Merci pour l'accueil chaleureux que vous avez réservé au prologue de cette histoire.

J'espère que vous serez tout aussi convaincus et satisfaits par la suite des événements.

Comme Fan de Miraculous l'a remarqué: Oui nos héros sont plus proches. J'ose imaginer qu'après 4 ans de partenariat la barrière entre eux est devenue plutôt mince. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles j'aime beaucoup écrire en les propulsant quelques années plus loin. L'aspect de leur relation et du carré amoureux est, selon moi, plus intéressant et permet une multitude de petites choses supplémentaires et très intéressantes.

Ps: je publie ce jeudi exceptionnellement, car je serai absente pour le week-end, que je passe avec mon mari et entre amis (sans enfants et amplement mérité.)

Bonne lecture,


CHAPITRE 1 : Sous le dôme.

Cela faisait près de 4 heures que le dôme était en place autour de la ville. Le barrage vert et translucide passait par chacune des Portes de Paris, rendant impossible toute évasion ou intrusion au sein de la Capitale.

Si, au début, la foule s'était regroupée pour observer avec incompréhension et stupéfaction l'étrange phénomène, elle s'était tout aussi rapidement dissipée. Les Parisiens étaient conscients de la gravité ainsi que de l'instabilité de la situation, et de ce fait, les rues furent bientôt dépourvues de passage et de bruit.

Le calme régnait sur la ville et même Miraculeur semblait s'être volatilisé. Mais, c'était une illusion, une chimère, un artifice… Ladybug et Chat Noir savaient parfaitement que c'était faux. C'était un leurre ingénieux, dissimulé comme le plus vicieux des serpents, destiné à leur faire baisser leur garde et à commettre une erreur. Une erreur qui donnerait un avantage à Papillombre. Un avantage que leur adversaire possédait déjà depuis le début de son assaut, tant son plan était ficelé avec soin et précision.

Brillant: c'était le mot qui était venu à l'esprit de Ladybug lorsqu'elle s'était retrouvée seule dans les égouts avec son partenaire pour évaluer la situation.

À présent, ils étaient partis chacun de leur côté. Les cours avaient été suspendus jusqu'à ce que la situation revienne à la normale.

Ladybug devait à nouveau retrouver Chat Noir le soir même et elle s'apprêtait déjà à rejoindre le lieu de leur rendez-vous secret.

Il s'agissait de l'ancien studio de Maître Fû. Il lui avait fallu plusieurs mois après sa disparition pour oser remettre les pieds à l'intérieur. Ce fut à ce moment-là qu'elle avait découvert qu'il lui avait laissé le modeste petit salon de massage qui lui appartenait. Elle et Chat Noir en avait rapidement fait leur QG.

Commencer et finir leur patrouille là-bas était devenu leur routine. Parfois, ils leur arrivaient même de s'assoupir un moment, même si cela l'embarrassait toujours de partager ce niveau d'intimité avec son partenaire. Bien sûr, le félin ne profitait jamais de cette opportunité, lui laissant le confort du lit et optant pour le canapé. Cependant, elle s'était retrouvée à se demander plusieurs fois ce que cela ferait de partager la chaleur et la familiarité d'une étreinte avec lui, toute la nuit. Ses bras protecteurs lui assurant le réconfort dont elle avait désespérément besoin ainsi que l'assurance que tout finirait bien, un jour. Tu divagues encore Marinette ! Reprends-toi pensa-t-elle. Concentre-toi sur votre problème actuel.

— Tikki, c'est l'heure ! Transforme-moi !

Un flash de lumière rose enveloppa Marinette, la magie à présent si familière, faisant vibrer chacun de ses muscles de façon addictive. Une fois prête, elle s'élança dans la pénombre des rues parisiennes. Le soleil était presque totalement couché, ses reflets roses et oranges, malheureusement feutrés par la couleur verdâtre du dôme. Elle serra les poings et accéléra la cadence: elle devait impérativement éviter d'être repérée par Miraculeur, qui pouvait se cacher n'importe où.

Quand elle arriva devant leur quartier général, elle se stoppa devant la porte et s'abaissa à hauteur d'un petit cube noir.

