Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien. Je suis désolée pour cette attente mais je suis en vacances à... *roulements de tambour... A Steveston a.k.a Storybrooke !
Je repars demain, 9 ours sont vite passés. Je profite de ce moment pour poster le chapitre 14 avant de repartir visiter la ville pour pratiquement la dernière fois. Si vous voulez voir quelques photos de mon voyage, j'en ai posté sur mon Twiiter au nom de SayxK.
Je remercie Mandie pour avoir corriger ce chapitre, comme tous les autres. Comme depuis le début, cette histoire appartient à HeleSL et les personnages à Adam, Eddie et ABC.
Le chapitre 15 est en train d'être traduit, je sais pas quand je pourrais le poster. J'espère le finir demain dans l'avion du retour. Si vous avez des questions, n'hésitez pas, ma messagerie vous ait ouverte.
Bisous jusqu'à la prochaine fois
Teasing is our game – Chapitre 14
Novembre passa et vint l'automne. Les feuilles tombèrent des arbres les laissant nus et complètement exposés au regard des gens. Comme je le suis maintenant, seulement ce ne sont pas des personnes. C'est de Regina.
C'est le samedi avant les examens finaux je ne peux pas voir la neige par la fenêtre mais je sais qu'elle est là. Nous nous sommes mises d'accord : nous nous verrons pas en dehors de l'école en décembre à cause des examens avant les vacances mais fatiguée de réviser, je l'ai appelé et elle a accepté.
De rapides rencontres dans son bureau, prêtant garde pour ne pas attirer l'attention, les vendredi soirs chez elle qui me déposait chez moi le lendemain matin... Ouais, novembre a été bon. Je connais Regina un peu mieux et elle me connait un peu mieux mais uniquement quand il s'agit de coucher. Pas de questions personnelles était son marché et j'ai accepté à contrecœur ; j'aurai voulu lui demander tellement de choses mais je ne veux pas non plus ruiner ce que nous avons... Peu importe ce que nous avons.
Pendant les cours elle est professionnelle comme vous pouvez l'attendre d'une personne comme elle, excepté pour quelques regards qu'elle me lance quand personne ne regarde. Au lit, elle était un tigre affamé. Oh Dieu comme j'aime ça, quand elle perd le contrôle, quand ses joues sont rouges, ses yeux dilatés et qu'elle laisse échapper un gémissement qui me rend folle.
En parlant du diable, j'entends des bruits de pas à côté du lit. Mes yeux sont couverts par du coton et mes mains sont attachées à la tête de lit.
« Je croyais que vous n'aimiez pas le bondage, » souriais-je.
« Et je ne l'aime pas. » Sa voix semblait loin dans la chambre, sensuelle et avec la trace d'un sourire. Je bougeais sur le matelas pour la seconde fois depuis qu'elle m'avait attaché elle amenait les taquineries à un autre niveau.
« Tu es si impatiente, mademoiselle Swan, » elle claqua la langue à mon attention. Le changement de poids sur le matelas me fit savoir qu'elle s'asseyait à côté de moi. Ses doigts traçaient un chemin avec une nuée de plumes le long de mes bras, de mon poignet à mon épaule, et je frissonnais. « Je parie que tu es plus que prête pour moi, n'est-ce pas ? » je me mordis la lèvre, empêchant les mots de quitter ma bouche. « Est-ce que tu vas me forcer à le vérifier ? » J'avalais ma salive et je gardais ma bouche fermée encore une fois.
« Le chat a-t-il avalé ta langue ? » Je sentis sa respiration voyager de mon menton à mon nombril. Je retins ma respiration alors qu'elle sortit la langue et me léchait à cet endroit. Mes cuisses se collèrent dans un besoin de friction et je me débattis avec les menottes qui retenaient fermement mes poignets contre la tête de lit. Le son du métal fut étouffé par son rire. Immobile, je réussis à empêcher mes cordes vocales de faire un bruit.
Je sentis le frottement de ses vêtements sur mes jambes elle était toujours habillée, du moins le haut de son corps car ses mamelons la trahirent à travers le tissu. Sa langue se sépara de ma peau et j'attendis son prochain mouvement, me demandant ce qu'il pourrait être. Sans la vue, mes autres sens sont décuplés : ma peau frissonnait sous chaque caresses, mon ouïe était alerte de chaque mouvement, mon odorat inhalait l'odeur de Regina et ma langue goûtait le sang qui s'écoulait de ma lèvre pour éviter les gémissements.
Ses mains s'arrêtèrent sur mes genoux, remontant et écartant mes jambes. Juste une caresse, seulement une et je pense que je pourrais jouir sans retenue sur son lit. Ses ongles éraflèrent légèrement l'intérieur de mes cuisses tandis que je sentis son corps se pencher en avant. J'imaginais ses mains tenant mes hanches sur le lit, le petit sourire narquois sur son visage alors qu'elle disparaît entre mes jambes.
Putain de merde.
Regina inspirait puis expirait avec un léger bourdonnement qui frappa mon centre et mes hanches se levèrent avant d'être arrêtées par ses mains. Je sentis sa langue humide lécher mon centre, caresser ma boule de nerfs.
