Chapitre 13. Coups de batte coup dur.
Le lendemain, Mme Pomfresh les retrouva donc dans le même lit mais exeptionellement ne dit rien. Harry fut immédiatement sur pied mais Hermione semblait avoir plus de séquelles de leur aventure de la veille. L'infirmière décréta qu'elle devait rester encore à l'infirmerie jusqu'à la fin de la semaine. Lorsqu'elle vit l'air malheureux de Harry elle ajouta en souriant :
« Vous êtes dispensé de cours aujourd'hui monsieur Potter, vous pourrez tenir compagnie à Miss Granger. »
Harry fut étonné que la vielle infirmière ne le chasse pas en arguant que la jeune fille avait besoin de repos. Il le fit remarquer et se vit répondre :
« Votre amie est malade pas blessée, elle n'a pas besoin de dormir toute la journée, surtout après la bonne nuit de sommeil que vous avez eut. »
Harry regarda sa montre : midi. Ils avaient donc malgré tout dormi presque dix heures.
« Le directeur voudrait vous voir aujourd'hui monsieur Potter. »
Harry hocha la tête mais se rendit compte qu'il était en pyjamas et que la veille il était arrivé en caleçon.... Le voyant regarder ses habits d'un air incertain, l'infirmière lui dit :
« Votre ami monsieur Weasley est passé ce matin pendant que vous dormiez, j'en ai profité pour lui demander de vous apporter des habits. », pointant une chaise sur laquelle étaient posés des vêtements et une robe d'école tout propres.
L'infirmière se retira dans son bureau et Harry retourna au chevet de son amie. Celle-ci lui fit un pâle sourire mais semblait encore très faible. Une grosse quinte de toux l'empêcha de parler et ce fut Harry qui dit :
« Je vais voir Dumbledore et je reviens. »
Il lui déposa un doux baiser sur le front et se dirigea vers ses habits. Hermione détourna la tête mais lorsqu'il ôta le pantalon de pyjamas de l'infirmerie il l'entendit dire :
« Qu'elle jolie paire de fesses, j'ai vraiment bon goû... » Mais elle ne put finir sa phrase qu'une nouvelle toux lui déchirait la gorge.
Harry retourna vivement la tête vers sa copine, aussi rouge que la touffe d'un Weasley et lui jetta un regard qui se voulait menaçant, sans bien sur y parvenir.
Il finit de s'habiller tout en vérifiant qu'Hermione ait bien la tête tournée et se dirigea vers la sortie, non sans avoir succombé à la tentation de lui faire un autre bisou.
Il arriva devant la gargouille qui gardait attentivement le bureau du professeur. Une fois de plus il n'avait pas le mot de passe. Sachant très bien qu'il passerait des heures à énoncer toutes les friandises sorcières comme Moldues avant de trouver le bon mot de passe, il décida de se rendre à la grande salle où le repas devait s'achever. Il y trouverait certainement un professeur n'ayant pas fini son repas et de plus il avait vraiment faim.
A peine rentré dans la grande salle, Cho lui bondit dessus, l'air complètement paniquée.
« Mon chéri tu n'as rien ? Mon dieu je vais tuer ce vieil abrutis de Rusard ! »
« Tout doux Cho, ça va, ça va. » fit Harry trop surpris pour réagir au « Mon chéri »
La jeune fille parut rassurée.
« Pomfresh n'a pas voulu me laisser te voir ce matin avant les cours, j'étais si furieuse ! » lui dit elle le suivant alors qu'il se dirigeait vers la table des professeurs.
« Heureusement ! » se dit Harry pensant au scandale qu'aurais provoqué la Serdaigle si elle l'avait découvert dans le même lit qu'Hermione. « Oui moi ça va Cho par contre ma Mimine ça va pas. » ajouta t'il, utilisant le premier surnom qu'il trouva et accentuant bien le « MA ».
Cho se figea tandis qu'il continuait à s'avancer vers la table des professeurs. Dumbledore n'était pas là mais sa grand-mère lui délivra le mot de passe.
Il se dirigea donc vers la table des Gryffondors, voyant que Cho était toujours plantée entre sa table et celle des Poufsouffles. Il s'assit en face de Ron qui le regardait d'un air inquiet. Il se chargea donc de le rassurer, lui racontant les événements de la veille tout en altérant certains passages du récit. Quand il eut fini son histoire, Ron semblait encore plus horrifié qu'avant, un morceau d'omelette pendant au coin de sa bouche. Visiblement les rumeurs étaient loin de la vérité.
