Désolée pour ce retard de publication mais j'ai eu quelques soucis. Ce chapitre a été corrigé par une de mes amies les plus folles (mais surtout n'allez pas lui dire que je l'adore), Mlle Mandie.
Encore merci à tous ceux qui ont mis en favori la traduction, donné vos avis, laissé des reviews. Cela me va droit au coeur.
Disclamer : Rien ne m'appartient. La fiction et l'intrique appartient à HeleSL. Emma Swan, Regina Mills et tous les autres sont la proprieté de ABC. Je ne tire que mon propre plaisir et votre plaisir de cette traduction.
On se retrouve la semaine prochaine :)
Teasing is our game – Chapitre 6
J'ouvre les yeux, éblouis par la lumière venant de la grande vitre de ma chambre. C'est samedi. Je n'ai jamais autant voulu être lundi.
Je me tourne dans mon lit en grognant pour éviter l'agaçant lever de soleil mais je ne peux plus dormir. Ouvrant un œil, je lance un regard au réveil les chiffres rouges affichent 12h35. Mon ventre gargouille et je laisse échapper un long soupir pendant que je me tourne à nouveau pour fixer le plafond.
Je m'étire comme un chat, mes os craquent alors que j'effectue ce geste.
Je traîne les pieds jusqu'à la cuisine toujours en baillant. « Oh, vous êtes debout ! C'est tôt pour vous. » me dit la gouvernante alors que j'ouvre la porte du frigidaire.
« Je suis affamée. » je me couche contre la porte baillant encore, balayant du regard le contenu du frigidaire cherchant quelque chose pour calmer les bruits de mon estomac. « Quelque chose ne va pas ? » demande-t-elle avec inquiétude.
« J'ai fait un super rêve, » je murmure en réponse. « La fille ? »
« Son nom est Regina et oui, avec elle, » je prends une bouteille de jus de fruits dans le frigidaire et ferme la porte. Regardant le liquide orange couler dans le verre, j'ignore l'air renfrogné sur son visage.
« Il y a des pancakes dans le micro-ondes. Je peux dire que ça ne va pas comme vous voulez avec Regina ? » Je prends le plat dans l'appareil et m'assois à la table du diner, « Je ne sais pas vraiment. Ce n'est pas quelque chose dont je veux parler maintenant. »
Elle pose sa main sur mon épaule et me la serre, me souriant. Je lui rends son sourire pudiquement et elle quitte la pièce. Dévorant mon petit-déjeuner, je ne peux pas m'en empêcher mais je pense au dernier événement.
La façon dont Regina m'a regardé devrait être illégale, sérieusement. Je pensais que je pourrais fondre quand elle a murmuré dans mon oreille. Maudit téléphone et maudit soit la personne qui l'a appelé à ce moment-là. Elle semblait plutôt en colère néanmoins mais je ne peux pas dire si c'était à cause de l'interruption ou à cause de la personne qui a appelé. J'espère que c'est la première raison pour être honnête.
Le bruit d'une personne entrant dans la pièce pendant que je sortais le plat de l'évier me tire de mes pensées. « Oh, Emma. Je ne savais pas que tu étais déjà debout » ma mère me regarde depuis la porte de la cuisine. Je dois m'empêcher de rouler des yeux tout le monde semble surpris que je sois debout si tôt, suis-je prévisible ?
« Ouais. Euh, j'avais faim, » je souris alors que je rince le plat avant de le placer l'évier. Elle acquiesce et me sourit alors qu'elle se dirige vers le frigidaire. « Comment se passent les cours ? C'est ton année de terminale. »
Je m'appuie contre le comptoir, croisant les bras. « C'est... Intéressant » ce n'est pas un mensonge. Elle prend une bouteille avec quelque chose de vert à l'intérieur et ferme le frigidaire. Cette chose semble dégoutante. Ma mère me voit grimacer en voyant la boisson et la secoue dans les airs, « Protéines ! Donc, qu'est-ce que tu veux dire par 'intéressant' ? »
Je la regarde sans expression mais je hausse les épaules au final. « Tu sais, c'est la dernière année de lycée et nous sommes toujours en train de commencer, tout est... intéressant. » Elle acquiesce encore retenant un sourire. « Est-ce que tu rigoles de moi ? »
« Non... » Dit-elle mais elle finit par rigoler. Je la regarde en fronçant les sourcils, visiblement offensée mais ça ne dure pas longtemps. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas ri ensemble. « Qu'en est-il du bal ? Est-ce que vous en avez déjà parlé ? » Demande-t-elle une fois qu'elle a retrouvé ses esprits. Merde, le bal. Je l'avais oublié celui-là.
