Bonsoir à tous,

Comme expliqué précédemment dans la note, je suis vraiment désolée pour le manque de nouvelles et autres depuis le mois de Janvier.

Ma formation se finissant demain, je me suis dit que je pouvais fêter ça avec un tout nouveau chapitre. Je vous préviens tout de suite, il est plutôt long (il fait 7 pages Word en traduction) et il se peut que ce soit le plus long de la fiction.

J'espère que ça vous plaira ; le prochain chapitre devrait arriver plus rapidement, il est plus court (2 pages de texte en VO) et quand vous lisez ces quelques lignes, il sera peut être même fini de traduire.

Comme d'habitude, les erreurs sont miennes, j'essaie de les garder au minimum.

Bonne lecture à vous !

PS : La chanson du dernier paragraphe est recommandée par l'auteur et il s'agit de la chanson I won't give up par Jason Mraz


Teasing is our game – Chapitre 28

Il pleuvait sans arrêt, depuis jeudi. Regina ne m'a pas adressé la parole depuis l'incident. Cependant, elle a porté des collants à l'école et s'est assurée que je le verrais ; elle me connaît si bien, purée. Cela me rend folle.

Ce week-end, Regina m'a invitée quelque part, ne m'a pas dit où, mais m'a dit de m'habiller de manière formelle. J'ai dû appeler les filles pour avoir de l'aide m'habiller de manière formelle n'est pas quelque chose que je fais. Je suis actuellement en train de me changer dans la salle de bain, enfilant une robe verte, courtoisie de Mary Margaret. J'ai essayé de fermer la fermeture éclair, mais après de nombreuses tentatives infructueuses, je sortis de la salle de bain tenant le devant de l'habit vert pour l'empêcher de tomber. Mary fut rapide à m'aider et recula pour voir à quoi je ressemblais.

« Tournes-toi, » m'ordonna-t-elle. Ruby et Mary penchèrent la tête tandis que je tournais sur moi-même, puis secouèrent leurs têtes. Je soupirai.

« Le vert n'est définitivement pas ta couleur, » dit Ruby en tirant la fermeture éclair de la robe vers le bas. Mary acquiesça, « Non, cela ne l'est pas. » Elle mit une de ses mains sur sa mâchoire, réfléchissant. « Mais tu as déjà essayé tout ce que l'on a apporté. Es-tu sûre de ne rien avoir d'autre dans ton armoire ? » demanda-t-elle, regardant parmi le tas de paires de jeans et les chemises se trouvant à l'intérieur du meuble.

« Je ne porte pas habituellement d'affaires formelles. Je crois que les seules jupes que je possède sont celles de l'uniforme. Si j'ai besoin de quelque chose, je l'achète, mais Regina m'a prévenu trop tard, » soupirai-je, en tombant sur le lit.

« Sais-tu au moins marcher avec des talons aiguilles ? Si on trouve quelque chose là-dedans, on peut préparer une tenue, » essaya Ruby, rejoignant Mary au niveau du placard. L'air frais frappa mon dos alors que je me penchais en avant, couvrant mon visage avec les mains la robe s'ouvrit encore plus.

« Je sais marcher avec mais je ne peux pas y aller juste en les portant ! » Ruby se tourna et me regarda, souriant. Je secouai la tête, « N'y pense même pas. Je n'irais pas uniquement en talons. »

« Et un manteau, » ajouta-t-elle mais je secouais la tête en riant. « Laisse-moi réfléchir à autre chose. » J'entendis la cloche sonner mais je ne me précipitai pas pour ouvrir la porte. Sarah y ira. Je me levai du lit et rejoignit mes amies à leur tâche.

Des vêtements volèrent derrière nous alors que Mary demanda, « Où crois-tu que Regina va t'emmener ? »

J'haussa les épaules et leur montra une paire de jeans noire. Ruby secoua la tête de manière négative et je jetai la paire de jeans derrière moi alors que je répondis à Mary, « Je n'en ai pas la moindre idée mais je sens que ça fait partie de sa vengeance. »

« Vengeance ? » demanda Ruby curieuse. « J'ai… fait quelque chose et je suis sûre qu'elle veut sa vengeance. »

« Quelque chose de mal ? » Mary fronça les sourcils, soucieuse et je souriais parfois elle se comportait comme si elle était une mère inquiète. Ruby répondit avant que je pu le faire, « Je ne pense pas. Regina ne m'a rien dit mais si elle était fâchée contre Emma, je l'aurais remarqué. »

Sa voix avait une teinte d'amusement et elle me donna un coup de coude dans les côtes, de manière joueuse. Je riais et Mary souriait. Au même moment, Sarah entra dans la chambre.

