons de Gryffondor. Il monta au sixième étage et entra. Il vit des rideaux fermés et sut qu'ils s'agissaient du lit de son Gryffondor chéri. Suivant le conseil de Finnigan, Draco sortit sa baguette.

_ Harry ?

Il n'obtint aucune réponse. Il songea qu'Harry avait lancé le sortilège d'insonorisation autour de lui alors Draco le désactiva.

_ Harry ? répéta-t-il.

_ Qu'est-ce que tu fous là ? répliqua sèchement Harry.

_ Te parler… et m'excuser.

Les rideaux s'ouvrirent brusquement et Harry se leva, furieux.

_ Me parler ? Ce n'est pas un morceau de papier qui va nous réconcilier. Je te cite.

_ J'ai été idiot, je le reconnais. Mais si je suis là, c'est que je veux que ça s'arrange entre nous.

_ Ce n'est pas comme ça que je vais te pardonner.

_ Mais me pardonner de quoi ? s'écria Draco. De ne pas avoir lu un malheureux petit morceau de parchemin ? Qu'est-ce que je devrais dire alors ? Le vent que tu m'as mis vendredi dernier ? Ta prise de tête lundi ? Tu m'ignores depuis ! Et tu me prends la tête pour un morceau de parchemin ? J'étais venu pour qu'on discute calmement, mais apparemment c'est trop pour toi ! Tu sais quoi ? Reste dans ton lit, occupe-toi de toi-même et fous-moi la paix !

Draco se retourna et ouvrit la porte du dortoir qui se referma brusquement. Il se retourna et vit que Harry avait sa baguette à la main.

_ Qu'est-ce que tu veux dire ? rétorqua-t-il.

_ Qu'il faudrait peut-être faire une pause dans notre couple. Depuis deux semaines, rien ne va entre nous. Je pense que prendre un peu de distance nous fera du bien, cela nous permettra de réfléchir et de se changer les idées.

_ Très bien. Tu veux faire une pause, faisons-la. Mais je doute que notre couple résiste. Maintenant, laisse-moi, j'ai des devoirs à faire.

Draco le regarda un instant, stupéfait. Il avait pensé que Harry aurait essayé de le retenir mais rien. Il fut soudainement pris d'un doute.

_ Je t'ai dit de me laisser, répéta froidement Harry.

_ Je voulais juste te poser une question.

_ Vas-y mais je ne te garantis pas d'y répondre.

_ M'aimes-tu encore ? demanda Draco, les larmes aux yeux.

Harry le regarda, surpris. Toute trace de colère semblait avoir disparu dans son regard et ses yeux émeraudes s'embuèrent également de larmes.

_ Bien sûr, murmura-t-il.

Draco se précipita vers Harry et l'embrassa passionnément. Draco incita Harry à s'allonger sur le lit. Ce dernier rompit le baiser pour ranger ses affaires et s'allongea sur son lit, le Serpentard le rejoignant aussitôt. Ils reprirent leur baiser qui se fit plus tendre.

_ Attends, dit Harry.

Draco se mit aux côtés de Harry en le regardant toujours dans les yeux.

_ Je voulais juste savoir si tu étais vraiment sérieux avec cette… pause ?

_ Je me suis laissé un peu emporter. Si tu veux discuter, faisons-le maintenant. Mais je ne garantis pas que tes lèvres resterons loin des miennes.

_ Tu n'es pas sérieux, dit Harry, amusé. Je suis allé voir Remus lundi soir. Je lui ai parlé de mes problèmes de concentration et d'autres choses et il m'a conseillé d'aller voir l'infirmière. Un test sanguin a révélé que j'avais certaines carences en vitamines alors je suis sous traitement pendant quelques jours. Et tout rentrera dans l'ordre après. Je sais que j'aurais dû te le dire plus tôt, et je le regrette. Draco, je t'aime, je ne veux pas te perdre.

_ Tu ne me perdras pas, je te le promets.

Draco embrassa Harry tendrement puis dériva dans son cou.

_ Draco, ce n'est pas le moment.

Draco releva la tête et regarda sa montre.

_ Il est 8h10, on a largement le temps de faire certaines choses avant notre cours de dix heures.

_ Tu es impossible, pouffa Harry. Bon, on ne va pas rester habillé, je suppose ?

Draco sourit et ils enlevèrent leur robe de sorcier. Alors que Harry commençait à retirer son pull, la porte s'ouvrit en grand. Le couple sursauta et vit Ron, choqué.

_ Vous savez que les rideaux existent ? lança-t-il. Bref, je n'ai pas besoin de détails.

_ Que viens-tu faire ici ? demanda Harry, gêné.

_ Je venais chercher mes affaires de Potions, je voulais faire mon devoir à la bibliothèque. Mais continuez, ne vous occupez pas de moi.