« Euh, non, nous n'en avons pas encore parlé. » Ma mère sourit de toutes ses dents, « Bien, tiens moi au courant ! Nous n'aurons qu'à chercher une robe. » Nous partageons un moment en silence, souriant et l'appréciant. Elle avait l'habitude d'être géniale, cela me manque.
« Donc, » commence-t-elle encore, « j'ai entendu qu'il y a un nouveau principal à l'école. » Comment Regina finit-elle dans toutes mes conversations ? « Ouais, elle est également mon professeur de mathématiques. »
« Alors ce n'est pas un problème, tu adores les maths et tu es bonne dans cette matière. Je parie qu'elle t'aimera. » Je m'étouffe avec ma salive. « Emma ! Est-ce que ça va ? »
Ma mère s'approche de moi mais je lève les mains et essaye de parler entre deux quintes de toux, « Je vais bien, je vais bien. » Elle me regarde un moment vérifiant que j'allais bien et puis prend sa bouteille sur le comptoir. Apparemment, elle l'avait laissé là pour venir m'aider. Quand j'arrête finalement de tousser, un silence gênant nous entoure.
« Est-ce que tu sors aujourd'hui ? » dit-elle tandis qu'elle se dirige vers la porte.
« Je ne sais pas. Peut être que je vais appeler Graham et on sortira, » haussai-je les épaules. Pourquoi est-ce que j'ai dit quelque chose ? Elle me regarde avec cette grimace qu'elle fait toujours quand je nomme Graham.
« Graham, hein ? Bien, amusez-vous tous les deux ! » Et elle disparaît après m'avoir fait un clin d'œil. Je roule des yeux mais je ne peux pas m'empêcher de sourire. Je reste où je suis pendant un moment, me sentant comme une petite fille à qui ses parents lui manque.
Rapidement, je retrouve mes esprits en secouant la tête l'auto-apitoiement ne fera pas changer les choses. Je vais dans ma chambre, sentant une brise froide venant de la fenêtre. Je la ferme et saute sur le matelas, me couvrant avec la couverture. Un short et un débardeur ne sont pas suffisants pour me garder au chaud maintenant que l'automne arrive. Je me demande combien le corps de Regina doit être chaud...
Grognant, je me couvre la tête avec la couverture. Est-ce que cette femme sortira de ma tête ?
Graham est un amour. Je me demande comment se fait-il qu'il n'a pas encore de petite-amie. Quand je l'ai appelé à la dernière minute pour sortir, il a dit oui instantanément. Donc nous voilà, attendant dans la file d'attente pour voir le dernier James Bond. Je peux dire qu'il a remarqué que quelque chose était étrange quand il m'a vu par la façon dont il a légèrement foncé les sourcils mais il a décidé de laisser courir pour le moment ce qui est exactement ce dont j'ai besoin.
La femme derrière la vitre nous donne distraitement les billets et nous nous dirigeons à l'intérieur du cinéma pour acheter un peu de nourriture. « Pop corn ? Bonbons ? Qu'est-ce que tu veux ? » Demande-t-il alors que nous passons la porte.
« S'il te plaît Graham. Depuis combien de temps tu me connais ? Pop corn bien sûr ! » Il sourit et demande deux menus à l'employé avec une chemise bleue et un chapeau noir. J'ai toujours trouvé amusant le fait qu'ils portent ces chapeaux ridicules dans un cinéma. Il nous donne la nourriture et je le paie.
« Donc ? » commença Graham alors que nous nous asseyons sur nos sièges. Il y avait des groupes parlant, attendant que le film commence. Notre rangée, cependant était vide. Je pris une poignée de pop corn et regarde Graham, « Donc quoi ? »
Il me regarde, haussant les deux sourcils. « Tu étais plutôt silencieuse dans la file d'attente. Tu n'es jamais silencieuse dans la file d'attente et encore moins si on va voir un James Bond ! Tu les aimes. »
« Je gardais mon énergie pour le film. » je lui souris narquoisement et il ouvre la bouche.