« Désolée de vous interrompre mais quelque chose est arrivé. C'est pour toi, » dit-elle, laissant une boîte noire sur le lit avant de sortir de la pièce. C'était un gros carré mais peu profond. Je me demandais ce qu'il y avait dedans. Ruby atteignit la boîte avant moi et prit une petite enveloppe. « Il y a une note ! Découvrons de qui cela provient. » Mary regarda par-dessus son épaule pour lire également. J'attendis en face d'elles, faisant parcourir mes doigts sur la boîte. Elle était faite d'un étrange matériel, pas d'un simple carton j'avais une petite idée de qui cela provenait.

Ruby souriait alors que ses yeux lisèrent rapidement la note et les joues de Mary Margaret prirent une teinte rouge. « Qu'y-a-t-il d'écrit ? » je demandais en me mettant sur la pointe des pieds. Prenant la carde dans mes mains, mes yeux scannèrent l'écriture de Regina. Cela sera superbe sur toi. N'oublie pas les sous-vêtements cette fois-ci tu seras celle qui aura un orgasme en public. Je rigolai et compris leur réaction. Regina et sa subtilité. « Bon alors, regardons ce que la marraine la Bonne Fée m'a apporté ! » m'exclamais-je en laissant la carte dans son enveloppe.

Soulevant le couvercle de la boîte, nos mâchoires en tombèrent. Il y avait une robe rouge à l'intérieur mais pas n'importe quelle robe. Alors que je la soulevais pour voir la robe entièrement, Ruby siffla. « C'est une sacrée robe. » Je pouvais seulement acquiescer en accord. Elle était simple mais en même temps exceptionnel c'est dur de la décrire. Il n'y avait pas d'étiquettes dessus mais je sentais que son coût avait dépassé les mille dollars. C'est définitivement quelque chose que je pourrais porter.

« Qu'attends-tu ? vas, essaie-la ! » Mary m'encouragea avec un sourire. Je retournais celui-ci et me rua dans la salle de bain. Moins de cinq minutes plus tard, je fixais mon reflet dans le grand miroir.

« J'aime la couleur, » commenta Ruby. « On sait, » Mary et moi disons à l'unisson, en rigolant. La serveuse plissa des yeux mais finit par rigoler. Après la séance de maquillage, après que mes cheveux furent coiffés et que j'avais les talons aux pieds, je dois admettre que j'étais magnifique. À 19h pétantes, une voiture apparut en face de ma maison pour me récupérer. Le chauffeur ouvrit la porte arrière pour que je puisse monter et avec un sourire, je fis au revoir de la main à mes amies et monta en voiture. Sur le siège à côté de moi, il y avait une autre enveloppe. Un carrosse pour la princesse. J'espère que tes talons ne sont pas faits de verre ou alors nous aurons un problème.

La route fut plus longue que je ne le pensais. Le chauffeur conduisit la voiture à travers la petite ville avant de la laisser derrière lui. Les lumières de Boston apparurent à travers la vitre et je les fixais. Je ressentis un pincement au cœur tandis que je me rappelais Graham, marchant dans ces rues, seul. Secouant la tête, je m'ordonnais d'oublier les pensées négatives et de me concentrer sur les positives. Comme Graham faisant ce qu'il aimait réellement, effectuant le travail qu'il voulait.

La voiture s'arrêta devant un restaurant et le chauffeur sortit de celle-ci. Il ouvrit ma porte et sortit de la voiture. « Merci, » murmurais-je soudainement, je me sentais mal pour ne même pas connaître son nom. Il sourit et retourna dans la voiture. Quand je levai la tête pour la première fois depuis que je suis arrivée, un autre homme marcha vers moi et demanda, « Êtes-vous Emma Swan ? » j'hocha de la tête et il fit un geste de le suivre. Je le fis. Il me guida à travers le restaurant où des personnes prenaient leur diner et parlaient de je ne-sais-quoi. Je me sentais tout à coup comme un poisson hors de l'eau. Sa voix me ramena à la réalité, « Regina vous attends à l'intérieur. » Il tenait une porte ouverte mais je ne pouvais pas voir à l'intérieur donc j'avança. La porte se ferma derrière moi et un frisson me parcourut le dos il faisait noir. La seule source de lumière que je pouvais apercevoir était recouverte par des rideaux. Je pouvais deviner l'ombre d'une table et de deux personnes, une était assise et l'autre debout. J'avançais vers la source de lumière et quand j'ouvris les rideaux, mon cœur s'arrêta.

