Auteur : Mij'm'arrêtes jamais, uhu.

Série :Naruto

Genre : Y'aura du slash..relisez vot' dico et passez vot' chemin si la définition ne vous convient pas.

Disclameir : Tout est a Masashi Kishimoto.

En attendant la suite de mes autres fics Naruto, j'en commence une autre ; vais-je m'arrêter un jour ?

Mais j'avais trop envie d'embêter Kakashi.


Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas allumé une cigarette ; ou plutôt, ça faisait longtemps qu'il n'en avait pas ressenti le besoin.

Parce que, contrairement aux apparences et à la légende populaire , Kakashi n'était pas le genre d'hommes à se plonger dans les femmes ou l'alcool ou d'utres choses encore lorsque ça n'allait pas. Si Kakashi était aussi désinvolte, c'était juste parce qu'il pensait avoir vécu trop de choses pour être encore touché.

Pourtant le fait était là.

A trente ans, sa vie ne ressemblait à rien.

En tout cas, c'était ce qu'il se disait, allongé sur un toit, regardant les étoiles et fumant cigarettes sur cigarettes.

Sa maigre consolation de cette soirée pourrie était qu'il n'avait pas encore touché à un verre d'alcool, mais plus la nicotine s'infiltrait dans ses poumons, plus il avait envie de ressentir la brulure d'un bon saké chaud dans sa gorge.

Mais il avait trop la flemme de se lever pour ça.

Il se contentait donc de fumer, en pensant aux echecs de sa vie.

Au troisième paquet de cigarettes, il tenta d'arrêter d'y penser, sans trop de succés.

Les fantômes qui le hantaient penchaient leurs maigres silhouette sur son corps, ne cessant de le harasser, de le tourmenter.

Il alluma une énième cigarette ; peut-être que ça les chasserait ce coup-ci.


Le lendemain, Kakashi se remerciait intérieurement de ne jamais avoir cesser de porter ce masque ; ça cachait en grande partie sa tête de détérré.

Il marchait dans les couloirs de l'adminisration, trainant sa longue silhouette de bureau en bureau, évitant soigneusement de s'approcher de celui d'assignements des missions.

Tsunade lui avait refilé un congé exceptionnel, mais ça n'empechait jamais qu'on pouvait avoir besoin de quelqu'un en plus ; il suffisait parfois d'arriver deux secondes avant quelqu'un pour se voir refiler une mission inopportune.

Non, merci.

Il parcourut encore quelque couloirs avant de trouver ce qu'il cherchait ; Asuma Sarutobi, son eternelle cigarette au coin des lévres, l'homme qui paraissait encore plus nonchalant que lui.

Il s'assit en lui adressant un signe de tête en guise de bonjour, auquel l'autre répondit par un signe de la main.

Asuma aussi avait l'air fatigué, aussi le silence régna longtemps dans la petite pièce, l'un et l'autre n'ayant pas vraiment besoin, ni envie de parler, et aucun des deux ne semblait être mal à l'aise, bien au contraire.

Une partie de la matinée passa ainsi, Asuma plongé dans ses papiers, Kakashi le regardant faire, jetant de temps en temps un coup d'oeil à un rouleau.

Le brun s'arrêta soudainement, s'étira et regarda le ninja en face de lui, fixant les choses de son seul oeuil visible d'une maniére morne et peu engageante ; allons bon…

-Je t'invite à déjeuner ?

Kakashi hocha positivement la tête et se leva, toujours sans dire un mot.

-Gai aussi sera là.

Asuma eut la satisfaction de voir un petit frisson traverser le ninja devant lui.


Trois heures et quarante-cinq minutes.

C'est long et court à la fois ; Iruka n'avait pas vraiment l'habitude de s'ennuyer autant, s'occuper de gosses avait au moins cet avantage, on voyait rarement les heures passées.

Mais là, assis sur ces insupportables chaises de bois semblant tout droit sorties de la section « Tortures et Interrogatoires », voyant defiler toutes sortes de ninjas venant prendre leurs ordres de missions, il s'ennuyait.

Il y avait eu une petite pause dans cet ennui lorsque Maito Gai était venu pour rendre son rapport ; ah, le fameux fauve de jade de Konoha, le sauveur de ses quelques neurones mourant d'ennui et de chaud.

L'été débutait à peine, mais une vicieuse sécheresse s'annonceait déjà, et Iruka n'aimait pas la chaleur ; au moins, en été, l'Académie fermait, et il n'aurait pas à se lever tous les jours aux aurores pour aller faire cours aux mioches.

On a beau être un bon prof, et aimer les enfants, ça fait aussi du bien de ne plus en voir pendant quelques temps.

Il était bientôt midi, et il allait donc bientôt finir son service ; tant mieux, il pourrait profiter de son après-midi pour flaner un peu dans les rues de la ville, ça le changerait un peu de la routine.


Maito Gai, le fauve de jade de Konoha était quelqu'un effectivement plein de vie, de bonne humeur, et semblant toujours d'un enthousiasme indéstructible.

