C'est vendredi ! Enfin !
Encore une fois merci pour tous vos commentaires. Je commence enfin à vous dévoiler des chapitres plus intenses que j'adore particulièrement. J'espère qu'ils vous plairont autant qu'à moi.
Accrochez-vous car la tension et le suspens ne vont cesser de grimper.
Bonne lecture,
CHAPITRE 6: Perte de contrôle.
Se libérer. Il devait se libérer.
— Cataclysme !
Sa main crépitante d'énergie destructrice, Chat Noir étendit sa matraque télescopique et se propulsa jusqu'au sommet de la Tour Eiffel. Poing serré, il frappa le compte à rebours du Sentimonstre, un cri de rage s'échappant furieusement du plus profond de sa poitrine.
Les chiffres affichés se mirent alors à clignoter et à changer à toute vitesse et la bulle protégeant l'arme de Miraculeur se fissura légèrement.
Le félin retint son souffle, l'inquiétude envahissant maintenant chaque cellule de son corps alors qu'il espérait voir le Sentimonstre éclaté en mille morceaux.
Le temps semblait être complètement suspendu autour de lui. Il fixait le compte à rebours qui s'affolait tel les chiffres d'une machine à sous qu'on viendrait de faire tourner dans un casino. Il attendait de récolter le jackpot. Il attendait de voir le Sentimonstre imploser sous ses yeux.
Le compteur s'arrêta subitement de défiler à toute allure et se figa.
Non, non, non !
4 jours, 5 heures, 18 minutes et 30 secondes. 29 secondes, 28 secondes...
Les yeux du félin s'écarquillèrent et il regretta très vite d'avoir perdu le contrôle de ses émotions.
C'était inévitable. Le compte à rebours avait été détraqué par son pouvoir et le coup de malchance qu'il lui avait infligé, en le frappant de son cataclysme, s'était retourné contre lui-même.
En effet, c'était trop beau pour être vrai, que de croire que ce Sentimonstre réagirait différemment des autres. À quoi pensait-il…
Il recula d'un pas et trébucha, tombant lourdement sur les fesses, alors qu'il fixait avec horreur et tétanie l'erreur qu'il venait de commettre.
— Chat Noir, derrière toi !
Le cri de sa partenaire parvint à ses oreilles tel un bourdonnement sourd et intempestif. Il ferma les yeux pour chasser la panique qui martelait ses tempes et l'empêchait de se concentrer, puis, sans crier gare, il se retrouva soudainement propulsé en contrebas avant de chuter du haut du monument.
Après avoir retrouvé un peu ses esprits, il réalisa qu'il n'était pas le seul à avoir été entraîné dans cette chute libre et vertigineuse: en effet, lorsqu'il ouvrit les yeux, il découvrit que Ladybug était celle qui l'avait poussé du haut de la Tour.
L'héroïne s'empressa de jeter son yo-yo en direction de l'une des poutrelles métalliques, freinant ainsi leur chute.
Elle se balança et les entraîna tous les deux sur la plate-forme la plus basse de la Tour. Ils avaient à peine atterris, qu'une troisième silhouette se posait souplement face à eux: Miraculeur.
Chat Noir comprit alors que Ladybug venait de le protéger d'elle en bondissant vivement sur lui.
Quelques instants plus tôt...
Ladybug observa la porte qui s'était refermée devant elle, quelques minutes auparavant, d'un œil hagard.
Elle assimilait lentement, mais sûrement, ce qu'il venait juste de se passer avec son partenaire. Les fragments d'informations qu'elle avait reçu s'imbriquaient les uns aux autres et elle réalisa qu'il avait rêvé des secrets qui subsistaient entre eux et, plus exactement, de leurs identités secrètes.