_ Comme si c'était aussi simple, lança Draco.

_ J'ai une idée. Que dirais-tu de me retrouver à vingt heures trente dans la Salle sur Demande ? J'organiserai un petit dîner romantique avec Nefli. J'avoue que l'idée vient de Remus.

_ D'accord mais il faudra faire nos rapports avant à nos directeurs de maison.

_ On aura toute la soirée à nous, ce sera génial. Bon, on ferait mieux de descendre sinon ça va jaser.

_ On n'a plus trop le choix maintenant, pouffa Harry.

Ils se levèrent et sortirent du dortoir après que Harry ait rempli son sac de cours.

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A la fin des cours, Remus avait rendez-vous avec deux élèves de première année qui étaient sœurs. Depuis quelques jours, Remus avait appris qu'Ellen et Lara Hale ne rendaient aucun devoir ce qui l'intriguait. En tant que Directeur de Maison, il se devait d'éclaircir ce mystère.

_ Je voulais vous parler de remarques que m'ont fait vos professeurs ou que le professeur McGonagall a entendu lors de mon absence. Elle a attendu que je revienne pour vous en parler, étant donné que je vous connais davantage. Bien, dîtes-moi ce qui ne va pas.

_ Mais rien, professeur, dit Ellen, le regard fuyant.

_ Alors pourquoi ne rendez-vous pas vos devoirs ? Pourquoi n'avez-vous pris aucune note cette semaine ? Je vous ai observées. Et vos professeurs l'ont remarqué aussi.

_ Tout va bien prof…

_ Écoutez, interrompit fermement Remus. Je n'ai jamais pris l'habitude de convoquer des élèves pour mon plaisir. C'était toujours justifié. Aujourd'hui, j'ai la quasi totalité de vos professeurs qui se plaignent de ne pas avoir vos devoirs depuis un mois, que vous ne prenez presque aucunes notes en cours. Je leur ai dit que j'allais voir ça de mes yeux cette semaine et que si c'était avéré dans mes cours, je vous convoquerai. Alors, ce que je vais vous proposer est assez simple : soit vous me dîtes ce qui ne va pas, soit je serai contraint de vous sanctionner pour mon cours et vos autres professeurs en feront autant. Je ne pense pas que de simples devoirs en plus ou des points en moins suffiront.

Les deux sœurs se regardèrent, inquiètes.

_ Mais ça changerait quoi de vous le dire ? Cela ne va pas arranger la situation, dit Lara.

_ Dîtes toujours. Il y a toujours une solution.

_ Ce n'est pas que nous ne voulions pas faire nos devoirs, c'est que nous ne pouvions pas, avoua Ellen.

_ Comment ça ?

_ Quand nous avons acheté nos fournitures avec le professeur Rogue, nous n'avions pas acheté assez de papier. Nous pensions que nous pourrions aller en acheter quelque part, pas loin de l'école…

_ Mais les sorties à Pré-au-Lard ne sont autorisées qu'à partir de la troisième année. Pourquoi ne pas avoir envoyé un hibou à la papeterie à Londres ou à Scribenpenne à Pré-au-Lard ? Cela vous aurait évité des ennuis, songea Remus.

_ Mais nous ne voulions pas emprunter le hibou de quelqu'un ! s'exclama Lara.

Remus esquissa un sourire.

_ Alors, oui, plusieurs élèves ont des hiboux mais les deux tiers appartiennent à l'école. Et ils vous comprennent parfaitement. Vous n'avez qu'à dire que vous voulez envoyer une lettre et un hibou viendra vous voir. En une semaine, vous aurez le papier nécessaire. En attendant, je vais vous en fournir assez pour deux semaines. Inutile de me les redonner. Juste savoir que vous ferez vos prochains devoirs me suffira amplement comme remerciement.

_ Merci beaucoup, professeur ! remercièrent les deux sœurs tandis que Remus leur donnait un calepin de parchemin à chacune des filles.

_ Bien, maintenant que ce problème est résolu, parlons des devoirs non faits. Comme vous vous en doutez, il va falloir rattraper les devoirs demandés par vos professeurs. Je vais en parler lors de la prochaine réunion à vos professeurs et nous prendrons une décision commune. Mais attendez-vous à devoir les rattraper les samedis matins ou en fin de journée.

_ S'il le faut, nous le ferons, répondit Lara.

_ La prochaine fois, parlez-en à un professeur. Ils sont également là pour toutes sortes de problèmes. Car là en un mois, vous avez accumulé du retard et je n'ai pas besoin de vous rappeler que vous avez des examens de fin d'année en juin.

_ Nous nous en sortirons, c'est promis. Nous allons rattraper notre retard.