Enthousiasme qui eut pourtant envie d'aller se pendre au moment ou il vit Asuma, qu'il devait rejoindre, et Kakashi, tous deux quelque peu avachis sur leurs chaises, et avec l'attitude des grands jours de déprime.

Il soupira et passa une main dans ses cheveux, priant un dieu quelconque qui passerait par là à ce moment-là, d'avoir la bonté de lui donner la force et le courage d'affronter les deux loques qui lui servaient d'amis.

C'était pas facile tous les jours d'être un joyeux luron, surtout entouré de dépréssifs pareils, mais il était le Grand, l'exceptionnel Maito Gai, et il n'allait pas se laisser faire et il allait les tirer de cette déprime passagère.

Si Gai avait consulté son horoscope ce matin-là, il aurait vu que pas un dieu n'allait écouter sa prière.


Le vent chaud soulevait la poussière dans les rues de la ville, rendant l'air difficielemnt respirable ; mais ce n'était pas ce qui allait arrêter Iruka. Le vent n'était pas assez fort, et de toutes façons, il avait besoin de voir un peu autre chose que l'Académie et les bureaux ninjas, dusse-t-il pour cela affronter la fureur des éléments.

Enfin, n'éxagerons rien ; il savoura le fait de marcher sans but précis, flanant, découvrant des rues et des echoppes dont il ignorait l'existence, souriant aux gens dans le seul but de sourire à quelqu'un. C'est que la solitude commenceait à lui peser ; à vingt-six ans, il aurait bien eu besoin de trouver quelqu'un, une personne qui soit susceptible de le supporter, lui et son sale caractère.

Et Naruto n'était plus assez présent en ville pour tromper cette solitude en remplissant l'espace vide de ses cris et de ses mouvements erratiques.

Non, depuis l'avortement de la guerre provoquée par Orochimaru, il y a peu de ninjas qui restent en place à Konoha, il y a trop a reconstruire, à faire ; et son temps libre, généralement, le blond le passe dans la prison, le reste, en mission. ça fait pres de trois mois qu'il ne l'avait pas vu.

Ça fait donc un bout de temps qu'Iruka pensait à se trouver quelqu'un, pour une histoire sérieuse, mais peine perdue. Personne ne l'intéresse vraiment.


Asuma pris son menton dans sa main, ses doigts farfouillant sa barbe, comme à chaque fois qu'il était plongé dans ses pensées ; quant à Kakashi, il bougeait à peine, fixant son verre devant lui, comme s'il voulait l'hypnotiser.

Cette fois, c'était grave, se dit gai, en regardant ses deux amis.

Entre Asuma qui venait de se faire jeter après presque dix ans d'une relation sans histoire avec Kurenaï et Kakashi qui semblait plonger dans une dépression sans fin, l'été ne s'annonceait pas des plus gai à Konoha.

Constation qu'il fit une fois de plus en apercevant l'un des membres de son équipe assis sur un banc, à l'écart, l'air de porter le monde sur ses épaules ; pourtant, ça faisait un bon bout de temps que Neji avait arrêter de jurer sur le Destin toutes les deux minutes.

Lee aurait dit « chasser le naturel, il revient au galop » ; retenant son enthousiame, qui avait eut envie de se jeter une fois de plus, il marcha d'un pas resolu vers son élève, qui daigna à peine lever le nez vers lui, haussant simplement un sourcil lorsqu'il s'assit prés de lui, se remettant a fixer le sol devant lui d'un air morne et désabusé. Gai eut la désagréable impression d'avoir un fils spirituel de Kakashi à coté de lui, et il fit taire son imagination avant d'imaginer le Hyuuga avec un « Icha, Icha paradise » à la main.

Lee les retrouva un peu plus tard, et se retint difficilement de rire devant la scène qui se présentait sous ses yeux ; Gai, avec force gestes, racontait une anecdote de son adolescence à un neji qui se retenait visiblement d'écarquiller les yeux d'horreurs.

C'était ça de grandir ; plus ils approchaient de la majorité, plus leur maitre leur racontait des histoires crousitillantes.

Il imaginait mal ce que ça serait le jour de leur dix-huit ans. (1)


La nuit était de nouveau tombée sur Konoha, amenant avec elle une fraicheur bienvenue, qui faisait sortir de leur maisons les civils.

Il aurait pu profiter de l'ambiance des rues pour se fondre dans la masse, et se changer les idées, mais il avait encore une fois la flemme.

Et puis, il se connaissait bien, il savait que s'il faisait une chose pareil, il allait se remettre à boire. Et il ne voulait pas.

Il se laissa aller vers l'arrière, laissant son dos épouser les aspéritées du toit, se remettant à fumer cigarettes sur cigarettes.

Demain, une nouvelle journée commencerait, et elle lui laisserait exactement le même gout dans la bouche : un gout de rien, un gout d'inutile, un gout de manqué, comme tout ce qu'il avait fait dans sa vie jusqu'ici.


