Désolée pour ne pas avoir posté la semaine dernière mais en ce moment ma vie personnelle est un peu chaotique entre les cours, les devoirs, le travail, les papiers que je dois réunir pour pouvoir changer de FAC à la rentrée... Quoiqu'il en soit, voici le chapitre 8. Le 9ème chapitre est revenu de la correction cet après-midi. Vous pourrez aller dire merci à une de mes amies les plus folles (mais surtout n'allez pas lui dire que je l'adore), Mlle Mandie.

Le chapitre 10 est en cours de traduction et si tout se passe bien, il devrait être fini pour ce week-end (ce qui signifie que vous aurez peut être 2 updates cette semaine)

Encore merci à tous ceux qui ont mis en favori la traduction, donné vos avis, laissé des reviews. Cela me va droit au coeur.

Disclamer : Rien ne m'appartient. La fiction et l'intrique appartient à HeleSL. Emma Swan, Regina Mills et tous les autres sont la proprieté de ABC. Je ne tire que mon propre plaisir et votre plaisir de cette traduction.

On se retrouve la semaine prochaine :)


Teasing is our game – Chapitre 8

« Bonjour, » dit Regina en entrant dans la salle. « Bonjour, principale Mills »

Aujourd'hui c'est mardi ce qui signifie que le premier cours est mathématiques. Une écharpe bleue couvre mon cou pour la deuxième fois cette semaine. Demain c'est le contrôle donc encore une fois, le cours est sujet aux révisions.

Je tape mon stylo impatiemment sur mon cahier de cours c'est vraiment ennuyant. Regina doit expliquer les choses les plus stupides à quelques personnes dans la classe et je peux dire qu'elle est agacée, mais c'est son travail après tout.

Quand la cloche sonne, Regina marche derrière moi et elle a pour habitude de me bousculer pour me parler sans être entendue. « Au café. À la pause. »

Je la fixe alors qu'elle quitte la salle la jupe qu'elle porte aujourd'hui est étroite. Au café ? Je vais toujours là-bas, pourquoi est-ce qu'elle m'a dit ça de toute façon ? Qu'est-ce qu'elle veut faire, parler ? De la façon dont elle l'a dit, j'en doute fortement. Je veux parler mais... est-ce que je le veux vraiment ? Cela fait seulement deux jours mais je la veux encore.

Et en pensant à son corps de déesse, les deux cours suivants passent lentement. Lorsque la cloche sonne, je saute pratiquement de mon siège et me précipite dehors. Ralentissant mon allure, je la cherche au café.

Regina est en train de parler avec Ruby. La serveuse est penchée sur le comptoir ; on dirait qu'elle écoute avec la plus grande attention ce que dit Regina. Peu importe, quand mon amie me voit, elle quitte poliment Regina pour s'approcher de moi. Elle fait mine de prendre une pâte d'ours du présentoir mais je l'arrête.

« Attends, je n'ai pas très faim aujourd'hui, » mentis-je ; mon ventre gargouille de façon agaçante mais l'excitation me fait l'ignorer. Du coin de l'œil je vois Regina se lever et marcher vers les toilettes. Vous n'avez pas besoin d'être très intelligent pour savoir qu'elle veut que je la suive.

Pour éviter d'être trop manifeste(s), je reste encore une minute pour parler avec Ruby. Puis, je lui demande si cela ne la dérange pas si je laisse mon sac a dos derrière le comptoir. Obtenant une réponse positive, je me dirige vers la porte bleue électrique avec le signe féminin inscrit dessus. C'est ouvert.

À l'intérieur, Regina est en train de laver ses mains tranquillement ; elle ne me regarde même pas quand elle s'adresse à moi. « Verrouille la porte. »

Quand je me tourne vers elle après avoir fermé la porte, Regina est en face de moi. Vraiment proche. Sans un mot, elle m'embrasse et ses mains se posent sur mes hanches, joignant nos corps ensemble. Alors que ses lèvres se joignent aux miennes, je ferme les yeux sans que je m'en aperçoive.

Regina me force à reculer jusqu'à ce que le bas de mon dos heurte le lavabo. Son corps s'appuie contre le mien et il semble que ce ne soit pas suffisant parce qu'elle pousse mes hanches contre les siennes plus fortement. Cela n'est (pas encore) toujours pas suffisant, elle fait glisser ses mains jusqu'à ce qu'elles reposent sur mes fesses et (elle) les pincent, enroulant mes jambes autour d'elle et m'asseyant sur la surface en céramique en même temps. Dieu ! L'appréhension de se faire attraper et mon centre de plaisir pressé contre elle font battre mon cœur tellement vite que j'ai peur d'avoir une attaque cardiaque.

Les lèvres de la brune quittent ma bouche et s'attaquent à ma joue puis descendent plus bas, prenant mon écharpe entre ses dents et la laissant tomber dans l'évier. Je passe mes doigts dans ses cheveux soyeux et je raffermis la prise de ma jambe, la friction qui se fait me fait gémir. Qu'est-ce que cette femme m'a fait !

Je ne peux pas m'en empêcher et je laisse mes mains descendre le long de son cou, de sa clavicule et, finalement, jusqu'au premier bouton de sa chemise. Je retiens ma respiration alors que j'écarte sa veste toujours présente et je déboutonne le premier bouton.

Je ne sais pas vraiment si le grognement venant de la brune est pour m'arrêter ou pour m'encourager mais je veux la toucher. J'en ai besoin. Et alors, mes doigts travaillent aussi vite que mon cerveau me le permet dû à la distraction de sa langue et de ses dents.

