Chapitre 2. Tourne en rond, déprime et n'arrête pas de maugréer, mais...

Le lendemain, la bonne humeur d'Harry ne s'était toujours pas estompée. Malheureusement c'était un samedi, ce qui impliquait la présence de son oncle et de sa tante, Dudley ayant une fois de plus invité chez un de ses comparses. Après s'être préparé en vitesse,  il sortit et se dirigea machinalement vers la maison de Mrs Figg à qui il alla  rendre visite comme tout les samedi matin. Il fut accueilli avec chaleur par la vieille dame qui désormais se moquait de montrer de l'affection pour le jeune homme qui dîna avec elle, essayant de glaner quelques renseignements sur les activités de l'ordre ou de Voldemort, mais en vain.

Apparemment, depuis les évènements de la fin Juin, celui-ci s'était retiré dans un lieu inconnu de tous, préparant certainement un de ces plans des plus tordu dont il avait le secret. Le souvenir de ce soir là restait très pénible pour Harry qui préférait éviter le sujet.

La guerre contre les mages noirs n'avait toujours pas commencé  même si l'ordre continuait à surveiller tous les événements insolites ou les personnes agissant étrangement.

Pour le moment le ministère de la magie se contentait de consolider la protection des lieux publics tout en conseillant les particuliers dans le choix des sorts de protections des maisons. Pendant ce temps les Aurors étaient en chasse mais pour le moment sans aucun résultat officiel.

C'était en gros ce que Mrs Figg lui répétait encore une fois, rien de nouveau en somme. Quelques temps plus tard, après avoir caressé par pure forme Pompon, Moustache et Mistigri, les trois derniers matoux restant propriétaires des lieux,  il pris congé de la vieille dame se proposant pour aller acheter de la nourriture pour ses adorables monstres, histoire de se changer les idées. Mais cela il ne le dit pas. Celle-ci le remercia tout en pensant que le jeune homme devait être bien désoeuvré pour rendre visite à une vieille folle comme elle et lui faire ses courses. Elle soupira, atristée, lorsqu'elle vit les épaules voûtées du jeune homme qui s'éloignait maintenant.

Descendant Wisteria Walk, Harry se rendit à l'épicerie du coin  où il fût accueillit avec un regard suspicieux des propriétaires tout comme des clients. Il put entendre quelques mots murmurés tels que :

« C'est encore ce jeune délinquant, tu sais celui qui est enfermé à St Brutus... »

Et autres petits mots attentionnés à son égard. Avec un regard noir à ces pseudos bourgeois bon chic bon genre, Harry paya, sortit et rapporta les boites à Mrs Figg.

Après quoi pour la centième fois de l'été il se demanda : « Et maintenant je fais quoi moi ? ».

Question qu'il se posa pendant toute l'après-midi son esprit ne cessant de dériver vers ses souvenirs de Sirius. A chaque fois, à la limite des larmes, il se forçait difficilement à penser à autre chose.

Vers la fin de celle-ci, n'ayant toujours rien trouvé d'enthousiasmant, comme d'habitude, il se lança dans son habituel jogging au terme duquel il pratiqua quelques exercices d'assouplissement. Il était peut-être bloqué à Privet Drive sans pouvoir faire de Quidditch, cela n'empêchait pas qu'il voulait se maintenir en forme pour la saison à venir. Même s'il ne pouvait courir que les week-ends, il s'astreignait tout les soirs à des contorsions et exercices physiques qui à défaut de lui plaire lui permettaient au moins de s'occuper quelque peu l'esprit puis de trouver rapidement le sommeil, éreinté.

Il fût de retour au 4 Privet Drive peu avant la tombée de la nuit, en même temps que Dudley. Après dîner, il s'étendit sur son lit n'ayant toujours rien à faire. Il repensa alors au fait curieux que McGonagall se soit présentée en personne la veille. Il se dit alors que c'était certainement après le rapport du professeur Maugrey et de Tonks qui étaient venu le chercher l'an passé et qui avaient visité les lieux d'un oeil critique « tout comme McGonagall » se dit alors Harry à qui les expressions de la vieille dame n'avaient pas échappé.

Sans même s'en rendre compte il s'assoupit sur ces pensées.

