Bonjour à tous les Miraculeurs et bonne année 2022 ! Je vous souhaite le meilleur pour cette nouvelle année à venir: la santé, beaucoup de joie et de réussite, des lectures intéressantes, et une fin de saison 4 époustouflantes (pour ça, on va croiser les doigts hein ! j'avoue que j'ai peur.)

Voici donc l'épilogue tant attendu. Je vous souhaite une très bonne lecture.


Épilogue :

La journée avait été plutôt longue et mouvementée pour les deux héros. Ils avaient vécu cinq années, en ce qui était en réalité, seulement quelques minutes. Heureusement pour eux, les Parisiens ne se rappelaient de rien. À vrai dire, ils ne se souvenaient même pas du dôme et de la dernière attaque qui avait mené à l'arrestation de Papillombre et de sa complice. Tout ce qu'ils savaient, c'était que le plus grand ennemi de Paris avait été arrêté par Ladybug et Chat Noir et qu'il n'était autre que Gabriel Agreste.

Ensuite, dans la foulée, Ladybug et Chat Noir avaient été auditionné, tout comme Adrien. Ce dernier avait été innocenté de toute complicité, ainsi que de toute connaissance des agissements de son père. Il en avait été de même pour Émilie Agreste. Cependant, elle n'avait pas pu rentrer à la maison avec son fils car les médecins l'ayant auscultée avaient souhaité la garder en observation pour 48 heures.

Ce fut donc le cœur léger mais la tête lourde, que les deux héros s'étaient écroulés dans le lit de leur quartier général, tard ce soir-là.

— Je n'arrive toujours pas à croire que nous ayons gardé en mémoire, ces cinq années passées dans cette vie alternative… murmura Adrien.

Il se coucha confortablement et attira Marinette dans ses bras. Elle appuya sa tête contre son torse et posa une main sur son bras, ses doigts caressant lentement sa peau.

— Je n'arrive pas à croire que je sois tombée amoureuse de toi par trois fois… souffla-t-elle d'une voix groggy, partagée entre incertitude et émerveillement.

Un sourire étira les lèvres d'Adrien qui baissa la tête pour embrasser le front de Marinette, tandis que ses doigts peignaient quelques-unes de ses mèches sombres.

— Sur un autre continent, sur une autre planète, dans une autre vie et même s'il fallait traverser les pires enfers... Toi et moi… on se retrouvera toujours, ma Buguinette. On ne sépare pas l'inséparable, déclara-t-il sincèrement… Et puis… il faut aussi avouer que tu ne peux pas résister à mon charme. C'était donc inévitable, ria-t-il ensuite.

— Hé !

Elle se propulsa sur un coude, le regardant droit dans les yeux, avant de frapper doucement son doigt contre le bout de son nez.

— Je te rappelle que tu es tombé amoureux plus d'une fois toi aussi ! Protesta-t-elle en faisant une fausse moue offusquée.

— Sous une averse, en t'offrant mon parapluie… C'est ce que tu m'as avoué n'est-ce pas ? C'est ce jour-là que…

— Oui, c'est comme ça que je suis tombée amoureuse de toi, murmura-t-elle. Il faut croire qu'on aura maintenant chacun eu notre coup de foudre sous le tonnerre grondant... ajouta-t-elle, une certaine nostalgie palpable dans sa voix.

— J'aurais pu tombé amoureux de toi aussi ce jour-là, Marinette… En réalité… Je suis tombé amoureux de toi, affirma-t-il. Tu es Ladybug. Je ne suis pas tombé amoureux d'un prénom ou d'une apparence, mais d'un cœur. Et même s'il m'a fallu un peu de temps… j'ai fini par réaliser que ce cœur, c'était aussi celui de ma meilleure amie, expliqua-t-il sereinement.

Il posa une main contre la joue de sa partenaire et la caressa tendrement.

— Je suis heureux d'être tombé amoureux de Ladybug et de Marinette. Je suis heureux de ces cinq années supplémentaires passées à tes côtés et… je suis heureux d'avoir pu déclarer mon amour à Ladybug, mais aussi à Marinette. Je pensais ce que je t'ai dit: je pense que nous avons un bel avenir devant nous et je voudrais réellement que tu en fasses partie. Me ferais-tu l'honneur de devenir ma petite amie ? Dans cette vie et dans toutes les autres ?