_ Bien, allez-y, je vous ferai parvenir une lettre vous informant de la décision prise demain. Passez rapidement à la volière et envoyez le hibou à Scribenpenne, cela arrivera plus rapidement.

_ Merci encore, professeur, dit Lara.

_ Filez.

Les deux filles sortirent, visiblement soulagées. Remus les regarda s'éloigner avant de ranger ses affaires et de rentrer dans ses appartements.

_ Ravi que la semaine soit finie ? demanda Severus en le voyant.

_ Oh oui, tu n'imagines même pas. Mardi soir, Pomona, Filius et Horace sont venus me voir pour me dire que deux de mes élèves de première année n'avaient rendu aucun devoir depuis plus d'un mois et qu'elles ne prenaient plus aucunes notes. Je leur ai dit que j'allais les observer cette semaine et que je les convoquerai ce que j'ai fait ce soir.

_ Verdict ? Car je n'en ai pas entendu parler.

_ Ce sont des nées-moldues et n'ont pas prévu assez de parchemin pour toute l'année. Elles pensaient que tous les hiboux de la volière appartenaient aux élèves. Elles ont dû passer une commande et je leur ai fournies de quoi écrire pendant quelques jours, le temps d'être approvisionnées.

_ C'est rare que ça arrive mais c'est possible. Il faudrait vraiment avoir une réserve en cas de problèmes comme celui-là. Que vas-tu faire alors ? Pour les devoirs non-faits.

_ Demander aux collègues de les prendre un samedi pour les faire. Je vais jeter un œil à leurs résultats.

Remus alla dans le bureau de Severus et alla prendre le dossier des jumelles. Severus savait que son mari ne chercherait pas à prendre un dossier d'un élève issu d'une autre maison que Gryffondor. Remus revint rapidement et regarda.

_ Ah oui, trois devoirs, remarqua-t-il. Elles ne vont pas échapper aux retenues le soir. Et je ne sais pas comment je vais faire pour Aurora.

_ C'est vrai qu'elle n'a pas l'habitude d'avoir des élèves en retenue.

_ Je lui proposerai de les prendre avec moi et je lui donnerai les devoirs, suggéra Remus.

_ Il faudrait les prévenir qu'en cas de retard ou de devoirs non rendus, elles seront sanctionnées, déclara Severus.

_ Je le sais bien. De toute manière, j'en parlerai demain lors de la réunion mensuelle.

_ Très bien. Heureusement que tu es revenu, on se demande bien comment Minerva a géré la maison Gryffondor durant ton absence…

_ Évite de lui dire ça, lança Remus.

Ils se regardèrent un moment avant que Remus n'aille voir son fils. Tous deux savaient que Minerva était un formidable professeur mais qu'en tant que Directrice de Maison, c'était une autre affaire. Et ce court congé n'en faisait pas exception.

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Le soir-même, après avoir fait leur rapport à leur Directeur de Maison, Harry et Draco se retrouvèrent dans la Salle sur Demande. Après s'être longuement embrassés, ils se mirent à table aidés par Nefli qui leur apportait les plats. Ils se mirent ensuite près de la cheminée, sur un canapé vert aux coussins rouges.

_ Le repas était délicieux, remarqua Draco.

_ Je suis bien d'accord. Nefli est vraiment un cordon bleu.

_ Et il refuse de donner ses petits secrets. Ma mère a essayé, Severus aussi, rien à faire.

_ En tout cas, je suis rempli, soupira Harry.

_ Dommage, j'avais pensé à certaines choses.

_ Comme ?

_ Un jeu d'échecs, des bavboules…

Harry éclata de rire.

_ Tu crois que je vais te croire ? Profitons un peu de ce moment d'abord.

_ Très bien, dit Draco en allant poser ses lèvres sur celles de son petit-ami.

Harry esquissa un sourire et répondit au baiser. Il entrouvit ses lèvres pour laisser entrer la langue du jeune Serpentard qui joua avec la sienne. Sans rompre le baiser, Draco vint se poser à côté de Harry, le canapé ayant laissé la place à un lit aux coussins verts et aux draps rouges. Harry glissa une main sous la chemise de Draco qui gémit. Ils rompirent le baiser pour enlever leur robe de sorcier, leur pull et leur chemise. Harry alla déposer des baisers dans le cou de Draco qui ne put s'empêcher d'exprimer des gémissements et poussa un cri quand Harry mordilla son cou pour faire un suçon. Draco profita d'un moment de répit pour triturer les tétons de Harry qui essaya de garder le contrôle en allant s'occuper à son tour des tétons de son petit-ami. Leur petit jeu dura un petit moment, s'embrassant de temps en temps, avant que Harry capitule.

_ C'est bon, arrête, j'en peux plus, s'esclaffa-t-il. Tu m'as tué.

_ C'était le but, il ne faut jamais joué avec moi, tu le sais.

