Bonjour à tous!

Comme je l'ai mis dans ma note, j'ai créé un compte Twitter où je posterai uniquement les avancés des traductions :) vous pouvez retrouver l'adresse dans mon profil :)

Après 2170 mots, voici le nouveau chapitre. Comme toujours, toutes les fautes sont miennes, si vous en voyez, hésitez pas de me dire où elles sont et je corrigerais ça.
Profitez bien du chapitre, le chapitre suivant sera commencé d'ici ce soir ou demain

Bonne journée à vous!


Teasing is our game – Chapitre 18

« Vous ne devriez pas traîner dans les couloirs pendant les heures de classes, Mademoiselle Swan. » Je me retourna dans le couloir pour regarder le Principal de l'école. C'est le premier jour après les vacances de Noël et tout le monde est de mauvaise humeur. Sauf pour deux personnes.

« Bonjour à vous aussi, Principale Mills. » Je leva la main pour lui montrer la carte verte qui autorise les élèves à aller aux toilettes durant les classes. « Désolée de vous décevoir mais j'ai eu la permission. Je sais oh combien tu aimerais encore me punir, » ajoutais-je plus bas cette fois. Reina haussa les sourcils alors qu'elle me rattrapais. Nous marchions ensemble. « Un petit peu dangereux, tu ne crois pas ? Souviens toi que je suis toujours ton professeur et ton principal donc je suis au dessus de toi. »

« Ne l'es-tu toujours pas ? » Je souriais de manière désinvolte et elle roula des yeux, « Mauvais choix de mots. » Un professeur passa à côtés de nous et hocha la tête à Regina, presque comme les gens le font face à une Reine.

« Tu n'es pas là depuis un an et tout le monde te respecte déjà, » je commenta alors que nous étions à nouveau seules. « Pourquoi tu ne travailles pas dans la politique ? » Regina rigola et tourna pour entrer dans son bureau disant, « Retournez en classe, Mademoiselle Swan. »

« Je croyais que l'on avait dit que l'on apprendrait à mieux se connaître. »

« Et je croyais que j'avais dit que je suis votre supérieure ici donc allez en classe maintenant. » Malgré qu'elle l'ait ordonné, son sourire était toujours là alors qu'elle disparaissait dans son bureau. Je commençais à penser que cela pourrait marcher.

Deux semaines plus tard, j'étais déjà épuisée mentalement. Cette année quand ce n'était pas les devoirs, c'était un contrôle. Ce lundi j'ai un contrôle de Français et j'ai besoin d'étudier pendant le week-end. Les vacances me manquaient j'avais plus de temps pour être avec Regina. Nous avons décidé de ne plus nous retrouver au café au cas où, malgré le fait que l'on se voit en maths, ce n'est pas la même chose. Seulement le week-end et le week-end dernier nous n'avons pas pu nous voir à cause de la tempête. Puisque Graham a eu le travail, je suis restée à la maison vendredi pour étudier pour avoir le reste du week-end libre.

Je ne l'ai pas fait.

Je ne pouvais pas me concentrer alors je descendis dans le jardin et joua au basket tandis que Sarah s'occupait des fleurs et plantes. « Comment ça se passe avec Regina ? » demanda-t-elle. « Si tu continues de dire son nom pour que tout le monde puisse l'entendre, pas si bien. » Je jeta la balle et marqua je leva les mains en un signe de victoire. « Et bien comment veux-tu que je l'appelle ? C'est son nom. »

Je rigolais et pris la balle à nouveau. « Cela se passe… plutôt bien. Mais ne dis rien à personne ! »

« Trop tard. J'ai déjà appelé la télévision locale et les journaux pour leur dire, » dit-elle avec sarcasme. Je ne peux pas m'empêcher de la rendre responsable pour mon sarcasme j'ai appris beaucoup de choses à propos d'elle en quatre ans. « Comment crois-tu que cela va se finir, Sarah ? » je demandais avant de lancer la balle à nouveau.

Elle marcha vers moi, « Votre relation commence et tu penses déjà à la façon dont ça va finir ? » Je m'adossa contre le mur et fronça les sourcils. « Ce n'est pas ça ! Je veux dire, tu sais… que va-t-il se passer ? » À ce moment, comme si elle écoutait, mon téléphone se mit à sonner d'un message de Regina. Cela te dérange de venir plus tôt demain ?

