Coucou les lecteurs,
J'espère que vous avez passé une bonne semaine. Moi, j'ai eu besoin de quelques jours pour encaisser l'épisode Gabriel Agreste et tout le remue ménage que celui-ci a causé auprès du fandom. Finalement, je fuis les théories, et je me suis plongée dans l'écriture (30 pages en 4 jours...) je dois vous avouer que j'ai déjà fini une seconde histoire que je publierai après celle-ci (de 12 chapitres, écrite pour le Miraculous Ladybug Big Bang 2021, en collaboration avec une artiste qui illustrera mes chapitres (j'essaierai de mettre des liens vers son travail).
Un peu de patience... je vous en dirai bientôt plus. Pour l'instant concentrons-nous sur le compte à rebours final.
Bonne lecture,
CHAPITRE 11: Quand le chat n'est pas là, la souris danse.
Ladybug grimaça et entrouvrit les yeux. Oh… Elle s'était assoupie.
— Je crois que tu as un message sur ton Bugphone, belle endormie.
La voix de son partenaire était extrêmement proche. Trop proche. Elle ouvrit grand les yeux et réalisa que, en effet, sa tête était posée sur l'épaule de son partenaire, et que la bouche du héros frôlait son oreille, son souffle caressant sa peau.
— Ugh, pardon Chaton, s'excusa-t-elle en ouvrant son communicateur pour s'enquérir du message qu'elle avait reçu. Je ne voulais pas te laisser classer nos notes et recherches tout seul.
— Ne t'inquiète pas. Quand tu t'es assoupie, il ne restait plus grand chose à faire. J'ai terminé par moi-même, expliqua-t-il, en désignant le tas de feuilles précautionneusement classées sur la table.
— Merci.
Ladybug lui adressa un sourire et ouvrit le message en provenance de Rena Rouge.
Rena 23h01 :
"Patrouille réussie, Ladybug ! J'ai envoyé une illusion de Chat Noir pour ce soir. J'ai veillé à ce qu'il soit aperçu par quelques passants aux alentours du Trocadéro."
— C'est Rena. Son mirage a été un franc succès pour la patrouille de ce soir.
Ladybug 23h04 :
"Beau travail, Rena Rouge. Merci de ton aide."
— Je savais qu'on pourrait compter sur elle, murmura Chat Noir.
Ladybug hocha la tête, approuvant le choix qu'ils avaient fait avant de recevoir un nouveau message qu'elle lût aussitôt.
Rena 23h05 :
"Si ça permet de te libérer du temps pour profiter de ton chat chat-rmant. Je suis toujours partante pour aider."
Ladybug 23h05 :
"Alya !"
Rena 23h06 :
"Bonne nuit les tourtereaux. ;)"
— Qu'est ce qu'elle dit ? S'enquit-il.
L'héroïne sursauta, le visage échauffé et s'efforça de sourire posément.
— Elle dit que… que c'était… une très bonne idée ! S'empressa-t-elle de répondre.
— Au moins, ça nous a laissé du temps pour que tu m'exposes ton plan et ranger nos notes… et aussi pour que tu te reposes, ajouta-t-il tendrement.
— Je dois bien avouer que ça m'aide à me retaper. Les anti-douleurs et le repos commencent déjà à faire effet, s'exclama-t-elle en s'étirant précautionneusement.
— Je suis soulagé de te l'entendre dire, confia-t-il à voix basse.
Il tendit la main vers elle et replaça une mèche rebelle derrière l'oreille de la jeune femme.
— S'il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour toi, dis-le moi, ajouta-t-il sincèrement.
— Est-ce que tu veux bien rester ici cette nuit ? Je veux dire… avec moi ?
Ladybug se mit à rougir, ne pouvant retenir les mots qui lui échappaient.