Une demi heure plus tard, Harry se rendit donc à nouveau devant la gargouille gardienne et prononça clairement :
« Dragées surprises. »
Il pénétra dans le bureau où il trouva le respectable directeur la tête dans les mains, plongé dans ses pensées, sa pensine posée à proximité. Lorsque Harry s'approcha, il sembla plus émerger d'un profond sommeil que d'une concentration forcenée.
« Ah, Harry, assis toi veut tu ? » dit il d'une voix sereine. « Je t'ai demandé de venir pour avoir ta version des faits d'hier. Mais tout d'abord comment va Miss Granger ? », Les yeux pétillants.
« Elle sortira de l'infirmerie à la fin de la semaine. » dit platement Harry.
Il entrepris donc ensuite pour la deuxième fois de la journée de relater sa terrible soirée, mais il commença par décrire comment il s'était vu octroyé la retenue, égayant sont récit par quelques petits « injustes » et « complètement inconscient » disséminés tout au long de son récit.
Lorsqu'il se tut, le directeur se leva et lui demanda de lui montrer le cachot en question. Harry le guida tant bien que mal dans la partie inutilisée des cachots et finit par trouver la porte qu'il n'avait quitté des yeux pendant cinq heures, la veille. Le directeur ouvrit la porte pour découvrir un cachot parfaitement sec, portant les marques visibles d'un nettoyage récent. Le soupirail avait été obturé d'une planche clouée à la hâte.
« Mais, mais.... hier c'était tout mouillé et moisi ! » S'exclama Harry.
Le directeur semblait cette fois passablement énervé.
« Ne t'inquiète pas Harry, Madame Pomfresh m'a dit que vous étiez arrivés complètement trempés et couvert de saletés. » fit le directeur tout en s'approchant du soupirail.
D'un geste de sa baguette il décella la planche pour constater que l'ouverture donnait bien sur le parc.
« Je peut vous assurer qu'a minuit les pieds dans l'eau, le vent ne semble pas bien chaud. » fit Harry qui avait retrouvé toute sa confiance en voyant que le directeur le croyait.
Finalement le directeur hocha la tête et sortit. Alors qu'ils se dirigeaient vers a sortie des cachots, Harry demanda incertain :
« Puis-je vous demander ce que risque Rusard. »
« Bien sur que tu peut. » répondit Dumbledore amusé. « Monsieur Rusard va recevoir un avertissement : la prochaine fois qu'il abusera de son pouvoir ainsi, il sera renvoyé. De plus, il ne pourra plus choisir lui-même la punition des élèves en retenue, il se contentera de les surveiller. »
Harry parut satisfait et quitta le directeur pour se diriger vers l'infirmerie où il trouva Hermione en train de finir un plantureux repas.
Il y passa toute l'après-midi avant qu'elle ne lui rappelle qu'il avait une réunion de l'AD le soir même. En effet, le matin de la rentrée, Il avait touché son faux gallion et convoqué les membres le lendemain soir. Ce soir là donc.
Vers cinq heures et demi, après les cours, Ron vint visiter son amie et ne dit rien lorsqu'il vit la main de Harry tenir celle d'Hermione. Vers sept heure, ils repartirent tout les deux pour prendre leur repas puis se préparer pour la réunion.
Ils rejoignirent finalement leurs camarades devant la Salle sur Demande. La plupart étaient joyeux même si quelque uns semblaient tristes. Dans les yeux de ceux-ci brillait une forte détermination. Harry les reconnu comme étant ceux qui avaient perdu un proche dans l'attaque du Chemin de traverse. Par miracle, aucun étudiant n'avait figuré dans le lourd bilan de ce jour là.
Harry imagina la salle d'entraînement qu'il désirait et poussa la porte avant de s'écarter pour que les élèves rentrent. Lorsque tous furent passés, Harry se rendit compte que Cho l'attendait. Elle se dirigea vers lui et dit :
« Comment va ta....Mimine ? » Crachant presque le surnom.
« Mieux. » fit Harry sachant pertinemment que ce n'était là qu'une entrée en matière.
« Tu n'aurais pas du me mentir pendant les vacances, tu es cruel ! »
Harry vit arriver la gifle mais ne fit rien pour l'éviter, restant de marbre.
« Nous sommes ensemble depuis hier seulement. De plus si j'ai choisit de pas sortir avec toi c'est bien pour ça. » Dit il en pointant la marque rouge sur sa joue.
La jeune fille s'enfuit en pleurant dans le couloir. Haussant les épaules, Harry rentra dans la salle où ses amis l'attendaient impatiemment. Tous avaient entendu des rumeurs selon quoi il aurait été présent lors de l'attaque et avait sauvé Cho Chang. Ils avaient vu que les deux jeunes gens discutaient dans le couloir et c'est pourquoi ils furent très étonnés lorsque Harry parut avec la joue délicatement marquée de cinq doigts. Ils furent encore plus abasourdis quand celui-ci leur sourit de toutes ses dents.
