Note : Non vous ne rêvez pas. Suite et fin de cette fic. J'ai mis le temps, mais je me rétablis. Merci les filles d'avoir pris de mes nouvelles, de vos encouragements, et de vos dédicaces sur certaines fics et reviews. Ca m'a touché.
Donc le dernier chapitre parce que je tourne en rond. Et de plus, il y a une fic en préparation (j'ai fait des recherches sur internet la journée entière pour étoffer cette fic).
Disclaimer : Stargate Atlantis et les personnages sont la propriété des créateurs de la série.
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- Je m'appelle Emalec, je suis le gardien de ces terres et l'un d'entre vous m'a volé cet objet.
- Je ne suis pas un voleur, s'indigna Rodney. Je ... j'ai fait ça pour qu'on puisse partir. Il se tourna vers Sheppard. J'ai entendu deux femmes parler d'un objet qui faisait disparaître la porte des étoiles. Je les ai suivies jusqu'à une caverne, et l'une d'entre elle a montré cet objet. Dès qu'elles sont sorties, je l'ai récupéré, mais en quittant la caverne je me suis retrouvé devant une cinquantaine de bonnes femmes. Elles m'ont poursuivi en hurlant comme des furies.
- Ecoutez Emalec, nous sommes de pacifiques explorateurs, mais si nous ne donnons pas de nouvelles à notre base d'içi ... Sheppard regarda sa montre ... d'içi deux heures, des groupes armés débarquerons içi.
- C'est une menaçe ?
- Non, intervint Weir. Mais ils vont s'inquiéter pour nous, je n'ai pas envie que vous soyez ennuyé avec ...
- Je ne peux rien faire pour vous, coupa Emalec.
- Comment ça ?
- Cet objet, il le prit des mains de Weir, est la moitié d'un appareil.
- C'est vrai qu'il ressemble à la moitié d'un coeur.
- C'est exactement ça, Monsieur ...
- Docteur McKay. Je suis le génie de la galaxie de Pégase.
Tout les atlantes levèrent les yeux au ciel.
- Vous n'êtes pas meilleur que mon ex femme.
Rodney se pinça les lèvres, vexé.
- Votre ex femme ?
- Oui, Carlotta. Elle vit dans les marais.
- Nous l'avons rencontré, nous avons dormi chez elle.
- C'est vrai ?
- Je perçois comme une pointe de jalousie dans votre voix.
- Euh ... non. Vous avez couché avec elle ? demanda t'il à Sheppard.
- Ah je vois qu'il a reconnu le capitaine Kirk !
- Fermez la McKay ! Et non je n'ai pas couché avec votre ex-femme. Elle ... n'est pas mon type.
- Vous l'insultez ? demanda Emalec.
- Messieurs, messieurs, nous n'avançons pas. Nous aimerions rentrer chez nous, est ce que vous pouvez nous aider ?
Emalec se tourna vers Teyla, il fut troublé par sa beauté.
- Juste pour vous voir sourire une seule fois, je serai capable d'aller chercher moi même l'appareil chez Carlotta.
Teyla lui fit un sourire façon pub pour dentifrice.
oOo
- Carlotta ! Carlotta ! Descend tout de suite !
- Par les ancêtres ! Arrête de hurler. Qu'est ce que tu fais là ?
- Moi aussi je suis content de te revoir. Je veux ta moitié du corazon.
- Pardon ?
- Tu m'as bien compris. Tu n'as pas le droit de prendre ces gens en otage juste pour ton plaisir personnel.
- Je n'ai pas beaucoup de monde qui vient me voir, je me sens seule.
- Et avec qui tu as couché cette fois ci ?
- Avec ce jeune homme, dit elle en désignant Lorne.
Les compagnons du jeune Major le regardèrent avec un mélange d'horreur et de pitié. Lorne, lui, devenait de plus en plus blanc.
- Hein ? Ce ... ce n'est ... n'est pas ... vrai. Teyla, aidez moi.
- Ben ... vous êtes venu me rejoindre un peu tard ... je ne sais pas qu'est ce que vous avez pu faire avant.
- Vous êtes allé voir Teyla ? demanda John. Vous avez ...
- Non non ! Ce n'est pas ce que vous croyez ... elle ... elle ... elle me fait des massages.
Teyla inclina la tête et sourit.
- Il dit la vérité Colonel, du moins en ce qui concerne les massages.
- Teyla ! Vous ne pensez pas quand même que j'ai ...
- Ca suffit, cria Carlotta. J'ai menti, je n'ai couché avec personne, je voulais juste rendre Emalec jaloux. Elle s'approcha de son ex mari et lui caressa la joue. Je t'aime et je t'ai toujours aimé, mais ta jalousie ma rendue folle.
- Alors c'est pour ça que tu as couché avec l'autre ?
- Oui, c'était une sorte de vengeance, je l'ai fait boire un peu et je l'ai titillé, mais franchement il n'était pas génial au lit. Point de vue de la taille de son ... il était minuscule.
Les Atlantes se sentirent gênés. John allait parler quand Emalec se mit en colère.
- Je te jure que si je retrouve ce type, je le tuerai. Je tuerai Kolya ce fils de bâtard !
A l'évocation du nom du Génii, les Atlantes restèrent bouche bée, puis Sheppard fut pris d'un fou rire, suivi rapidement par ses coéquipiers.
- Kolya ... son ... minuscule ! Faudra que je lui ressorte celle là lors de notre prochaine confrontation.
- Oui, ça va le tuer sur place, mieux qu'une balle, dit Rodney en se tenant les côtes.
- Vous le connaissez ? demanda Emalec.
John reprit son sérieux.
- Oui, il a plusieurs fois essayé de nous tuer. Mais je vous jure que la prochaine fois j'aurai sa peau.