C'était une mauvaise idée, c'était dangereux et elle le savait. Ignorer l'identité de son partenaire était la meilleure chose à faire pour l'instant, malheureusement, son cœur ne pouvait pas faire semblant. Elle avait envie d'être auprès de lui, même si elle devait lui cacher qu'elle savait, lui cacher la vérité. Même si, lui aussi, semblait savoir qui elle était et n'en faisait rien, ne disait rien, ne laissait rien paraître. Alors, était-ce si égoïste de sa part ? Était-ce vraiment mal de vouloir prétendre que tout allait bien pour un moment et que rien n'avait changé entre eux ?
Même si, en réalité, tout avait basculé et continuait de basculer de jour en jour...
— Bien sûr, murmura-t-il, le regard ébahi face à sa demande. Est-ce que tu veux qu'on partage le l…
— Oui, l'interrompit-elle en couinant nerveusement. Si… si ça te c-convient b-bien s-sûr, balbutia-t-elle.
— Oui, je… oui, c'est… d'accord, acquiesça-t-il en se levant du canapé.
Ses joues étaient un peu roses et il faisait ce truc adorable où il se frottait la nuque. Le fringant et confiant Chat Noir était-il troublé ? Il paraissait soudainement tout aussi agité qu'elle. Ce n'était pourtant pas la première fois que cette situation se présentait à eux. Ils avaient déjà dormi ensemble, dans le même lit, cette semaine.
— Merci, souffla-t-elle en lui emboîtant le pas.
L'héroïne frotta nerveusement ses mains moites sur ses cuisses et s'arrêta au pied du lit, jetant un regard en coin à son partenaire.
— Tu… tu préfères dormir de quel côté ?
— Je… euh… peu importe… comme la dernière fois ? Demanda-t-il finalement en frottant une fois de plus l'arrière de son crâne.
Ladybug pinça les lèvres et ferma les yeux, se fustigeant intérieurement d'être aussi embrouillée. Elle était si nerveuse, et appréhendait la situation si maladroitement et peu naturellement, qu'elle rendait Chat Noir mal à l'aise.
Elle prit une profonde inspiration pour calmer sa nervosité apparente avant d'avancer lentement vers le côté droit du lit.
— Comme la dernière fois, c'est parfait, acquiesça-t-elle.
Elle se glissa sous les draps immaculés, s'assurant de ne pas empiéter sur l'espace personnel de son partenaire, et fixa le plafond, enfonçant confortablement sa tête et ses épaules dans l'oreiller duveteux. D'un rapide coup d'œil sur le côté, elle vit le héros faire de même et fermer les yeux.
— Bonne nuit, Buguinette, murmura-t-il en ouvrant seulement un œil pour entrevoir la jeune femme.
— Bonne nuit, Chaton, répondit-elle en écho avant de détourner le regard.
Elle tendit la main pour atteindre l'interrupteur à côté du lit et éteignit la lumière. La pièce fut plongée dans la pénombre tandis que ses yeux fixaient à nouveau le plafond qu'elle pouvait à peine discerner.
Les minutes, de très longues minutes, s'écoulèrent, ponctuées par le tic-tac de l'aiguille avançant sur le cadran de l'horloge accrochée à la cuisine. Cela la rendait affreusement consciente du silence dans la pièce et, encore plus, de la présence de l'homme à côté d'elle.
Penser. Elle ne pouvait s'arrêter de penser à tous les événements survenus ces derniers jours. Le dôme et la menace implacable de Papillombre, les échecs qu'ils enchaînaient, le Cataclysme qui l'avait affaiblie, la révélation de ses sentiments pour son partenaire et l'admission qu'Adrien Agreste n'était pas le seul homme à avoir volé son coeur, pour au final découvrir que oui, il était le seul, et que, pour l'instant, elle devait faire fit de cette information même si cela était douloureux. Tout cela la maintenait éveillée chaque soir et l'empêchait de trouver aisément le sommeil réparateur qu'elle convoitait tant.
L'héroïne commença à tracer nerveusement le contour circulaire de son yo-yo avec un doigt, se concentrant et répétant le mouvement plusieurs fois et ferma les yeux. Elle les rouvrit quelques secondes plus tard, laissant échapper un léger soupir avant de tourner sur elle-même. Elle regretta rapidement le changement de position, grimaçant et sifflant légèrement lorsqu'elle sentit un pincement entre ses côtes.