Un doux et intense baiser fût la réponse qui envoya le cœur d'Adrien sur un petit nuage de béatitude, jusqu'à ce que la sonnerie du téléphone de Marinette l'oblige à redescendre sur terre.

— C'est Alya, s'exclama-t-elle tout en décrochant et en posant son doigt sur sa bouche, faisant signe à Adrien de se taire.

"Marinette, bon sang, c'était quoi ça ! Ce matin encore, je regardais en direct live mes meilleurs amis se sacrifier pour sauver Paris. Puis la terre s'est mise à trembler, le dôme s'est écroulé et… j'ai…" Au bout du fil, Alya essayait péniblement de contenir d'énormes sanglots, cela s'entendait dans sa voix. "J'ai su que c'était terminé pour… vous… pour nous… je savais qu'on avait perdu… et puis… trou noir complet ! J'ai l'impression de m'être évanouie pendant des années et à mon réveil… Vous aviez gagné. Vous êtes là. On est tous là… je… bonté divine, Marinette! Pourquoi personne d'autre ne se souvient du dôme ? Les Parisiens semblent tous inconscients des faits qui se sont déroulés !" Déballa-t-elle avec agitation, sans prendre une seule inspiration.

— Alya, s'il te plait, respire, répondit doucement Marinette. De quoi te souviens-tu exactement ? Le dôme ? Quoi d'autre ?

"Nino et moi, nous avons tous les deux des souvenirs. Nos recherches et patrouilles, mon illusion ratée, les Parisiens en colère, toi et Adrien vous rendant… le sol qui tremble, le dôme qui se brise, le ciel rouge… puis… rien, le néant."

Adrien fronça les sourcils et lança un regard inquisiteur à sa petite amie. Il savait pour Ladybug et Alya. D'ailleurs, il se fustigeait mentalement de ne pas avoir tout de suite fait le lien avec Marinette. En revanche, Alya semblait maintenant également connaître l'identité de Chat Noir…

Marinette soupira et fit un sourire contrit à Adrien, murmurant un faible "désolée", avant de faire basculer son appel avec Alya en mode haut-parleur.

— Adrien t'écoute aussi, Alya. Il est avec moi en ce moment. Il...il sait. Pour moi. Pour toi. Il n'y a plus de secrets, confessa-t-elle, jetant un regard tendre dans la direction de son petit ami.

"Adrien ! Je suis tellement désolée pour ton père ! Nino est devenu fou à la seconde où la nouvelle est tombée aux infos ! D'ailleurs là, il est parti au Manoir pour te voir. Comment vas-tu? Comment va ta mère ?"

— Ils l'ont gardé en observation pour les deux jours à venir, mais, à priori, elle va bien. Elle est tout simplement aussi confuse que nous par les évènements. Le Manoir est condamné le temps de l'enquête, avec Mari, on est au QG.

Il lança un regard dans la direction de Marinette, une question silencieuse flottant dans l'air et, après ce qui semblait une seconde réflexion, elle hocha la tête.

— Je pense que vous devriez nous rejoindre maintenant tous les deux. Appelle Nino et dit lui de rebrousser chemin. On se retrouve dans 15 minutes, devant le café à deux pas du QG, proposa Marinette.

— On discutera de vive voix. Il y a plusieurs choses que nous devons vous expliquer, ajouta Adrien d'une voix déterminée.

"C'est compris. À toute de suite."

Marinette rangea son téléphone dans sa poche et se tourna vers Adrien.

— Tu es prêt à te révéler aussi à Nino et à tout leur dire sur ce qu'il s'est réellement passé là-bas ?

— Hé bien, c'est mon meilleur ami et Alya sait déjà tout puisqu'une petite souris lui a déjà soufflé à l'oreille… déclara-t-il, avant de faire une courte pause, puis de reprendre avec un sourire. Soit dit en passant, très sympa l'apparition de Multimouse dans ma chambre l'autre jour, avoua-t-il tout en faisant un clin d'œil taquin à sa petite amie.

Marinette écarquilla les yeux avant de rougir subrepticement.