_ Bizarre, j'ai l'impression que je gagnais tout le temps face à toi, les premières années.

_ Ah oui ?

Draco vint surplomber Harry et plongea ses lèvres dans le cou du Gryffondor tandis que sa main glissa dans le pantalon. Draco frôla le caleçon de son petit-ami qui se tortilla sous lui. Draco sourit en sentant le membre de Harry se durcir dans son vêtement. Bon, le sien n'était pas non plus à l'aise dans son étoffe.

_ Un problème ? demanda Draco au bout d'un moment alors que Harry commençait à haleter.

_ Fous-toi de moi, pouffa Harry. Si tu veux que je l'enlève, il faut que tu me laisses un peu plus de place.

Draco déposa un baiser sur ses lèvres et se décala. Les deux amoureux enlevèrent leurs pantalons et leurs caleçons, libérant leurs sexes déjà tendus. Harry soupira de soulagement.

_ Ça fait du bien de se sentir libre, murmura-t-il. Que veux-tu faire ce soir ?

_ Ce soir ? Je compte bien passer toute la nuit avec toi !

_ Tu sais ce que je veux dire.

_ Ma proposition de la dernière fois tient toujours, demanda timidement Draco.

Harry le regarda, surpris.

_ Je suis d'accord uniquement si tu en as vraiment envie. Je sais que c'est un cap à passer mais je ne veux pas que tu le fasses parce qu'il le faut. Si tu n'as pas vraiment en…

Draco l'interrompit par un baiser.

_ J'en suis sûr, ça te va ? J'en ai vraiment envie.

Draco s'allongea sur Harry et commença à onduler son bassin contre celui de Harry. Ils gémirent à l'unisson, leurs membres se frottant l'un contre l'autre. Harry attrapa les hanches de Draco et intensifia les mouvements de friction, chacun exprimant son plaisir. Les mains de Harry dévièrent vers les lobes fessiers de Draco et les malaxa ce qui fit gémir le Serpentard encore plus. Ils poussèrent un cri quand ils éjaculèrent entre leurs torses. Draco embrassa tendrement Harry avant de les nettoyer.

_ On devrait se voir plus souvent, dit-il, essoufflé.

_ Entre nos équipes de Quidditch, les cours, nos devoirs de Préfets, nos parrains… ça va être compliqué, répondit Harry après avoir repris une respiration normale.

Draco reprit possession des lèvres de Harry qui le repoussa légèrement.

_ Quoi ?

_ T'inquiète pas. Je voulais juste te demander si tu serais d'accord de me faire l'amour avant que moi, je le fasse.

_ Tes désirs sont des ordres, dit Draco en venant l'embrasser.

Harry écarta un peu ses jambes pour que Draco ait un accès direct à son intimité. Draco enduisit deux de ses doigts de gel en utilisant sa baguette et vint masser l'entrée secrète de Harry le faisant gémir malgré le baiser. Il les inséra délicatement, faisant frémir le Gryffondor qui approfondit le baiser. Alors que Draco attendait que Harry s'habitue à la présence de ses doigts en lui, ce fut ce dernier qui commença à onduler faisant aller et venir les intrus dans son derrière. Draco les retira soudainement et les enfonça subitement en venant percuter la glande sensible de Harry qui cria de surprise et de plaisir. Draco joua un moment avant de le sentir prêt à en recevoir d'autres, il y pénétra un troisième doigt. Il sentit Harry se crisper légèrement avant d'accompagner les mouvements de Draco. Au bout d'un moment, Draco les recula avant que Harry n'ait un orgasme le faisant grogner de mécontentement. Draco se redressa mais Harry l'en empêcha en se tournant vers lui.

_ J'ai envie d'essayer autre chose, dit-il. Allonge-toi.

Intrigué, Draco se mit sur le dos tandis que Harry le masturbait pour que le membre de Draco reprenne de la force. Quand il jugea le bon moment, Harry se positionna au-dessus de Draco et dirigea le sexe du Serpentard vers l'entrée de son derrière.

_ Tu es sûr de toi ? demanda Draco.

_ Oui. Et ça pimente les choses, cela me permettra aussi de contrôler moi-même la pénétration.

Harry prit une inspiration et commença à peser sur le gland. Draco remarqua qu'il avait oublié de faire quelque chose.

_ Attends, tu ne vas pas faire ça comme…

Harry poussa un cri de douleur. Draco se figea.

_ Harry, ça va ? Tu n'as pas trop mal ?

Les yeux émeraude de son Gryffondor adoré s'embuèrent de larmes. Draco alla caresser le dos d'une main et lui attrapa le sexe de l'autre. Harry vint embrasser Draco pour oublier la douleur qui irradiait son derrière. Comment avait-il pu oublier de lubrifier le sexe de son amant ? La douleur disparut petit à petit et Harry recommença à descendre avant que Draco le stoppe.