Pour n'importe quel riverain, cela ressemblait à une sonnette, ni plus, ni moins. En réalité, il s'agissait d'un scanner rétinien que son partenaire avait insisté à placer pour leur sécurité. Entre autres. Parce que, même s'il ne l'avait jamais avoué, et ne l'avouerait jamais, elle savait que c'était aussi un caprice d'adolescent appréciant beaucoup -trop- les films d'action.

Il prenait énormément de plaisir à scanner sa rétine féline, saisissant toujours l'occasion pour placer une réplique tout droit sortie d'un James Bond, ou d'un autre classique. Il lui avait même un jour fait le coup du: "Tu permets, j'ai besoin que tu me prêtes ton œil," la saisissant fermement par les épaules pour la faire s'incliner devant le scanner.

Sacré Chaton !

L'œil en face du dispositif, elle resta un instant immobile, jusqu'à ce que le bruit d'une porte déverrouillée ne parvienne à ses oreilles. Lorsqu'elle entra, l'odeur amère et complexe du café fraîchement torréfié lui chatouilla le nez: Chat Noir était déjà là. Il arrivait toujours le premier.

L'espace qu'ils avaient était petit mais plutôt bien aménagé. Il s'agissait d'un deux pièces dont la principale était spacieuse. La plus petite pièce était une salle de bain assez étroite mais qui comprenait une douche, un WC et un lavabo. Néanmoins, la plus grande était quant à elle spacieuse. Il s'agissait de l'ancienne pièce de massage de Maître Fû, qu'ils avaient réaménagé en 3 petits coins fonctionnels. Un coin chambre avec un lit double ainsi qu'en face de celui-ci, un canapé 3 places et une petite table basse. Sur le côté gauche de ce mini coin salon, il y avait également un côté cuisine, avec une cuisinière, un meuble suspendu et un comptoir avec deux haut tabourets.

Côté cuisine, dans lequel Chat Noir se trouvait actuellement, préparant du café à l'aide de la bouilloire que Ladybug avait apporté. À eux deux, il avait amené quelques petites choses nécessaires à rendre l'endroit pratique et accueillant pour leur halte pré ou post patrouille : vaisselle, quelques encas dans le mini-frigo, du café soluble, une ou deux décorations pour rendre l'espace plus chaleureux et surtout, du papier toilette.

— Bonsoir, Buguinette, feinta-t-il un sourire confiant, qui transpirait, en réalité, l'inquiétude: elle n'était pas dupe. Café ?

— Avec plaisir.

— Un carré de sucre brun et beaucoup de lait ?

— Tu me connais par cœur.

Un sourire plus sincère et plus vrai que le précédent se dessina sur le visage de son partenaire.

— Je pensais qu'on avait une réunion d'équipe ? S'enquit-il, lui tendant une tasse fumante et agréablement odorante.

Elle prit la tasse et le félin fit le tour du canapé, s'installant à côté d'elle, son mug favoris -à leur effigie- rempli de café noir entre les mains.

— J'ai changé d'avis, expliqua-t-elle, simplement.

Il haussa un sourcil, le regard interrogateur.

— Mais j'ai vu Bunnyx, ajouta-t-elle, portant la tasse en porcelaine contre ses lèvres et prenant une petite gorgée du breuvage chaud.

— Tu as vu Bunnyx ? Répéta-t-il. Vous avez pu trouver une solution ?

— Je l'ai vue, oui, répondit-elle sans quitter son café des yeux.

— Et ?

Elle releva lentement la tête et tourna son visage vers son partenaire, croisant son regard interrogatif et impatient.

— Elle… Elle ne nous aidera pas cette fois.

— Quoi ? POURQUOI ? s'exclama-t-il avec horreur.

Ladybug prit une profonde inspiration et ne quitta pas le félin du regard.

— Parce que cet événement était destiné à se produire. On ne peut pas retourner en arrière pour l'éviter, expliqua-t-elle, hésitant un instant à poursuivre. Bunnyx… Elle… Elle m'a dit que des choses importantes allaient ressortir de cette situation, c'est pour ça qu'on doit avancer comme on le ferait habituellement, sans solliciter son intervention.

