Bonjour à tous !

Et oui, déjà une nouvelle mise à jour de la fiction. Comme je vous l'avez dit dans une note précédente, je faisais une formation. Et bien, je l'ai réussie !

Je suis prolifique ces derniers jours, j'en profite avant de reprendre le travail en fin de semaine pour traduire au maximum et ainsi conserver une confortable avance. Le chapitre 35 est déjà fini d'être traduit et le 36 sera traduit dans les prochains jours, ce qui me fera 4 chapitres d'avance.

J'ai répondu à certains commentaires en privé, et comme je l'expliquais, j'ai imprimé jusqu'au chapitre 39 pour être tranquille et traduire doucement. On arrive bientôt aux deux tiers de la fiction.

Après avoir fini Teasing is our game, j'ai plusieurs projets, dont j'attends les réponses. Il y aurait encore du SwanQueen, un peu de GSR (de la série "Les Experts" - Sara et Grissom), un peu de Bensler (de la série "New York Unité Spéciale" - Olivia et Elliot). Si jamais vous voyez une fiction qui pourrait vous intéresser et que vous vous voulez que je la traduise, hésitez pas !

Profitez de ce chapitre, le prochain devrait arriver d'ici quelques jours je pense.

Bonne journée


Teasing is our game – Chapitre 32

C'est vendredi. Tout était déjà arrangé. J'avais dit à Regina de préparer des affaires et il n'y a qu'une seule chose à faire après : confronter Cora. Je suis à l'arrière de la voiture attendant Regina, mordillant ma lèvre nerveusement. David, le chauffeur, me regarda à travers le rétroviseur et sourit. « Mademoiselle Swan ? »

« Vous pouvez m'appeler Emma, » dis-je en retournant le sourire et il hocha la tête. « Emma, tout ira bien, » assura-t-il.

J'hochais la tête et regarda la maison Regina prenait vraiment tout son temps pour s'assurer que tout était bon pendant qu'elle part. « Comment avez-vous fini par être chauffeur, David ? Si cela ne vous dérange pas que je demande, » demandais-je cherchant une distraction.

Il haussa les épaules, « Cela ne me dérange pas. C'est une longue histoire. »

Je souris, « Il semblerait que j'ai le temps. » Cela le fit rire.

« Vous avez raison. Je vais vous raconter la version courte. J'ai été en quelque sorte adopté par un magnat il possède cette compagnie de voiture. Je vivais dans une ferme et il m'a promis que si je travaillais pour lui et que je faisais semblant d'être son fils de temps en temps, il sauverait la ferme de ma mère. »

Je penchais la tête sur le côté et vis une bague à sa main, « Et cette bague ? »

Il la regarda et la fit tourner sur son doigt avec un sourire triste, « Il a une fille. » David n'avait pas besoin de dire autre chose pour me faire comprendre. Il vivait une vie qu'il ne voulait pas vivre pour aider sa mère. Quand il parla, il le fit tellement doucement qu'au début j'ai cru qu'il ne parlait pas réellement. « Elle est géniale, elle l'est réellement mais je ne l'aime pas de cette manière. Je voulais me marier avec le grand amour, ressentir ce moment magique de contes de fées dont tout le monde parle. Quelque chose comme Blanche-Neige et le Prince Charmant, vous savez ? » Il me regarda à nouveau à travers le rétroviseur et secoua la tête avec un sourire, « Je suis désolé de vous dire tout ça, je ne voulais pas vous déranger. »

« Vous ne me dérangez pas. » Je souris et pensa oh combien il ressemblait à Mary Margaret. Ils feraient un couple parfait les deux cherchant leur prince et princesse. « En fait, vous me faîtes penser à une amie. Vous l'aimeriez. » Il haussa un sourcil au moment où Regina fermait la porte de sa maison.