_ Attends, tu ne veux pas d'abord te retirer plutôt que de continuer comme ça ?

_ Ne t'inquiète pas, dit Harry malgré une légère grimace. Tu m'as très bien préparé. Alors oui, ça m'a fait mal à l'intrusion mais ça va mieux, ça tire juste encore un peu. Tout va bien.

Harry vint embrasser Draco langoureusement alors qu'il descendait encore. Il poussa un soupir de soulagement quand il fut entièrement assis sur Draco.

_ Mmmmh, gémit Harry.

_ Quoi ? s'inquiéta Draco.

_ Tu m'as largement épargné les dernières fois. Là tu es vraiment en entier en moi, ça fait encore plus bizarre. Je me sens encore plus rempli.

_ Je te jure, Harry, que si tu… ne te grouilles pas… je te mets sur le dos et je m'occupe de toi.

Harry pouffa de rire, se releva et redescendit doucement. Les premiers mouvements furent lents, le temps que Harry s'habitue puis commença à augmenter le rythme. Sauf que ses jambes ne suivirent pas la cadence et Harry s'affala sur Draco.

_ Retire-toi, je me charge de toi, proposa-t-il en lui mordillant le cou faisant gémir Harry.

Ce dernier hocha la tête et fit sortir le sexe de Draco en lui. Il voulut se mettre sur le dos mais Draco lui proposa plutôt de le pénétrer par derrière. Harry se mit en position, Draco lubrifia son sexe et pénétra son petit-ami qui poussa un râle de plaisir. Draco fit d'abord de lents mouvements avant d'accélérer le rythme, venant frapper à chaque coup contre la prostate de Harry qui cria son plaisir. Entre cris et halètements, Harry ne sut plus dans quel monde il vivait car Draco avait bien l'intention de lui faire tourner la tête en venant cajoler son sexe, de déposer des baisers sur le dos en remontant dans la nuque. Harry cria sa jouissance tandis que Draco accéléra encore un peu ses mouvements pour jouir lui aussi. Les deux amants tombèrent sur le lit, le Serpentard se retirant délicatement.

_ C'était… vraiment… magique, souffla Harry. Je t'aime, Draco.

_ Je t'aime aussi, répondit Draco en déposant un baiser sur ses lèvres.

Draco prit sa baguette et les nettoya. Il fixa sa baguette.

_ Tu viens de me faire l'amour et toi, tu regardes ta baguette alors que tu devrais me regarder moi. Mais bon, je ne vais pas être jaloux d'une baguette d'aubépine.

Draco leva les yeux au ciel.

_ Je ne relève même pas.

_ Alors à quoi pensais-tu ?

_ Je me disais que si je n'ai pas lubrifié mon sexe, je n'ai pas dû lancer le sortilège de protection, pensa-t-il.

Harry se redressa, inquiet.

_ Attends, tu es sûr ?

_ Quasiment, ça va ensemble normalement. Je ne sais pas comment j'ai pu oublier ça. Il faut aller voir Severus tout de suite !

_ Attends, pas de panique, temporisa Harry qui n'était pas plus rassuré. De toute façon, il est encore trop tôt, cela ne sert à rien de stresser. Demain matin, nous irons les voir après le petit-déjeuner et quitte à avoir un sermon de leur part, mieux vaut qu'ils soient au courant. Car même si nous allons voir Madame Pomfresh, elle sera obligé de prévenir Remus et Severus vu que nous sommes encore mineurs.

_ Tu n'as pas tort.

Harry fit glisser un doigt sur le torse de Draco.

_ Tu es toujours partant ?

_ Tu as encore envie ?

_ Un peu de repos avant et je ne dirai pas non.

_ Très bien, dit Draco en souriant.

Ils se câlinèrent, en s'embrassant tendrement avant de se blottir l'un contre l'autre, Harry étant dans le dos de Draco. Ils parlèrent de Quidditch, des cours, des professeurs, de leurs parrains, de l'été qui arrivait.

_ J'aimerai bien manger un petit quelque chose, et toi ? demanda Draco en se redressant.

_ Bonne idée. Ne…

_ Attends ! s'écria Draco en faisant apparaître une drap qu'il déploya sur eux deux. Nefli.

L'elfe de Severus et Remus apparut.

_ Peux-tu nous ramener quelque chose à manger s'il te plaît ? On a un petit peu faim.

_ Tout de suite, Monsieur Draco.

Nefli disparut en claquant des doigts et une corbeille de fruits apparut sur le lit.

_ C'est excellent pour garder la ligne et remplir un peu nos estomacs, lança Draco en prenant une pomme.

_ En effet, dit Harry en saisissant également une.

