Coucou à tous!
J'ai enfin terminé ce chapitre et le chapitre 20 est déjà en cours de traduction. Je préfère vous livrer les deux chapitres rapidement car ils sont assez intenses.
Je vous remercie encore pour vos messages de prompt rétablissement, ça a fait chaud au coeur. Je vais beaucoup mieux.
Bonne lecture à vous tous, et comme toujours, les fautes sont de ma seule responsabilité.
Teasing is our game – Chapitre 19
Saint Valentin était un prêtre qui mourut le 14 Février au troisième siècle. Il mourut car il se battait pour l'amour, en enfreignant la loi de l'Empereur Claudio. De nos jours, le 14 Février symbolise l'amour. Pour moi, c'était juste une excuse pour acheter des cadeaux coûteux pour exprimer l'amour que les gens n'expriment pas le reste de l'année. Aujourd'hui, 13 Février, je ne peux pas m'arrêter de penser à acheter quelque chose ou non à Regina
À mon café préféré, durant la pause, Ruby et moi parlions de ça. « C'est un peu trop tard pour y penser, tu ne crois pas ? C'est demain, » dit Ruby alors qu'elle versa le chocolat chaud dans une tasse.
« On se voit vendredi soir donc s'il y avait quelque chose à donner, ce serait ce soir-là. Elle n'est pas du genre à recevoir des cadeaux, n'est-ce pas ? » Je pris un morceau fronçant les sourcils et si j'y pensais trop ? Peut être qu'elle n'aime simplement pas cette fête.
« Je ne la connais pas autant que toi, » me dit-elle en me jetant un regard. Je lançais des éclairs avec mes yeux et dis à voix basse 'Tais-toi.' « Mais, » continua-t-elle « je pense que si tu étais amené à lui offrir quelque chose, cela doit être distingué, pas seulement une simple carte de la Saint Valentin. »
« Distingué, » répétais-je à moi-même. Prenant une gorgée du délicieux chocolat chaud avec de la cannelle, je regardais dans le vide pensant à quelque chose que Regina pourrait aimer. Les paroles de Ruby me ramenèrent dans le café, « ce n'est pas vendredi que Graham revient ? »
Je hochai la tête de manière positive, « Ouais, il a dit qu'il avait des bonnes nouvelles. Je ne peux pas attendre de le voir, il me… » je m'interrompis et sauta hors de la chaise. « J'ai trouvé le cadeau parfait. »
« Qu'est-ce que c'est ? » demanda Ruby de manière curieuse. Je lui souris, « Tu verras. »
« Bonsoir Mademoiselle Swan. » Regina ouvrit la porte avec le 108 sur celle-ci en grand pour me laisser entrer. Elle portait un trench coat rouge et une paire de talons aiguilles. « Bonsoir. »
Je laissai mon sac dans l'entrée comme je le faisais toujours mais cette fois-ci je le fis de manière plus attentionnée. Quand je me tourna, Regina me regarda. Je me sentis un peu nerveuse. C'est nouveau. Je montais le petit escalier qui mène à la salle à manger, où elle était. Alors que je l'atteignis, elle fit un pas en avant et m'embrassa.
Ce n'était pas précipité ou lubrique c'était passionné et tendre aux premiers abords. C'est dur de l'expliquer. Je n'ai jamais été embrassé comme ça auparavant. Alors qu'elle se sépara de moi, elle se racla la gorge. « J'espère que tu as faim. »
Regina marcha jusqu'à la table où étaient les verres et les plats. Les lumières étaient éteintes, et comme il était déjà vingt-et-une heures, la pièce était illuminée seulement par quelques bougies. « Je meure de faim, » je souris. Elle tira la chaise pour moi et puis prit un siège en face de moi.