"Un rêve que je souhaiterais être possible… ""Mon rêve s'est rapidement transformé en cauchemar…""Je ne sais plus ce que je dois croire…"
En effet, son partenaire lui avait semblé complètement perdu à son réveil. Elle avait lu dans son regard de la confusion, mais aussi, de l'espoir avec une intensité complètement nouvelle. Une intensité qui l'avait secoué, elle aussi, et qui l'avait laissée complètement pétrifiée devant lui.
Avant qu'elle ne réalise l'ampleur de l'impact du cauchemar de Chat Noir, il s'était déjà volatilisé. Il s'était enfui, à cause de son manque de réaction ainsi que de la culpabilité qu'elle avait su involontairement lui faire ressentir à ce moment-là.
Ladybug secoua la tête, sortant enfin de sa léthargie et s'empressant de consulter le traceur GPS de son yo-yo. Ses jambes manquèrent de se dérober sous son poids, quand elle découvrit le symbole en forme de patte de chat lui indiquer l'emplacement de son partenaire: l'épicentre du dôme.
Merde, merde, merde !
Chat Noir n'était pas du genre à faire n'importe quoi. Il pouvait juste se montrer un peu imprudent, impulsif, foncer tête baissée vers le danger, se sacrifier sans réfléchir à deux fois, et être un peu têtu. Parfois. Souvent.
MERDE !
Ni une, ni deux, elle s'aventura à l'extérieur et fila à toute vitesse en direction de la Tour Eiffel.
Lorsqu'elle arriva sur place, sur un toit adjacent, elle repéra deux silhouettes au sommet de la Tour. L'une était sans l'ombre d'un doute celle du héros félin, se tenant au pied du Sentimonstre. L'autre était celle de Miraculeur, accroupie sur l'une des poutrelle de la plate-forme inférieure à celle où se trouvait Chat Noir.
Leur ennemie guettait sa proie, le chat étant, à présent, devenu la souris. Elle grimpait lentement le long de la structure métallique, prête à surprendre le félin par derrière.
Ladybug reprit sa course, balançant furieusement son yo-yo et l'accrochant, ici et là, autour des poutrelles, afin de grimper de plus vite possible et arriver avant Miraculeur.
Un nœud se forma dans son estomac et elle accéléra de plus belle son ascension.
— Chat Noir, derrière toi ! Hurla-t-elle,
Elle n'hésita pas une seule seconde avant de se propulser de toutes ses forces dans sa direction, afin de réduire la dernière distance qui les séparait encore. D'un seul bond, elle se jeta sur lui, et dans son élan, elle l'embarqua dans une chute du sommet de la Tour Eiffel.
Ça s'était joué à un cheveu.
Son bras gauche s'enroula autour du torse de son partenaire et de l'autre elle lança son yo-yo pour stopper leur rapide descente.
Un soupir de soulagement lui échappa lorsque leurs pieds touchèrent enfin la plate-forme inférieure de la tour. Un soulagement qui fut de courte durée car Miraculeur leur faisait déjà face, applaudissant les deux héros avec un sourire perfide.
— Bravo, stupide chat. Il semblerait que tu n'aies pas pu contrôler ton instinct destructeur et l'envie de venir faire tes griffes sur mon territoire, nota Miraculeur. Tic-tac, tic-tac, plus que quatre jours mon Grosminet, ricana-t-elle.
Ladybug écarquilla les yeux et ouvrit la bouche, se tournant vers Chat Noir.
— Qu'as-tu fait ! S'énerva-t-elle, la crainte et l'inquiétude se mêlant à la colère dans sa voix.
Ce n'était pas une question: elle avait parfaitement compris ce que signifiaient les dernières paroles de leur ennemie.
— Ladybug, je.. Je suis vraiment désolé ! Se lamenta Chat Noir d'une voix coupable.
Elle fronça les sourcils et soupira, ignorant la bourde que venait de commettre le félin: ils auraient le temps d'avoir une discussion échauffée et sérieuse à propos de son imprudence plus tard. Là, tout de suite, ils devaient se concentrer sur la présence de Miraculeur devant eux.