Le lendemain, dimanche comme les autres, il se leva et après une toilette rituelle, se dirigea vers la cuisine. La porte  en était entrouverte et quel ne fut pas son effroi lorsqu'il vit la tête de Dudley allongée dans l'entrebâillement, les yeux vides. Il ne put retenir une exclamation d'horreur à laquelle un rire sinistre répondit. La porte s'ouvrit à la volée, un homme mince encapé de noir et portant un masque sous un capuchon noir aussi se dirigea vers lui, ne se formalisant pas de piétiner les restes pourtant imposants de son cousin. Derrière lui, Harry aperçu les corps inanimés de sa tante et de son oncle encore attablés, la tête gisant dans leur déjeuner. Apparemment seul Dudley avait eût l'espoir trompeur qu'il pourrait s'échapper.

Le sorcier lui faisait maintenant face et dit :

« La dernière des protections de Dumbledore est tombée Potter et aujourd'hui c'est le dernier espoir de mes ennemis qui va s'effondrer ! »

« Impossible ! » Se dit Harry, « c'est impossible ! Dumbledore l'avait assuré.... »

« AVADA KEDAVRA ! » dit lentement et posément le mage noir, savourant finalement sa victoire.

« IMPOSSIBLE ! » hurla Harry alors qu'un éclair de lumière verte percutait son front.

C'est en hurlant cela qu'il se réveilla en sursaut bien au chaud dans son lit la petite chambre  du premier étage de Privet Drive, sa cicatrice en feu. Son réveil indiquait trois heures passées du matin.

Il entendit son oncle râler et se retourner dans son lit de la chambre voisine. Le coeur toujours battant, pas tant d'avoir vu son oncle sa tante et son cousin assassinés mais plutôt d'avoir revu Voldemort, Harry reposa la tête sur son oreiller et eut bien du mal à retrouver le sommeil. Quand il sombra enfin dans les bras de Morphée, il ne put échapper au rêve récurent de Sirius, Cédric et ses parents qui avait succédé a son rêve rémanent du long couloir du département des mystères. Celui-ci aussi revenait très souvent le hanter d'autant plus que sa conscience martelait « TU ES COUPABLE DE LEUR MORT » tandis qu'il voyait Sirius qui poursuivait l'écho de Cédric dans un cimetière abandonné alors que la voie de James Potter hurlait : « Lily c'est lui, emmène Harry ! » et celle de Lily suppliante : « Non pas Harry, pas lui, prenez moi a sa place ! ».

Une nouvelle fois il se réveilla en sursaut mais cette fois il ne put retrouver le sommeil, si bien qu'à cinq heures du matin il tournait déjà en rond dans sa chambre, tout résultat de BUSEs oublié.

La journée fut maussade longue et marquée par une inactivité forcée. En présence de son oncle et de sa tante il ne pouvait utiliser la cheminée autrement que pour donner de ses nouvelles au 12 square Grimmaurd. Le lendemain, Harry le passa, en l'absence de tout le monde, devant la télévision, zappant d'un programme pour le Moldu moyen à un sitcom très suivi des ménagères de cinquante ans et plus. Lorsqu'il en eut mal à la tête, Harry chercha une occupation mais les élancements de sa cicatrice l'empêchaient de se concentrer et il lachait toute occupation aussi futile soit elle au bout de quelques temps et recommençait à tourner en rond.

Le mardi ne fut pas mieux sauf la petite visite que sa tête rendit au quartier général pour discuter avec Tonks et lui donner de ses nouvelles qu'il voulait rassurantes. On lui avait clairement interdit d'utiliser la poudre de cheminette pour se déplacer. Seule sa tête devait déambuler, laissant son corps bien à l'abri dans sa « maison ». Tonks lui dit qu'elle attendait de ses nouvelles le samedi suivant puis prit congé de Harry.

Que dire du mercredi et du jeudi sinon qu'ils furent encore plus ennuyeux et que Harry déprimait encore plus depuis que dans ses rêves ce n'était plus sa conscience qui l'accablait mais Sirius lui même qui avec la voix d'Hermione lui disait :

« Tu as encore voulu jouer les héros et maintenant je suis mort ! Par ta faute ! »

Ce qui évidement ne faisait qu'empirer le moral de Harry d'autant plus que ce jour là, à Chaque fois qu'il visitait les cheminées du Terrier ou de chez Hermione personne ne répondait.

Le vendredi, Harry se réveilla encore une fois fort tôt et toujours avec un le moral au plus bas, ce qui ne s'améliora pas lorsqu'il s'installa en face de son oncle pour déjeuner. Après le départ de toute cette heureuse famille et la fermeture à clef de la porte, Harry alla cherche son livre « Cinq siècles de Quidditch » qu'il entrepris de relire pour la millième fois en s'installant dans le canapé du salon.