Les yeux du félin s'élargirent et son souffle semblait bloqué dans sa gorge.

— Tu… Tu penses que nous allons découvrir nos identités secrètes ?

— Peut-être, murmura-t-elle, un petit sourire étirant le coin de ses lèvres. Ou peut-être que Papillombre découvrira qui nous sommes, ou que nous découvrirons qui il est… Il y a une multitude de possibilités et je ne sais pas vers quoi nous nous dirigeons, Chaton, souffla-t-elle, la voix tremblante et le regard tombant à nouveau vers sa tasse de café.

Elle frissonna quand elle sentit sa main se poser sur le bas de sa cuisse.

— Ma Lady… Quoi qu'il arrive… on le surmontera ensemble, d'accord ? Toi et moi contre le reste du monde.

— Toujours, répondit-elle, posant sa main sur la sienne et la serrant doucement.

Chat Noir entrelaça soudainement ses doigts avec les siens, s'accrochant à elle comme si elle était sa seule bouée de sauvetage en pleine tempête. Ladybug regarda leurs mains jointes, un sentiment de sécurité et de légèreté l'envahissant de la tête aux pieds. Puis, elle releva la tête vers lui et constata avec surprise qu'il l'observait avec une tendresse infinie.

Son amour pour elle n'avait jamais faibli et il ne semblait connaître aucune limite. Que ce soit dans le temps, où au travers des épreuves qu'ils avaient eu à surmonter jusqu'à aujourd'hui, ses sentiments étaient demeurés intacts et étaient même, sans doute, plus forts encore.

Elle déglutit, il était rare qu'elle perçoive une telle intensité dans le regard de son partenaire. Elle avait l'impression qu'il sondait ses pensées jusqu'aux tréfonds de son âme et d'être mise complètement à nue devant lui. Elle espérait de tout cœur qu'il ne devine pas l'inquiétude et le doute qui la submergeait. En réalité, cet Akuma, ce Sentimonstre et les paroles de Bunnyx, la terrifiait.

— …ady?

Elle secoua la tête, réalisant que Chat Noir lui parlait, et par la même occasion, qu'elle s'était dangereusement rapprochée de lui.

Elle se mit à rougir. Rouge tomate. Écarlate. Bordeaux.

— Désolée. J'étais perdue dans mes pensées. Tu disais ?

— Tu m'écrases les doigts.

Elle retira sa main, comme si elle avait été soudainement brûlée par un agent chimique. Est-ce que le désir comptait dans cette catégorie ? Car elle se sentait comme consumée de l'intérieur ces derniers mois… luttant entre son coup de foudre pour Adrien et ses sentiments naissants et grandissants pour Chat Noir, plus récents, mais non moins plus intenses. Mais, il y avait toujours un mais… Papillombre.

— Pardon, s'excusa-t-elle en baissant le regard vers son café, maintenant refroidit.

Elle but ensuite, d'une seule gorgée, tout ce qu'il en restait avant de regarder la tasse d'un air aussi vide qu'elle l'était à présent.

Son partenaire fit doucement glisser une de ses griffes sous son menton, pour relever son visage, afin que leurs regards se croisent à nouveau.

— Y a-t-il autre chose que tu dois me dire, Buguinette ? S'enquit-il, l'incertitude planant dans sa voix.

Ladybug soupira et ferma les yeux.

— Je suis supposée gérer la situation comme je le fais d'habitude... mais... Le seul plan que j'avais s'est avéré être un échec avant même que l'on puisse le mettre à exécution, expliqua-t-elle, son ton découragé trahissant que, en réalité, elle se sentait complètement à court de solution.

— Quel était ton plan ?

— Faire intervenir Bunnyx et Vipérion: retourner au début du combat rejouer la scène autant de fois que nécessaire pour vaincre Miraculeur… soupira-t-elle, profondément convaincue que ça aurait pu fonctionner.