- Merci. Carlotta, tu peux rendre la porte visible maintenant ?
- A une condition, que tu restes auprès de moi.
oOo
Carlotta avait tenu sa promesse, la porte des étoiles était à nouveau visible. Rodney composa l'adresse sur le DHD. Le scientifique pouffait de rire.
- Euh ... McKay ? Vous rigolez encore sur Kolya ?
- Non, je repense à la course du Major Lorne, je revois quand il a bifurqué, les femmes qui sont tombées. C'était ... comique.
Ils rirent tous de bon coeur, c'est ainsi qu'ils passèrent la porte.
oOo
- Alors Carson ?
- Et bien, vous êtes tous en pleine forme.
- Ca me fait une belle jambe ! râla Ronon, toujours alité, la jambe dans le plâtre.
- Carson, je profite qu'ils soient sortis, j'aimerai que vous fassiez passer des scanners cérébraux à Sheppard et à McKay. Ils ont eu un comportement très étrange ces derniers jours.
- Pas besoin d'examens, Docteur Weir, je sais ce qu'ils ont.
- C'est vrai Ronon ?
- Oui, en fait c'est à cause d'eux que je me retrouve coinçé sur ce lit. Ils ont regardé un film et ils ont imité les héros en sortant de la salle de visionnage. Ils m'ont fait un ... comment dites vous ? un croque patte ?
- Croche patte.
- Voilà, et je suis tombé dans les escaliers.
- Pourquoi ne m'avoir rien dit ?
- Je me vengerai plus tard.
Le sourire de Ronon fit trembler Weir.
- C'était quel film ?
- Je ne sais plus, un nom bizarre. De toute façon, les terriens vous êtes bizarres.
Weir baissa la tête et sourit. Certains plus que d'autres, pensa t'elle. Les deux fauteurs de troubles firent leur entrée.
- John ?
- Oui Elisabeth ?
- J'aimerai savoir quel est le dernier film que vous avez vu.
- Pourquoi ? Vous voulez venir en voir un avec moi ? dit John d'un sourire charmeur.
- Peut être ...
- Un super film, très drôle. Il regarda Rodney et ensemble ils hurlèrent. Scoubidou bidouuuuuuuuu !
oOo
- Arrêtez ! Vous marchez dans mon coin !
- Ca suffit Rodney !
- Non, je ne veux pas relaver encore une fois, vous laissez des traces.
John posa le front sur son balai et soupira.
- Il reste encore dix jours de punition, je crois que je ne vais pas tenir.
- Je croyais pourtant que dans l'armée on vous faisait faire des corvées de nettoyage au départ.
- Oui, mais ce n'est pas le ménage qui m'embête, c'est vous !
- Merci, c'est sympa.
- Je plaisante Rodney.
- Moi je préfère faire le ménage dans le mess pendant quinze jours que d'être confié aux bons soins de Ronon, si vous voyez ce que je veux dire.
- Parce que vous croyez qu'il va nous laisser tranquille ? Vous rêvez mon vieux.
Rodney regarda le colonel, inquiet. Puis les deux hommes se remirent au travail, balayant et lavant le sol du mess.
Exténués, ils s'assirent en terrasse, le temps que le sol séche. John tendit une bière à Rodney.
- Tenez, j'ai piqué ça dans les cuisines. Tchin !
- Merci.
- Ca vous dirait de voir un film demain soir ?
- On recommence à le parodier ? C'était marrant à faire.
- Oui, pourquoi pas. Alors, voyons ce qu'ils proposent ... Le secret de Brokeback Mountain.
- C'est le film avec les deux cow-boys qui ...
- Euh ... oui, c'est ça.
Rodney se racla la gorge.
- Pour le parodier celui là ... ben ... c'est que ... c'est difficile ...
- Oups, désolé, j'ai mal lu, il passe la semaine prochaine, demain c'est Menteur Menteur. Ce sera plus facile de dire la vérité durant 24 heures.
- Je ne vais pas le parodier, je dis toujours la vérité moi !
- Mais bien sûr !
Les deux hommes rirent.
- Ok pour le film demain soir, faudra qu'on se dépêche après de venir faire le ménage içi.
- Oui. Dommage pour le film de Brokeback Mountain, cela aurait été un vrai défi de faire semblant d'avoir une liaison et cela aurait été vachement plus drôle.
- Vous n'auriez pas tenu devant mon regard bleu, si ravageur. Au boulot Colonel, le sol est sec, il faut descendre les chaises.
- Oui chef. John se leva et suivit Rodney dans la grande salle du mess. Franchement, ça ne vous dirait pas de parodier Brokeback Mountain ?
- On verra la semaine prochaine, Colonel, on verra la semaine prochaine.
FIN.
Enfin ! J'espère que cette fic vous a bien fait rire, je ne pensais pas qu'elle aurait eu autant de succès.
Dernière bonne nouvelle : je suis la plus heureuse, car après 8 ans et 4 opérations, j'entends parfaitement. J'avais mis des sous de côté pour acheter un appareil auditif, et finalement j'ai trouvé un chirurgien, que dis je ... un magicien, et désormais j'entends les bruits de la rue, le chant des oiseaux, le fax qui sonne quand il n'a plus de papier. C'est merveilleux comme la vie peut être bruyante mais belle. Merci encore de vos soutiens. Et avec les sous je vais m'envoler pour le Canada en juin 2007 ! Youpiiiiii !
Est ce que je vous ai dit que j'étais heureuse ? Oui ? Ben je le répète encore ! La vie est merveilleuse !
Bayas dédicace cette fic à son ORL, même s'il ne la lira jamais (heureusement parce que j'aurai trop honte. lol).