— Ce n'était pas ce que tu crois ! Je ne t'espionnais pas, protesta-t-elle. D'ailleurs je fais une piètre espionne. J'ai complètement loupé le sous-sol secret, grogna-t-elle en cachant son visage dans ses mains avec déboire.

Adrien soupira, sa bouche esquissant tout l'inverse d'un sourire. Il se pencha vers Marinette et posa ses mains sur les siennes, avant de les écarter lentement de son visage.

— C'est pour ça que c'était un sous-sol secret, Marinette, murmura-t-il doucement.

— Peut-être mais j'aurais dû le voir. Être plus minutieuse. On aurait pu prendre Papillombre par surprise et éviter tout ça… sanglota-t-elle en baissant la tête.

Adrien caressa son visage et passa un doigt sous son menton, l'obligeant à relever la tête pour le regarder.

— Shhh... Ce n'est pas ta faute. Et puis, je ne regrette rien de tout ça, confessa-t-il. Veni vedi vici. On s'est battu ensemble, on a traversé cette épreuve ensemble et on a triomphé et sauvé Paris ensemble. Si c'était à refaire, je le referais cent fois. Parce que j'ai confiance en nous.

Les lèvres de Marinette se courbèrent en un doux sourire, avant que celles-ci ne se retrouvent rapidement pressées contre la joue d'Adrien, puis contre ses lèvres.

— Merci Chaton, c'est tout ce que j'avais besoin d'entendre. Allons rejoindre nos amis maintenant, déclara-t-elle, prenant sa main dans la sienne.


Marinette et Adrien arrivèrent au point de rendez-vous, main dans la main. Alya et Nino étaient déjà présents et, avant de perdre tout courage, Marinette serra la main de son petit ami et se jeta immédiatement à l'eau.

— Merci d'être venu, les remercia-t-elle, tout en embrassant tour à tour ses amis. Ce qu'on doit vous dire est assez délicat, expliqua-t-elle en évaluant les passants dans les environs. Suivez-nous, on va discuter dans un endroit plus calme.

Nino fronça les sourcils et il gloussa doucement.

— Vous n'êtes pas vraiment discrets les gars. Et puis, on savait tous ce que ça finirait ainsi, s'enthousiasma Nino, un sourire taquin dansant au bout des lèvres.

Il frappa son poing de manière encourageante sur l'épaule d'Adrien et désigna leur mains jointes.

Adrien lui adressa un demi-sourire, tandis que sa main libre frottait nerveusement l'arrière de sa nuque.

— Ce qu'on doit vous dire est beaucoup plus…sensible… murmura Adrien d'une voix plus faible que d'habitude.

Ils ne firent que quelques pas avant qu'un hoquetement de stupeur ne résonne derrière eux. Une main se posa sur leurs épaules et les stoppa dans leur élan.

— Dites-moi que c'est impossible, les gars.

Ils se tournèrent tous les deux vers Nino, leurs joues rougissantes.

— Je sais que vous êtes secrètement fou l'un de l'autre depuis des années, mais ce n'est pas un peu trop tôt ?

Les yeux de Nino étaient grands ouverts et sortaient presque de leurs orbites.

— Mon frère, je t'aime et je respecterai toujours tes décisions, mais il s'agit de Marinette. Je veux dire, c'est comme ma sœur, avoua-t-il, le regard sévère. Je ne veux pas qu'elle soit blessée si tu réalises que tu as fait ta demande trop tôt. Je sais que dans ta vie, tu n'as pas eu d'exemple concret de ce qu'est une vraie relation, saine et équilibrée. Blâme ton connard de père mais c'est beaucoup trop...

Adrien interrompit rapidement la diatribe de son meilleur ami, lorsqu'il vit le visage de Marinette se transformer en feu de signalisation.

— Nino ! Tu nous as mal compris ! Oui, on sort ensemble mais je ne l'ai pas demandé en mariage. Je ne suis pas aussi inconscient. Je sais bien que nous sommes encore jeunes. Et même si on est amoureux, tout ça est assez...compliqué

Il jeta un regard à Marinette avant de reprendre leur marche.

— Tu vas bientôt comprendre Nino, ajouta-t-il, accélérant le pas.

Ils marchèrent encore un peu avant que Nino ne les interrompt à nouveau.