— Tu ne dors pas, ma Lady ? Est-ce que tout va bien ?
— Mmh, j'ai fait un mauvais mouvement, grogna-t-elle. Désolée de t'avoir réveillé.
— Je ne dormais pas… murmura-t-il.
Chat Noir se tourna vers elle et avec précaution, elle fit de même, se tournant lentement sur son côté non-injurié. Elle trouva son regard de félin posé sur elle, ses pupilles dilatées pour s'adapter à l'obscurité ambiante et la sclérotique autour brillant d'un vert intense, presque phosphorescent.
— Tu veux que j'aille te chercher un anti-douleur ? s'enquit-il, soucieux de l'état de sa partenaire.
Il ne le savait pas, et n'en n'était certainement pas conscient, mais ce regard réconfortant et tendre qu'il portait sur elle possédait un puissant effet analgésique à lui seul.
— Ça ira, ne t'inquiète pas.
Un froncement sillonna ses sourcils et le regard préoccupé et sévère qu'il lui portait à présent la fit déglutir.
— Viens ici, souffla-t-il en ouvrant les bras. J'aimerais vraiment pouvoir faire quelque chose pour toi. Je me sens tellement fautif, déplora-t-il d'une voix chevrotante.
— Chaton… Ce n'était pas ta faute, chuchota-t-elle doucement en se glissant contre lui sans hésitation, prête à lui apporter le réconfort dont il avait lui aussi besoin. Le seul fautif, c'est Papillombre, ajouta-t-elle, blottissant sa tête au creux de son épaule.
Les bras du félin s'enroulèrent autour d'elle et il rapprocha le corps de l'héroïne du sien, sa chaleur la submergeant soudainement et agréablement.
— Tu as raison mais… Je voudrais quand même essayer quelque chose. Tu as déjà entendu parler de la... ronron thérapie ?
Ces derniers mots étaient à peine plus audibles qu'un chuchotement: il semblait embarrassé par sa propre proposition. Elle n'eut cependant pas le temps de lui répondre et sentit tout à coup un grondement se réverbérer contre elle, et tout en elle, jusqu'à son échine. Elle frissonna et, instinctivement, elle chercha plus de contact, plus de vibrations. Elle passa ses doigts gantés dans les mèches blondes de son partenaire et caressa doucement sa nuque, obtenant le résultat escompté: des ronronnements plus intenses et plus sonores.
L'effet était cathartique, pour elle, mais aussi pour lui, elle en était certaine. Elle s'accrocha plus fort à lui, désirant presque se fondre et ne faire qu'un avec lui, ne faire qu'un avec cet état d'apaisement et de béatitude que lui seul pouvait lui apporter, même dans ses moments les plus tourmentés.
— Je serai toujours là pour toi, ma Lady, murmura-t-il. Tu le sais, n'est-ce pas ?
Un sourire s'esquissa sur ses lèvres: c'était à croire qu'il lisait dans ses pensées.
— Je n'en ai jamais douté, Chaton. Merci, souffla-t-elle. Merci d'être là et d'être toi.
— Toujours ma Buguinette, murmura-t-il, déposant un doux baiser dans sa chevelure. Toujours… répéta-t-il, ses ronronnements redoublant de vigueur.
Toujours. Cette perspective, associée au confort des bras de son partenaire, l'aida finalement à plonger en toute sérénité au pays des songes.
Quand Chat Noir émergea de son sommeil, ses sens étaient submergés par un torrent de sensations, toutes plus agréables les unes que les autres. Il ouvrit lentement les yeux et sa vision s'en trouva obscurcie par des mèches de cheveux sombres, couleur encre de Chine au reflet bleu majorelle. Ladybug lui tournait le dos mais était toujours logée dans ses bras. Il prit une profonde inspiration et sentit pleinement l'odeur fruitée, accompagné par des notes subtiles de violette, qui remplissaient l'air environnant, ainsi que la senteur gourmande et douce de la vanille. Elle sentait la pâtisserie, ainsi que les confiseries ,et il savait à présent pourquoi. Il gonfla ses poumons avec une autre profonde inspiration et enfonça son nez dans sa chevelure, son bras se resserrant autour de sa taille, l'attirant plus fort contre lui, sa chaleur irradiant contre son torse, même à travers le costume.
