Chapitre 6. Révélations en chaine.
« Il me faut donc te raconter une longue histoire et pour cela remonter quinze ans en arrière. » commença la vieille dame.
Harry hocha la tête mais resta silencieux.
« Veux tu du thé ? » lui demanda t'elle gentiment.
Harry acquiéça et la vieille dame fit apparaître un plateau et un service à thé sur la table entre eux. Elle servit deux tasses et en tendit une à Harry. Après avoir bu un peu de sa propre tasse, rassemblant ses idées, elle entrepris :
« Au matin du 1er Novembre 1986 pour être précis. » Le professeur fit une pause puis repris. « Je reçus une lettre de Dumbledore vers quatre heures du matin. Celui-ci m'expliquait les évènements funestes de la veille et me demandais quelles étaient mes relations avec ma petite fille Pétunia. Je lui répondis que je n'avais aucun contact depuis que celle-ci avait quitté la maison de ses parents pour s'installer avec son fiancé. Je compris alors que Dumbledore envisageait de te confier à ta tante, mon autre petite fille. »
« Comment se fait t'il alors j'ai toujours entendu dire que ma mère était issue d'une famille de Moldus si vous êtes sa grand mère ? » demanda Harry visiblement perdu.
« Ton arrière grand-père était un Moldu, et il semblerai que notre fils ait pris de lui. Harold était un Cracmol. Il décida de ne pas révéler le monde de la magie à sa femme de sorte que ce fut une grande surprise pour elle lorsque Lily présenta des signes indéniables de magie. » Expliqua t'elle. « C'est certainement ce qui a aigri Pétunia d'ailleurs. Ce n'était pas une méchante jeune fille étant jeune, mais elle s'est mise à détester ce monde qui ne lui était pas ouvert dès la première année de Lily à Poudlard. C'est à cette époque qu'elle commença à haïr sa soeur, ses parents qui étaient fier de Lily, et moi qui maintenant n'avais plus de raison de cacher ma condition de sorcière. » Raconta la vieille dame.
« Dans ce cas pourquoi n'ais-je appris qu'hier que j'avais une arrière grand-mère vivante ? Pourquoi ne m'avez vous pas élevé ? » Demanda Harry son expression se durcissant.
« Comme je t'ai dit dans le salon de Privet Drive, je n'ai jamais voulu que tu sois placé chez ta tante. Je l'ai écris dans ma réponse à Dumbledore. Celui-ci m'a répondit qu'il avait besoin de moi à tout prix à Poudlard, et que de plus le château était ma maison depuis vingt-quatre ans. Aussi, pensait t'il qu'il était préférable de confier un nourrisson à un jeune couple, Moldus soient t'ils, ayant de plus un enfant du même âge, qu'à une vieille dame de soixante huit ans. » Acheva t'elle dans un murmure.
« Et vous n'avez rien fait d'autre ? » s'indigna Harry.
« Bien sur que si Môsieur Potter. » répondit avec une pointe de sarcasme la vieille dame légèrement vexée du manque de confiance de son descendant. « Immédiatement après avoir pris connaissance de la réponse de Dumbledore, je me suis précipitée à Little Winning pour observer ma petite fille et son mari. Sous ma forme animagus, j'ai vu Vernon partir au travail puis j'ai espionné toute la journée la vie de Pétunia. J'étais effarée par le comportement de celle-ci : chouchoutant un petit monstre insupportable et espionnant elle même les voisins. Elle sortit même à un moment pour discuter avec une voisine d'un ton hautain, critiquant d'une manière méprisante les autres habitants du quartier voisin. C'est résolu que j'attendis la venue du professeur Dumbledore, toute la journée et toute la soirée. Ton oncle a même cherché à me chasser en rentrant du travail. Enfin, vers vingt-deux heures, Albus est apparu au coin de la rue et quand il me vit, toujours sous ma forme animagus, il dit : « J'aurais du me douter que vous seriez là, professeur McGonagall... ». Il me demanda alors pourquoi je n'étais pas avec les autres, à célébrer l'événement. Au regard que je lui jetais, il n'insista pas. J'argumentais, lui disant que ma petite fille et son époux étaient les pires Moldus que je n'avais jamais vu, que leur fils était insupportable et que l'on ne pouvait imaginer des gens plus différents que nous. » Raconta le professeur devant le jeune homme silencieux mais toujours énervé.