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Après avoir mangé un en-cas, Draco et Harry reprirent leurs caresses et leurs baisers. Tandis que Harry prenait en bouche la verge de son petit-ami, il enduisit un doigt de gel et l'amena vers l'anus de Draco qui frémit au contact.

_ Je vais y aller doucement, arrête-moi si tu as mal.

Draco hocha la tête tandis que Harry reprenait son ouvrage. Il massa l'entrée avant d'y insérer délicatement la première phalange. Ne sentant aucune crispation de sa part, Harry enfonça le reste de son doigt.

_ Tout va bien ? demanda-t-il.

_ Oui, répondit Draco.

Harry fronça les sourcils, le sentant hésitant mais n'insista pas. Il retira le doigt et commença des va-et-vient. À chaque fois qu'il entrait, il cherchait la glande de Draco qui cria au bout de quelques mouvements. Après un petit moment, Harry enduisit de gel un deuxième doigt et l'introduisit en Draco qui grimaça. Harry vint l'embrasser tandis qu'il commençait à remuer ses doigts après que son amant se soit habitué à eux. Draco commença à gémir puis à crier quand les doigts de son Gryffondor toucha sa prostate. Il se perdit dans son plaisir et quand il recouvra un peu de lucidité, il se sentit plus rempli.

_ Que… Tu… haleta-t-il.

_ Cela fait quelques minutes depuis, avoua Harry. Je pense que tu es suffisamment prêt. Toujours partant ?

Draco lui répondit par un baiser passionné. Harry sourit en rompant le baiser et lubrifia son sexe qui s'était raidi en écoutant les cris de plaisir du Serpentard. Il jeta le sortilège de protection et se mit entre les jambes de son petit-ami. Harry sonda Draco du regard qui hocha la tête. Il posa son gland contre l'entrée et exerça une brève poussée. Il poussa et se recula et ainsi de suite. Cela facilita la dilatation. Quand il sentit que c'était assez ouvert, Harry donna un léger coup de rein faisant gémir Draco.

_ Arrête, demanda-t-il, les larmes aux yeux. Arrête. Ça fait trop mal.

_ Calme-toi, c'est le plus dur, le rassura Harry. Je ne peux pas rester comme ça. Mais si tu veux qu'on arrête, je me retire, je ne suis pas encore entré totalement.

_ Non, non, continue.

Harry embrassa Draco et donna un autre coup de rein. Le baiser étouffa le cri de Draco tandis que le gland était presque entré en lui. Il aurait tout donné pour que la douleur disparaisse, les larmes coulèrent, Harry les essuya de ses doigts et lui caressa les joues.

_ Encore un peu et ce sera bon, murmura-t-il en poussant légèrement.

_ Non, non, noooooooooooon, cria Draco en essayant de se dégager. Arrête, ça fait trop mal !

_ Calme-toi, tout va bien.

Harry déposa des baisers dans son cou tandis que sa main alla cajoler le sexe de Draco. Mais malgré les sollicitations de Harry, Draco prit du temps pour se calmer.

_ Je ne vais pas pouvoir, dit-il dans un murmure. Je suis désolé.

_ Ne le sois pas. Nous avons essayé. Je vais me retirer, je vais y aller doucement, je te le promets.

_ Non, j'ai déjà eu trop mal.

_ Ne t'inquiète pas, tes pleurs ont eu raison de moi. Ça va juste être désagréable mais ça fera moins mal.

Draco hocha la tête et Harry se retira lentement. En effet, il sentait toujours le gland en lui mais il avait perdu de volume. Une fois libéré, Draco se mit sur le côté, Harry derrière lui et le prit dans ses bras.

_ Ce n'était peut-être pas le bon moment. Ne sois pas désolé, en tout cas. On pourra très bien continuer comme avant. Et je te l'ai déjà dit, je préfère comme ça que le contraire. Cela veut peut-être dire que pour toi aussi ?

_ Possible, répondit Draco, distant.

_ On s'aime et c'est le principal, dit Harry en déposant un baiser sur sa joue. Tu veux qu'on reste dormir ici ou qu'on aille dans ma salle commune ?

_ Même si on ne l'a pas fait jusqu'au bout, je ne pense pas être capable de marcher. Hors de question que les quelques Gryffondor qui sont restés dans la salle commune nous voit comme ça. Et imagine que Remus y soit encore !

_ J'avoue, pouffa Harry.

Ils s'embrassèrent et ne tardèrent pas à s'endormir, blotti l'un contre l'autre.

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Le lendemain, Harry était déjà prêt quand Draco se réveilla en gémissant.

_ Je t'ai laissé dormir, dit Harry en souriant.

_ Merci.

_ Comment vas-tu ?

_ Plutôt bien. Ça tire un peu mais ça va.

Il se redressa et sourit. Il vit une table garnie.

