Bonsoir à tous!
Me revoilà avec un nouveau chapitre. J'ai fini le chapitre 23 et le chapitre 24 a été commencé. On arrive bientôt à la moitié de la fiction, les choses sérieuses vont "arrivées".
J'espère que ce chapitre vous plaira, comme l'autre vous a plu.
Comme toujours, les erreurs sont miennes.
Bonne soirée à vous tous
Teasing is our game – Chapitre 22
Je déteste l'école. Tout le monde est stupide. Ils pensent que s'ils parlent à voix basse je ne peux pas entendre leur rumeurs. Trouve le côté positif de tout ça, je me répétais. Mais il n'y en avait pas. Quand j'entre dans la salle de classe, j'eu le même genre de regards que j'ai eu depuis que j'ai mis un pied à l'école et j'entendis quelque chose qui me frappa comme un coup de poing.
« Tu as entendu ? Dean a vu la Principale Mills à la cérémonie. Il a dit qu'elle semblait spécialement bienveillante avec Emma. , » une fille blonde chuchota à une autre.
« Cela ne veut rien dire, Car. »
La blonde soupira, « Pourquoi crois-tu qu'elle a toujours les meilleures notes ? Je parie qu'il y a quelque chose entre elles. » Elle fit taire son amie avant qu'elle ne parle quand elle me vit marcher à leurs côtés. J'agis comme si je n'avais rien entendu et me laissa tomber sur ma chaise, portant toujours la capuche mouillée de mon gilet. Il y avait une tempête dehors. Elles continuèrent de parler à leurs bureaux mais je ne pouvais pas les entendre de ma chaise.
Quand la professeure entra dans la pièce, elle ne me demanda pas d'enlever ma capuche, ils ont tous évité de me parler. Mes paupières étaient lourdes puisque je n'avais pas dormi la nuit dernière. J'ai tourné et tourné jusqu'à ce que je me sente inconfortable dans mon propre lit et, portant seulement la chemise de Regina, je sortis par la fenêtre, m'allongea sur le toit. Prenant avantage du manque de pluie cette nuit, j'ai regardé les nuages aller et venir. Je ne pouvais pas arrêter de penser aux événements de la soirée.
La fin du cours arriva et je ne l'ai pas remarqué. Regina entra dans la classe et je sentis tous les regards du petit groupe de filles quelques bureaux plus loin. J'ai pris sur moi pour ne pas leur dire de la fermer alors je remis mon sac sur la table pour cacher le fait que je me reposais, laissant finalement mes yeux se fermer.
« Mademoiselle Swan ? Puis-je vous parler, s'il vous plaît ? » j'entendis Regina demander après dix minutes. Me levant de la chaise, et suivant Regina hors de la pièce, je vis les expressions des filles sur leurs visages mais je les ignora à nouveau suspicion ne veut rien dire.
« Qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? Tu aurais du rester chez toi, » dit-elle une fois que nous étions dehors.
Je répondis par habitude, « Je vais bien. » Les rumeurs ne signifient rien, elle n'a pas besoin de savoir.
« Non tu ne l'ai pas. » Elle laissa échapper un soupir exaspéré et bougea, jouant nerveusement avec le marqueur du tableau blanc dans sa main. Elle mordit sa lèvre et pas d'une manière sensuelle elle était bizarre. « Emma je pense que nous devrions arrêter. Tu… tu traverses des épreuves et une relation interdite est la dernière chose dont tu as besoin maintenant. »
Si j'avais de la couleur sur mon visage je suis sûre que je n'en ai plus maintenant. J'ai été frappé une fois par un garçon au parc, il m'a frappé fortement dans la poitrine et j'ai senti la façon dont l'air à quitter mes poumons et je suis tombée au sol. Pendant un moment je ne pouvais plus respirer et la douleur que je ressentais été atroce. Je ressentais la même chose maintenant. « Qu'est-ce que tu veux dire ? Tu me quittes ? Maintenant ? » Je m'exprimais un petit fort. « J'ai seulement Ruby et toi. S'il te plaît, ne me laisses pas, » ajoutais-je plus bas. Entre ses paroles et les miennes, je me suis mise à pleurer. Est-ce ça ce que l'on ressent quand les gens disent que l'on a le cœur brisé ? Est-ce ça ce que l'amour est censé vous faire ressentir ?
Elle sera les dents et tint mes poignets quand je les levaient. « Emma, arrête. Ne fais pas une scène, s'il te plaît. » La colère remplaça le premier sentiment de tristesse et je libéra mes mains. « Est-ce parce que tu te lasses de moi ? Le sex pet ne fonctionne plus pour toi désormais ? Et tu fais marche arrière au moment où les choses deviennent sérieuses ? Tu avais raison tu n'es pas bonne aux relations parce que quelqu'un qui l'est ne partirais pas maintenant. Tu es une lâche. »
Elle resta là alors que je m'approchais d'elle à nouveau avec une expression neutre sur le visage, sans dire quoique ce soit, fixant juste et ça fit uniquement croître ma colère. Je fis irruption dans la salle de classe et pris mon sac, furieuse. J'imagine que les filles auront quelque chose pour commérer maintenant. Je passa à côté de Regina dans le couloir elle ne m'arrêta pas. Quand je me tourna, je bousculais quelqu'un.
