Bonsoir!

Non, non hier je ne vous ai pas oublié mais j'ai fini de traduire le chapitre tard dans la soirée et après il était trop tard pour moi pour poster. Enfin bref, voici le chapitre 17, le 18 n'est pas encore commencé.

Comme pour le précédent chapitre, il n'est corrigé que par mes petits yeux donc si vous voyez des erreurs, n'hésitez pas.


Teasing is our game – Chapitre 17

Je n'ai pas pu attendre d'être dans la voiture. Tout comme je n'ai pas pu atteindre le lit une fois que nous étions dans la chambre. Je tombai sans souffle sur le lit à côté de Regina, dont la respiration était aussi laborieuse que la mienne. « Et bien, je dois admettre que c'était bon, » elle soupira. Je souris simplement et laissa l'air revenir dans mes cellules.

Je regarda à travers la fenêtre et vit le ciel orangé il commençait à faire noir. Je me levai du matelas et prit ma paire de jeans du sol, la laissant sur le bureau. Je ferais mieux d'envoyer un message à la maison si je rentre tard. La voix de Regina me fit sursauter dans le silence de la chambre, uniquement brisé par le bruit de saisie sur le téléphone, « ne vont-ils pas s'inquiéter si tu ne dors pas chez toi ou si tu rentres tard ? »

J'haussa les épaules, concentrée sur le message. « Ils pensent que je suis avec Graham ou Ruby. Je ne sais pas vraiment, ils ne disent jamais rien. Trop occupés pour ça. »

« Donc ils se moquent que tu passes la nuit avec Graham ? » elle demanda et, même si je ne me tournais pas, je pouvais imaginer le froncement de sourcils. « J'ai 19 ans et ma mère pense qu'il se passe quelque chose avec Graham donc peut être qu'elle évite 'la conversation'. »

Le silence entre nous dura un moment avant que je l'entendis sortir du lit et ses pas qui s'approchèrent. Ce ne fût que lorsqu'elle me pressa contre le bureau, posant les mains dessus, quand elle parla, « Y a-t-il quelque chose ? » Seulement une phrase et je pouvais entendre la jalousie dans le ton. Et bien, et bien, c'est quelque chose. J'ai décidé de jouer un peu avec elle je n'aurais pas cette opportunité chaque jour.

« Tu n'aimes pas partager ? » Elle pressa plus fort et je me penchais légèrement sur le bureau, mon téléphone tombant quelque part sur le sol. Une de ses mains bougea mes cheveux sur le côté et ses dents caressèrent doucement mon cou, « Ai-je besoin de vous marquez à nouveau, Miss Swan ? »

« Puis-je choisir où ? » Sa bouche se déplaça jusqu'à mon épaule sa respiration effleura ma peau alors que ses hanches commencèrent à bouger très doucement. « Je ne crois pas, » murmura-t-elle. Elle poussa ses hanches en avant et me demanda à nouveau dans mon oreille, « Alors ? »

Je pourrais lui dire la vérité ou non. Ne pas lui dire voudrait signifier de rien risquer maintenant mais il se pourrait que dans le futur ce soit le cas… s'il y avait un futur. Ce n'est pas comme si c'était quelque chose de mauvais mais Regina est quelque peu imprévisible. Je ne peux pas la laisser attendre plus longtemps alors j'haussa les épaules du mieux que je pu, « il y a eu quelque chose. Une seule fois. Longue histoire mais ça n'a pas marché. »

« Bien. » Sa main glissa le long de mon ventre et je sentis des frissons. « Mais je vais te marquer juste pour être sure. » Et effectivement, elle le fit. Ses lèvres s'attachèrent à mon cou et suça alors que sa main voyagea plus bas.

« Un autre round ? » je demanda, m'adossant vers elle.

« Déjà fatiguée ? » elle ricana. Je ne répondit pas au lieu, j'attrapais sa tête cambrant le dos. Jamais


La vibration de mon téléphone me réveilla le matin suivant. Je marmonna et roula dans le lit, m'attendant à trouver un corps à côté de moi mais il n'y en avait pas. Sot de moi de penser qu'elle serait là. Je clignai des yeux pour m'adapter à la lumière alors que je me laisse guider par le son du portable. Le trouvant sous le bureau, je pressa le bouton vert avant qu'il ne soit trop tard, « Bonjour ? »

« Trop tôt pour toi ? » la voix grave de Graham envahit mon oreille. « Un peu. Que se passe-t-il ? »

« Je pourrais te demander la même chose. Tu me demandes de beaucoup te couvrir. Que se passe-t-il ? » j'entendais le son des voitures en fond sonore et la sonnette d'un vélo avant d'entendre Graham s'excuser auprès de quelqu'un. Je dis seulement, « je vais bien. »

« Cela veut dire que tu ne diras rien, n'est-ce pas ? »

« Désolé, G. » Je regardai dans le miroir et vit la marque rouge sur mon cou, « je ne peux pas le dire. »

Je l'entendis grogner et puis il parla « dis-moi juste que ce n'est pas dangereux. » Oh Dieu, si seulement tu savais. « Où diable es-tu ? Il n'y a pas autant de circulation ici à Storybrooke. »

« Tu éludes la question. »

« Tout comme toi. »

« J'ai demandé en premier. »

« Je ne vais pas mourir. »

« Je suis à Boston. »

« Que fais-tu à Boston ? Tu n'es pas pour les grandes villes. »

« Ouais, je sais mais je cherche un travail. J'ai entendu qu'un détective privé cherchais quelqu'un, » je roulais des yeux et m'assis sur le lit tout en mettant quelques vêtements, « Détective privé ? Je croyais que tu voulais être le sherriff ici ? »

« Je ne peux pas attendre éternellement tu sais. Tout le monde n'a pas toujours 19 ans comme toi. J'ai des dépenses. » Je rigolais à ça, « Tu as seulement 21 ans. »

Regina entra dans la chambre, portant une robe rouge et une veste noire. Elle m'ignora alors que j'entendis Graham, « L'argent est de l'argent et avant que tu ne le dises à nouveau, je ne te laisserais pas me donner de l'argent. Je peux m'occuper de moi. Peu importe, si j'ai ce travail, je ne serais plus capable de te couvrir et tu devrais arrêter ce que tu es en train de faire. Te couvrir pour une ou deux nuits d'accord mais autant ? »

« Je t'ai déjà dit que c'était bon et non mortel. »

« Mais tu ne m'as toujours pas dit que ce n'était pas dangereux. Je suis sérieux maintenant, Emma. Que se passe-t-il ? »

Je soupira, « tu n'as pas un entretien ? » Ce qui me valut une réponse sèche. « Je ne sais pas à quoi tu joues, Em, mais sois prudente. »

« Je le serais, Graham. Bonne chance ! » Je raccrochais avant qu'il ne puisse dire autre chose car je savais déjà où cette conversation allait. Alors qu'elle entendit le prénom, Regina me regarda. Elle haussa un sourcil et je boutonna ma paire de jean, me mettant debout pour attraper mes bottes. Alors que je marchai à ses côtés, je montrais le suçon et dit, « ne panique pas. Toujours à toi. » J'ai seulement pu voir ses lèvres se courber en un petit sourire.