A (not so) brief introduction to Jean-Paul's sexual life
Auteur : Serenity
Adaptation française par Altheak
Lecture déconseillée aux moins de 17 ans. Homosexualité masculine. Description explicite de rapports sexuels. Jean-Paul Beaubier appartient à Marvel, pas à moi… même s'ils ne le méritent pas.
Note de la traductrice : Les mots en italiques sont en français dans le texte original.
Chapitre 1 : Récapitulons…
Jean-Paul perdit sa virginité avec l'homme de ses rêves, il avait alors dix-sept ans. André était plus âgé ; vingt-cinq ans environ, séduisant, les cheveux noirs, des yeux sombres, et dangereux, un militant du FLQ Front de Libération du Québec, ndt. avec de nombreux braquages de banques et attentas à la voiture piégée à son actif. André faisait aussi partie de ces hommes qui ne se considèrent pas homosexuel ou, comme André le disait, « un salaud de pédé », tant qu'ils ne sont pas pénétrés. Malheureusement, Jean-Paul le découvrit dix minutes trop tard.
Après cela, sa vie amoureuse n'avait plus qu'à prendre de l'ampleur, même si Jean-Paul se promit que son cœur ne serait plus jamais impliqué.
Les années qui suivirent, il eut quelques partenaires, d'une nuit pour la plupart. Parfois, il fréquentait quelqu'un plus d'une fois, mais jamais dans l'intention d'ébaucher une relation. Quand il décida de se consacrer sérieusement au ski, même ses rencontres d'un soir se tarirent. Son entraînement rigoureux et les compétitions le laissaient généralement trop fourbu pour autre chose qu'une bouteille de lotion pour les mains quand le besoin s'en faisait ressentir.
Les choses auraient pu s'améliorer après les Jeux Olympiques de Salt Lake City, mais il fut recruté par le Département H et découvrit rapidement que sa vie ne lui appartenait plus. L'armée lui fit clairement comprendre que ses choix de vie étaient déplaisants. Pas que cela importait puisqu'elle ne laissait à personne le temps d'avoir une vie intime.
Il parvint finalement à retrouver quelque régularité dans sa vie sexuelle, mais seulement en visitant la ville la plus éloignée d'Ottawa encore au Canada. Heureusement, il aimait Vancouver et la ville épousait certainement ces « choix de vie », mais cela demandait tout de même un trop long déplacement pour s'envoyer en l'air.
Lorsqu'il finit par quitter le gouvernement – il avait alors vingt-sept ans – il était plus que prêt pour commencer à rattraper le temps perdu et les amants manqués. C'était tout ce qu'il pouvait faire sans expulser sa sœur, qui était gracieusement - même s'il ne lui avait rien demandé - restée auprès de lui la première semaine qu'il passa dans son nouvel appartement, et envisageait à présent de rester encore une semaine pour lui éviter toute solitude. Il parvint à la convaincre qu'il irait bien et qu'elle n'avait pas besoin de rester. Dès qu'il ferma la porte derrière elle, il fonça dans sa salle de bain pour se préparer à passer la nuit en boîte, ou plutôt une petite heure de boîte, suivie par une nuit de sexe au hasard des rencontres.
