Bonsoir à vous toutes/tous !

Voici le nouveau chapitre. J'ai pensé que ce serait un très beau cadeau que de le poster en cette journée du droit des femmes.

J'ai commencé à traduire le chapitre 25 et je peux dire que cela s'arrange pour nos jolies demoiselles.

Bonne soirée à vous.


Teasing is our game – Chapitre 23

Les deux semaines suivantes je décidais de me concentrer sur l'école. Silencieuse en classe et silencieuse à la maison sans que cela soit remarqué de trop, traînant avec Ruby et M&M (elle est devenue une très bonne amie en si peu de temps, même si elle était plus âgée de quelques années) dès que je le pouvais mais surtout j'étudiais. C'était la seule chose qui me tenait éloigner mentalement de Regina et Graham. La nuit, par contre, je ne pouvais pas me distraire. J'avais un cauchemar récurent dans lequel j'étais dans la voiture avec Graham et je ne pouvais pas l'empêcher de s'écraser avec la voiture même si je le prévenais. Plus d'une fois je me suis réveillée en hurlant et, souvent, l'intérieur de ma lèvre saignait je l'ai mordu durant la nuit.

Ruby et Mary Margaret étaient comme une bouffée d'air frais. J'ai essayé d'évoquer la conversation que j'ai eu avec Ruby mais elle a toujours trouvé un moyen de changer le sujet. Nous trois sommes devenues des amis très proches rapidement Ruby aimait M&M, comme nous l'appelions, le moment où elle l'a vu et vice versa. La petite brunette adorait les enfants et travaillait dans une maternelle elle ne pouvait pas avoir d'enfants, ou les médecins lui ont dit. Je comprends pourquoi Graham l'a appelé Blanche-Neige elle est extrêmement rêveuse et pense qu'elle va trouver son Prince Charmant un jour. Ruby et moi la taquinons à propos de ça.

Concernant Regina c'est une autre histoire. Les cours sont tendus. Elle essaye de ne pas trop me regarder et, quand elle le fait, elle a un moment d'hésitation mais alors ses traits se durcissent et c'est la même femme autoritaire que j'ai rencontré il n'y a même pas un an. Je pouvais presque voir le mur qui l'entourait, la protégeant de quelque chose dont elle n'avait pas besoin de protection. Avpaec toutes les choses qu'elle m'a dit et que j'ai apprises d'elle, élever ce mur était stupide. Et pourtant, il était de retour. Au moins, durant les premiers jours de l'année scolaire elle m'aguichait avec des sourires et des regards séducteurs mais tout ça était fini. Et cela me manquait. Je suis toujours en colère, cependant je me sentais trahie. Regina n'évitait pas de me parler, mais à chaque fois que nous le faisions cela semblait tellement différent. Je ne sais pas comment l'expliquer… Ça ne semble pas juste. Je voulais lui demander si elle se présentait pour le poste de Maire si elle le voulait elle devrait préparer la campagne. Si nous ne sommes pas ensemble c'est plus facile. Je me demande si c'est pour ça qu'elle l'a fait. J'y ai beaucoup pensé, repassant les scènes précédentes dans ma tête pour chercher des morceaux indiquant que quelque chose était faux mais je ne trouvais rien. Tard la nuit, quand je ne pouvais pas trouver le sommeil à cause des cauchemars, her touch me manquait, la façon dont ses doigts caressait ma peau laissant des frissons sur ma peau et sa langue me goûtant avidement. Les sourires qu'elle me lançaient lorsque personne ne regardait me manquent, cependant ceux que je lui retournaient partageant un secret. Elle me manque mais je suis en colère contre elle.

Après un mois, quelque chose d'inattendu se produisit : je fus appelé à son bureau durant l'éducation physique donc j'ai du y aller transpirant ce qui est réellement gênant. Tandis que je montais les escaliers je me demande si elle m'avait vu depuis son bureau, à travers la grande fenêtre derrière son bureau.

Quand j'ouvris la porte de son bureau, je le trouva vide Regina n'était pas là. Je marchai jusqu'à la fenêtre, qui courait du plafond au sol, et vit le terrain où je jouais au football il y a cinq minutes. Je dois admettre que je suis devenue un petit peu trop compétitive je peux voir qu'ils sont plus détendus maintenant que je suis partie. S'ils ne peuvent pas encaisser quelques coups alors ils ne peuvent rien encaisser. M'éloignant de la fenêtre, je soufflai et m'assis sur la chaise. Au moment où je le fis, la porte s'ouvrit.

Regina marcha derrière moi et contourna le bureau, celui où l'on m'a penché un soir où je suis restée pour « étudier ». « Mademoiselle Swan, » elle salua alors qu'elle s'assit dans sa chaise confortable.