Quand elle m'embrasse vivement à nouveau, sa chemise est ouverte, tenue en place seulement parce que le tissu est coincé dans sa jupe. Je soupire dans ma bouche quand le bout de mes doigts touche sa peau pas étonnamment douce. Ça ne prend pas longtemps avant qu'elle ne caresse l'intérieur de mes cuisses sous ma jupe et que je ne trouve le tissu de son soutien-gorge. Dieu que c'est mal mais c'est tellement bon.

Elle me caresse à travers ma culotte, me faisant me tortiller et gémir faiblement. Sa langue me taquine derrière l'oreille et, quand je pose finalement mes mains sur son soutien-gorge violet, son dos se courbe légèrement et elle exhale. C'est presque un gémissement. Si elle vient à faire ça à nouveau, je pense que je vais jouir précocement.

J'essaye de glisser mes mains sous le morceau de tissu mais elle m'arrête, « Non. » La brune (n'arrête) ne stoppe pas les mouvements sous ma jupe. Je geins mais je dois obéir je n'ai pas envie de pousser les choses et la faire arrêter. Donc, je dois faire ce que je veux sans aller au delà du tissu de soie.

Appréciant énormément ses caresses, je sens les pointes à travers le soutien-gorge et je dois me mordre la lèvre. J'espère que le 'non' se changera en 'oui' rapidement.

Brusquement, quelqu'un frappe à la porte. Je panique, ouvrant mes yeux en grand et Regina relève légèrement la tête pour que le son ne paraisse pas trop étouffé. « Occupé ! » annonce-t-elle avec une voix neutre. Comment est-ce qu'elle fait ça !?

Plus doucement cette fois pour que la personne ne puisse pas entendre, Regina me chuchote dans l'oreille, « Ne t'arrêtes pas, Emma. » Elle n'a pas besoin de me le dire deux fois. Oubliant l'interruption, je poursuis mon travail dès qu'elle reprend le sien.

Bientôt, je suis au bord de l'explosion et, par la façon dont son corps se tend, je peux dire qu'elle l'est également. Et je ne l'ai pas touchée en dessous de la taille ! Je fais de mon mieux pour rester silencieuse, mordant mes lèvres pour arrêter mes gémissements incontrôlables jusqu'à ce que je sente le goût métallique du sang, mais je ne peux pas retenir le petit grognement alors que je jouis après qu'elle m'ait murmuré au creux de l'oreille de manière séductrice, « Tu ferais mieux de ne pas t'évanouir cette fois. »

Juste après moi, son corps se tend et, laissant échapper un long et audible soupir, Regina laisse son corps reposer sur le mien. Nous avons attendu que nos halètements s'arrêtent et que nos joues retrouvent leurs couleurs normales ou du moins suffisamment pour que cela ne paraisse pas trop évident que nous venons de faire l'amour.

Quand Regina déverrouilla la porte, elle me regarda avant d'ouvrir la porte. « Votre écharpe, mademoiselle Swan. » Je l'attrape rapidement de l'évier et je couvre mon cou nu avec l'écharpe juste le temps de voir la personne qui attendait d'entrer dans la pièce.

Je passe à ses côtés sans même oser la regarder dans les yeux ; je ne veux pas être méchante mais j'espère qu'elle est à moitié sourde. Détournant le regard sur Regina, je m'aperçois qu'elle est de retour au comptoir souriant à Ruby, qui lui donne une tasse de café à emporter. Regina est si rapide que c'en est presque effrayant.

Je lance un regard à l'horloge ; c'est bientôt la fin de la pause. Et bien, nous sommes ponctuelles.

« Tu t'es bien amusée ? » Ruby me sourit alors que Regina quitte le café, haussant un sourcil. « Je ne vois pas de quoi tu parles, » j'attrape mon sac à dos.

« Tu sais Emma, je travaille ici et parfois je finis tard. Je sais comment tuer le temps aussi. » Mes lèvres se changent en un sourire, « Je crois que ça restera entre nous, n'est-ce pas ? »

« Mes lèvres sont scellées ! » acquiesce-t-elle. « Au fait, belle prise, » Ruby fit un clin d'œil à Emma.

Je roule des yeux, « Je dois y aller. On se voit demain, Rubes. »

« Salut ! »

Alors que je me dirige vers l'école à nouveau, je ne peux empêcher mon esprit de penser à Regina (tellement bizarre, n'est-ce pas ?) Suis-je un jouet ? Une sorte d'animal de compagnie ? Je veux dire, elle n'a même pas dit au revoir. Je ne demandais pas de rester pour se câliner mais je ne sais pas… Elle ne dit même pas mon prénom à moins qu'elle soit hors de contrôle (ou aussi connu pour m'avoir coincé contre le mur dans l'ascenseur ou dans les toilettes quelques instants auparavant) Donc ça signifie que je suis un coup d'un soir ? Elle m'a prévenu, elle m'a dit que je jouais avec le feu. Peut être que j'aurais du écouter mais elle est chaude comme l'enfer et je suis une adolescente avec des hormones en folie !

Que ce se passe-t-il si je prends seulement du bon temps ? Comme un vulgaire jouet ? Et si elle ne me veut pas et qu'elle m'a choisi parce que j'étais facile ? Serait-elle aussi vicieuse ?

Je pense que je sur-réagis un peu maintenant. Je dois arrêter de croire à ces choses. Je ne veux pas d'une relation. Non, c'est clair. Je. Ne. Veux. Pas. D'une. Relation. Mais est-ce que ça la tuerait de m'appeler par mon prénom ?