_ Remus et Severus vont regretter de nous avoir donné la permission d'utiliser Nefli.

_ Un dernier petit service, ça ne fait pas de mal. Allez viens.

Draco se leva en grimaçant et vint s'asseoir.

_ Toujours partant pour aller voir Severus et Remus ?

_ Pas le choix, soupira Harry. Je n'arrête pas d'y penser depuis que je suis levé.

_ Je suis vraiment désolé, je ne sais pas ce qu'il m'a pris de l'oublier.

_ Ça devait arriver au moins une fois. Au moins, on a réagi aussitôt. Alors arrête d'être désolé, nous étions deux. Allez, mangeons un peu après les émotions d'hier.

Draco rougit légèrement et Harry esquissa un sourire. Ils prirent leur déjeuner en parlant du futur match de Quidditch opposant Serdaigle et Serpentard bien que Draco ne parla pas des tactiques mises en place par son équipe.

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Vers dix heures, ils descendirent au rez-de-chaussée et hésitèrent un moment avant que Harry ne frappe à la porte. Ce fut Remus qui leur ouvrit.

_ Harry ? Draco ? Un problème ?

_ On ne sait pas vraiment. Severus est là ? demanda Draco.

_ Bien sûr. Il est avec Matthéo, je vais le chercher, allez au salon.

Draco et Harry se rendirent au salon. Harry s'assit dans un des fauteuils tandis que Draco faisait les cent pas ce qui eut don d'agacer le Gryffondor.

_ Vas-tu arrêter oui ? répliqua-t-il. Je te dis que ça va aller, on prend les choses largement à temps !

_ Excuse-moi de m'inquiéter, d'accord ? Je suis responsable, c'est tout !

_ Nom d'un hippogriffe ! Mais qu'est-ce qui m'a pris de sortir avec une tête de mule ! Nous étions deux ! s'énerva Harry en se levant. Tu veux vraiment jouer à ce petit jeu ? Tu veux vraiment que je t'enfonce ?

_ Ne sois pas stupide !

_ Alors arrête de prendre tout pour toi !

_ STOP !

Harry et Draco sursautèrent et se tournèrent vers l'entrée du salon. Ils en avaient oublié la présence de leurs parrains. Depuis quand les observaient-ils exactement ? Harry retourna s'asseoir, gêné.

_ Draco, assieds-toi aussi, dit fermement Severus.

_ Je suis très bien debout.

_ Assieds-toi, c'est un ordre.

Draco soupira et alla s'asseoir, en évitant le regard de Harry. Remus et Severus vinrent devant eux.

_ Nous avons cru comprendre que vous étiez mêlés à quelques chose, que Draco veut en prendre toute la responsabilité. De ce que je me souviens, vous deviez passer la nuit ensemble dans la Salle sur Demande. Je ne vous ai pas vus au petit-déjeuner d'ailleurs. J'espère juste que vous n'ayez pas fait quelque chose d'interdit durant la nuit, songea Remus.

_ Rien d'illégal, je te le promets, le rassura Harry. Mais c'est bien ce qu'il s'est passé hier soir entre Draco et moi que… que nous voulions vous parler.

Il jeta un regard vers Draco qui ne cilla pas.

_ Nous avons… nous avons eu un rapport et quand Draco nous a nettoyés…

_ Je me suis rendu compte que j'avais oublié de nous protéger, termina Draco rapidement.

Severus et Remus se regardèrent, surpris.

_ C'est très courageux de venir nous dire cela très rapidement, remarqua Severus. Comme vous avez compris votre erreur, nous n'allons pas vous sermonner. Si vous êtes venus ici, c'est pour savoir quoi faire, n'est-ce pas ?

Harry et Draco hochèrent la tête.

_ Pour le moment, il est beaucoup trop tôt. Mais je te conseille, Harry, d'aller voir Mrs Pomfresh pour avoir une potion de contraception immédiate. Elle ne posera aucune question, fais-moi confiance. Et d'ici un mois, nous verrons pour te faire passer un test de grossesse au cas où.

_ Juste pour une fois ? demanda Draco.

_ Cela peut suffire, dit Remus.

_ On peut vous demander quelque chose ? hésita Harry.

_ Laquelle ?

_ N'en parlez pas à maman et papa ni à Narcissa. S'il n'y a rien, on les aura inquiétés pour rien.

_ Si vous voulez mais je vous préviens, vous en porterez la responsabilité, prévint Remus. Je connais Sirius, s'il sait que je lui ai menti, il va me mener la vie dure.

_ Promis, dit Harry en souriant. Merci.

_ Vous avez autre chose à nous dire ?

_ Non, dit le couple d'une même voix.

