Bonjour à tous !
Voici le chapitre 39. Je n'ai plus de chapitres d'avance donc il se peut que la semaine prochaine je ne poste pas pour constituer de nouveaux chapitres d'avance (le chapitre 40 est presque terminé. Il fait presque 9 pages donc à vous de me dire si vous préférez le chapitre coupé en 2 ou en une seule fois.)
On avance doucement vers la fin de cette fiction, j'espère que vous aurez apprécié autant que moi de suivre ces aventures.
Je vous souhaite une bonne lecture et comme toujours, les erreurs sont miennes.
Teasing is our game – Chapitre 39
« C'est quoi ce bordel, Emma ? Tu as gardé cette photo de moi dans ton téléphone ? Es-tu folle ? »
« Doucement là. » Je me levai de la chaise, faisant un signe pour qu'elle se calme mais elle ne le fit pas et continua de s'exclamait. « Si tu as une photo comme ça alors garder ton téléphone colle à toi ! » Elle frappa le bureau avec son doigt à chacun de ses derniers mots. Si nous étions dans un conte de fées, je suis sure qu'elle pourrait cracher du feu elle était plutôt furieuse. Pas que je ne le sois pas.
« Et bien il l'était ! Je l'avais dans ma poche. Merci pour m'avoir défendue, au fait. »
Ses sourcils se haussèrent de surprise. « T'attendais-tu a ce que je fasse quoi ? Admettre tout ? C'était assez embarrassant, ne crois-tu pas ? »
« Tu as rejeté toute la faute sur moi ! » Au fond de moi, tout au fond de moi, je savais que je n'étais pas rationnelle mais j'étais blessée et furieuse.
« Je n'ai pas rejeté toute la faute sur toi, » dit-elle en roulant des yeux. « De plus, cela aurait pu être bien pire alors soit heureuse »
« Heureuse ? Mes parents vont être mis au courant ! Et je ne vais presque pas avoir le temps d'étudier parce qu'une foutue secrétaire maladroite n'a pas su s'empêcher de toucher à tout. »
« Emma ! »
Nous nous regardions dans les yeux, tenant position en silence. Elle ne l'a pas dit à haute voix mais elle pensait que c'était ma faute pour commencer, que j'avais tout foutu en l'air. Et je l'avais fait. Après un moment, mes poings que j'avais serré se détendirent alors que je commençais à réfléchir rationnellement. « Je suis désolée, » marmonnais-je a voix basse mais dans le silence de la pièce il était très bien entendu.
« Nous sommes pratiquement à deux mois de la fin de l'année, Emma. Seulement deux mois. Tu étais sur le point de tout foutre en l'air, » soupira-t-elle.
« Je viens de dire que j'étais désolée, » répliquais-je.
« Et je t'ai entendue. »
Je devrais ravaler ma fierté. Je le devrais réellement. Je ne l'ai pas fait. « Tu veux que je fasse quoi alors ? Remonter le temps et changer ça ? Parce que je ne peux pas ! Je serais plus attentive la prochaine fois. »
« Je l'espère, » dit-elle simplement.
Je me tournai et quitta la pièce pour m'empêcher de dire quelque chose que je pourrais regretter. Dieu, je dois toujours tout foutre en l'air.
Nous nous parlions plus de la journée. Puisque je commençais le jour suivant comme bibliothécaire assistante, je rentrais la maison pour étudier pour le contrôle de maths que j'avais le lendemain. Comme je m'y attendais, plus tard dans la journée mes parents ont reçu un appel téléphonique de Gold et tandis que j'étais à mon bureau en train de faire mes devoirs, ils ont frappé à ma porte. Cependant je ne les ai pas entendus avec mes écouteurs donc ils sont entrés. Gold ne leur a pas dit toute l'histoire mais ils en savaient assez pour me faire la morale. Et puis j'ai eu une autre punition. Hourra pour moi, je devrais les collectionnés.
Tandis qu'ils quittaient la chambre, je récupérais une balle au sol et me dirigea vers le jardin à l'arrière j'avais besoin de faire sortir cette colère.
Je jetais la balle encore et encore contre le carré sur le panneau de basket et j'atteins un point où la balle fit une fissure sur la vitre. Je remarquais une présence du coin de l'œil et je me tournai. Sarah haussa un sourcil de manière interrogative.
« Tu les as entendus ? J'ai un couvre-feu. » Je me pencha pour ramasser la balle, imitant la voix de mon père, « Peut-être que tu as trop de libertés. Tu dois être à la maison quand l'horloge sonne onze heures. Qu'est-ce que je suis ? Une enfant ? » Je lançais à nouveau la balle et la fissure s'agrandit. Sarah posa sa main sur mon épaule et je soupirai, « J'en ai marre de tout ça, Sarah. Ils pensent qu'ils peuvent me contrôler quand il y a certains jours où ils ne me voient pas du tout. »
La balle toucha mes pieds et je la regardais. « Hé, ils tiennent à toi, » assura-t-elle.
« Est-ce vrai ? »
« T'auraient-ils gardée si ce n'était pas vrai ? » j'haussai simplement les épaules et marcha vers la porte, entrant dans la maison.
Cette nuit-là je regardais mon téléphone jusque tard dans la nuit mes doigts effleurèrent les touches. Je voulais parler à Regina mais je ne savais pas quoi dire. C'est un de ces moments où vous n'avez pas rompus mais vous vous êtes disputés et les choses sont bizarres.
Je voulais l'appelée et entendre sa voix. Je voulais dire que j'étais désolée.