Regina se leva de sa chaise, souriant beaucoup. Ses yeux de dévisagèrent de haut en bas et pencha sur le côté la tête. « Magnifique, effectivement. » Pourquoi est-ce que je rougis ? pourquoi suis-je nerveuse ? J'ai été avec elle plusieurs fois, et elle m'a fait des compliments avant. Mais c'était du désir les autres fois, me dis une petite voix dans ma tête.

Elle tira une chaise pour que je puisse m'asseoir et retourna à sa place en contournant la table. Elle portait un costume noir il était plus que magnifique sur elle. J'ai trouvé que la source de lumière était des groupes de bougies autour de nous, à l'intérieur de verres. Elle sourit et la lumière des flammes dansait dans ses yeux. « Que veux-tu boire ? »

« Du vin. » C'est la première chose qui me vint à l'esprit, je ne sais pas pourquoi. Elle rigola, « Quelque chose que tu puisses boire ? »

« De l'eau ira très bien. » L'homme se tenant à quelques mètres de la table, dont j'avais oublié la présence, sortit de la pièce et disparut dans l'ombre. Je rongeais mes ongles sans le réaliser.

« Ne sois pas nerveuse, » dit-elle et, quand je fronçai les sourcils, elle regarda mes mains. C'est là que je réalisai que je rongeais mes ongles. L'homme revint avec une bouteille d'eau pour moi et du vin blanc pour Regina. Il remplit nos verres et Regina me regarda, « Que veux-tu manger ? »

Toi. Seulement, je ne peux pas dire ça. Pas avec l'homme présent. « Ravioli avec la sauce aux champignons. »

« Cela me semble bien. Deux de ce plat, » lui dit-elle, il hocha la tête et pars. Nous sommes seules.

« Je ne vois pas de public ici, » dis-je, me sentant courageuse maintenant, le premier choc passé. Son sourire devient sournois et hausse les épaules, « Qui a dit que c'était le seul lieu où nous irons ce soir ? »

Le diner se déroula normalement. C'était si bon de passer du temps en dehors de la maison et de ne pas avoir à se cacher. Je suppose que c'est parce que ce lieu est loin de la maison. Nous parlions de tout et de rien, la conversation était fluide et les lumières des bougies la rendait plus intime. A chaque fois qu'elle souriait c'était une vision divine avec cette lumière.

Lorsque nous avons fini nos plats, Regina me dit que nous prendrions notre dessert dans un autre lieu donc nous avons quitté le restaurant. La même voiture, avec le même chauffeur, nous récupéra. J'ai demandé à Regina où nous allions mais elle ne m'a rien dit. Alors j'ai décidé de profiter du voyage. Cependant, je gardais mon esprit alerte car elle avait toujours la télécommande et j'avais toujours les sous-vêtements.


La voiture s'arrêta une nouvelle fois, cette fois devant une grande maison, encore plus grande que celle de Regina. Des gens sortirent de leurs propres voitures, arborant des vêtements formels également. Mon dos se raidit alors que nous passions le porche. Une jeune femme demanda à Regina son nom, elle lui dit et la jeune femme nous souhaita une excellente soirée. Regina plaça sa main dans le creux de mon dos et chuchota dans mon oreille, « Détends-toi. »

Nous entrions dans un grand salon. Des gens parlèrent ici et là et des serveurs marchèrent à travers la foule avec des plateaux en argent, offrant des en-cas et des boissons. Je me tournai vers Regina pour lui demander où diable nous étions lorsqu'une voix féminine appela son nom. Une petite femme enrobée marcha vers nous, nous faisant signe avec sa main libre elle avait un en-cas dans l'autre. « Regina, ma chère ! Cela fait un long moment ! »

Regina fit un faux sourire et s'exclama, « Des années ! Comment vas-tu Rose ? » Derrière Rose, un homme qui pourrait parfaitement être son frère à cause de la ressemblance. Elle le présenta comme son fiancé. « Et qui est ta jolie compagne ? » demanda-t-elle, haussant un sourcil curieusement.

« Emma Swan, voici Rose. Une vielle amie de la famille. Rose, voici Emma, une amie. »

« Bonjour, » je souriais de manière pudique et elle me regarda de la tête aux pieds une nouvelle fois, tout comme son partenaire. « Enchantée de vous rencontrer. »

« Enchantée de te rencontrer également, Emma. N'es-tu pas trop jeune ? » Cette femme est directe. J'ouvris la bouche mais Regina répondit avant que je le fasse, en rigolant. « Elle a toujours le même problème, les gens pensent qu'elle est jeune. Une fois à l'aéroport on lui a demandé sa pièce d'identité pour confirmer son âge. »

Rose rigola en même temps mais ne semblait pas y croire. Dan, son fiancé, semblait plus intéressé par le serveur avec les en-cas. « Excusez-moi mes chères, mais je dois aller voir les Evans, » elle roula des yeux et ajouta, attrapant le bras de Regina, « Je vais avoir besoin d'un verre pour les supporter ! » Laissant échapper un rire ridicule, elle s'éloigna avec son compagnon la suivant comme un chiot. Quand je regardai Regina je n'ai même pas eu à demander.