_ Avant de partir, je veux vous voir réconcilier. Et Harry avait raison, vous étiez deux dans ce rapport, vous auriez dû y penser tous les deux, observa Severus. Maintenant, c'est fait, vous nous en avez parlé, vous avez fait le plus dur, maintenant il suffit d'attendre. Mais Harry, va voir Mrs Pomfresh dès que tu sors d'ici, promets-le moi.

_ Je vous le promets.

Draco se tourna vers Harry qui le regarda. Il lui prit ses mains.

_ Je m'excuse pour tout à l'heure, je n'aurais pas dû me mettre en colère. Je suis désolé.

_ Tu étais inquiet et anxieux, je l'étais aussi. Je ne t'en veux pas, dit Harry en l'embrassant tendrement. Bien, allons prendre cette potion sinon je sais que tu ne réussiras pas à dormir.

Draco leva les yeux et tout le monde eut un petit rire. Ils remercièrent leurs parrains et prirent congés. Ils montèrent au premier étage et entrèrent dans l'infirmerie. Mrs Pomfresh arriva rapidement.

_ Que me vaut votre visite, messieurs ?

_ Nous avons eu un rapport hier soir et nous avons oublié de nous protéger, répondit Draco.

_ Très bien. Suivez-moi.

Ils la suivirent dans le bureau. Elle alla dans son armoire et revint avec une petite fiole.

_ Qui a des risques de tomber enceint ?

_ Moi, dit Harry.

_ Tenez, buvez-la, dit Mrs Pomfresh en la lui donnant. Normalement, vos chances de réduire tout risque de grossesse augmentent fortement. Mais il reste toujours un faible pourcentage. C'est pourquoi vous allez revenir d'ici un mois pour faire un test.

_ Les hommes qui deviennent enceints naturellement existent tant que ça ? demanda Draco, inquiet tandis que Harry buvait d'une traite la potion.

_ C'est assez rares mais ça reste une possibilité. Regardez le professeur Lupin.

_ C'est vrai. On reviendra, c'est promis. De toute façon, il y en a deux qui ne vont pas oublier, eux, lança Harry. Nous avons été voir Severus et Remus juste avant, ce sont eux qui nous ont dit de venir vous voir.

_ Je vois. En tout cas, vous avez très bien réagi. Je vous conseillerai également de faire un test sanguin d'ici une semaine pour savoir si vous êtes porteur d'une maladie. Il faudra également voir ensuite à prendre une potion contraceptive si vous ne voulez pas avoir ce désagrément ni d'utiliser le sortilège de protection. Après vous pouvez aller voir un gynécomage. C'est votre corps, votre décision.

_ Merci beaucoup. Nous allons y réfléchir, dirent d'une même voix Harry et Draco.

Ils saluèrent l'infirmière et partirent. Alors que Draco allait dans son dortoir se changer, Harry monta les étages pour aller au sien. En chemin, il croisa sa sœur.

_ Tu en fais une tête, remarqua-t-elle. Tu t'es disputé avec Draco ?

_ Pas vraiment, non, Disons que nous étions ensemble hier et que nous…

Harry regarda autour de lui.

_ Nous avons oublié de nous protéger, murmura-t-il.

_ Pardon ? Mais… Tu ne risques pas… Ou c'est Draco…

_ Pas de panique. Nous avons été voir Remus et Severus ce matin qui nous ont conseillés d'aller à l'infirmerie pour que je prenne une potion contraceptive d'urgence. Je croyais qu'ils allaient nous sermonner même si je disais le contraire à Draco qui paniquait vraiment. Au final, ils ont été plutôt sympa et ils ne nous ont rien dit.

_ Parce que vous avez été responsables en avouant la faute immédiatement. Et papa et maman ? Vous allez les prévenir ?

_ Non, pas tout de suite. J'ai pris la potion, je dois faire un test sanguin le week-end prochain et un test de grossesse le mois prochain. Donc pour le moment, il n'y a aucune raison de les prévenir et nous avons demandé à Remus et Severus de se taire. Alors s'il te plaît, ne leur en parle pas.

_ Promis, dit Susan. En tout cas, j'espère vraiment que tout sera négatif.

_ J'espère aussi, pouffa Harry. Merci, merci de me soutenir.

_ Une sœur, c'est fait pour ça. Tu rentrais dans ta salle commune, je suppose ?

_ Oui.

_ Alors vas-y, et ne t'inquiète pas. Tout se passera bien, j'en suis persuadé.

Ils se prirent dans les bras et Harry poursuivit son chemin, le coeur plus léger.

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Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? La fin du chapitre aura une importance dans les prochains chapitres ^^

Une petite question: que pensez-vous du personnage Argus Rusard ?

Je vous donne rendez-vous le samedi 17 décembre avec un nouveau chapitre intitulé "Entre tristesse et rage"

Je vous souhaite un bon week-end, prenez soin de vous et de vos proches ;)