Harry dut raconter comment il avait affronté le Mangemort et sa vision de l'attaque. Tous furent impressionnés par sa bravoure mais aussi prit d'inquiétude face à la barbarie aveugle des Mangemorts. C'est donc avec empressement qu'ils se mirent au travail sous l'oeil bienveillant d'Harry. A la demande générale, Harry leur apprit le sort du miroir, le REVERSO, tout en précisant qu'il ne bloquerait que les sorts mineurs. Devant l'air surpris des jeunes gens qui pensaient qu'il se contredisait, Harry leur dit qu'il ne pouvait pas s'expliquer pourquoi il avait produit ce sort et comment il avait fait rebondir l'éclair vert.
Quittant la Salle sur Demande, Harry souhaita le bonsoir à Ron avant d'enfiler sa cape d'invisibilité et de se faufiler jusque dans l'infirmerie.
Il quitta son amie aux premières lueurs de l'aube et rejoignit sa salle commune. Il se saisit de ses affaires et alla déjeuner, prêt à affronter bon gré mal gré une journée de cours.
Après une demi journée de défense contre les forces du mal qu'Harry trouva d'un ennui profond, il se dirigea vers les cachots pour ses potions approfondies où il se surprit à s'intéresser à la potion d'envoûtement qu'il réalisait.
Il fut désespéré lorsqu'il se rendit compte qu'il ne pourrait voir Hermione qu'une heure avant le repas pour cause de Quidditch. La jeune fille allait mieux. Sa toux avait cessé mais elle n'était toujours pas capable de se lever par elle même. Il rapporta le pot de chambre à l'infirmière, sous le regard gêné de la jeune fille et s'en fut donc après un temps qu'il jugea trop court, au terrain de Quidditch.
L'entraînement fut catastrophique. Malgré ses efforts il n'attrapa pas le vif une seule fois des deux heures que dura l'entraînement et c'est une Angelina exaspérée qui cria un : « ACCIO VIF D'OR. » avant de ranger la petite balle dans la malle de bois. En colère, elle dit à Harry :
« Déjà qu'on a un goal qui serait plus efficace dans les tribunes et deux batteurs minables mais si en plus tu t'y met, on peut directement déclarer forfait ! »
Ce fut un Harry maussade qui rejoignit la grande salle après s'être douché. Ron tentait de lui remonter le moral, en vain. « C'est la première fois que ça m'arrive. » pensa Harry.
Après le repas, ils se dirigèrent vers leur dortoir où Harry se saisit de sa cape d'invisibilité.
« Tu ne vas pas encore passer la nuit à l'infirmerie ? » lui demanda Ron.
« Et pourquoi pas ? « Lui demanda Harry un peu plus durement qu'il ne l'aurait souhaité.
Ron haussa les épaules, ne voulant pas épiloguer sur le sujet au risque de se redisputer avec son meilleur ami.
Le lendemain, mercredi, Harry fut plutôt inattentif au cours de défense contre les forces du mal approfondie. Il ne cessait de penser à Hermione et lorsque le professeur von Rammstein lui posa une question qu'il n'entendit pas, il eut l'air encore plus idiot que Ron. Même Malefoy fut surpris de constater que c'était possible.
Il passa encore l'après midi avec son amie, négligeant ses devoirs.
Le jeudi, Hermione annonça ravie que l'infirmière l'autorisait à quitter le lit le lendemain soir. Ce fut donc le dernier soir où Harry la rejoignit en douce pour passer la nuit tout contre elle.
Malheureusement pour lui, le vendredi il dut se rendre au deuxième entraînement de Quidditch de la semaine et ne put donc aider Hermione à déménager toutes les affaires de cours qui s'étaient entassé durant la semaine où elle avait tout simplement refusé d'être dispensée de devoirs.
Malgré sa joie de voir Hermione rétablie, Harry réalisa une bien piètre performance ce jour là, agaçant au plus haut point son capitaine qui ne manqua pas de lui crier son mécontentement, à grand renfort de postillons.
Deux semaines plus tard, Harry était désespéré. Cela faisait maintenant six entraînements qu'il n'avait pas réussit à saisir le sournois petit vif d'or. Heureusement Hermione était là pour le réconforter. Leur relation était maintenant officielle et n'avait pas manqué de susciter de mémorables accrochements avec Malefoy qui les interpella alors qu'ils marchaient main dans la main dans les couloirs :
« Berk, une sang de bourbe ! Tu es tombé bien bas Potter, tu suis les traces de ton père... »
Flegmatique, Harry cingla :
« C'est toujours mieux que de suivre celles du tien, n'est-ce pas Drago ? »
Harry savait très bien que le blondinet n'avait toujours pas digéré la capture de son si « admirable » paternel en juin dernier au ministère.