« J'étais prête à tout quitter, Poudlard, ma vie de professeur, même le monde magique si Dumbledore insistait pour que tu sois élevé à l'abris. Dumbledore a su me convaincre, me disant que je pourrais te voir aussi souvent que je le désirais, mais que je lui était indispensable à Poudlard. A ce moment, je n'osai pas m'opposer à lui. » Le professeur s'interrompis pour prendre une gorgée de thé et repris :
« Au moment où je jetais un dernier regard sur ton couffin, je n'aurais jamais cru que je ne te reverrais pas avant dix longues années. Pétunia accepta de te prendre mais m'interdit tout contact avec toi. » Dit-elle, une pointe de rancoeur dans la voix.
« Et pourquoi avoir encore attendu cinq ans de plus pour vous dévoiler dans ce cas ? » répondit toujours aussi sèchement le jeune homme.
« J'ai eu peur. Sachant comment tu avais été élevé, j'ai eu peur de ta réaction. Tu étais un enfant fragile quand tu es arrivé pour la première fois ici. J'ai eu peur que tu me haïsses de ne pas t'avoir sorti de cette famille. » Expliqua t'elle faiblement.
« C'est en train de devenir le cas, à moin que vous n'ayez une meilleure explication à fournir. Dès la fin de la première année je n'était plus un gamin fragile il me semble, sans quoi je n'aurais pu sauver la pierre philosophale. » Explosa Harry, confirmant les pires craintes de son aïeule.
« Calme toi Harry, je suis désolé. J'ai demandé à Dumbledore si je pouvais te récupérer au terme de la première année mais celui-ci à toujours refusé, année après année. »
« Vous auriez du passer outre ! » la coupa Harry désormais très énervé.
« Je sais mais encore une fois je n'en ai pas eut la force. Une fois que j'eus accepté que tu fusses placé chez les Dursley, je ne pus me trouver d'excuse pour ma faiblesse et ta réaction me faisait peur. Maintenant tu le sais, et c'est parce que cette fois Albus n'a pu me contredire quand je lui dis que tu devais connaître ton héritage maintenant que Voldemort est de retour. » Tenta t'elle d'expliquer.
« De quoi parlez vous, en quoi savoir que vous êtes mon arrière grand mère vas t'il m'aider à combattre le meurtrier de mes parents, de VOTRE petite fille ? » Hurla Harry.
« Je ne parle pas de ce coté de ton héritage, mais du secret des Potter, Harry. N'as tu pas lu les biographie de tes parents ? » S'étonna le professeur.
« Non. J'étais curieux de savoir pourquoi vous m'aviez offert ce livre et celui-ci m'a donné mon ascendance Evans. J'étais trop interloqué par ma découverte pour penser à le faire. » Répondit Harry toujours sur les nerfs mais maintenant intrigué. « De quel secret parlez vous ? »
« Je crois que tu devra le découvrir par toi même dans le livre. Dumbledore m'a demandé de te le léguer mais comme je n'ai moi même pas d'ancêtres Potter, je ne sais pas de quel secret Dumbledore parlait. Le livre refuse de me laisser accéder à ces informations, même après que je l'ai menacé de le transformer serpillière. Je sais juste que James et Lily gardaient un terrible secret et que seul Albus sait de quoi il s'agit. » Dit elle, haussant les épaules en signe d'impuissance.
Harry fronça les sourcils mais ne dit rien.
« Harry, me déteste tu ? » demanda le professeur, anxieuse.
« Je ne sais pas.... je ne pense pas. Je comprends en partie, mais il n'empêche que vous n'aviez pas à vous plier aux ordres de Dumbledore. Il n'avait pas le droit de se mêler d'une affaire de famille.
McGonagall fixa Harry, ne sachant pas trop si elle était la personne indiquée pour lui dire cela. Finalement elle se dit qu'il devait savoir.
« Si Harry, il en avait le droit. Le professeur Dumbledore à plus de droits de décider de ton éducation que moi. Sirius était peut-être ton parrain mais Albus est ton protecteur. » Devant l'air ahuris du jeune homme, elle expliqua : « peu avant leur mort, James et Lily se sachant traqués, sont allé voir le professeur Dumbledore. Ils voulaient s'assurer de ta sécurité au cas où ils viendraient à disparaître. Dumbledore à alors jurer de te protéger, au péril de sa vie. Bien sur Sirius aussi se devait de te protéger et avait lui même plus de droit que Albus dans la décision de ton avenir mais comme tu sais il était alors introuvable, traquant Peter. »
« Je ne vois pas en quoi cela lui confère plus de pouvoirs qu'a vous, mon arrière grand mère. » interrogea Harry, son humeur toujours élevée.