« Tu viens de rencontrer toute la fraternité. Ils peuvent paraître gentils mais ils ne le sont pas. » Elle prit deux verres avec un liquide rose et m'offrit un des verres. « Je suppose que maintenant je suis plus âgée je peux le boire, » dis-je en l'acceptant.

« Désolée, je ne pensais pas que l'on serait interrompues si vite. Viens avec moi. » Nous nous décalions du centre de la pièce. « Ceci est une fête mais il y a un petit quelque chose en plus. C'est plus un test annuel. Les gens te jugent si tu es meilleur ou pire que l'année précédente. Je ne pensais pas y venir cette année. »

« Et pourquoi ne l'as-tu pas fait ? » Et pourquoi m'y as-tu emmener ? demandais-je dans mon esprit mais je sais qu'elle pouvait supposer la question.

« Parce que cette année j'ai quelque chose qu'ils n'ont pas. »

« Quoi ? »

« Toi. »

Regina balaya la pièce du regard et j'en fis de même, souriant. « Ils pensent que je suis juste ta belle et jeune amie. » Elle haussa les épaules, « Je m'en fiche. Je sais que tu es plus que ça. »

Soudainement mon regard croisa celui de quelqu'un que j'espérais voir ici en quelque sorte. Cora nous regardait à travers la pièce et plissa les yeux mais quelqu'un lui parla et elle retourna à sa conversation. « M'as-tu amené ici pour te moquer de ta mère ? »

Les coins de la bouche de Regina se soulevèrent légèrement en un petit sourire, « En quelque sorte. » Je souri avec elle, « Tu aurais pu le dire. Je suis plus qu'heureuse de le faire. Allons lui parler. » Nous marchâmes vers elle amis à un moment donné, je regardai derrière moi et Regina n'était plus là. Je la cherchai du regard parmi la foule mais je ne pouvais pas la voir. Essaie d'être le plus naturel possible, me rappelais-je.

Puis, quelqu'un me tapa sur l'épaule. Je me retournai et une femme d'un âge moyen me fixa du regard à travers ses lunettes. Elle est grande. À côté d'elle, il y avait une version masculine de cette femme. Quel était le problème avec les personnes ici ? Ils semblaient tous être jumeaux.

« Bonjour. Qui êtes-vous ? » Sa voix était plus haute que je ne le pensais. J'ouvris ma bouche et sentis une vibration agréable entre mes jambes. Oh Dieu, pas maintenant. « Je suis… Je suis Emma Swan. » Ils me fixèrent, me disant silencieusement de continuer. « L'amie de Regina. Nous… » La vibration gagna en intensité. « Nous sommes a-amies, » je bégayais.

Ils hochèrent la tête et se présentèrent à leur tour. J'oublia leurs noms aussitôt qu'ils le dirent. Je serai leurs mains en souriant, mais la vibration était vraiment forte maintenant si j'écoutais attentivement je suis sûre que je pourrais l'entendre. Ils commencèrent à me parler et je répondis mais mon esprit était concentré sur le fait de ne pas faire un geste brusque et de garder ma voix à un niveau normal. Cependant, je parlais lentement et les mots s'emmêlèrent, bégayant à nouveau. Quand ils partirent, je mordis mes lèvres et marcha lentement vers le grand balcon, priant qu'il n'y aura pas grand moment là-bas.

Sur le chemin, la vibration s'arrêta et Regina apparut de nulle part. « Où étais-tu ? Ce n'était pas marrant ! » m'exclamais-je, soulagée de pouvoir parler sans contrôler ma voix.

« Je te cherchais ! Un ami m'a interpellé et quand je me suis tournée tu n'étais plus là. » dit-elle, rangeant la télécommande dans sa poche. « Et tu pensais qu'en activant les sous-vêtements te permettrais de me retrouver ? »

Elle sourit, « J'avais juste à chercher pour la fille quoi soit hurlerai ou soit marcherai lentement. Ça a marché, mais j'aurais espéré que tu sois en train de crier. » Je lui tapais sur le bras, plissant les yeux et elle rigola.

« On s'amuse à ce que je vois ? » La voix de Cora nous fit nous tourner en même temps, nos dos raides en sa présence. Elle tenait un verre de vin dans une main et, malgré le fait qu'elle souriait, elle nous lançait des poignards avec ses yeux.