— On en parlera plus tard, grommela-t-elle.
— Oh vous pouvez en parler maintenant. Prenez tout votre temps ! s'interposa leur adversaire. Il vous reste 4 jours, 5 heures, 9 minutes et 12 secondes… se moqua-t-elle. Ou bien vous pouvez simplement me donner vos Miraculous et arrêtez de passer pour des "z-héros" incompétents.
— Ou tu pourrais tout aussi bien arrêter de passer pour une lâche et affronter Chloé Bourgeois sans te cacher derrière Papillombre, s'exclama Ladybug d'une voix tranchante.
Miraculeur s'esclaffa d'un rire moqueur.
— C'est vraiment très drôle venant de celle qui refuse de faire face à ses responsabilités cette fois-ci pour sauver la ville et ses habitants. Tu ne trouves pas ?
Chat Noir grogna, sortant enfin de sa torpeur et prenant part au dialogue.
— On trouvera un moyen de sauver la ville sans sacrifier nos Miraculous ! S'exclama-t-il, prenant la défense de sa partenaire et se plaçant devant elle dans un geste protecteur.
— Vous vous cachez derrière une utopie et de faux espoirs. Les gentils ne gagneront pas cette fois-ci, déclara Miraculeur.
— Tu te trompes, Sabrina… souffla Ladybug dans une tentative de paix. La colère et la vengeance ne mèneront à rien et tu le sais. Ça ne fera pas changer Chloé. Mais toi.. Toi, tu vaux mieux que ça. Tu es une bonne personne et tu peux te battre à nos côtés.
— Tu peux aider le bien à triompher, ajouta Chat Noir avec conviction.
Miraculeur pinça les lèvres détaillant d'un regard pensif les deux héros.
—Mmh, laissez-moi réfléchir… Non ! Protesta-t-elle fermement, dégainant son arme vers eux. Maintenant si vous n'avez pas d'autre discours ennuyant, on pourrait peut-être passer aux choses sérieuses.
Chat Noir recula d'un pas, obligeant Ladybug à faire de même.
— Ça ne sert à rien, c'est une discussion à sens unique. L'emprise de Papillombre sur elle est trop forte, murmura-t-il en se penchant vers sa partenaire. Il faut battre en retraite.
— Tu as raison. Ce serait un combat sans fin de toute façon, puisque nous ne pouvons pas atteindre son Akuma, répondit-elle à voix basse en reculant encore d'un pas.
D'un commun accord et d'un bond synchronisé, ils se retournèrent et sautèrent en contrebas.
Contre toute attente, Miraculeur n'essaya pas de les suivre, mais ils pouvaient cependant l'entendre au loin, alors qu'elle leur donnait un ultime avertissement.
— Faites le bon choix ! Tic-Tac, l'horloge tourne !
Ladybug faisait les cents pas entre leur coin cuisine et canapé, fulminant à cause des répercussions du comportement de Chat Noir.
— Le compteur aurait pu passer à zéro, Chat Noir !
— Je sais… Répondit-il d'un air penaud.
— La ville aurait pu exploser tout de suite !
— Je sais..
— Tu aurais pu être blessé ! Hurla-t-elle.
— Je s…
Le félin s'interrompit un instant, dévisageant sa partenaire. Les traits de l'héroïne étaient marqués par la colère mais ses yeux racontaient une autre histoire: ils étaient humides et larmoyants.
— Est-ce que tu es fâchée contre moi parce que j'ai agi sans réfléchir ou parce j'aurais pu être blessé ? S'enquit-il, incrédule face aux émotions contradictoires qui semblaient s'abattre sur sa partenaire.
— Les deux ! Grogna-t-elle avec exaspération alors qu'une larme solitaire se frayait tentativement un chemin le long de son masque.
— Je suis désolé. Vraiment. Je voulais essayer de nous libérer au plus vite…
— Hé bien c'est réussi ! Nous serons libérés et morts plus rapidement que prévu maintenant !