Au lieu de ça, j'ai éteins mon téléphone et fermés les yeux.
« Purée, » marmonna une fille blonde alors que la cloche connait. Elle écrit aussi vite qu'elle le pouvait et courut jusqu'au bureau du professeur où Regina récoltait les contrôles. Elle prit le contrôle mais dit à la fille, « Mademoiselle Boyd, vous devriez travailler sur votre vitesse d'écriture. »
Ashley souffla de soulagement et retourna à son siège où ses amis l'attendaient déjà. Je sortis de la pièce pour prendre l'air et Regina sortit quelques secondes plus tard, « Mademoiselle Swan. »
Elle me tendit mon contrôle et je remarquais du coin de l'œil comment deux garçons nous regardées lorsqu'elle a utilisé ce nom avec moi tout le monde dans l'école utilise 'Wright'. Après avoir pris les feuilles, elle s'en alla sans dire un mot.
Tandis que je retournais dans la salle de classe, je tiquais aux fautes que j'avais fait. Puis, quand je m'assis, je vis une autre note.
Je n'aime pas ça. Viens me voir dans mon bureau cet après-midi.
Je me penchais en arrière sur ma chaise faisant glisser une main dans mes cheveux tandis que tout le monde prit un siège et sortit leurs cahiers de cours. Pourquoi cela ne m'a pas surpris que ce fût sa façon de dire 'Tu me manques' ?
Quand j'arrivai à la bibliothèque après mon repas du midi au café, elle était vide. Je regardais autour je pensais que la bibliothécaire m'aurait attendue. Je marchais entre les étagères lorsque j'entendis un boum et un cri de surprise dans le fond de la bibliothèque. Je courut vers l'endroit et trouva la bibliothécaire.
Une jeune fille était sur le sol, frottant son front et ramassant un livre. Ses cheveux étaient longs et bruns et, quand elle me regarda, elle sourit. « T'aies-je fait peur ? Je suis désolée, ces livres peuvent être rebelles, » rigola-t-elle alors qu'elle le replaça sur l'étagère elle avait un épais accent, mais c'était mignon.
Je retournai le sourire et me pencha en avant pour l'aider à ramasser les livres. Quand nous avions fini, nous nous relevions et elle tendit sa main, « Au fait, je suis Belle. »
Je serai sa main et souris, « Emma. »
« Oh, tu es Emma. J'ai entendu dire que tu m'aideras pendant un moment. » Elle m'indiqua de la suivre à travers les étagères et je le fis, hochant la tête, « Oui, jusqu'à la fin de l'année scolaire en fait. »
De la façon dont elle hocha la tête je savais qu'elle été au courant de la situation je n'étais pas ici parce que je me suis portée volontaire. Mais elle ne dit rien et me fit un autre sourire, « Et bien on se verra pratiquement tous les jours. On ferait mieux de bien s'entendre, » plaisanta-t-elle. Nous arrivions au comptoir et nous passions une petite porte. « Tu peux laisser ton sac ici. Je vais te montrer comment cela fonctionne aujourd'hui.
Belle me laissa partir une heure plus tôt étant donné qu'il n'y avait pas beaucoup de personnes à la bibliothèque alors je saisis la chance d'aller au bureau de Regina. J'étais nerveuse mais d'un autre côté je n'avais aucune raison de l'être… n'est-ce pas ? Je frappai à la porte tout en regardant des deux côtés du couloir. Il n'y a pas eu de réponse et je frappai à nouveau, n'obtenant pas de réponse pour la deuxième fois, j'entrai dans la pièce.
Regina était à son bureau avec des écouteurs en train d'écrire quelque chose. Elle leva la tête rapidement et me regarda quand je fermai la porte, enlevant un de ses écouteurs.
« Salut, » dis-je timidement. Je restais debout de façon embarrassée devant elle.
« Je croyais que tu finissais dans une heure, » dit-elle en fronçant les sourcils après avoir lancé un regard à l'horloge. « Ouais, uhm. Belle m'a laissé partit plus tôt aujourd'hui. »
« Ah, » elle hocha la tête et laissa les écouteurs sur le bureau. Je me mordis la lèvre et laissa mon sac à côté de la chaise dans laquelle je me laissai tomber. Nous attendions en silence.
Quand je ne pouvais plus me retenir, je pris une inspiration et dit sans y penser, « Je suis désolée. »
« Je suis désolée, » dit-elle en même temps. Nous partagions un sourire. « Écoutes, c'était de ta faute, » commença-t-elle et je fronçais les sourcils mais elle continua de parler, « Mais j'aurais dû faire quelque chose. Je ne sais pas. Les choses m'ont échappé. »
Elle laissa s'échapper la respiration qu'apparemment elle retenait. Je souris et me détendis dans la chaise, « J'accepte tes excuses, » commençais-je ce qui me valut un haussement de sourcils de la part de Regina. « Et je suis désolée également. Pour tout. Je dois toujours tout foutre en l'air et je ne le veux pas. Je, euh… » je regardais mes mains et mordis mes lèvres. « Je ne veux pas te perdre non plus. »
J'entendis sa chaise glisser sur le sol et leva la tête. Elle attrapa mon bras et me tire pour que je me lève et me serra fortement contre elle. Je pris mon temps pour réagir et l'entoura de mes bras, la serrant conter moi en retour. Pendant un instant je l'imaginais tourner et se retourner dans son lit la nuit d'avant, vérifiant son téléphone pour voir s'il y avait des messages ou appels manqués.
Parfois j'oublie que Regina est aussi fragile qu'une bulle derrière sa façade.