« Si tu commence à me prendre dans tes bras et à t'évanouir encore, je m'assois loin de toi. La dernière fois, on a eu des problèmes parce que tu ne pouvais pas t'arrêter de hurler sur l'écran 'Va le frapper, James !' et 'Génial !' à chaque fois qu'il frappait quelqu'un. »
Je rigole à ce souvenir. Son visage était l'une des choses les plus hilarantes que j'ai jamais vu dans ma vie. « Oh mais tu l'a adoré ! De plus, la fille qui m'a demandé de me taire te jetait des coups d'œil »
Il roules des yeux et croise les bras, « Ceci n'est pas le problème. »
« Allez, Graham, » je lui pince le bras de façon joueuse. « Je promets d'être silencieuse. »
« Vraiment ? »
« … si tu me promets de ne plus me faire regarder Bambi. À chaque fois je finis par essuyer tes larmes sur mon épaule. »
Il me fixe et baissa sa voix « ne souilles pas Bambi. Pauvre chose... » Il regarde au loin comme s'il se souvenait du film Disney mais je fais claquer mes doigts devant ses yeux cette fois.
« Je n'ai pas souillé Bambi. Je dis juste... » Les lumières commencèrent à s'éteindre et Graham couvrit ma bouche avec sa main, « Chut, le film commence. »
Je le fixe et tandis qu'il enlève sa main, je lui tire la langue, lui faisant rouler les yeux pendant qu'un sourire apparaît sur ses lèvres. Me détendant dans le siège et plongeant ma main dans le pop corn, je me concentre sur le film essayant d'oublier la principale sexy qui hante mes pensées.
Le week-end fut calme tellement calme que c'en était presque ennuyeux. Quand lundi arriva finalement, les nuages couvrirent le ciel pendant que je marchais jusqu'au lycée, s'accordant avec mon humeur.
Je n'ai pas maths aujourd'hui.
Le week-end m'a laissé du temps pour pensée à longueur de journée à Regina. J'ai obtenu quelque chose de clair : je la veux et elle me veut certainement. Un frisson court le long de mon dos et je ne suis pas sûre que ce soit du au temps froid ou à autre chose.
Brusquement, la douche pluie qui m'accompagnait devint un crachin. Je couvre ma tête avec la capuche du blouson de luxe que je porte et je me dépêche. Maudit soit cet uniforme et sa jupe je sens les gouttes de pluie contre mes genoux et mes cuisses.
Une voiture passe à côté de moi et je la regarde, m'attendant étonnamment à ce que ce soit celle de Regina, mais ce ne l'est pas. Le sentiment bien connu de déception m'envahit et je me le reproche bien sur que ce n'est pas elle, étant la principale elle a du arriver en avance. Puis, une autre voiture passe à nouveau mais cette fois je ne regarde pas.
Énorme erreur.
Une classique Benz noire ralentit jusqu'à avoir mon rythme de marche et j'entends le bruit d'une fenêtre qui se baisse, « Vous êtes mouillée. » Je regarde le conducteur et vois Regina avec un sourire amusé sur son visage, riant presque à sa blague pas-si-privée.
Je continue de marcher, essayant de ne pas tomber dans le panneau aussi facilement, « Visiblement. Il pleut. » Regina laisse échapper un bruit entre un gloussement et un grognement. « Montes. »
« Non, merci, » je réponds. Monter dans cette voiture signifie être sous son contrôle, comme toujours, même si cela veut dire attraper un coup de froid.
La voiture s'arrêta, « Je n'étais pas en train de demander. » Je me tourne vers elle. Elle pince les lèvres. Donc la désobéissance la met en colère... Intéressant.
Je la fixe, mordant l'intérieur de ma joue alors que je sens les gouttes froides rouler le long de mes jambes. Soupirant je contourne la voiture et j'ouvre la porte mais je reste là à regarder l'intérieur de la voiture.
Du cuir noir couvre les sièges, concordant avec la couleur du tableau de bord. Elle me regarde, les deux mains sur le volant, ses doigts tapant impatiemment. Regina voit l'hésitation sur mon visage et roule des yeux.
« Pour l'amour de Dieu. Monte, ne t'inquiètes pas pour le cuir, il est waterproof. » J'obéis, me mettant à l'aise sur le siège passager. Tandis que je ferme la porte, elle démarre la voiture.