Soudain dans un bruit de chute et accompagnée d'un nuage de poussière, une silhouette apparut dans la cheminée, apparemment tombée sur ses fesses. Claquant son livre, Harry se précipita pour aider le visiteur à se relever et à s'épousseter.
Quelle ne fut pas sa surprise de voir Ginny le regarder avec un grand sourire tout en prenant sa main pour se relever.

« Tu es seul ? » demanda t'elle anxieusement.

« Oui ils sont tous de sortie. »

L'anxiété fit place au soulagement sur le visage de la jeune fille. Devant l'air interrogateur de Harry elle s'expliqua :

« Mes parents ne savent pas que je suis ici. Je suis censée être chez Hermione et j'y étais jusqu'à ce qu'elle me dise que pendant la semaine tu était seul chez.....chez toi. »

« Heu... oui en effet. Et Herm ne viens pas ? »

« Oh non, elle a préféré couvrir les arrières au cas où maman passerait la tête dans la cheminée pour me demander de rentrer plus tôt. »

Harry acquiesça puis demanda plutôt gêné :

« Tu  veux boire quelque chose ? »

Se passa la journée, la meilleure depuis Poudlard sauf peut-être celle de la remise de son diplôme. Vers 17 heures Ginny annonça qu'elle devait rentrer avant que Molly ne se pose trop de questions. Après avoir fait deux grosses bises qui laissèrent Harry plus rouge que jamais, elle lui dit :

« Bon courage Harry et à bientôt ! Je pense que le professeur Dumbledore te laissera venir bientôt ! ».

Et sur ce elle disparut dans les flammes émeraude dansant dans la cheminée.

Tout en nettoyant la cheminée, Harry pensa avec un brin d'amertume que Ginny n'avait pas fait une seule référence au lendemain.

Il reprit le livre de Quidditch gisant abandonné sur le canapé depuis le matin et recommença a le consulter en attendant le retour de ses adorables tuteurs.

Le premier à rentrer fut Dudley. Le nez en sang et la mine déconfite il se précipita vers la salle de bain pour se redonner une allure normale. Harry qui avait un peu espionné son cousin et sa bande, mais seulement les week-ends où il pouvait sortir, savait que l'autorité de Big D déclinait depuis qu'il avait tenté de punir un de ses sujet de son insolence. Il s'était retrouvé seul face au reste de la bande et n'avait pas fait autant le malin que lors de ses fameux matchs de boxe...

Lorsqu'il le vit revenir et se diriger vers le frigo dans lequel il comptait puiser tout le récomfort dont il avait besoin, Harry ne dit rien mais un petit sourire ironique montrait bien qu'il n'en pensait pas moins. Toutefois il était de bonne humeur et ne provoqua pas sa masse de cousin. Même s'il était moins agressif envers Harry depuis que celui-ci l'avait sauvé des Detraqueurs, Dudley ne sembla pas apprécier la non réaction de Harry qu'il prit pour une provocation et de rage jeta le verre de Coca qu'il tenait dans sa main avant de partir s'enfermer dans sa chambre.

« Pauvre petit Dudlenouchet. » pensa alors Harry qui se leva pour nettoyer la flaque et les bouts de verre avant de se faire sermonner par son oncle.

En soirée le repas fut tendu à cause de l'absence de Dudley toujours barricadé dans sa chambre.

« Fait unique dans l'histoire ! » pensa Harry. « Dudley manque un repas ! »

Décidément de très bonne humeur, Harry regagna sa chambre et se coucha tôt pour pouvoir profiter au maximum de sa journée du lendemain.

Se réveillant à huit heures ce matin du 31 Juillet, Harry nota que pour une fois il ne se souvenait même pas d'avoir rêvé cette nuit là. Puis il réalisa qu'il avait désormais seize ans. Il se dirigea vers Hedwige et fut surpris de la voir endormie sur son perchoir dans sa cage, sans lettre. Fronçant les sourcils, il ouvrit sa fenêtre dans l'espoir qu'un hibou ait attendu pour rentrer dans sa chambre. Rien.

Harry sentit une grande frustration monter en lui. Il sortit en claquant la porte et c'est alors qu'il entendit la voix de Dudley, horriblement onctueuse, lui dire au travers de sa porte :

« Je sais quel jour on est ! C'est ton anniversaire aujourd'hui ! Et personne ne pense a toi j'en suis sur ! »

« Moi au moins je me fais pas casser la figure par mes amis. » Cingla Harry.

« Et je ne reçoit rien d'eux le jour de mon anniversaire. » pensa t'il amèrement.