Ma tête roula en arrière, frappa la tête de lit mais je ne m'en soucis pas. Ses lèvres étaient enroulées là où elle avait caressé et sucé si délicieusement. Mes hanches se battirent contre les mains de Regina je voulais m'appuyer contre sa bouche mais elle résista. Ma respiration doubla ou tripla, qui sait je respirais de façon frénétique, l'air de la chambre n'était pas suffisant.
Et puis elle plongea sans pitié deux doigts en moi. Et encore, des vas-et-viens, imitant le rythme de sa bouche. Tout ce que je pouvais voir était le noir du bandeau et bientôt, de petites étoiles commencèrent à apparaître au coin de mes yeux. Je ressentis le célèbre chatouillement et je n'essayai pas de l'arrêter de se répandre à travers mon corps.
Quelque chose dans mon esprit avait explosé comme son nom venant en un cri étranglé de ma poitrine. Je me cambrais irrégulièrement et mon corps se relâcha après un moment. Mes épaules se plaignirent tandis que je laissais mes bras tomber paresseusement, arrêtés par les menottes, et ma tête se reposa sur l'oreiller.
« Hmmm... Tu as retrouvé ta voix, Ariel, » plaisanta-t-elle pendant qu'elle montait sur le lit. Regina m'embrassa, partageant ma saveur sur sa langue. Sans arrêter le baiser, je sentis mes mains être relâchées puis je les posai sur son dos toujours couvert. Nos dents s'entrechoquèrent ensemble tandis que nos langues dansaient une danse bien connue jusqu'à ce que nous manquions d'air.
Elle s'allongea à côté de moi tandis que nous reprenions notre respiration. Je jetai le bandeau au loin dans la chambre et je me mis à califourchon sur elle. Regina me regarda dans les yeux, « Mademoiselle Swan ? »
Je déchirai sa chemise, « Enlevez juste ça. »
« Langage, Swan, » elle haussa un sourcil et je me penchais en avant jusqu'à ce que nos lèvres se touchent presque. « Je vais vous baiser poliment, principale Mills. Aies-je la permission ? »
Je pus la voir contenir un sourire, « Il était temps que tu le fasses. »
Je roulais sur mon lit et je me cognai contre quelque chose de dur. « Ow, » je touchais ma tête là où je m'étais cogné contre quoi que ce soit.
« Fais attention, c'est un Mac. »
J'ouvris les yeux et vis Regina éloigner un ordinateur portable de moi et le placer à ses côtés. Elle avait quelques papiers en face d'elle sur le lit et un stylo dans la main. Je me réveillai doucement et m'assit dans le lit, « En quoi c'est fait ? Ça fait mal. »
Elle roula des yeux et continua de travailler sur ses papiers. Portant un jean et un pull gris, elle était mignonne une de ses jambes était pliée sur lit tandis que l'autre pendait sur le côté du lit. Je frottai mes yeux et regardai l'horloge la plus proche. Il était seulement 17h.
Donc j'avais dormi pendant une heure dans son lit. Dans son lit comme dans le lit de Regina. Dans le lit où elle m'avait laissé dormir une seule fois parce que je m'étais évanouie. Je décidai de ne rien dire à ce propos, et je regardai par dessus son épaule, « Qu'est-ce que vous faîtes ? »
« Du travail, » dit-elle sans me regarder, ses yeux fixés sur ce quoi elle bossait. « Tes vêtements sont sur la chaise. » Je hochai la tête et les mis en silence.
« Des trucs de principal ? » demandais-je pendant je mettais mon pantalon. Elle retint un sourire, « Des examens. »
Je fronçai les sourcils, « Nous n'avons pas eu d'examens récemment. » Elle leva la tête et me regarda, « Qui a dit que vous étiez la seule classe à qui j'enseigne ? »
« Touché. » J'attachais mon pantalon, pris mes bottes et m'assis sur le lit. « Maths ? »
« Humm-mm, » affirma-t-elle.
« Besoin d'aide ? »
Elle me regarda. « Oh oui, s'il te plaît. Je ne peux pas le faire toute seule, » dit-elle avec sarcasme. Elle ramassa les examens et ferma l'écran de son ordinateur. « Allons-y. »
Je fermai ma botte gauche et je suivis Regina jusqu'en bas, attrapant ma veste dans l'entrée.
« Dans deux semaines c'est Noël, » dis-je une fois que nous étions en route pour chez moi.
« Je sais, » répondit-elle distraitement. Je savais qu'elle avait dit pas de questions personnelles mais... « Est-ce que vous passez les vacances avec votre famille ? »
Elle fronça les sourcils mais elle ne détourna pas le regard de la route. « Je n'ai pas de famille. »
J'ouvris la bouche mais je la fermai à nouveau quand je vis son expression Regina avait serré les dents. Le reste du voyage se passa dans le silence. Je décidais que je ne devrais pas pousser trop loin, je lui avais déjà demandé quelque chose et j'étais toujours en vie. Peut être que si j'y allais petit à petit je pourrais briser ce mur. La vraie question était : qu'allait-t-il se passer si j'y arrivais ?