« Excellent, » Regina retourna le sourire tandis qu'elle leva le couvercle du plateau. L'odeur inattendue d'un délicieux hamburger m'atteignit. Je la regarda et elle haussa les épaules, ses lèvres se transformant en un demi-sourire. « Tu es du style hamburger. » Je rigolai et hocha la tête de manière positive, « C'est parfait. Et toi ? »
Elle souleva le couvercle d'un grand bol et révéla des macaroni and cheese*. « J'adore les pâtes, » elle cligna de l'oeil. Ma bouche saliva à la vue du plat il semblait délicieux ! Je fixais le plat, regardant Regina mettre un peu plus du plat dans son assiette. « Ça sent bon ! »
« Tu as ton hamburger. » Elle couvrit le bol à nouveau et prit une gorgée de son verre de vin. Incrédule, je la regardais puis de nouveau le bol. Puis Regina à nouveau. Au bout de la troisième fois où je faisais le même manège, elle commença à rigoler. « Tu croyais réellement que je n'allais pas te laisser y goûter ? Tu peux manger ce que tu veux »
Je fronça les sourcils, « Tu es une très bonne actrice, tu le sais ? Tu veux essayer le hamburger ? » Regina lécha un peu de sauce sur ses lèvres et regarda le hamburger, « Non merci. »
« L'as-tu seulement déjà goûté ? »
« Pas tout le monde a la chance de manger tout ce qu'ils veulent et rester mince comme vous, Mademoiselle Swan. »
« Donc c'est un non. Allez, ils sont meilleurs que tu ne le penses ! Ne te semble-t-il pas délicieux ? » j'offris mon plat à Regina mais elle refusa. « Délicieux n'est pas le mot que j'aurais utilisé, » marmonna-t-elle. Je haussa les épaules et pris le hamburger par les mains, « dommage. »
Quand nous avons fini notre repas une heure plus tard- oui, j'ai essayé les pâtes et ce fût les meilleurs que j'ai jamais mangé- j'aidais Regina avec la vaisselle. Dès que nous avions fini, elle me guida à l'étage supérieur. À la porte, elle s'arrêta et se tourna pour me regarder. « J'espère que tu as de l'énergie ce soir. » Elle tira sur la poignée derrière son dos et se pencha pour ouvrir la porte. « Pour quoi exactement ? » Je demandais en souriant et feignant l'innocence. J'entendis la porte se fermer derrière moi puis j'entendis le froissement des vêtements tombant sur le sol.
Je me tournai et fis face à une Regina complètement nue, le manteau en boule à ses pieds. « Je commençais déjà à avoir chaud avec ça. » Elle se décala du manteau et se dirigea vers moi. Je sentis ma bouche s'assécher à la vue. La démarche était lente et cela semblait durer une éternité jusqu'à ce qu'elle atteigne finalement le lit où je me tenais. Je levais les mains pour la toucher mais elle me stoppa. « Tu t'assoies sur cette chaise. »
Elle montra de la tête la chaise qui m'attendait en face du lit je ne l'avais même pas remarqué. Regina appuya sur mes épaules et je tomba dans la chaise. Regina marcha derrière moi jusqu'au bureau et revint. Elle se pencha en avant par dessus mon épaule et, avec deux écharpes, elle attacha fermement mes mains aux accoudoirs.
« Quoi ? Je croyais que tu avais dit que j'aurais besoin d'énergie. »
« Et tu vas en avoir besoin, juste pas tout de suite, » murmura-t-elle. Puis, elle marcha avec un déhanchement et s'assit sur le bord du lit, croissant les jambes. « Maintenant, tu vas profiter de la vue. Vous, mademoiselle Swan, » elle recula sur le lit jusqu'à que son dos soit appuyé contre la tête de lit, « allez me regarder me toucher et tu ne pourras rien y faire. »
J'ai essayé de lever mes mains des accoudoirs mais l'emprise était plus forte que je le pensais. Regina souriait de manière satisfaite et fit glisser un de ses doigts le long de ses lèvres chaudes et mouillées, sa langue sortant pour le lécher de manière délicieusement lente tout en gardant le contact visuel avec moi. Ma respiration se coupa rien qu'avec ce geste. Cette femme irradie la sensualité.
Avec un pop, elle relâcha son doigt, la même phalange qui glissa le long de son cou et sa clavicule. Je vis la trace humide que la phalange laissa sur son chemin, se finissant entre ses seins. Dieu, ses tétons étaient si durs déjà. Je bougeai automatiquement pour être arrêter par la satanée soie des écharpes. Grognant, je regardais émerveillée la façon dont ses mains couvraient ses seins et les serra. Son dos se cambra et elle ferma les yeux tandis qu'elle laissa échapper un soupir. Je gémissais. C'était comme si j'étais posséder par un instinct animal, je voulais lui sauter dessus pour la prendre. Une de ses mains resta en position tandis que l'autre descendit plus au sud. Je souhaitais être cette main.