Plus énervé que jamais il pénétra dans la cuisine où son oncle et sa tante ne firent pas attention à sa présence. C'est alors qu'il vit une enveloppe de parchemin sur la table de la cuisine. Au recto, écrit à l'encre verte :

Mr Harry Potter

La cuisine du 4 Privet Drive.

Little Winning. Surrey.

Un baume rafraîchissant sembla passer sur son coeur et toute colère s'évapora. Il se saisit de l'enveloppe et la retourna. Etonné, il vit qu'elle n'était pas cachetée. Passant se détail, il l'ouvrit et en sortit un vieux lacet de chaussure cassé.

« Joyeux anniversaire Potter ! » tonna son oncle avec un sourire cruel.

Pétunia le regardait d'un air satisfait tandis que derrière, Dudley qui s'était glissé sans bruit dans la cuisine rayonnait. Ainsi on se moquait de lui pour réconforter le pauvre Diddy à sa maman. Jetant le lacet au visage de son oncle avec haine il courut s'enfermer dans sa chambre.

Il passa ainsi la journée de ses seize ans a tempêter en cassant tout ce qui passait à sa portée dans sa chambre en maugréant contre ses « amis » sorciers et en rageant en repensant au sourire satisfait de sa « famille ».

A 18 heures il sortit enfin et le visage fermé se dirigea vers la cheminée. Vernon ne réagit pas faisant semblant de lire son journal qu'il avait déjà lu le matin même...

« 12 square Grimmaurd ! » Hurla t'il avant de s'agenouiller et de plonger sa tête dans le feu.

Lorsqu'il arriva dans la cheminée de l'ancienne demeure des Blacks pour donner de ses nouvelles, il ne vit rien. La pièce était plongée dans l'obscurité, le feu l'éclairant faiblement. A ce moment Harry sentit qu'on lui poussait les fesses dans la cheminée, loin là bas, à Privet Drive.

Un petit pop et Arthur Weasley apparut dans le salon de Privet Drive, caché par la cape d'invisibilité qu'il avait emprunté à Maugrey Fol-oeil. Celui-ci l'avait récupérée à la libération de Sturgis Podmore. Comme il s'y attendait, il vit un Harry sans tête agenouillé devant la cheminée. Il retira la cape et lorsqu'il réapparut, Vernon poussa un juron surpris de voir ce type qu'il détestait de plus en plus surgir de nulle part dans son salon et pousser soudain Potter dans le feu.

Satisfait, Arthur s'intéressa alors à l'oncle Vernon.

« Vous venez de le tuer ? » demanda celui-ci avec une note d'espoir dans la voix.

« Je n'ai fais que l'envoyer chez nous et je vais maintenant prendre ses affaires si vous permettez. »

« Faites. » Cracha Vernon qui se détourna dépité et décidé à ignorer l'individu.

Celui-ci ne s'en formalisa pas et se dirigea vers la chambre d'Harry qu'il trouva sans dessus dessous.

A grand coup de baguette, Arthur Weasley remit tous en place et entreprit de tout mettre dans la malle rangée sous le lit. Se saisissant de la cage d'Hedwige et de l'éclair de feu qui seuls étaient restés intacts, il transplana devant le 12 square Grimmaurd et rejoignit les autres.

Harry se sentit basculer entièrement dans le feu sans pouvoir rien faire. Il se releva, remit ses lunettes et vit qu'il se trouvait dans la cuisine enténébrée. Soudain retentit un « FINILLUSIO » et une fantastique explosion multicolore retentit dans la cuisine. Lorsque les nuages de fumée colorée se dispersèrent, Harry resta pétrifié. Devant lui se tenaient Mrs Weasley, Bill, Charly, Fred, Georges, Ron, Ginny et même Percy, Hermione, Hagrid, l'ordre du phoenix au grand complet ainsi que McGonagall et Dumbledore avec sa baguette toujours levée. Au dessus de cette petite assemblée, une grande banderole « Joyeux anniversaire Harry » flottait et la table auparavant vide était alors recouvert de mets concoctés avec amour par Molly Weasley.

Harry qui en arrivant avait encore la respiration courte et le sang lui battant les tempes de rage, sentit tout poids s'enlever de son coeur.

Devant l'air ahuri de Harry, tous éclatèrent de rire et lui souhaitèrent un bon anniversaire.

« Quelle excellente idée as tu eu là Minerva. » rugit alors Dumbledore faisant rire tout le monde à nouveau.