« Tu dois savoir que dans notre monde, un protecteur n'est second en pouvoir qu'aux parents et au parrain et marraine. Le reste de la famille passant après. »
Harry hocha la tête, comme pour confirmer qu'il avait assimilé ces informations. Puis repensant à la phrase de la vieille dame, il demanda :
« Qui est ma marraine ? Est elle morte ? Je n'en ai jamais entendu parler »
« Ta marraine est Alice Longdubat. La meilleure amie de ta mère. C'est Lily qui à entraîné Alice puis Franck dans l'ordre. Et non elle n'est pas mo... »
« Je sais. »La coupa Harry. « Je l'ai vue à Ste Mangouste. » ajouta t'il sombrement. « Et mes grand parents ? Ils devaient être encore jeunes, pourquoi ne m'ont t'il pas élevés ? » Demanda Harry avide de connaître son histoire familiale.
« Tes grands parents Potter sont mort dans l'incendie du Manoir Potter, eux aussi assassinés par Voldemort, peu après la sortie de l'école de James. Tes grands parents Evans sont morts dans un accident de voiture. » Dit elle sombrement. « Mais je te raconterais ça plus tard, pour le moment il est temps d'aller dîner. » dit elle en se levant.
Toujours assis, Harry répliqua :
« Je n'ai pas faim, je vais retourner à mon dortoir je crois. »
« Oh non je ne crois pas Monsieur Potter ! » répondit la vieille dame. « Je t'observe depuis que tu est arrivé. Tu n'as rien avalé. » Dit elle sévère. « Tu vas donc me suivre à la grande salle et manger comme un gentil petit fils ou je retire deux cents points à Gryffondor et te donne une retenue !» ajouta t'elle souriant à nouveau.
« Vous ne le feriez pas ! » s'exclama Harry outré à une telle idée.
« Crois tu que je fasse passer les intérêts de ma maison avant la santé de mon petit fils ? » demanda t'elle alors qu'ils se dirigeaient vers la grande salle.
Harry marmonna un « mgnn » que le professeur interpréta comme un « non ».
« Maintenant, avant que l'on croise un élève, je veux que tu sache que tu peut me tutoyer quand nous sommes seuls. » déclara t'elle. « Ou à la rigueur en présence de Miss Granger et de Mr Weasley qui sont d'ores et déjà au courant je suppose ou qui ne devraient pas tarder à 'être... En dehors de cela je ne crois pas qu'il serait très sage que les autres apprennent notre filiation. »
Harry acquiéça silencieusement alors qu'ils pénétraient dans la grande salle.
Le professeur suivi Harry jusqu'a la table des Gryffondor et s'adressant à Hermione :
« Miss Granger, je compte sur vous pour que Potter avale quelque chose, sans quoi il sait ce qu'il en coûtera... »
Bien que surprise, Hermione acquieça et le professeur rejoignit ses collègues à la table des professeurs. Lorsque le repas apparut, Harry pris une tranche de pain dont il détacha un petit bout avant de se retourner vers le professeur McGonagall. Lorsqu'il vit que celle-ci avait le regard braqué sur lui, il lança la boulette de mie dans sa bouche et se leva avant de rejoindre son dortoir.
Une fois couché sur son lit, Harry repensa à la discussion qu'il venait d'avoir, oubliant par là même ses craintes quand au lendemain, jour de l'enterrement de Ginny. Malheureusement, à peine eut-il fermé les yeux que se appréhensions refirent surface, lui conférant des cauchemars immondes dont celui du cimetière avec Sirius le voile et Ginny torturée. Encore une fois, c'est au terme de celui-ci qu'il se réveilla, vers les cinq heures du matin. Il saisit le vieux livre noir qu'il avait laissé sur sa table de chevet et descendit dans la salle commune.
« Le secret des Potter » se dit il. « De quoi pouvait il bien s'agir ? »
Il ouvrit le vieux grimoire qui le salua. Après lui avoir répondu poliment, Harry, impatient, demanda la biographie de son père. Un texte et une photo apparurent. Rien au sujet d'un quelconque secret. Fronçant les sourcils, Harry demanda celle de sa mère. Rien non plus. Agacé, Harry s'exclama
« Mais qu'est-ce donc que ce fichu secret des Potter ! »
Il suffisait de le demander, cher monsieur Potter. Vous êtes autorisés à disposer de cette information.