Après un silence gênant, j'ouvre la bouche pour parler mais la sonnerie de son portable m'interrompt. Je lance un regard à l'appareil électronique qui est entre nous. Elle appuie sur un bouton derrière le volant et pose un doigt sur ses lèvres, me disant silencieusement de me taire. « Mills. »
« Bonjour, Principale Mills. Je vous appelle de l'école. Mme Lucas ne viendra pas aujourd'hui, elle nous a téléphoné pour nous signaler qu'elle était malade. » Regina soupira, « Professeur d'histoire, c'est ça ? »
« Oui, » dit la voix aiguë de l'autre côté du téléphone. Je surprends un sourire elle est mon professeur d'histoire. « Autre chose ? »
« Rien jusque là. »
« D'accord, je serais là dans dix minutes. » Regina raccroche sans dire au revoir. Ça semble être une habitude. Le reste du trajet se fait en silence et nous arrivons exactement dix minutes plus tard.
Je pose ma main sur la poignée de la portière mais elle m'arrête. Sa main se lève et elle la place juste au dessus de mon genou. Sa poigne est forte mais pas rude quoiqu'il en soit, je ne pense pas que je pourrais me libérer... Même si je le voulais. Sa main est chaude... Mon cœur bat plus vite quand je la regarde.
Regina prend une profonde inspiration, se penchant légèrement vers moi. Je pense qu'elle est sur le point de me dire quelque chose mais elle semble y penser à deux fois et ne le fait pas. À la place, elle desserre sa poigne sur ma jambe. Je sens instantanément la perte de chaleur alors qu'elle rassemble ses affaires.
« Profitez de votre journée, mademoiselle Swan » dit-elle simplement.
« Vous de même, principale Mills. » Je vois une lueur de désir mais elle disparaît aussi vite qu'elle est apparu. Nous sortons toutes les deux de la voiture et nous dirigeons dans des directions différentes sans un mot.
Il s'est arrêté de pleuvoir et il fait toujours froid dehors mais je ne le remarque pas, sentant toujours la chaleur là où sa main s'est posée et me demandant ce qu'elle allait dire.
La semaine passa rapidement entre les regards volés et les touchers pas si accidentels. En cours Regina se comporte plutôt professionnellement mais il y a toujours des choses qu'elle ne peut pas contrôler. Comme la fois où elle a presque posé sa main dans le bas de mon dos pour me rapprocher d'elle quand on parlait son visage quand elle a réalisé qu'elle avait agi par désir était impayable.
Même avec toutes ces petites choses, nous ne parlons pas en dehors de la salle de cours. Pas de mots cachés, pas de « La principale Mills veut vous voir dans son bureau ». Je n'ose pas lui demander ce qu'il s'est passé vendredi pas plus si cela va arriver à nouveau malgré le fait que je le veuille tellement fort.
Les pauses sont moins ennuyantes maintenant que Regina reste au café. Elle ne s'assoit jamais trop près de moi mais, tandis que je passe le plus clair de mon temps libre à la regarder et à penser à quelque chose d'intelligent à lui dire, elle sourit narquoisement simplement, quelques fois pendant qu'elle vérifie son agenda ou d'autres fois elle me fixe à son tour. C'est comme ci elle me déshabillait avec son regard. Si gênant en face d'autres personnes.
Ruby jongle entre Regina et moi ; elles parlent beaucoup dernièrement. Quand la jalousie m'envahit, je l'ignore avec l'excuse que ça peut être bon d'obtenir des informations. Parfois même je pense que Regina utilise Ruby pour m'envoyer des messages mais je n'en suis pas sûre.
Malgré que j'aie deux contrôles la semaine prochaine, je ne me sens pas d'étudier durant le week-end. Comment ça peut être aussi mal ? Les mathématiques sont faciles et l'anglais, et bien... c'est ma langue maternelle ! Je devrais relire mes cours mais au contraire, j'ai décidé de passer mon samedi à jouer avec Graham au nouveau Halo et le dimanche, je dors toute la journée et passe la soirée à la Wolf's Cave. Si je reste tard, peut être que Ruby pourra jouer aux échecs avec moi.
Avec un petit plateau d'échecs et le dernier livre de Richard Castle dans mon sac à dos, je vais au café. Il est 17h30 et c'est presque plein. Heureusement, je trouve ma table favorite libre à côté de la fenêtre.
Dès que Ruby me voit, elle me fait un signe de la main depuis le comptoir et je lui en fais un en retour mais elle se tourne pour prendre un plateau en argent avant qu'elle ait pu me voir le faire. Je déteste les journées chargées trop de personnes à ignorer. Peut importe, je prend un siège et je sors mon livre de mon sac.