— Marinette, tu n'es pas enceinte, n'est-ce... Aïe ! Ça fait mal, ma puce !

Marinette couina et Adrien se retourna à nouveau, bouche bée, et vit Nino frotter son bras, fraîchement cogné, tandis qu'Alya lui lançait un regard sévère.

Avant que Nino ne puisse dire quoi que ce soit pour sa défense, sa mâchoire se décrocha, sa bouche s'ouvrant de façon béante. Ce fut alors qu'ils réalisèrent où ils étaient arrivés: dans la ruelle où se trouvait la porte principale du quartier général de Ladybug et Chat Noir.

— Oh mon dieu ! Pincez-moi, j'hallucine ! S'exclama Nino, complètement sous le choc. Aïe ! Alya, stop !

— Tu ne rêves pas, murmura sa petite amie, tout en haussant les épaules.

Pendant ce temps-là, Marinette s'était penchée devant le scanner rétinien, débloquant l'accès à leur QG.

— Vous êtes Ladybug et Chat Noir. Mes meilleurs potes sont les héros de Paris, s'émerveilla-t-il d'une voix toujours sous l'emprise de la surprise. Attends une minute, tu as dû te battre contre ton propre daron !

— Si tu savais… Vous voulez une bière ? Un café ? Proposa-t-il. Ça va être long à expliquer.

Étonnamment, la bière l'emporta. Même pour Marinette qui siphona sa bouteille plus rapidement que les autres. Ladybug et Chat Noir méritait une pause.

— Donc si j'ai bien suivi, vous avez passé 5 ans dans cette espèce d'univers alternatif post-vœu ?

Alya haussa un sourcil, prenant une gorgée de sa troisième bouteille de bière.

— C'est bien ça. C'est pour cela que vous avez cette impression de trou noir. Il s'est bien passé quelque chose mais, Adrien et moi, nous sommes les seuls à nous en souvenir, expliqua posément Marinette.

— Sauf pour le dôme, on s'en souvient, mais pas les autres Parisiens… Ajouta Nino. Parce que nous avons activement fait partie de votre plan et de l'attaque.

Adrien et Marinette hochèrent simultanément la tête, confirmant les propos de leur ami.

— Comment était-ce là-bas ? Demanda Alya. Est-ce que vous étiez…?

Ses yeux pétillaient de curiosité et d'un peu d'ivresse.

— Si ta question c'est de savoir si je bégayais et était maladroite devant Adrien, alors, pas de changement à ce niveau-là. J'étais toujours la même Marinette, soupira-t-elle en faisant tourner une bouteille de bière vide sur la table.

Nino pinça les lèvres et retint un rictus, avant de se tourner vers Adrien.

- Toujours aussi dense et aveugle même dans une autre vie, mon pote ?

Adrien marmonna entre ses dents, prenant une longue gorgée de bière, avant de se lancer dans plus d'explications. Il expliqua comment il avait pensé que Marinette ne l'aimait pas vraiment avant qu'ils ne deviennent finalement très proches et qu'il soit effrayé de briser ce qu'ils avaient construit. Il expliqua comment Marinette avait été un soutien précieux lorsque sa famille avait volé en éclat, petit à petit, réalisant par la même occasion que c'était le prix à payer de son père : plus Marinette et lui parvenait à se rapprocher, plus le vœu de Gabriel était instable et partait en fumée. Et il termina en expliquant comment ils avaient fini par sortir ensemble et comment leur amour avait brisé le vœu de son père, les ramenant à la réalité.

— Et quelle réalité ! Siffla Nino, finissant cul-sec sa bouteille de bière.

Adrien passa son bras autour de la taille de Marinette et l'attira tout contre lui.

— C'est vrai. Même si dans un sens, c'était pas si terrible. Mais, malgré tout, je suis heureux d'être de retour ici. On a retrouvé Plagg et Tikki, mon père va être jugé pour ses crimes et maman n'est pas qu'un simple mirage. Elle est là, en vie et avec nous, murmura-t-il, embrassant tendrement la tempe de sa petite amie.

— Tout est bien qui finit bien, s'enthousiasma Alya, en levant son verre. Trinquons à Ladybug et Chat Noir et leur réussite ! Vous êtes vraiment des héros extraordinaires.