Chat Noir grimaça. Touché !
Ladybug secoua la tête et ferma les yeux, se massant doucement les tempes quand son Bugphone sonna soudainement.
— C'est Rena Rouge, déclara-t-elle en prenant l'appel vidéo.
"Salut Rena !" S'empressa de crier Chat Noir, en passant sa tête par dessus l'épaule de Ladybug.
"Bonjour, Rena. Il est très tôt. Est-ce que tout va bien ?"
"Salut vous deux ! Euh… Hé bien… Je pense que vous devriez regarder les infos. Il y a un flash spécial en ce moment et la situation est plutôt critique."
"Merde," murmura Chat Noir.
"Est-ce que tout va bien de votre côté ?"
"On a eu un petit… euh… problème," admit Ladybug.
"Chat Noir a essayé son cataclysme sur le Sentimonstre, n'est-ce pas ? Prévisible."
"Héé!" protesta-t-il.
"Désolée mon minet, mais, ces quatres dernières années de combat ne t'ont pas rendu moins impulsif et suicidaire."
"Je me suis déjà excusé," répondit-il avec culpabilité.
Il soupira et dégaina sa matraque pour s'enquérir des nouvelles.
"Ce matin, les Parisiens se sont réveillés avec une horrible surprise. Non seulement le dôme qui encercle la ville est toujours présent, mais, maintenant le compteur menaçant la destruction de Paris est passé de 7 jours à 4 jours. Ladybug et Chat Noir n'ont encore fait aucune déclaration à ce sujet et les habitants sont en partagés entre panique, révolte et colère."
Les paroles de la journaliste, Nadja Chamack, nouèrent l'estomac de Chat Noir.
"Je vous avais prévenu que c'était plutôt grave."
"Merci Rena Rouge, on va en assumer les conséquences et faire une déclaration aux Parisiens. Nous n'avons pas d'autres ch…"
L'appel vidéo fut interrompu par une nouvelle sonnerie.
— C'est une alerte Akuma… Il ne manquait plus que ça, grommela Ladybug.
— Allons-y: Ne perdons pas de temps, s'exclama Chat Noir.
Les héros sortaient de l'étroite ruelle qui abritaient l'entrée de leur QG, quand Chat Noir entendit un bruit étrange et, d'instinct, plaqua Ladybug contre un mur. Il mit un doigt sur sa bouche, l'empêchant de protester ou de s'enquérir de la raison de ce soudain élan protecteur.
— Shht, quelque chose de très gros vient par ici, alerta-t-il, sa voix à peine un murmure.
Ils tournèrent tous les deux la tête vers la sortie de la ruelle, alors que Chat Noir se pressait un peu plus fort contre sa partenaire. Son corps musclé formait presque un bouclier autour du sien et il était à l'affût du moindre danger.
Il dû s'efforcer de garder son regard et sa concentration focalisés sur la fin de l'étroite petite allée, afin de faire abstraction de la poitrine généreuse qui était pressée contre son torse. La tâche s'avérait foncièrement compliquée. Le petit ange-chat, sur son épaule gauche, qui criait "Tu as déjà assez fait le con, concentre-toi sur l'akuma" s'était fait mettre sous muselière par le petit diable-chat, sur son épaule droite, qui hurlait "contact corps à corps rapproché".
Un embarrassant ronronnement lui échappa soudainement sans qu'il ne puisse le contrôler.
Il pinça les lèvres et osa diriger son regard vers le visage de sa partenaire pour s'excuser de ce gênant incident. Un nouvel incident où il laissait son attirance pour la jeune femme prendre le dessus sur son self-control.
— Ladybug, je s...
Le félin fut interrompu. À son tour elle avait posé un doigt sur sa bouche, un doigt qui ne l'empêchait pas de sentir le souffle chaud de sa partenaire caresser ses lèvres, tant son visage était proche du sien. Ladybug inclina la tête, désignant, d'un geste silencieux, la grande Avenue sur laquelle se jetait la ruelle étriquée. Au même moment, une silhouette reptilienne entrait dans leur champ de vision.