Après 10 minutes environ, Ruby apparaît avec un chocolat chaud et une pâte d'ours, « Le froid arrive. Je suppose que c'est le temps pour les chocolats chauds ? »
« Merci, Rubes ! » je lui retourne le sourire qu'elle me donne. « Je vois que tu es trop occupée. »
« Ouais, est-ce que tu as apporté le jeu d'échecs ? » j'acquiesce alors que je prends un morceau de pâte d'ours. Elle semble se douter de quelque chose mais elle acquiesce finalement. « Je ne sais pas si je vais pouvoir jouer avec toi aujourd'hui. Peut être quand on fermera ? »
« Bien sur, pas de problèmes. »
« Si je ne peux pas, je suis sûre que tu vas trouver quelqu'un avec qui jouer, » elle cligne de l'œil et elle se dirige vers une table où un jeune homme l'appelle. Je fronce les sourcils à sa réponse amis dès que je la vois, je comprends.
Regina est dans le fond du café. Elle porte un jeans et une simple chemise blanche avec des boutons. Une paire de talons noirs complète sa tenue décontractée. Oh Dieu, elle est à couper le souffle.
Elle n'a pas remarqué ma présence donc mon esprit cherche rapidement un moyen de prendre avantage de la situation. Je lèche mes lèvres tandis que mes yeux courent le long de son cou et je secoue la tête. Un plan, Emma, tu dois penser à un plan !
Rangeant mon livre dans mon sac, je le prends et (me) laisse la table derrière moi, n'oubliant jamais mon goûter. J'essaye d'agir normalement, me cachant derrière de petits groupes, jusqu'à ce que j'atteigne finalement sa table.
Je me penche, me raclant la gorge, « Excusez-moi. La place est prise ? »
« Non, c'est-, » elle lève la tête et, alors qu'elle me voit, ses mots s'éteignent. Je lui montre mon plus grand sourire sournois et en retour, son sourire diabolique revient après le choc initial. « Quelle coïncidence de vous rencontrer ici, » dit-elle alors qu'elle ferme le livre qu'elle lit. J'ai le temps de lire les mots stylisés qui indiquent 'Sherlock Holmes' avant que le livre frappe la table. Une fan de Holmes, hein ? Cette femme est pleine de surprises.
« Ouais, quelle coïncidence. » Elle me dit de m'asseoir en face d'elle et j'obéis, posant mon sac sur la chaise à côté de moi.
« Chocolat chaud ? » demande-t-elle montrant la tasse de la tête. « Je pensais que tu étais plus du style milkshake. » Elle lève un sourcil tout en penchant la tête. Elle est en train de jouer elle sait que je connais ses questions me concernant. Pourquoi je ne suis pas surprise ?
Je hausse les épaules, « Je peux surprendre. »
« Oh, je sais, » son sourire en coin s'élargit. « Donc, » je continue de façon banale, « vous aimez les échecs ? »
Elle hoche la tête, réprimant un sourire entendu. Je sors le plateau d'échecs de mon sac avec les pièces. « Je prends les blancs. »
Regina se penche pour prendre les pièces noires « noirs alors. »
2 heures filent facilement quand vous êtes occupez. Je tiens Regina depuis le début de la partie elle est de ce genre de joueurs qui attaque avant d'être attaquer ce qui signifie aucune défense. Mais il est dur de savoir qui va gagner jusqu'à la toute fin.
Il est pratiquement 21h quand les dernières pièces sur le plateau sont le fou blanc, le chevalier blanc et le roi bien sur. Du côté des noirs, il y a seulement deux pions, la reine et le roi. Nous sommes tellement dans le jeu que nous ne réalisons pas que le café est presque vide.
Elle bouge son pion, menaçant mon fou, et me fixe du regard. Oh, quel mouvement audacieux ! Son roi est maintenant sans protection et je bouge donc mon cavalier, « Échec »
Elle me sourit et lève son coude. Se penchant plus en avant, elle se tient jusqu'à presque toucher le plateau. Me regardant dans les yeux, elle bouge la reine et touche le roi blanc. « Échec et mat, » murmure-t-elle à mon visage.
Je regarde le plateau, étonnée par son mouvement et elle laisse 2 dollars sur la table « Peut-être la prochaine fois, mademoiselle Swan. »
Regina se dirige vers la porte et je ramasse le jeu, mettant tout dans mon sac avant de la suivre. Je lance un 'au revoir Ruby' afin qu'elle m'entende juste avant de fermer la porte.