— À nous ! S'exclamèrent Marinette et Adrien avec des sourires soulagés.

— À vous ! Mais ma bouteille est vide donc si je pouvais en avoir une autre…

— Nino ! protestèrent-ils tous, avant d'éclater de rire.

Absolument tout était rentré dans l'ordre le plus normal. Une normalité… amplement méritée.


Quelques semaines plus tard…

Être Ladybug avait certes des inconvénients mais aussi certains privilèges. Comme celui de pouvoir bénéficier de cinq minutes de parloir avec un détenu placé en quartier de haute sécurité, sans être mis sur écoute.

L'héroïne prit place derrière la vitre du parloir avec un regard sévère et déterminé. Sa présence ici était nécessaire : c'était quelque chose qu'elle devait faire pour être en paix avec elle-même parce qu'elle n'était pas un monstre sans cœur. Pas comme lui.

— Monsieur Agreste.

— Ladybug, répondit-il.

Son nom avait roulé sur le bout de sa langue comme le plus perfide des venins, craché par un serpent à sonnette.

— Mon temps est compté alors j'irai droit au but; pourquoi n'avez-vous pas révélé nos identités secrètes ?

— Et m'abaisser à avouer que j'ai été humilié par mon propre fils pendant tout ce temps ? Jamais, cracha-t-il avec dédain.

— S'il y a bien quelqu'un qui a été humilié ces dernières années, c'est Adrien. Vous avez fait de sa vie un enfer, que ce soit avant ou après votre vœu, grogna-t-elle, les dents et les poings serrés. Vous avez toujours contrôlé et manipulé votre fils comme s'il était l'un de vos employés. Vous l'avez isolé du monde. Vous l'avez forcé à porter un sourire qui était faux et à garder pour lui ses émotions, même les plus douloureuses. Vous avez été jusqu'à lui faire subir une chirurgie plastique contre son gré !

Ladybug fulminait.

— J'ai fait tout ça pour lui et pour sa mère. Pour notre famille ! Rétorqua sévèrement Gabriel.

— Il y a une chose que j'aimerais savoir: qui essayez vous de convaincre avec cette excuse d'hypocrite ? Moi ? Ou vous-même ?!

Elle défia du regard son interlocuteur qui resta complètement impassible, avant de reprendre la parole face à son manque de réaction.

— La seule chose de bien que vous ayez fait pour votre famille, c'est d'avoir plaidé coupable quant aux charges qui étaient retenues contre vous, indiqua-t-elle d'une voix ferme. Pour le reste, que ce soit dans cette vie ou dans une autre, votre fils et votre femme se portent beaucoup mieux sans vous ! ajouta-t-elle, tout en frappant fermement un doigt contre la table pour souligner la véracité de ses dernières paroles.

— Émilie…

Ladybug vit Gabriel déglutir et son regard changer, s'adoucissant comme celui d'un animal blessé.

— Est-ce que…?

— Elle est en vie. C'est ce pourquoi je suis venue ici aujourd'hui. Cela me semblait juste que vous en soyez informé, déclara-t-elle impassiblement.

Les mains posées à plat sur la table, Ladybug se leva de sa chaise et tourna le dos à son interlocuteur, prête à quitter la salle.

— Mademoiselle Dupain-Cheng ?

L'héroïne soupira et sans prendre la peine de se retourner complètement, elle jeta un bref coup d'œil par-dessus son épaule pour s'enquérir de ce que Gabriel voulait.

— Prenez soin de mon fils.

Elle hocha simplement la tête une fois et quitta le parloir sans jamais regarder derrière elle.

Elle ne regarda plus jamais derrière elle et laissa le passé au passé, avançant uniquement, la tête haute, vers le futur. Un futur heureux et paisible aux côtés d'Adrien.

Fin.


J'espère que vous êtes satisfait de cet épilogue pour clôturer en douceur cette histoire pleine de rebondissements inattendus.

Je vous annonce que je vous retrouve dès demain avec une autre histoire! 12 chapitres où vous suivrez Ladybug et Chat Noir dans une quête plutôt surprenante à travers le futur et le passé. Cette histoire sera cependant classée M avec deux scènes 18. Vous en découvrirez plus demain. À très vite.

PS : n'oubliez pas de laisser un petit commentaire sur cette histoire.