Deux articles apparurent alors sur la page de parchemin.
Les héritiers des deux ennemis.
Peu après la fondation de Poudlard par les quatre grands mages bien connus, de profonds antagonismes apparurent entre deux d'entre eux. Avec les années, Gryffondor et Serpentard en vinrent à se détester. Salazar Serpentard voulant introduire la magie noire dans le cadre des études de l'école et limiter l'accès de celle-ci aux élèves de sang pur. Godric Gryffondor, outré par de telles idées s'opposa à cela. Seulement, d'après le pacte magique passé entre les quatre fondateurs à la création de l'école, un fondateur ne pouvait en combattre un autre. Vexés, les deux ennemis cherchèrent une solution. Ils décidèrent de donner à leurs fils le rang d'héritiers, leur assurant par là la transmission de leur puissance magique. Gryffondor leur légua comme aide, son épée, alors que Serpentard leur offrit le don du fourchelang. Les héritiers seraient ainsi déstiné à se combattre jusqu'a la fin des temps. Néanmoins, ne voulant condamner l'une ou l'autre lignée, ils établirent qu'un héritier ne pourrait en tuer un autre et ne devrait en aucun cas s'en prendre aux autres membres de la famille de l'héritier ennemi.
Le secret des Potter.
En l'an 1453, l'héritier de Godric Gryffondor, Diogène Gryffondor, fût gravement blessé par son rival. Soigné chez lui par sa femme, il savait que son ennemi viendrait tôt ou tard le faire achever par un de ses partisans. Il demanda à son épouse enceinte, de confier son enfant à naître, futur héritier, à son meilleur ami, Cerberus Potter, qui l'élèverait comme son propre enfant. Cerberus savait que son rival ignorait que sa femme attendait un enfant. Il savait que ce serait un fils car les fondateurs avaient décrété que le premier enfant de chaque héritier serait obligatoirement un fils, transmettant le fardeau de la terrible vengeance à une autre génération. Sa dernière volonté fut que l'enfant s'appela Godric. C'est ainsi que Godric Potter fut le premier héritier de Gryffondor à porter le nom de Potter. Lorsque l'héritier de Serpentard assista à l'exécution de son ennemi par un de ses serviteurs, il pensa que la terrible vendetta s'achevait. Il laissa sauve la femme de son rival, respectant le voeu de son ancêtre. Seulement le pouvoir des fondateurs était très puissant et leur volonté n'aurais sue être dupée bien longtemps. Pendant cinq générations, les Potter-Gryffondor vécurent en paix. Ils furent finalement retrouvés et le combat reprit. Les héritiers actuels sont Harry Potter fils de James Potter et Lily Evans pour Gryffondor et Tom Elvis Jedusor, fils d'Elvis Serpentard et Marika Thompson épouse Jedusor, reconnu officiellement comme le fils de Tom Jedusor.
« Je suis l'héritier de Godric Gryffondor. » répéta Harry complètement soufflé par la nouvelle.
En effet monsieur Potter. Vous avez reçu l'épée de votre ancêtre lorsque le besoin s'en est fait sentir, avez vous besoin d'une preuve supplémentaire ?
« Oui, je voudrai voir l'arbre généalogique de Godric Gryffondor jusqu'a moi. » demanda le jeune homme.
Cela fait uniquement 7652 noms. Vous les voulez ?
« Juste la lignée de héritiers, pas les épouses ni les enfants, ça en fait combien ? »
87.
« Entre 4 et 5 par siècles, oui c'est logique. » raisonna tout haut Harry. « Montrez moi cela.»
Bien.
Une quinzaine de pages se recouvrirent d'une suite de noms.
La famille Gryffondor-Potter.
Godric Gryffondor
I
............................
I
............................
I
............................
I
............................
I
Cerberus Gryffondor
I
Godric Potter
I
............................
I
............................
I
............................
I
Adamus Potter
I
Diogène Potter
I
James Potter
I
Harry Potter
Après avoir suivi attentivement la lignée, Harry dut admettre son héritage.
« Bien, mais dites moi pourquoi du temps de la jeunesse de Dumbledore, Grindelwald était le mage noir le plus redouté ? Et pourquoi est-ce Dumbledore qui l'as vaincu ? »
Je suis désolé mais c'est impossible. Monsieur S. Grindelwald n'étant pas un de vos ancêtres, ces informations vous sont interdites.