Je me contenait de demander pourquoi si elle ne l'avait pas dit je ne pousserais pas pour le savoir. Je répondis positivement et j'eus une réponse rapidement : Je te vois demain ;).

« Regardez ce sourire ! Tu tombes amoureuse d'elle, Emma. » Sarah me fit revenir à la réalité et marcha vers la porte de la maison avec elle. « Tais-toi, » dis-je en lui donnant un petit coup de manière joueuse mais elle a raison. J'aimais Regina auparavant mais maintenant je tombe amoureuse d'elle.


Quand j'arrivai chez elle le lendemain matin elle était déjà habillée, assise sous son porche. « Où vas-tu ? » Elle se leva, prit son sac à main avec elle et enleva les plis de sa robe noire, ajustant sa veste rouge. « Où nous allons est un secret. Je veux te montrer quelque chose. »

Je la suivis jusqu'à la voiture et emmena quelque part qui était plus loin que je ne le pensais. Finalement, on s'arrêta devant un bâtiment gris. Regina le regarda et je suivis son regard. Je regardais quelques hommes et femmes en costumes entrer et sortir de l'immeuble. Je ne m'attendais pas à ce que la voix de Regina soit aussi basse quand elle parla.

« Tu m'as demandé il y a quelques semaines pourquoi je n'étais pas dans la politique. Et bien, je le suis, en quelque sorte. Je travaille pour quelqu'un de temps en temps, un petit travail d'ici et là mais rien de bien important. »

« Donc tu travailles ici également ? » Elle secoua la tête négativement, « C'est ici que ma mère travaille. Elle aime le pouvoir tout comme moi seulement elle le désire. Elle travaille pour le gouvernement. »

Je la regardais, « Mais je ne l'ai jamais vu à la télévision ou autre part. »

Les lèvres de Regina s'étirèrent en un sourire mais il exprimait le dégoût, « Elle travaille derrière les caméras, c'est ce qu'elle aime : tout contrôler de façon à ce que personne ne peut la rendre responsable si quelque chose va de travers. J'étais intéressée par ce monde quand j'étais petite mais elle ne voulait pas que j'y entre. Elle disait que c'était pour me protéger mais je sais que c'est parce que c'est son espace et qu'elle détesterais que j'entre dans son monde donc j'ai étudié ce que j'aimais le plus après la politique : les mathématiques. Quand j'ai fini mes études, elle me mit à une place qui était pratique pour elle de me contrôler. » Je me rappelais de la petite fille de la photo dans sa chambre, souriant joyeusement derrière le pupitre, et puis la même fille un peu plus âgée avec une mère dominante écrasant son rêve.

Une soudaine pitié m'envahit alors qu'elle démarrait la voiture et que nous nous en allions d'ici. Après la moitié du trajet en silence, arrivant chez elle, je parla finalement. « Pourquoi tu ne te présentes pas pour le poste de Maire de Storybrooke ? Les élections sont cet été. »

« Je perdrais, » dit-elle regardant dans le rétroviseur pour se garer dans l'allée de la maison. « Tu ne le sais pas. »

« Si, je le sais, » répliqua-t-elle. « Si je le fais, ils fouilleront dans mon passé pour chercher des choses à utiliser contre moi et il n'y en pas qu'un peu. » Je fronça les sourcils à ce que pourrait être ces 'choses' et une seule me vint à l'esprit.

Nous marchions vers la porte arrière qui menait à la cuisine. « Si tu te présentes au poste de Maire, ils pourraient savoir d'une manière ou d'une autre à propos… de toi et moi. » Ce n'était pas une question mais elle répondit quand même, « Exactement. Maintenant tu sais ce que risque. Tu aimes les lasagnes ? »

J'hochais la tête et la regardait sortir des placards plats et verres et les placés sur le comptoir. Elle pourrait faire campagne pour être Maire en ce moment mais elle ne le fais pas et elle est avec moi à la place. Je me sentis comme un obstacle.

