Note : Bravo à Atchoum qui a trouvé en premier que John et Rodney parodiaient Scoubidou. Bravo aussi aux autres. Un énorme merci pour les nombreuses reviews que j'ai eu. 27 pour deux chapitres. Un record pour moi. Avant dernier chapitre, le final se fera vers le 16 septembre. J'aurai le temps à ce moment là.

Disclaimer : Stargate Atlantis et les personnages sont la propriété des créateurs de la série.

- 3 -

Le lendemain matin.

Après une soirée passée dans le château(1), ils prirent congé dès l'aube, remerciant et promettant à Carlotta de revenir pour des négociations. La pauvre femme se sentait bien seule, malgré le nombre important de domestiques. Le gros problème a résoudre était de retrouver la porte. Carlotta avait une théorie là dessus. Un magicien s'amusait à piéger les visiteurs, il détestait l'eau des marais, c'est pour ça que Carlotta avait construit son château dans un coin aussi humide.

Ils marchaient donc depuis près de deux heures quand Rodney eut une envie pressante. Comme par hasard, ils étaient au milieu d'un immense champ, loin des bois.

- Je vous accompagne, je n'aime pas vous laisser seul.

- Non merci Colonel, je suis assez grand pour y aller seul.

- Ne vous inquiétez pas, je ne regarderai pas quand vous lèverez la patte comme pour marquer votre territoire. Rodney rougit violemment. Oh ! Je vois, ce n'est pas la petite commission ! Dans ce cas, je passe mon tour, je n'ai pas envie de sentir des odeurs (2) ou d'entendre des bruits ... Aïe.

Rodney venait de le frapper à l'épaule.

- Je reviens dans dix minutes. Et si j'ai le moindre problème j'aboie.

Il termina sa phrase par un magnifique sourire. John fit signe aux autres de déposer les sacs.

- Pause de vingt minutes.

Ils s'assirent tous par terre en attendant le retour du petit génie.

oOo

- Colonel ? Pouvez vous m'expliquer votre comportement ? demanda Weir. Depuis hier vous agissez curieusement.

John regarda ses pieds comme un enfant pris en faute.

- Euh ... rien. Je suis normal.

- Vous voulez rire ? J'ai l'impression qu'avec McKay, c'est un concours à celui qui fait le plus de bêtises. Par exemple hier soir pendant le repas ... Au moment où il venait de finir de fabriquer son sandwich, il l'a approché de sa bouche et vous avez sauté sur lui et vous avez mordu dans le sandwich. Dois je vous rappeler vos fonctions ? Vous devez montrer l'exemple.

- On a quand même le droit de se détendre ? demanda John.

- Oui. Désolée, je ne voulais pas vous vexer, dit Elisabeth devant la mine renfrognée de son ami. Rapidement elle changea de sujet, car il ne vaut mieux pas contrarier les fous. Ca fait combien de temps que Rodney est parti ?

- Vingt cinq minutes ! dit John en regardant sa montre. Je n'ai pas vu le temps passer. Il se leva et tapa sur sa radio. McKay, répondez, où êtes vous bon sang !

C'est un Rodney essoufflé qui lui répondit.

- J'arriiiiiiiiiiive !

- Vous courez McKay ?

- Oui ! J'ai une question ! Est ce que vous êtes bon en football américain ?

- Pas un pro, mais je me défends. Pourquoi ?

- Regardez sur votre gauche ! J'arriiiiiive !

En effet, Rodney sortit du bois, courant comme un dératé, comme s'il était poursuivi par des Wraiths. Sheppard remarqua qu'il tenait quelque chose dans sa main. Il se mit à courir dans sa direction.

- Non ! hurla Rodney. Sauvez vous ! Elles sont complètement folles !

- Qui ? demanda John.

Il eut rapidement la réponse à sa question. Une cinquantaine de femmes sortirent du bois en hurlant. Arrivé devant John, Rodney lui donna l'objet avant de continuer droit devant lui.

- Bonne chance Colonel !

John eut un instant d'hésitation puis il fila sur la gauche, pensant qu'elles en voulaient à Rodney. Malheureusement, les femmes suivirent le pauvre Colonel, qui tentait vainement de mettre de la distance entre elles et lui. Mais elles couraient vite, trop vite. Il vit dans son champ de vision Lorne qui revenait d'une petite ballade avec Teyla. Lorne tira en l'air mais les femmes ne furent pas impressionnées, elles crièrent encore plus. Rusé, John donna à Lorne l'objet comme s'il s'agissait d'un ballon de football.

- Courez !

Le Major détala rapidement suivi de près par Teyla. Comme prévu, les femmes les pourchassèrent. Soudain, Lorne tourna sur la gauche, certaines des femmes tombèrent en essayant de tourner elles aussi mais c'était peu par rapport au nombre. Une quarantaine étaient encore en course, et encore plus en colères. Finalement, à force de tourner, Lorne s'approcha d'un McKay tout juste remis de sa course, soutenu par Weir.

- A vous ! hurla t'il avant de lui faire une passe digne d'O.J. Simpson à l'époque de la grande époque des Buffalo Bills.

Malheureusement, ce fut Elisabeth qui attrapa l'objet. Elle resta figée sur place. Par chance, les femmes s'arrêtèrent et ne bougèrent plus.

- Je ... je crois qu'elles n'attaquent pas les femmes, dit Elisabeth.

- C'est faux ! C'est parce qu'elles m'obéissent.

Tous se retournèrent vers l'homme qui venait de parler. C'était le sosie de Merlin l'enchanteur, grand, maigre, et une très longue barbe blanche.

TBC.

L'idée de la course poursuite vient d'une fic anglaise « Comment draguer un Colonel en 10 leçons »

(1) Non, pas celui de la Star Ac.

(2) C'est gore, je sais. Pour ma défense, je ne suis pas dans mon état normal.