« Désolée, » je marmonna sans regarder cette personne et quitta le bâtiment avec une boule dans la gorge. Je n'ai pas remarqué que la personne que j'ai bousculé était la mère de Regina, ni son sourire, ni les larmes qui avaient commencé à couler des yeux marrons alors que Regina me regardait partir en colère.
Le soleil peut être à peine vu entre les branches feuillues des arbres. Le vent secoue leurs feuilles comme il le fait avec mes cheveux. J'ai attaché mes cheveux en queue de cheval pour éviter qu'ils s'emmêlent pendant que je marche entre les arbres. J'entends des loups hurler au loin mais je ne me sens pas effrayée, même si je suis seule. J'entends également le murmure de la rivière je dois être proche.
Graham et moi venions beaucoup ici quand nous nous échappions de l'orphelinat. Il refusait de s'échapper, « Ce n'est pas bien » il disait toujours, mais quand j'ai dit la forêt il a accepté, toujours un peu hésitant mais il le fit. Nous passions des heures ici, explorant et imaginant que c'était un monde à part du notre, un pays de contes de fées. J'étais le chevalier blanc, me battant avec un bâton contre les arbres comme si c'était une épée avec laquelle je pouvais battre les dragons, et il était le chasseur, toujours avec un arc à la main.
Quand j'arrivai à la rivière, je m'assis sur la rive. Je ne suis pas assez grande pour toucher l'eau alors je balance mes jambes d'avant en arrière, me reposant sur l'herbe et appréciant la journée il fait froid mais la lumière du soleil me réchauffe la peau. Il me fallut du temps pour sortir l'urne avec ses cendres de mon sac. Dans un murmure, je lui dit au revoir et l'ouvrit, laissant tomber les cendres sur l'eau coulant le long du lit de la rivière et d'autres s'envolant avec le vent. Je me souviens des mots de Regina il y a deux jours. « Tu ne t'en remets jamais mais tu apprends à vivre avec. » Cela semblait surréel que c'était il y a deux jours. Tout allait bien, Regina s'ouvrait à moi et je m'ouvrais à elle je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il s'était passé. La seule explication est qu'elle s'est lassée de moi, comme je lui ai dit. C'est la seule chose qui fait sens. J'étais juste un caprice. Me penchant, je m'aspergeais le visage d'eau pour m'éclaircir les idées. Si elle voulait que ça se passe de cette façon, soit. Ma vie ne va pas s'arrêter à cause de ça je ne le laisserait pas arriver. De plus, je ne l'aime pas.
Je me relevait du sol et repris le chemin de la civilisation, tout en étouffant la petite voix me disant d'arrêter de me voiler la face et d'affronter la vérité. Si je me dépêchais, je pouvais être de retour pour l'heure du déjeuner, alors je me dirigeais vers mon café préféré.
Quand j'arrivai, il était plus de 13h30. Quelques étudiants qui avaient décidé de ne pas participer aux derniers cours de la journée étaient en train de passer le temps pour attendre que la cloche sonne 14h et rentrer. Ruby est en train de parler avec un garçon bronzé qui a les manches de son uniforme remontées pauvre garçon, pour impressionner Ruby il devait mourir de froid. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire à la scène.
Tout en marchant vers un siège, je balayais le café du regard cherchant Regina et puis je réalisa, tombant lourdement dans une chaise, que je n'avais plus de raisons de le faire elle ne voudrait pas parler avec moi de toute façon.
« Qu'est-ce que tu fais là à cette heure-ci ? » me questionna Ruby quand elle apparut en face de moi. Je lança un regard au garçon et il était en train de draguer la cuisinière. Il semblait qu'il voulait impressionner mais pas uniquement Ruby. « J'ai été obligé de quitter l'école, » je haussa les épaules.
Elle fronça les sourcils en plaçant une tasse en face de moi et dis, « Qu'est-ce que tu veux dire par forcé ? »
« Je me suis endormie en Mathématiques alors Regina m'a renvoyé, » lui dis-je avec une pointe d'agacement en disant son prénom. Ruby sourit, ignorant ce qu'il se passe.
« Aw, elle tient à toi. Tu aurais dû rester chez toi. » Je pouffa. Bien sûr, elle tient à moi, c'est pour ça qu'elle m'a quitté quand j'avais le plus besoin d'elle. Je me demande si ce qu'elle a dit hier était un mensonge et si c'est pour ça qu'elle a agit si bizarrement après me l'avoir dit. C'était sûrement ça. Avant que Ruby ne puisse me demander à propos de mon expression, je parlais par dessus la tasse.