Regina descend la rue jusqu'à sa voiture. Je cours jusqu'à elle. « Attendez ! » dis-je entre halètements alors que j'arrive à sa hauteur. « Quoi, mademoiselle Swan ? »
Elle se tourne pour me faire face et avec emportement, je l'embrasse. Je ne sais pas d'où ça vient mais je la tiens par le cou. Après le choc de mon audace, elle enfouit ses doigts dans mes cheveux tandis qu'elle se fraye un chemin dans ma bouche. Elle m'embrasse férocement et me pousse contre la voiture, pressant mon sac contre la fenêtre.
Quand l'air devient une nécessité, nous nous séparons finalement, nos torses se soulevant avec nos respirations laborieuses. « Dans la voiture. Maintenant. »
« Mais... »
« Maintenant, » commande-t-elle. Je ne semble pas avoir le choix alors qu'elle me fixe avec une telle lueur de désir que je n'ai jamais vu avant.
Je ne sais pas où elle m'emmène mais elle se dépêche autant qu'elle le peut mais sans griller un feu rouge. Elle se gare devant un manoir blanc cela doit être sa maison. Wow !
Elle sort de la voiture et je la suis jusque la porte. L'ouvrant rapidement, elle attrape ma nouvelle veste en cuir rouge et me plaque contre la porte en bois blanc qu'elle vient de fermer.
Mon sac tombe avec un bruit sourd sur le sol, suivi par ma veste. Les mains de Regina semblent être partout en même temps. D'une main, elle tire sur mon t-shirt pour l'enlever tandis que de l'autre main elle tient mon crâne pour approfondir le baiser.
Je ne sais pas comment c'est arrivé mais en moins de cinq minutes je suis dans une grande chambre, couchée dans un grand lit en sous-vêtements tandis qu'elle me regarde de façon gourmande depuis sa position. Je veux prendre cette chemise d'un blanc immaculé, arracher les boutons pour l'ouvrir et révéler la peau que je veux tellement goûter.
Elle se balade jusqu'au lit et s'allonge, me couvrant. Je gémis alors que Regina mord ma lèvre et mes mains trouvent leur chemin jusqu'à ses fesses. Je les pince et nous gémissons en cœur. J'adore ce sentiment je ne veux pas que ça se finisse.
Regina me mord plus fort au niveau de mon cou, juste à mon point de pulsion, et commence à sucer. « M... Marques, » je réussis à dire entre deux halètements. Elle s'arrête et relève la tête pour me regarder.
« Vous êtes à moi, Swan. Et j'aime marquer ce qui est à moi. » Je déglutis et regarde comment elle retourne à sa tâche, suçant durement ma peau. J'espère seulement que la semaine prochaine il fera froid parce que je vais porter beaucoup d'écharpes.
Une de ses mains s'insinue entre nos corps et se plie en mon centre. Je ne peux pas garder mes yeux ouverts donc je les ferme, appréciant pleinement le toucher de Regina. Brusquement, sa main disparaît, ouvrant mes jambes avec ses hanches et s'enfonce fortement contre moi, attirant un gémissement hors de ma bouche sèche. Regina s'enfonce encore et sa bouche trouve mes seins, jouant avec eux avant d'enlever mon soutien-gorge et le lancer sur le sol.
Sentant sa langue sur mes tétons sensibles alors qu'elle s'enfonce encore est comme le paradis. Je gémis fortement, léchant mes lèvres alors que je ferme ma bouche. Je sens sa bouche voyager sur mon corps jusqu'à que sa respiration chaude soit contre mon oreille.
« Si jamais je revois ta langue pendant mon cours, je ne serai plus responsable de mes actes. » Son ton est audacieux je ne peux pas m'en empêcher mais je le note pour plus tard.
Il semble pour Regina que les taquineries arrivent à la fin tandis qu'elle plonge sa main dans ma culotte bleue et que ses doigts effleurent mon entrée. Deux doigts m'envahissent durement sans aucun avertissement d'aucunes sortes et s'enfoncent une, deux, trois fois. Je suis au bord de l'explosion.
Regina fredonne à mon oreille avant d'en lécher le lobe. Ne me demandez pas comment mais je sais qu'elle sourit. « Regina, je... je... »
« Chut, apprécie ce moment, » exhale-t-elle avant de capturer ma bouche avec la sienne. Accélérant ses doigts et les courbant à l'intérieur de mon corps, elle avale mes doux gémissements. Je me tortille sous elle alors que je sens ma peau me brûler.
Puis, mon corps entier se tend complétement et je m'évanouis après avoir crier quelque chose entre 'Dieu' et 'Regina'.