Regina sortit du four un grand plat de lasagnes et me regarda, « Ne te sens pas comme un obstacle. » Elle lut dans mes pensées. « N'y penses pas trop. Tu voulais connaître des choses sur moi et je te les ai partagées mais pas pour te faire culpabiliser. Maintenant, mangeons, j'ai faim. »

Après les meilleures lasagnes que j'ai mangé de toute ma vie, nous placions les plats dans le lave-vaisselle et nous dirigions à l'étage, vers son bureau. « Je croyais que j'allais avoir mon dessert, » je fit un clin d'oeil mais elle secoua la tête tandis qu'elle entra dans la pièce. « Non, non. Tu dois réviser. Il y aura du temps pour ça plus tard. »

« Rah, pourquoi si responsable ? » J'ouvris mon sac et pris le livre, m'installant dans le canapé. « De plus, pourquoi je voudrais apprendre le Français ? » Regina prit son ordinateur et un dossier et s'assit à côté de moi, « J'aime le Français. C'est séduisant quand quelqu'un le parle. »

« Bien, je connais une phrase d'une chanson et c'est tout ce dont j'ai besoin de connaître, » je souriais. Elle roula des yeux et dit, « Je parie que tu la connais. » Me penchant plus près d'elle, je lui chuchota dans l'oreille, « Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? »

« Si original, » dit-elle avec sarcasme. Je soupira et ouvrit le livre de toutes les personnes au monde, j'ai choisit de sortir avec un professeur qui a un tel sens des responsabilités. Nous passons du temps en silence, toutes deux travaillant sur nos tâches mais après une heure je commençais à m'ennuyer alors je délaissa le livre et me tourna vers elle.

« Regina. » Je plaça une main sur sa cuisse et elle me prévint « Mademoiselle Swan, que vous ai-je dis ? » Je me rapprocha d'elle sur le canapé et ma main monta vers le haut, sous la robe. « Tu le veux, je le sais. »

Je câlina mon nez contre son cou, respirant son parfum et la chatouillant. Puis, je fis la même chose derrière son oreille alors que je taquinais son lobe. Elle me prévint encore, « Emma, j'ai du travail à faire. » Je ne recula pas et l'embrassa sur la peau sensible sous son oreille. Elle gémit très légèrement. « Dis seulement oui, » je suppliais presque. J'avais envie de la toucher. Elle ferma les yeux pendant un moment et quand elle les ouvrit à nouveau ils étaient remplis de désir, « Dieu oui. »

Après avoir mit l'ordinateur par terre, je planta un genou de chaque côté de ses hanches mais je garda les miennes au dessus d'elle, sans toucher. On s'embrassait passionnément, nos langues cherchant l'une l'autre comme des tas de fois avant. J'attrapa sa tête avec les deux mains, nouant mes doigts dans ses cheveux pour intensifier le baiser ce qui augmenta l'humidité entre mes jambes.

Ne perdant pas de temps, je plaqua mes hanches et elle gémit lorsqu'elle sentit comment j'étais mouillée, « Tu y penses depuis un long moment, » elle sourit entre mes baisers. Mes hanches bougea en avant, chevauchant Regina. Ses mains glissa nonchalamment de mon dos pour venir se poser sur mes fesses, où elle appuya et poussa en avant pour créer plus de friction. Une de mes mains trouva son chemin en dessous de ses clavicules pour masser ses seins, sentant les tétons durs sous le tissu, et mon autre main se faufila entre nous. Alors que je soulevais sa robe, je trouvais aucun sous vêtements.

Je séparais mes lèvres de sa peau pour la regarder. « Tu as été sans sous vêtements toute la journée ? » Elle eu un sourire suffisant de manière malicieuse. J'ai du me mordre la lèvre pour empêcher le gémissement qui vint suite à la révélation.

Sans avertissement, je plongea deux doigts en elle tirant un cri de sa gorge. Avec la vitesse et la proximité de nos corps, ma main frappa contre mon tas de nerfs tandis que je la pénétrais encore et encore. Ses hanches se soulevèrent pour rencontrer les poussées intimes, chaque mouvement est accompagné d'un gémissement. C'était le plus délicieux des sons que j'ai jamais entendu.

Je sentis ses muscles se serrer autour de mes doigts alors je redoubla de vitesse et, quand elle eut ses yeux fermés et sa bouche ouverte cherchant de l'air, j'appuyais sur son point sensible. Elle explosa en un cri et continua de pousser ses hanches vers le haut pour prolonger son orgasme, appuyant ma propre main entre mes jambes. Je la chevauchais et, en quelques secondes, je jouissais, tremblant au dessus d'elle.

J'appuyais mon front contre son épaule, ma respiration chaude lui chatouillant le cou tandis qu'elle jeta la tête en arrière. « Combien cela m'avais manqué, » dit-elle seulement.