Était-il mort ? Parce que cela ressemblait vraiment au paradis.
Il soupira faiblement: toutes les bonnes choses ont une fin. Il jeta un rapide coup d'œil à l'horloge: 10h28. Ils avaient manifestement tellement d'heures de sommeil à rattraper, qu'ils avaient dormi comme des marmottes sans même se rendre compte du lever du jour.
Chat Noir posa sa main sur celle de l'héroïne et laissa courir ses doigts, aussi légers qu'une plume, le long de son bras, terminant leur courses sur son épaule.
— Ma Lady, murmura-t-il doucement au creux de son oreille.
— Mmmh.
— Il est passé 10h00.
Sa partenaire sursauta et se redressa abruptement, le faisant presque tomber du lit. Elle se leva du lit et se tourna vers lui, ses joues se parant légèrement de rouge.
— Je suis désolée mais je dois partir tout de suite, Chaton ! Je dois confier son Miraculous et sa mission à Polymouse, s'excusa-t-elle nerveusement.
Elle défit sa tresse, laissant sa chevelure cascader librement sur ses épaules, et pinça l'élastique entre ses lèvres. Chat Noir la contemplait, absolument fasciné, tandis qu'elle peignait ses cheveux avec ses doigts avant de rapidement les attacher en un chignon destructuré et sauvage.
— Je te retrouve ici ce soir pour le debrief, annonça-t-elle en se dirigeant vers la porte avant de s'immobiliser et de faire demi-tour.
Chat Noir se redressa, assis sur le lit, et l'héroïne s'arrêta auprès de lui. Elle se pencha rapidement pour déposer un baiser sur sa joue avant de s'échapper rapidement vers la sortie.
— Bonne journée, Minou, cria-t-elle d'une voix un peu chevrotante et plus aiguë que d'habitude.
La porte se referma derrière elle, laissant le félin, seul, dans leur quartier général, stupéfait et rêvasseur. Il porta une main sur sa joue, tout contre la brûlure que son baiser avait laissé sur sa peau.
Il fixa d'un regard abasourdi la porte par laquelle elle venait de disparaître avant de se laisser tomber sur les oreillers. Il ferma les yeux et inspira profondément. Son odorat se retrouva de nouveau envahi par le parfum de la jeune femme, dont les draps étaient toujours imprégnés.
— Marinette... murmura-t-il d'une voix tendre et aussi douce qu'une caresse.
Chat Noir jeta un regard en direction de la Tour Eiffel. Le compte à rebours affichait maintenant 2 jours, 20 heures, 36 minutes et 50 secondes. Il secoua la tête, et fit un dernier bond, s'arrêtant sur le rebord de la fenêtre de sa chambre. Il se faufila rapidement à l'intérieur de la pièce avant de laisser tomber sa transformation.
Adrien entendit immédiatement frapper à la porte et se mordit la lèvre. Merde. Il se précipita pour ouvrir, tombant nez à nez avec son imposant garde du corps.
Le Gorille lui jeta un regard sévère et laissa échapper un soupir proche d'un grognement. Nul doute qu'il frappait contre la porte depuis plusieurs minutes.
— Désolé, je... euh... jouais en ligne avec Nino. Je n'ai pas attendu frapper à cause du casque.
L'homme lui adressa un regard évaluateur avant de hocher la tête, approuvant son excuse. Il referma ensuite la porte, laissant le blondinet seul à nouveau, ou presque.
— Cette fois-ci, tu as vraiment failli louper le check in du matin, s'exclama son Kwami. Voilà ce qui arrive quand on prive, pendant plus de 12 heures, le Dieu de la destruction de son repas, pour dormir avec sa dulcinée. Ça s'appelle le karma, mon garçon, marmonna Plagg en se précipitant à l'intérieur de sa réserve de fromage.