Le matin suivant ammena avec lui quelques degrés en plus, faisant perster Iruka lorsqu'il jeta un coup d'ouil au thermomètre sur le balconnet de sa chambre ; chouette, il allait rester chez lui cette après-midi, sans pouvoir rien faire, bloqué par la chaleur.

Il ne savait pas si c'était une malédiction due à son nom (2), mais il n'avait jamais très bien supporter les fortes chaleurs ; en fait, il aurait dut naitre a Kiri, ça aurait été carrément plus simple, tiens.

Quoique, non ; d'après ce que lui avait raconté Naruto, les ninjas de Kiri avaient tous tendance a mesurer deux metre dix et à trimballer des épées plus grandes qu'eux.(3)

Et lui, il était taillé dans une allumette, pour son plus grand malheur.

Il chassa ses pensées digressantes en secouant la tête, et decida d'aller aux bains, plutot, que de rien faire, histoire de se détendre un peu plus et de profiter de ce jour de congé.

Tout sauf se retrouver tout seul dans cet espace vide.


Lee soupira, regardant tour à tour ses deux coéquipiers et amis ; Neji déprimait sec depuis quelques jours, et impossible de lui arracher un mot sur ce qui n'allait pas.

Au moins il avait arrêter de tirer la gueule, c'était déjà ça.

Tenten le regarda un petit moment et lui sourit ; il avait encore du mal à s'habituer à cela, mais depuis que Neji lui avait remarquer, il ne ratait aucun de ses petits sourires. Il rougit, quelque peu géné ; malgré tout, il n'était pas un grand romantique dans l'âme, et il ne voyait pas très bien pourquoi elle lui souriait comme ça.

Il se dirigèrent tranquillement vers le bureau de l'Hokage : une nouvelle mission, ça allait leur changer les idées à tous.

Le début de l'été avait apporter avec lui la chaleur et une vague de déprime qui semblaitr toucher en particulier certains ninjas. Il regarda un oiseau voler dans le ciel pendant quelques secondes ; quelques secondes où il se demanda à quoi ressemblait le ciel là-bas.


Si à Konoha on se plaignait de la chaleur, c'était parce qu'on y était pas habitué.

A Suna, la chaleur, on vivait avec tout au long de l'année ; c'était normal dans un désèrt, mais quand on vient de Konoha on ne peut pas s'empêcher de trouver ça un peu éxagérer.

Ça avait au moins le don de faire rire Gaara, voir Naruto raler contre les éléments.

La mission que lui avait donnée Tsunade l'avait amener à rester là pour un certain temps ; mais Gaara savait que tout cela n'était qu'un simple prétexte pour éloigner Naruto de Konoha, et de sa prison.

Le ninja du sable avait tout fait pour que son ami retrouve vite un état d'esprit plus serein, moins survolté que lorsqu'il était arrivé à Suna.

Et après deux mois, le changement était évident ; même physiquement il avait l'air moins épuisé, moins nerveux. Même si ça n'avait pas été facile, Gaara avait été heureux de faire quelque chose pour le blond.

Il regarda le ciel ; un oiseau y volait, chassant sans doute quelques mouches. L'été serait bientôt là, et bientôt Naruto repartirait.


Les jours passèrent, mornes, chauds, secs; rien ne semblait en passe de changer, se dit Iruka en repartant du bureau où il passait presque chaque jour depuis la fin des cours. Il marcha tranquillemnt dans les couloirs gris , regardant par les nombreuses fenêtres le paysages suant sous la forte chaleur qui s'était installée depuis prés de quinze jours.

Dans la lune, il ne remarqua pas le ninja qui arrivait en face de lui, et s'étala peu élegamment aprés l'avoir percuté.

-Oups, desolé.

Le brun leva les yeux pour rencontrer un visahge recouvert par un masque, ou seul était visible un oeuil triste; ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu, celui-là.

Hatake Kakashi, l'ancien professeur de Naruto.


(1)pure liberté scénaristique de ma part, je sais bien que le monde de Naruto se passe dans un univers japonisant, et il me semble que la-bas, la majorité est à vingt-et un ans. Mais bon, je préferais leur donner la majorité à la française.

(2)je rappelle juste comme ça que le nom de famille, ou son prénom, je sais plus, signifient « dauphin ».

(3)ouais, Zabuza et Kisame, c'est pas deux des septs nains, hein...et Iruka oublie qu'en plus, ce sont pas des modéles de douceur et de gentillesse.


Voilou, un prologue où il ne se passe pas grand chose, mais c'était histoire de montrer l'était d'esprit des personnages ; je e sais pas quand viendra la suite, vu que je vais faire des couples plutot originaux pour moi, et que cette fic sera surtout centrée sur Iruka, Kakashi et l'équipe Gai, et que j'ai pas l'habitude de mettre ce petit monde en personnages principaux !

N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez, un petit mot faire toujours plaisir !