— Mais Bunnyx refuse catégoriquement de remonter le temps pour que l'on change ce qui s'est déjà passé, marmonna-t-il. Ton idée était pourtant brillante, comme toujours, avoua-t-il.

Une griffe toujours posée sous le menton de Ladybug, il caressa doucement sa peau alors qu'il complimentait cette créativité sans fin qu'elle possédait. Même dans les situations les plus cocasses, elle parvenait toujours à élaborer un plan, que celui-ci soit efficace ou non.

— Flirt, s'esclaffa-t-elle.

— Peut-être, mais… C'est comme pour mon humour: à l'heure d'aujourd'hui, tu ne pourrais plus t'en passer, ronronna-t-il avec un sourire narquois.

Ladybug frappa nonchalamment son doigt contre la cloche de son partenaire, la faisant tinter légèrement.

— Ne pousse pas trop ta chance, mon Minou, le réprimanda-t-elle, avec un sourire espiègle qu'elle s'efforça, non sans mal, de contenir bien dissimulé.

Il n'était certainement pas question de lui donner la satisfaction, et confirmation, qu'elle était en réalité réceptive, et même désarmée, face à son "chat-rme".


Chat Noir se frotta le menton, pensif, assis sur le spacieux lit drappé de blanc.

— Je peux peut-être prendre le risque d'utiliser mon pouvoir sur le Sentimonstre. De ce fait, nous aurions accès à l'arme de Miraculeur pour détruire le dôme et purifier l'akuma, Chat Noir proposa, même s'il savait que ce n'était pas la solution idéale.

— Non, Chaton. C'est beaucoup trop dangereux. La dernière chose dont nous avons besoin c'est d'un Sentimonstre fou et d'un compte à rebours réduit de 10 à 1 jour, soupira-t-elle. Nous ne pouvons tout simplement pas courir ce risque.

Le félin se laissa tomber en arrière sur le lit et s'étira de tout son long, son regard se posant sur le cadre photo qui trônait sur la table de nuit: celui-ci contenait une photo de sa partenaire et lui prise quelques mois plus tôt lors d'une soirée pour une oeuvre caritative.

Ils avaient dansé toute la nuit, complices comme jamais ils ne l'avaient été auparavant. Les rires et sourires avaient bercé leur soirée jusqu'au petit matin. Tout, ils donneraient tout pour la voir à nouveau aussi détendue et sereine.

Cela faisait près de deux heures qu'ils étaient arrivés à leur QG et qu'ils cherchaient une solution pour contrer le plan machiavélique de Papillombre. Plus les heures passaient et plus il pouvait voir le désespoir s'inscrire sur le visage de sa partenaire. Rien, leurs réflexions ne menaient qu'à des possibilités impossibles à mettre en pratique ou alors bien trop dangereuses.

Ses doigts attrapèrent le cadre et l'une de ses griffes traça les contours de la somptueuse robe rouge carmin que portait Ladybug pour l'événement. Elle était si belle, si incroyable… Il ne pouvait imaginer que Papillombre parvienne à lui dérober sa joie de vivre et son merveilleux sourire. Non, il ne le laisserait pas gagner, pas sans se battre jusqu'à son dernier souffle s'il le fallait.

— C'était vraiment une belle soirée. Ça aurait pu être ce genre d'événements long et ennuyeux… Mais, tu étais là et tu as rendu cette soirée bien plus amusante et agréable.

La voix de Ladybug le fit sursauter, le tirant de sa contemplation et de ses souvenirs.

— Flirt, répondit-il d'une voix amusée mais tremblante, faisant écho à ses paroles un peu plus tôt, alors qu'il s'efforçait de cacher l'impact que la confession de sa partenaire avait réellement sur lui.

Elle se sentait bien avec lui et cet aveux lui donnait des papillons dans le ventre -le bon type de papillons-.

Le matelas bougea soudainement et il constata que sa partenaire s'était écroulée à ses côtés. Ils étaient couchés sur le même lit, ensemble, et ce constat le fit inspirer brusquement, son souffle se bloquant dans sa gorge et ses joues rougissant.

— Tout va bien, Chaton ? Tu es tout… rouge, demanda-t-elle, haussant un sourcil.