David sortit de la voiture pour ouvrir la portière pour elle puis prit son bagage pour le mettre dans le coffre aux côtés du mien. Regina m'embrassa dans la voiture. « J'ai cru que tu ne viendrais jamais. »

« J'avais besoin de tout vérifier, bien évidemment. »

Je roulais des yeux et répéta, « Bien évidemment. » Juste avant que David ne monte à nouveau dans la voiture, je murmurais, « Ne crois-tu pas qu'il apprécierait Mary Margaret ? » Elle fronça les sourcils, « David ? Il perdra son temps avec elle. »

« Regina. » Elle n'est pas vraiment affectueuse envers Mary Margaret. Je pense que si Regina s'autoriser à se connaître l'une l'autre, elles pourraient être amies. Je l'espère. « Quoi ? » demanda-t-elle comme si elle n'avait rien fait et je la regardais de manière insistante tandis que David démarrait la voiture.

Elle roula des yeux, « Je suppose qu'ils s'entendraient bien. » Regina appuya sa joue sur sa main et regarda à travers la vitre distraitement. Je bougeais dans le siège, plus proche d'elle, et l'embrassa sur le menton. Elle me regarda, « Qu'est-ce que c'était ? »

J'haussais les épaule, « J'en avais envie. » Elle me fixa, comme si elle décidait si elle avait aimé ou non, puis sourit. Regina se pencha et embrassa le bout du nez.

« Qu'est-ce que c'était ? » demandais-je avec un sourire.

Ses yeux se plissèrent légèrement à cause du grand sourire qu'elle arborait alors qu'elle haussait les épaules, « J'en avais envie. »


Sur le chemin du bureau de Cora dans l'ascenseur, nous tapions nerveusement nos pieds sur le sol. La musique stupide dans l'ascenseur n'aidait pas du tout. Quand je fermais la porte du bureau derrière nous, Cora ne leva même pas la tête mais sourit tout en fixant du regard les papiers sur son bureau. « Je me demandais combien de temps cela vous prendrez pour venir. Pour être honnête, j'aurais pensé que vous ne viendriez pas vous êtes plus du type à envoyer un e-mail. »

« Je préférais voir votre visage quand nous aurons gagné, » dis-je ne m'avançant. Elle nous regarda finalement, haussant un sourcil. « Courageux. Mais stupide. »

Elle se leva de sa chaise et contourna le bureau. Les autres fois où je l'avais rencontrée, elle portait de longues robes, très majestueuses. Aujourd'hui, elle portait un costume. Sa fille porte mieux les costumes. « Qu'est-ce qui vous fait penser que vous avez gagné ? »

Derrière moi, Regina sortit la clé USB de sa poche. Cora serra les dents mais son sourire ne s'effaça pas. « Vous savez, » commençais-je. « Les gens aiment les scandales. Que croyez-vous qu'ils diront lorsqu'ils verront les e-mails, certains d'entre eux avec des photos, que vous et vos… amis vous vous envoyés ? Quand ils sauront que vous avez couché avec eux pour obtenir vos fameuses faveurs politiques ? »

« Vous mentez. Vous n'avez pas de preuves. »

« Vraiment ? Je ne crois pas. Votre système de sécurité est bon, mais je suis meilleure. » Je tins son regard pendant un moment son cerveau tournait à plein régime pour trouver quelque chose. Puis, elle regarda Regina, qui s'était placée entre nous, quelques mètres en arrière.

« Regina, ma chère. Ferais-tu ça à ta propre mère ? Celle qui t'as élevée et donnée le meilleur, celle qui te connaît et qui t'aimes toujours ? » Cette garce. Comment ose-t-elle impliquer que Regina ne peut pas être aimer par quelqu'un qui la connait réellement ? Comme si elle ne le méritait pas. « Tout ce que j'ai fait pour toi. » Regina fixa du regard Cora. Je vis quelque chose dans ses yeux : l'espoir d'un amour qu'elle n'a jamais eu.