« Je veux voir la biographie de Tom Elvis Jedusor. » déclara enfin Harry.
Je suis désolé mais c'est impossible. Monsieur T.E. Jedusor n'étant pas un de vos ancêtre, ces informations vous sont interdites.
« Si tu ne me les montre pas je te transforme en serpillière. » Tenta Harry se voulant menaçant.
Je suis terrifié.
Harry claqua le livre qui venait d'oser faire de l'esprit à ses dépends. Il regarda sa montre. Sept heures. Mrs Weasley arriverait dans trois heures pour les conduire aux funérailles. Il se leva et regagna le dortoir où il déposa le livre et alla se doucher après quoi il se dirigea vers le bureau du directeur, décidé à avoir une explication à propos de deux sujets en particulier.
Il passa bien une demi-heure à chercher le mot de passe, son humeur allant en se dégradant. Il finit par crier tellement fort contre la gargouille que le directeur l'entendit et le fit entrer.
Une fois installé face au vieil homme, Harry le regarda d'un air mauvais.
« Qu'est-ce qui te met de telle humeur un Samedi matin ? » l'interrogea Dumbledore. « Serais-ce l'ent... »
« NON ! » le coupa sèchement Harry. « Ce serait plutôt votre obstination à me cacher des choses essentielles. Premièrement avoir attendu dix ans pour m'informer que je suis un sorcier et que mes parents avaient été assassinés. Deuxièmement, avoir attendu onze ans pour me dire que Voldemort m'avait passé certains de ses pouvoirs. Troisièmement, avoir attendu douze ans pour m'avertir que j'avais un parrain, détenu, certes. Quatrièmement avoir attendu Quatorze ans avant de me réciter une certaine prophétie. Cinquièmement, avoir attendu Quinze ans avant de me permettre de retrouver ma grand mère et ENFIN et c'est peut-être le PIRE, attendre Quinze ans avant de me dévoiler le secret des héritiers qui explique pleinement le meurtre de ma famille ! » Hurla Harry sans prendre le temps de respirer. Après avoir reprit son souffle et regardant le vieil homme qui le fixait, toujours silencieux, d'un regard bienveillant, il ajouta : « Et d'ailleurs comment se fait-il que mes parents soient morts de la main de Voldemort ? Il ne pouvait tuer mon père et n'avait pas le droit de tuer ma mère. »
« Il pouvait tuer ton père. Le soir ou Voldemort est arrivé à Godric Hollow, ton père avait perdu le titre d'héritier et ainsi etait devenu vulnérable face à Voldemort. Quant à ta mère, techniquement rien n'empêchait Voldemort de la tuer, sauf une obligation morale face au voeu de son ancêtre, et Voldemort et la morale.... » Expliqua le vieil homme. « Il pensait pouvoir se débarrasser de l'héritier alors qu'il n'était qu'un bébé. L'histoire nous dit qu'il n'a pas pu passer outre la volonté des fondateurs. »
« Comment ça perdu le titre d »héritier ? Comment est-ce possible ? »
« Je ne peut te répondre pour le moment. » Répondit Dumbledore toujours aussi flegmatique. « As tu d'autres questions ?» demanda t'il.
Harry semblait bouillir d'une rage mal contenue. On lui cachait encore des choses.
« Pourquoi Tom s'appelle t'il Jedusor ? » demanda Harry curieux d'en savoir plus que l'explication succincte du livre.
« Elvis Serpentard allait se marier avec Marika Thompson qui attendait un heureux événement. Pour elle. » Ajouta t'il vivement. « Lorsque Elvis Serpentard mourut bêtement d'un accident de Quidditch, il était dans l'équipe nationale. Marika Thompson devint finalement Marika Jedusor et c'est ainsi que l'enfant pris le prénom de ses deux pères et le nom de Jedusor. » Lui expliqua le vieux directeur. « Autre chose certainement ? » il eut un sourire malicieux.
« Grindelwald. »
« Grindelwald est un prénom, même si tout le monde croit le contraire. Ce mage se nommait Grindelwald Serpentard, comme tu l'auras deviné. » Dit simplement Dumbledore.
« Dans ce cas comment se fait il que ce soit vous qui l'ai combattu et pas mon ancêtre ? » demanda Harry un peu perdu.
« L'histoire m'a retenu comme celui qui à finalement vaincu Grindelwald mais c'est mon partenaire, Diogène Potter qui le combattit le plus férocement. » précisa t'il.