Il la dévisagea de la tête aux pieds, essayant de garder les battements de son cœur sous contrôle et, échoua lamentablement.

— Même lit, parvint-il à articuler, la voix rauque.

— Oh ! Désolée ! C'était déplacé de ma part, réalisa-t-elle, rougissant à son tour.

Elle se redressa mais il se précipita de tendre le bras et d'agripper son poignet pour l'interrompre dans son élan.

— Reste. Je vais prendre le canapé, déclara-t-il.

— Tu… tu peux rester un peu si tu veux, avant que je ne rentre chez moi, proposa-t-elle d'une voix tremblante. On a déjà été physiquement beaucoup plus proches dans certaines situations de combat. Ça… ça ne me dérange pas, ajouta-t-elle, ses joues égalant maintenant parfaitement la couleur de son masque.

Un sourire étira les lèvres de Chat Noir: Ladybug avait beau le nier avec force et conviction, il savait parfaitement qu'elle n'était plus aussi insensible à cette proximité physique qu'auparavant. Il savait qu'elle n'était pas totalement indifférente à ses charmes félins. Il ne l'expliquait pas vraiment, c'était quelque chose qu'il ressentait au plus profond de lui-même avec chaque fibre de son être: leur symbiose avait changé presque 2 ans plus tôt et sa partenaire s'était rapprochée et ouverte un peu plus -beaucoup plus- à lui. Il osait même penser que, peut-être, il avait réussi à gagner une partie de son cœur, même une infime petite partie. Cependant, il savait aussi qu'elle avait besoin de temps pour l'admettre. Si elle décidait finalement, un jour, de l'admettre…

— D'accord, je reste, murmura-t-il, un doux sourire étirant ses lèvres.

Des lèvres qu'il aurait pu jurer que sa partenaire venait de regarder avec envie et désir plus longtemps que de nécessaire. Mais, même si c'était vraiment le cas, elle n'en fit rien et se dépêcha de fixer son regard ailleurs, tout en se recouchant.

Du temps pour l'admettre, se répéta-t-il.

Sans parler, sans faire de bruit, de peur de l'effrayer et de la voir s'enfuir alors qu'elle était enfin si proche, il fixa le plafond et concentra son ouïe fine sur sa respiration à elle.

Son souffle était d'abord plutôt rapide et irrégulier, comme une mélodie jouée sur un piano qu'on aurait mal accordé. Rapidement, sa respiration devint plus régulière, tel un hymne de Vivaldi, enjoué et rythmé, joué sur un piano à queue haut de gamme, et qui se transforma, au fil des minutes, en une symphonie digne de Chopin, lente et apaisante: elle s'était endormie.

Il tourna alors la tête vers elle, rencontrant son visage paisible et détendu. Il tendit une main tremblante vers elle, hésitant un instant, avant de replacer avec délicatesse l'une de ses mèches sombres et rebelles derrière son oreille.

Elle roula sur le matelas et il tressaillit, son corps tonique et ses courbes plantureuses venant se blottir contre lui.

— Hm, ma Lady, je… je vais y aller, répondit-il, déglutissant au point de faire bouger sa pomme d'Adam de haut en bas. Dors bien, ajouta-t-il, en essayant de se dégager sans mouvement brusque.

— Mmh, reste pour la nuit, s'il te plait, murmura-t-elle, s'accrochant à son bras et le faisant rouler sur le côté, le ramenant auprès d'elle.

Il ferma les yeux et prit une profonde inspiration.

— Tu es sûre?

— Prends-moi juste dans tes bras, chuchota-t-elle, la voix groggy.

Et il s'exécuta, l'attirant contre poitrine, ses bras s'enroulant autour de son dos. Il enfouit son nez dans ses cheveux, son doux parfum de violette et de vanille le rendant un peu étourdi, alors qu'il s'endormait lentement.

À suivre…


Les commentaires constructifs sont toujours appréciés et motivent l'auteure. N'hésitez pas. Lâchez-vous !

La semaine prochaine, chapitre 3: Neptune.

En attendant, bisous miraculeux !