Ils retinrent leur souffle, ne bougeant plus, ne clignant plus des cils, ne faisant plus un bruit. Même le ronronnement de Chat Noir s'était subitement arrêté.
L'akuma. C'était l'Akuma qui passait devant la ruelle où ils étaient cachés. La grosse chose que le félin avait entendu au loin, et qui s'approchait de leur position, était un serpent géant. À vue d'œil, leur ennemi devait faire à peu près 6 ou 7 mètres de long. D'aspect, il avait tout d'un python royal, à l'exception de deux bras et d'un visage humain, recouverts d'écailles noires violacées. C'était ces caractéristiques d'hybride qui avaient permis à Chat Noir d'exclure le fait que ce soit un Sentimonstre. Il y avait une victime, civile, cachée derrière ce monstre reptilien.
Une fois certain qu'ils n'avaient pas été repérés, et que le tétrapode s'était éloigné, le félin se tourna vers sa partenaire. Il constata avec effroi qu'elle était livide, son visage dépourvu de son teint habituel.
— Tout va bien, ma Lady ?
— Je… je ne… je ne suis pas très à l'aise quand il s'agit d'araignées… ou de serpents, murmura-t-elle, la voix tremblante et les mâchoires crispées. Mais, ça va aller. Allons-y !
Il hocha la tête et il étendit sa matraque comme une perche. Sans crier gare, il agrippa sa partenaire par la taille, la hissant avec lui jusque sur le toit en amont de leur position.
— Observons d'abord de loin ce qu'il peut faire avant de foncer dans la gueule du serpent, proposa-t-il, voulant tenir sa partenaire éloignée de sa frayeur le plus longtemps que possible.
— Merci, murmura-t-elle, comprenant, sans l'ombre d'un doute, qu'il faisait ça pour elle. Lui qui d'habitude fonçait tête baissée, lui donnait un peu d'espace et de temps supplémentaire.
Discrets, les deux héros s'accroupirent et suivirent d'un œil attentif la progression de leur adversaire.
— Il… Il glisse jusqu'en haut de la Tour Eiffel, s'étonna Chat Noir.
En effet, le python géant était à présent enroulé autour de la longue pointe métallique qui dominait le sommet de la Dame de Fer. Sa tête humanoïde tournée vers le sommet du dôme, il ouvrit la bouche, laissant apparaître une hideuse langue de serpent fendue en deux. La gueule béante et tournée en direction du e soleil, se trouvant en amont du dôme vert, il siffla, de manière si aiguë que Chat Noir s'en retrouva étourdi tant son audition sensible avait captée le bruit.
— Ah cet insupportable sifflement ! Protesta-t-il, grinçant des dents, les yeux fermés et les mains posées sur ses oreilles félines.
— Oh. Mon. Dieu ! S'écria Ladybug, ponctuant chacun de ses mots, la voix horrifiée.
Chat Noir ouvrit subitement les yeux, son regard se braquant de nouveau vers la Tour. Ce qu'il vit le laissa sans voix.
Le serpent aspirait la lumière du soleil. Il l'avala jusqu'à ce qu'il disparaisse, plongeant la ville dans une pénombre étrange et soudaine. Il descendit ensuite de l'imposante structure métallique à une vitesse ahurissante, pour s'engouffrer dans les rues de Paris. À mesure de sa progression, il aspira toute source de lumière. Lampadaire, éclairage domestique, enseigne lumineuse, tout se retrouva éteint après son passage. La célèbre ville Lumière était à présent plongée dans l'obscurité la plus complète.
— Apophis, murmura Chat Noir.C'est comme dans la légende.
À suivre…
La semaine prochaine, sans surprise, chapitre 7 : Apophis. Ce prochain chapitre promet un tournant dans l'histoire.