Les jambes de Regina s'ouvrirent pour permettre l'accès à la main exploratrice. Ses doigts glissèrent d'un côté à l'autre, étalant sa moiteur tout autour de son entrejambe. Je serrais mes cuisses ensemble pour soulager le besoin qui m'envahissait mais la friction sur mon sexe palpitant n'était pas assez. Je bougeai mes hanches jusqu'au bord de la chaise la prise qui me tenait aux accoudoirs ne me laissa pas aller plus loin. Même si ce n'était pas moi sous ses doigts, je ressentais la même anticipation que si c'était moi. Je ne pouvais pas détourner mon regard, surtout que maintenant deux de ses phalanges étaient en train de teaser son entrée.
Quand ils disparurent de ma vue, j'ai pensé que j'allais m'évanouir. Regina gémit et balança ses hanches au rythme marqué par sa main. Je croisai les jambes pour créer plus de friction et gémit son nom. Elle ajouta une autre phalange tandis que je la dévorais des yeux. Ses gémissements devinrent de plus en plus forts pour finir en un cri qui fit écho sur les murs de la pièce. Elle prit son temps pour reprendre sa respiration. Avant qu'elle n'ouvrit les yeux, un sourire taquin apparut sur ses lèvres.
« Tu ferais mieux de me détacher maintenant ou je te jure que je vais casser cette satanée chaise. »
Dire que j'avais besoin d'énergie était un euphémisme. La dernière fois que j'ai regardé le réveil à côté du lit, il était 4h00 du matin et nous avons eu un autre round après ça. Je me réveilla quand je sentis le poids du matelas changer. Puis des pas et une porte s'ouvrir. Elle ne se ferma pas. Je m'étirais dans le lit mais n'ouvrit les yeux que cinq minutes plus tard. Regina n'était pas dans la pièce mais je sentais toujours la chaleur qu'elle a laissé sur les draps blancs. Si proche. Je lançai un regard au réveil il était 14h35. Mettant une partie de mes affaires, je sortis de la pièce.
Regina était dans la cuisine, appuyée contre le comptoir au milieu de la pièce, avec une tasse dans les mains. Seulement une longue chemise blanche et une culotte noire couvraient son corps. Pour le reste, elle était pieds nus. C'était drôle de la voir sans l'avantage de taille elle était légèrement plus petite que moi. « Coucou. » Regina leva la tête et sourit, « Bonjour. »
Je pris un siège en face d'elle il y avait déjà des assiettes devant moi. « Je parie que tu ne te lèves jamais après 9h00, » je rigolai. Elle posa la tasse sur le côté et s'assit en face de moi. Nous étions assises au coin du comptoir donc la distance entre nous n'était pas importante. Nos genoux se touchèrent lorsqu'elle s'assit.
« 8h30 en fait. » Regina ouvrit un Tupperware, révélant le reste de pâtes d'hier soir. « J'ai pensé que pourrais être affamé. Je ne me sens pas capable de cuisiner je suis toujours fatiguée. » J'hochai la tête et souris, « du macaroni and cheese c'est parfait. »
Elle commença le repas et m'excusa pour chercher mon téléphone. En revenant dans la cuisine, Regina était déjà en train de manger. « Désolée, je ne pouvais pas attendre. » Je rigolai mis cela s'arrêta quand je vis le nombre de messages et d'appels manqués sur l'écran. Fronçant les sourcils, je revins à mon siège pour manger quelque chose avant que mon téléphone se mette à sonner. C'était le numéro de Ruby elle ne me laissa pas le temps de dire « Bonjour. »
« J'arrive enfin à te joindre ! Où étais-tu ? » souffla Ruby avec soulagement. « Enfin ? » demandai je « J'ai été occupé. Que se passe-t-il ? »
« Tu n'as pas encore entendu la nouvelle. Écoute, je suis tellement désolée. J'ai essayé de te joindre, je t'ai appelé, nous l'avons tous fait mais tu ne répondais pas et nous t'avons envoyé des messages mais tu ne répondais pas non plus. Je suis tellement désolée, Em, » Ruby parlait tellement vite que j'avais du mal à me concentrer sur ce qu'elle disait. « Que s'est-il passé ? » Un million de pensées traversèrent mon esprit. Aucune d'entre elles n'étaient bonnes. L'autre côté de la ligne resta silencieux, la seule chose que je pouvais entendre était la respiration de Ruby. « Ruby, que s'est-il passé ? » je répétai. Regina fronça les sourcils et me regarda, je haussais les épaules. Puis, me tournant vers la fenêtre, Ruby semblait avoir retrouver sa voix. J'espérai qu'elle ne l'ai pas fait.
*: je n'ai pas réussi à trouver une bonne traduction pour ce plat alors j'ai préféré le laisser en version originale.