« Bonne soirée Mère, » dit Regina. Je ne dis rien. « Quelle audace de venir ici avec, » elle me regarda de la tête aux pieds et fit une grimace, « elle. »

« Si vous n'aimez pas, ne regardez pas, » répliquais je et Regina plaça une main sur mon bras. « Je m'en fiche de ce que vous pouvez penser d'elle, Mère. Nous sommes ensemble, faîtes vous y. »

« Tu l'aimes ? »

« Oui. »

« Comme tu as aimé Daniel ? » Regina resserra son étreinte sur mon bras, à la fois pour m'arrêter de frapper Cora au visage et pour s'en empêcher elle-même. « Que se passerait-il s'il se montrait ici, Regina ? Que ferais-tu ? » Regina fixa Cora et Cora, Regina. Puis, Cora regarda derrière nous et nous suivions son regard.

Un bel homme était en train de parler au couple de grandes personnes auquel je parlais auparavant. Regina eut le souffle coupé. Je supposais que c'est Daniel. Elle se tourna et regarda sa mère, « Que fait-il ici ? Il est parti. »

« Il est revenu, » elle haussa les épaules et but son verre. « Je veux dire ici. » Cora souriait et Regina plissa des yeux, « Je savais que tu viendrais ici. »

« Tu es aussi prévisible que quand tu étais petite. » Cora leva la main pour caresser la joue de Regina mais elle la repoussa. « Et insolente, » ajouta-t-elle en regardant Regina, retenant sa colère. Regina regarda Daniel il rigolait à quelque chose que le couple avait dit. Je vis dans ses yeux les souvenirs qui lui passèrent par la tête et se tourna vers sa mère à nouveau. « Tu sais pourquoi il est parti, n'est-ce pas ? » Cora sourit et Regina serra les dents, « Tu l'as fait partir. Que lui as-tu offert, hein ? »

« Combien d'argent crois-tu qu'il faille pour que quelqu'un cesse d'aimer quelqu'un d'autre ? »

J'ai dû attraper le bras de Regina pour l'empêcher de frapper Cora. Je lui lançai un regard glacial et emmena Regina hors de là. Une fois dehors, j'appela un taxi, qui arriva instantanément, et nous nous dirigions vers la maison de Regina. Le visage de Regina était en pleurs.


« Je suis désolée, Emma. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. » dit Regina alors que je fermais la porte d'entrée de sa maison et enleva mes talons. Elle laissa tomber ses épaules, dépitée. Nous nous rendions dans le salon.

« Ne t'inquiète pas ce n'est pas ta faute. »

« Je voulais que ça soit spécial, il y aurait même eu des feux d'artifices plus tard, » Regina s'assit sur le canapé et soupira, me regardant. « On s'est rencontrées il y a six mois, une demi-année. » Elle sourit timidement.

Le temps passe. Six mois déjà ! Je la fixai du regard et m'assis à côté d'elle, couvrant sa main avec la mienne et la serrant. « C'était spécial. » Elle fit une grimace. « Bon, après ce que ta mère a fait… » je laissai les non-dits flotter dans l'air. Daniel était de retour et je ne sais pas ce que ça veut dire pour Regina. Cora a insinué qu'elle l'avait payé pour qu'il quitte Regina et si c'était la vérité, je ne pense pas qu'elle puisse le lui pardonner. Je sais que c'est égoïste mais je ne veux pas qu'elle lui pardonne ; et si elle l'aimait toujours ?

Je fixais d'un regard absent un point fixe, caressant sa main distraitement. Un moment passa, je ne sais pas combien de temps, mais Regina se leva du canapé soudainement. Je la regardais récupérer quelque chose dans un tiroir et marcher vers les enceintes. Elle y plaça ce que je reconnu comme son iPod. Après un moment, j'entendis le début doux d'une chanson. Elle marcha vers moi et m'offrit sa main. Je la pris sans hésitation et entoura son cou et ses bras reposèrent sur mon dos. Comme dans un accord silencieux, nous avons commencé à bouger, danser avec la musique. Elle me serra plus fortement et je répondis, la serrant plus fortement également. Je reconnu la musique et souris je connaissais les paroles. Nous laissions la chanson se finir et, même lorsque la pièce fut silencieuse, nous ne nous arrêtions pas. Ce fut dix minutes plus tard, quand je dégageais ma tête de son torse, que nous nous fixions du regard. Comme elle était toujours avec ses talons aiguilles, je me mis sur la pointe des pieds et l'embrassa. Daniel ne sera pas un problème.