« Principale Mills, » je répondit sur le même temps. Non, c'est si stupide ! Je mordit l'intérieur de ma joue encore et sentit rapidement le goût de sang sur ma langue. « Je dois trier quelques papiers de l'université, un peu comme une enquête. Avez-vous décidé de ce que vous alliez faire ? Irez-vous à l'université ? »

Elle leva le regard de son bureau et me regarda de manière intime pour la première fois depuis des semaine. Je hocha la tête en sa direction sans hésitation et elle hocha la tête à son tour, notant quelques remarques. Ses commentaires me manquent. Je secoua la tête je suis en colère. Mais elle est si belle… Mais je furieuse. Je bougeai dans ma chaise, me redressant. « Où allez-vous ? »

« Vous le savez déjà. »

« Vous auriez pu changer d'avis. »

Je n'ai pas pu empêcher les mots c'est comme si je les vomissaient. « Comme tu l'as fait ? » Sa mâchoire se crispa perceptiblement et elle me fixa, « Vous parlez par ignorance, Mademoiselle Swan. »

« En parlant de ça, » je me leva de ma chaise. « Tu dois me dire quelque chose j'ai entendu dire. » Mon côté arrogant prend le dessus sur mon corps. Je ne peux pas m'en empêcher.

« Qu'est-ce que vous voulez dire ? » elle pencha la tête sur le côté, momentanément confuse. « Quelque chose à propos d'un appel et Ruby ? » je lui rappelé.

Ses yeux se plissèrent alors qu'elle réalisait et elle se leva à son tour, « Et bien, c'est privé. »

« Est-ce que tout ne l'est pas avec toi ? »

« Tu es furieuse, bien, je le comprends mais ne t'en prends pas à moi. Ce n'est pas ma faute ! »

« Si, ça l'est ! » Nos voix atteignirent le point de cris. « Tu ne sais rien, Emma. Arrête de te comporter comme une enfant. »

« Je ne me comporte pas comme une enfant, » je m'exclamais offusquée et elle leva les yeux au ciel. « Ne lève pas les yeux au ciel ! » Je ne sais même pas ce que je lui reproche maintenant je cherche juste des excuses pour le faire.

« Alors arrête. » Sa voix n'était plus élevée désormais mais basse, comme si elle était fatiguée. Pour la première fois, je remarque les cernes sous ses yeux qui étaient rouges et combien sa peau était devenue pâle. Elle était plus maigre également j'essaye de ne pas trop la regarder en classe. Elle s'assit et demanda sans me regarder, « Stanford alors ? »

« Tu t'en fiches. » Je ne parlais pas de l'université et elle le savait. Regina me regarda dans les yeux. « Tu le penses réellement ? Tu penses réellement que je m'en fiches de toi ou de nous ? » j'haussais les épaules comme pour dire oui et elle baissa le regard vers son bureau, retournant au travail. « Et bien j'ai fait mon travail. »

Elle dit ces derniers mots tellement bas que je suis sûre que je n'était pas supposée entendre ça. Quand j'ouvris la bouche pour demander ce qu'elle voulait dire, elle dit, « Vous pouvez partir, Mademoiselle Swan. J'ai eu tout ce dont j'ai besoin. »


Je pense que les filles de ma classe commencent vraiment à me détester. Je revins sur le terrain tellement furieuse que j'ai trouvé dans le match un moyen de relâcher la pression. Je fus expulsé du terrain avec un carton rouge pour avoir frappé une fille avec le ballon. Ce n'était même pas ma faute ! Elle se tenait au poste de gardien de but et j'ai tiré du coup ça l'a touché. Ce qui m'a valut une conversation avec August.

« Je vais bien, je vais bien ! » je lui dit. « Non, tu ne l'ait pas, » il répliqua. « Tu viens de touché fortement Carla. Elle aurait pu avoir son poignet fracturé. »

« Dommage que ses ongles se soient cassés, » je haussai les épaules avec une once d'un sourire sur le visage alors que je prenais une serviette sur le banc. « Emma, » dit il en avertissement. « Elle va me remercier de toute façon parce qu'elle aura une bonne raison de ne pas écrire pendant au moins une semaine, » je souris mais il n'aimait pas ça non plus. « Emma, ce n'est pas marrant. »

« Je lui ai déjà dit que j'étais désolée, d'accord ? Ce n'est un gros problème, elle ne va pas mourir. » Est-ce moi ou tout le monde semblait plus stupide qu'à l'habitude aujourd'hui ? Il soupira, « Emma, tu t'es améliorée cette année. Ne ruine pas ça maintenant. Va voir la Principale Mills. »

Ma bouche s'ouvrit. « Quoi ? J'en reviens à l'instant ! » je chouina. « Et bien retournes-y. Je suis désolé Emma, mais je ne peux pas te laisser blesser tes camarades de classe. » Puis, il se rapprocha et ajouta en couvrant sa bouche avec sa main, « Je sais que tu es meilleure que les autres dans le sport mais ça ne veut pas dire que tu peux les frappés. »

« Dois-je vraiment y aller ? » je me plaignais tandis que j'utilisais la serviette pour essuyer la sueur de ma peau. Il dit à voix basse « Vas-y » et retourna au jeu. Soupirant, je me dirigea encore vers le premier étage.