Peu de temps après, Mr Weasley fit son apparition et fit un clin d'oeil à Harry qui alla le serrer dans ses bras.

« Bon nous sommes tous là, à table ! » ordonna Molly.

Cet ordre fut pris avec joie et bonne humeur et un festin commença.

Au terme de celui-ci, Harry fut couvert de cadeaux : il reçut beaucoup de livres : « Auror un métier » de Tonks et Kingsley auquel celui-ci avait joint un album contenant toutes les photos de Sirius que Harry avait vu au QG de Aurors. Harry remercia gravement Kingsley pour ses cadeaux. Lupin lui offrit son livre de 6ème année de défense contre les forces du mal et Hagrid un de soin aux créatures magiques, même si Harry avait abandonné la matière. Rogue lui même lui tendit un exemplaire de « Potions vicieuses et poisons violents » ce qui surprit tout le monde et fit sourire Albus.

McGonagall s'approcha alors accompagnée de Dumbledore et lui tendit un ouvrage très épais de cuir noir. Alors que Harry allait l'ouvrir pour en voir le titre, elle l'interrompit. Harry la remercia, touché du fond du coeur de l'attention de son professeur, avec un hochement de tête montrant qu'il avait compris et qu'il le lirait plus tard. Dumbledore émis alors un petit « Hem Hem » qui fit rire tout ceux qui avaient fréquenté l'ancienne Haute Inquisitrice Dolorès Jane Umbridge. Harry tout souriant se retourna vers celui-ci qui lui offrit un tome de « l'Occlumancie, ou la science du défense de l'esprit ». Harry promit de faire des efforts dans cette discipline.

« Voila pour les quelques livres. » Dit Dumbledore avec une note d'amusement dans la voix.

Charly s'approcha alors et tendit un rouleau de parchemin très long. Etonné, Harry le déroula et fut ravi de découvrir une photo animée de lui affrontant le Magyar à pointes sur son balais, agrandie au format poster. Bill lui donna un pendentif en dent de serpent –la même que celle qu'il portait à l'oreille-, Fred et George un ensemble de leurs nouvelles inventions, au grand damn du professeur McGonagall qui prétendit n'avoir rien vu Ron, Ginny –avec un gros bisoux sur la joue- et Hermione un assortiment de bonbons de chez Honeydukes. Enfin Mr et Mrs Weasley lui donnèrent un ensemble de nouvelles plumes de grande qualité.

Finalement, Percy qui était resté en retrait s'approcha et tendit une enveloppe et un exemplaire du Daily Prophet. Etonné Harry déplia le journal et vit qu'il s'agissait de l'édition du lendemain. En premier titre : « Excuses officielles du ministères au Professeur Dumbledore et à Harry Potter » et en deuxième titre : « Réhabilitation à titre posthume de Sirius Black ». L'enveloppe contenait une lettre d'excuse de Percy. Harry hocha la tête sans rien dire.

Au terme de cette soirée riche en émotion, Harry rejoignit Ron dans la chambre du premier étage où Mr Weasley avait déposé sa malle et ses affaires. Ils discutèrent jusqu'à fort tard et Molly ne s'en offusqua pas tandis que Phyneas Niggelus lui disparut en maugréant du tableau pour dormir tranquillement  dans le bureau de Dumbledore.

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Et voila ! Notre petit Potter est tout content finalement il a plein d'amis pleins de cadeaux et tout va bien.... pour le moment. Mouhahahahaha

Allez pas encore de fin en Cliffhanger chuis sympa.

Une tite review ça donne envie de continuer....si vous plait...

Réponse aux reviewers :

Tout d'abord un grand merci à Shany-Blue Pendragon pour son aide dans mes débuts sur FF.net. Allez voir sa fic elle est géniale (storyid=1258288).

Olivier1 : voici déjà la suite très cher, et oui moi je suis encore en vacance jusqu'au 8oct (il y beaucoup d'avantages a la fac). Quant à votre demande de continuer dans la voie tracée par le chapitre 1 je ne peux que vous promettre de faire de mon mieux ! Merci à vous pour vos encouragements. A bientôt mec ) !

Sarah30 : Le calme avant la tempête certes, assez explosive la tempête tu verra d'ici 2, 3 chapitres je pense... Quant À Siry je n'avais pas eût le temps de développer la déprime étant donné que je ne faisais que mettre en place l'histoire et Annoncer les résultats des OWLs. Bien que lorsqu'il en parle je dise quand même qu'une ombre passe sur son visage mais voila qui est corrigé. Merci de me l'avoir rappelé et pour ton soutiens !