Il en ressortit immédiatement avec un morceau de camembert dans chaque patte, qu'il goba l'un après l'autre, à une vitesse pour le moins surprenante.
— Elle vaut la peine de prendre ce risque, déclara tendrement Adrien.
— Tout ce que vous êtes prêt à faire par amour, vous les humains... C'est...déroutant...
Adrien roula des yeux et sourit, en donnant une petite tape affective sur la tête du kwami.
— Allez, petite terreur, il faut te cacher: Ladybug va envoyer Polymouse ici pour mon père. Il ne faudrait pas qu'elle te voit et découvre qui se cache sous le masque de Chat Noir, nota-t-il.
Adrien n'eut pas à se répéter une deuxième fois: Plagg s'était déjà éclipsé, certainement pour rejoindre de nouveau sa précieuse réserve de fromage.
Le jeune homme ria doucement avant de rejoindre la salle de bain pour prendre une longue douche chaude et amplement méritée. Il en ressortit de longues minutes plus tard, le bas du corps enroulé dans une serviette douce et sèche. Il se dirigeait vers la penderie pour prendre des vêtements, lorsqu'un bruit, faible et tout juste audible, attira son attention. Adrien s'immobilisa et jeta un un bref coup d'œil par-dessus son épaule et là, sur le sol, une petite tâche grise attira son attention: Polymouse. Elle n'était pas plus grande qu'une souris et à s'y méprendre, pour n'importe quelle personne lambda: c'était une simple souris.
Elle regarda le garçon une fraction de seconde, avant d'étouffer un couinement et de se faufiler sous la porte. L'échange de regard fût bref, pourtant, Adrien était absolument certain de ce qu'il venait de voir et ce n'était pas Polymouse: c'était Multimouse. Il aurait reconnu entre mille ces deux adorables petits chignons distinctifs, bien différents de la capuche surplombée d'oreilles de souris, qu'arborait le costume de la nouvelle porteuse du Miraculous de la souris.
Il resta figé un instant, les yeux écarquillés de surprise, avant qu'un sourire admiratif n'étire ses lèvres. Marinette... Ce qui signifiait que Ladybug était aussi Multimouse et qu'elle avait un jour trompé son partenaire avec une aisance déconcertante. Avec l'aide d'une illusion, sans doute, pensa-t-il. Petite rusée.
Elle était adroite, brillante et... curieuse.
Il espérait que l'héroïne avait pu trouver ce qu'elle était venue chercher dans SA chambre et que sa curiosité était satisfaite. À en juger par le couinement qu'il avait entendu... Elle devait avoir apprécié ce qu'elle avait vu.
Multimouse se plaqua derrière la porte de la chambre d'Adrien, les joues échauffées et à bout de souffle.
Non seulement Adrien l'avait repérée, mais, en plus de cela, il l'avait repérée en train de se rincer l'œil sur son corps d'athlète encore humide et ruisselant de la douche qu'il venait prendre. Elle cacha son visage mort de honte entre ses mains: elle espérait au moins qu'il l'avait prise pour son homonyme et n'avait pas reconnu Multimouse. Ou mieux, qu'il l'avait prise pour une réelle souris.
Elle inspira profondément, reprenant le contrôle de ses émotions et des battements erratiques de son cœur, avant de s'aventurer dans les couloirs et diverses pièces du Manoir froid et austère de la famille Agreste.
Tout autour d'elle n'était que rangement millimétré et propreté immaculée. Elle ne trouva ni Gabriel Agreste, ni sa secrétaire. Ils sont en déplacement professionnel, se rappela-t-elle.
À suivre...
Hé bien, je dois dire que je suis contente de vous avoir tous trompé avec Polymouse.
Un peu moins de vous avoir laissé penser que Ladybug avait une solution et se rapprochait de Papillombre. Mais bon... c'était le but de vous envoyer dans la mauvaise direction.
Tic tac, l'heure est proche... la semaine prochaine, chapitre 12: Désillusion.