« Je suis allée dans la forêt. J'avais prévu d'y aller cet après-midi mais j'ai appelé le crématorium et ils m'ont dit que tout était prêt. Puisque je n'avais rien à faire grâce à la Principale Mills, j'y suis allée plus tôt. » Il y avait à nouveau un ton désagréable en prononçant son nom et cette fois-ci cela ne passa pas inaperçu.
Je pris une gorgée pour me cacher des yeux inquisiteurs de Ruby « Tout va bien au paradis ? » Je roula des yeux, « Essaie l'enfer. Elle a rompu avec moi. »
« Quoi ? Pourquoi ? »
J'haussa les épaules et secoua la tête, « Elle a dit que c'est la dernière chose dont j'avais besoin maintenant. Peux-tu le croire ? C'est maintenant que j'en ai le plus besoin ! Quand je le lui ai reproché, elle m'a juste fixée, sans rien dire. Elle s'est simplement lassée de moi. » Je soupira et laissa la tasse sur le comptoir je ne sais même pas comment les larmes me viennent aux yeux. Comment puis-je avoir encore des larmes ?
Ruby secoua la tête. « Mais elle a appelé…, » elle marmonna mais alors, quand elle s'est aperçue ce qu'elle disait, elle s'arrêta. Par sa grimace je savais qu'elle n'aurait pas dû le dire. « Ruby ? » demandai-je en plissant les yeux, « Y a-t-il quelque chose que je devrais savoir ? »
La brunette secoua la tête énergiquement mais elle est une mauvaise menteuse. « Ruby, » je prévins, me penchant plus près d'elle et elle fit un pas en arrière derrière le comptoir. « Je ne peux pas te le dire elle doit le faire. »
« Qui doit me dire quoi ? » Elle mordit sa lèvre, clairement diviser entre me le dire et garder le secret. « Je… Elle… Regina de… » La petite cloche derrière elle sonna son patron l'appelait. « Désolée, je dois y aller. » Sans un autre mot, elle disparut derrière la porte bleue.
Regina a fait quoi ? Je fixais la porte comme si je pouvais la faire revenir mais cela ne fonctionna pas alors j'ouvris mon classeur avec rage. Me battant toujours avec une couverture en plastique, une jeune fille m'approcha. « Excusez-moi, » dit-elle avec prudence. Je la regardais et elle sourit timidement. « Puis-je vous emprunter un stylo ? »
« Bien sûr, » je marmonnais ouvrant mon sac pour lui en donner un. « Tu es Emma, n'est-ce pas ? » Quand je lui donna le stylo, je la fixais confuse et hocha la tête doucement. Avant que je puisse penser à des théories comment elle connaît mon prénom, elle vit mon visage et ajouta rapidement, « Je connaissais Graham. Je crois que c'était à ta maison où je suis allée hier soir ? »
« Oh, » j'ai juste dit, essayant de me souvenir tout le monde qui a assisté mais je ne pouvais pas la située. Ce n'est pas comme si j'avais été très attentive. Elle continua, « Une fois, il était mon voisin et nous avions l'habitude de jouer dans le jardin jusqu'à ce qu'il soit… »
Elle n'a pas fini sa phrase mais elle n'a pas eu besoin. Quand les personnes qui vous a adopté, vous renvoie à l'orphelinat n'était pas quelque chose dont on parle. La fille, petite et avec des cheveux courts, noirs secoua la tête. « Je ne comprends pas comment les gens peuvent faire ça, tu sais ? Si tu adoptes un enfant tu dois être sûr. Mais bien sûr, en premier lieu, ses parents n'auraient pas du l'abandonné. C'est tellement injuste il y a des personnes dehors qui ne peuvent pas avoir leurs propres enfants et d'autres qui les abandonnent. »
Tandis qu'elle parlait, elle a ouvert un livre et faisait des annotations le long du texte et surligner quelques mots. Sa passion pour les enfants m'a fait me souvenir d'elle. « Tu es Mary, n'est-ce pas ? »
Elle me regarda et sourit gentiment, « Mary Margaret. Est-ce Graham t'as parlé de moi ? »
J'acquiesçait, « Oui, il disait que tu étais un peu comme Blanche-Neige. » Elle rigola et hocha la tête, « Oui, il m'appelait Blanche et m'a demandé de l'appeler Le Chasseur. Il était obsédé par ça ! »
« Je sais de quoi tu parles. Il se déguise tout le temps comme un chasseur à Halloween. » Je m'arrêtais et me corrigeais, « Se déguisait. » Baissant le regard vers mon classeur pour éviter le regard de Mary Margaret, je m'éclaircissait la gorge. Soudainement, elle prit ma main et la serra. Quand je la regarda, elle me souriait de façon réconfortante.
C'est étrange dont je venais de rencontrer cette fille quelques minutes auparavant et je sentais que je pouvais compter sur elle. Je retournais le sourire.