Comme Harry restait silencieux, essayant visiblement de mettre toutes ces informations en ordre avant de poser une nouvelle question, le directeur enchaîna :
« Comme tu peut le constater, la prophétie De Sibylle Trelawney contredit le voeu des fondateurs qui est qu'un héritier ne pourra pas en tuer un autre. Le temps est apparemment venu où l'une ou l'autre des lignée triomphera. L 'ultime combat approche. »
Harry demanda :
« Et maintenant que dois je faire ? Aller toquer à la porte de Voldemort et lui dire : « Salut Tom, ça y est je sais que je suis l'héritier de Gryffondor alors maintenant fait attention je vais te tuer ! » demanda Harry ironique.
« Non, évidement non. Mais maintenant que tu as pris connaissance de ton héritage, les pouvoirs de ton ancêtre vont faire surface peu a peu. Tu n'avais pas des facilités et défense contre les forces du mal et des réticences en potion pour rien. » Dit il, une touche d'amusement dans la voix.
Harry mal à l'aise, avait une question qui lui brûlait les lèvres.
« Heu...bon, voila. Tout le monde dit que vous êtes le sorcier le plus puissant au monde. Vous avez même vaincu l'héritier de Serpentard. D'où vous vient cette puissance ? »
Il savait très bien qu'il n'avait aucune chance de recevoir de réponse.
« Merlin. » répondit aussitôt le directeur, étonnant profondément Harry. Devant son air impressionné, il ajouta : « Seul ton arrière grand père Diogène Potter qui m'a aidé contre Grindelwald et ton père qui a lutté contre Voldemort le savaient. Tu devras garder ça pour toi, même Minerva ne le sait pas.
Saisissant la chance qui lui était offerte de voir toutes ses questions répondues, Harry demanda :
« Vous avez encore beaucoup de secrets me concernant en réserve ? »
Le directeur sourit et dit :
« J'ai la joie et le soulagement de te dire que non, je ne te cache plus rien. Sauf comment transmettre le fardeau de ton héritage mais tu sauras cela en temps voulu.»
Devant l'air sceptique de Harry, il dit amusé : « tu ne me crois pas ? »
« Vous ne m'avez toujours pas dit pourquoi vous ne m'avez pas expliqué pourquoi je n'ai pas été élevé par ma grand mère » dit-il.
« Tu ne perds pas le Nord un instant toi hein ? Pour répondre à ta question, je pensais que tu serais plus heureux chez un jeune couple avec un cousin de ton age qui plus est, que chez une vieille dame autoritaire et solitaire. Finalement je me suis trompé, une nouvelle fois. »
Harry ne fit aucun commentaire mais son expression criait son désaccord pour lui.
« Devrais-je retourner chez les Dursley cet été ? ». Demanda t'il finalement. « En admettant que je sois toujours en vie. » ajouta t'il amèrement.
« Jusqu'au 31 Juillet, Oui. Au delà tu seras majeur selon les lois du monde sorcier et là je ne pourrais plus te forcer. » Dit il simplement.
« Très bien. Dans ce cas je pense que je vais aller me préparer pour, pour le enfin je vais y aller. »
Dumbledore hocha la tête et sur cet Harry sortit, la tête en ébullition.
Lorsqu'il arriva dans la salle commune, il vit Ron et Hermione qui décrétèrent l'avoir cherché partout. Cela lui remis en mémoire ce qui l'attendait. Ces révélations avaient au moin eut le mérite de le lui faire oublier.
Fin du chapître.
Prochain chapître : Jours de peine.
(J'ai inversé deux chapitres finalement)
Voila !
Bon ben on avance ! On a eut nos premiers morts, nos grandes révélations bon ben reste a être triste et a mettre en place l'intrigue principale de la fic avec comme gros méchant iper vicieu et roi des plans foireux tonton Voldie bien sur ! Aidé de l'odieuse tata Bella !
Bon maintenant réponses aux review :
.....
Ben y'en a pas ! ALORS SI J'EN AI PAS POUR CE CHAPITRE DICI 2 JOURS JE VOUS LAISSE TOMBER !!!!
Si je suis serieux ? mouarf..... 12 review pour 6 chapitre c nul, je suis si mauvais ou koi ? Dans ce cas dites le !!!!! Moi j'ai envie de continuer mais si je suis pas lu à quoi bon ?
Voila vous avez le destin de cette fic en main !