« Menteuse, » rétorquais-je. « Tout ce que vous avez fait pour votre propre bien, tout ce que vous voulez c'est le pouvoir. Arrêtez de la manipuler. »

Cora secoua légèrement la tête sans arrêter de fixer Regina. « Taisez-vous, on ne vous a rien demandé, » craqua Cora envers moi. « Regina, ne l'écoutes pas. Tu es une adulte et je t'ai assez bien éduquée pour mieux savoir et ne pas écouter de fausses promesses d'une stupide adolescente. Regina, je t'aime. » Je vis dans les yeux de Regina la douce lueur de ses larmes qui menaçaient de tomber. Je crains de l'avoir perdue. Cora se rapprocha d'elle et elle pouvait presque attraper la clé USB qui était toujours dans la main de Regina.

« Regina, » essayais-je une dernière fois. Elle me regarda, derrière sa mère. « Je t'aime. »

Cora rigola, « Ne dîtes pas de bêtises. » Le silence qui s'abattit sur nous tandis que nous attendions que Regina choisisse. Quand elle leva la main vers sa mère, je sentis un poids s'écraser sur ma poitrine.

Cora sourit, fixant la clé USB. « Bonne fille, Regina. Tu as choisi judicieusement. »

« Oui Mère, je l'ai fait. » Regina me lança l'appareil et je l'attrapai, aussi perplexe que Cora. « J'ai choisi de ne rien dire pour le moment mais si jamais vous venez nous importuner, ce qui se trouve sur cette clé USB verra la lumière du jour et croyez-moi, vous n'aimerez pas cela. »

Je souris au même moment où le sourire de Cora disparut. Regina marcha vers la porte et avant de sortir de la pièce, elle dit, « Vous avez été prévenu. »

La colère de Cora pouvait être vue depuis la Lune. Je lui fis une courbette de façon moqueuse et quitta la pièce, courant pour rattraper Regina.

Alors que nous marchions vers la voiture, je poussai un soupir de soulagement et sauta devant Regina. Elle cria de surprise mais ne s'arrêta pas alors je me mis dos à la voiture pour marcher face à elle. « Tu m'as fait peu là-dedans. J'ai cru… »

« Je sais ce que tu as cru parce que je l'ai cru aussi. Pendant un moment… » Elle s'arrêta et regarda le sol. « Pendant un moment j'ai vu ce que ça aurait pu être si elle m'avait réellement aimé. Elle a raison, tu sais. Elle a fait des choses pour organiser ma vie. Seulement, elle ne comprend pas que ce n'est pas ce que je veux mais ce qu'elle veut. » Regina me regarda dans les yeux et souris tristement. « C'est dur à comprendre mais je l'aime. Elle est ma mère. »

Je m'approchai d'elle et pris ses mains dans les miennes. « Ce n'est pas une mauvaise chose, Regina. Cela signifie, » je levai une de mes mains et la plaça sur son cœur. Je sentis les battements de son cœur et le faible soulèvement de sa poitrine avec chaque respiration. « Cela veut dire que tu as un cœur. Tu t'en soucies. Elle n'a pas de cœur et c'est pour ça qu'elle ne peut pas aimer. »

Je souris et Regina me retourna le sourire. Nous nous regardions pendant quelques secondes et puis, son sourire grossit. « Comme si les personnes pouvaient vivre sans cœur. » Elle passa devant moi et je trottinai pour la rattraper, « Penses-y. Cela expliquerait certaines choses que les gens font ! Je ne peux pas croire que personne n'a jamais enquêter là-dessus. » Je touchais ma mâchoire comme si j'y réfléchissais intensément et Regina rigola je ne pourrais jamais me lasser de ce son.

« Oui, au pays des Merveilles ça pourrait être plausible. » David ouvrit la portière pour nous avec un sourire et nous le remercions. « Ne t'es-tu jamais demandé si ces places existent ? » demandais-je une fois à l'intérieur du véhicule.

« Oui, » Regina attacha sa ceinture. « Quand j'avais trois ans. » Je roulais des yeux et secoua la tête. « Donc, » dit-elle en me regardant. « Où allons-nous ? »

« Bien essayé, » rigolais-je alors que la voiture avançait le long de la rue. « Tu es trop impatiente. Patience et tu verras. »

Regina se recula dans son siège, « Je ne suis pas impatiente. Je suis juste curieuse. »

« Patience et tu verras, » répétais-je et elle secoua la tête, refrénant un sourire.