Le lendemain, Malefoy qui cherchait à se venger de la joute verbale qu'il avait perdu la veille, lança en riant :
« Et en plus d'être une sang de bourbe elle ressemble à un castor. »
Ce à quoi Harry répliqua :
« Les castors sont toujours plus mignons que les bouledogues... » Et dans une imitation parfaite de Parkinson ajouta « Mon Drakichou comment tu vas ? Je me suis tant inquiété pour toi mon Dragounet ! » Il fit une pause et demanda : « Et son petit nom à elle, c'est quoi ? Pansy chérie ou Panpan, dis moi ?
Tout les élèves témoins de la scène éclatèrent de rire et Malefoy, plus rouge qu'une potion de récurage, tourna les talons en promettant une vengeance atroce à Potter et à tout ses déscendants.
Depuis le début de l'année, Harry ne faisait plus des nuits complètes, son rêve du cimetière lui revenant souvent. Il en avait parlé à Hermione, lui avouant que les seules fois où il dormait sereinement étaient quand elle était contre lui. Malheureusement, ils ne pouvaient pas toujours dormir ensemble et ne passaient maximum qu'une nuit par semaine dans la chambre des nécessités.
Comme Harry passait ses heures d'insomnie à lire, ses résultats scolaires étaient toujours au top niveau. Il avait aussi de grandes facilités dans les exercices pratiques, montrant que son héritage se réveillait.
Il était donc heureux en amour et en étude mais parallèlement, ses légendaires performances au Quidditch étaient littéralement en chute libre. Il égalait presque la nullité absolue de Ron et des deux batteurs.
Un jour de mi-Février, Angelina, complètement déprimée, fit atterrir l'équipe. Elle saisit une batte, en jetta une autre à Harry et dit en criant :
« Harry, recule de cinquante mètres et vous-là les deux abrutis regardez comment on fait. » Elle fit signe à Alicia qui libéra un cognard qui se dirigea vers le capitaine. Même si celle-ci n'avait jamais été batteuse, elle frappa avec précision la balle de métal et l'envoya dans la direction de Harry, avec bien plus de succès que les deux nouveaux batteurs. Le cognard corrigea de lui-même sa trajectoire et fonça droit vers Harry.
Dans un geste d'autodéfence, celui-ci frappa la balle qui alla s'écraser dans le ventre d'Angelina.
Lorsqu'elle put à nouveau parler, elle dit :
« Tous en l'air. Harry tu gardes la batte, Kirke tu cherches le vif. »
Etonné, Harry s'exécuta et se trouva être bien meilleur batteur qu'il ne se l'imaginait.
« Bien plus efficace qu'en tant qu'attrapeur récemment… » se dit il.
A la fin de l'entraînement, Angelina prit Harry à part et lui dit.
« Ca fait maintenant un mois que tu n'arrives plus à rien avec le vif. Je suis désolée d'en arriver là mais je n'ai pas le choix. Soit tu prends la place de batteur soit je ne pourrais te garder dans l'équipe. »
Elle semblait vraiment peinée de devoir dire ça à un coéquipier avec lequel elle jouait depuis prés de six ans.
« Je comprends. » dit il, honnête. « Et j'accepte évidement. Le Quidditch est ma seule passion. »
Angelina sourit et dit :
« Nous devons donc trouver un nouvel attrapeur, Kirk est nul. Par contre Sloper se débrouille pas trop mal depuis qu'il t'a comme partenaire. »
Et sur ce, ils se rendirent à la douche.
Ron n'avait rien dit de l'entraînement mais il était très surpris d'un tel changement et Hermione ne le fut pas moins lorsque son petit amis lui annonça son changement de poste.
« Il est très doué. » affirma Ron, laissant Harry et Hermione pensifs.
Un lundi après-midi, Ron rejoignit sa salle commune en toute hâte, bien avant la fin des cours. Il arriva donc en premier et attendit impatient ses camarades. Harry fut très étonné de découvrir son ami aussi fébrile.
« Mais vas tu nous dire ce qu'il se passe à la fin ? » s'impatienta Harry. Il s'était installé sur un sofa en face de Ron, Hermione lovée sur ses genoux.
« C'est le professeur Chourave. » dit il ménageant ses effets. « Elle n'a pas fait attention alors qu'elle corrigeait Anna Habbot et s'est fait mordre par la Phynalocéra vivace de la serre N°7. »
Harry n'avait aucune idée de ce qu'était une Phynalocéra vivace car il ne suivait plus de cours d'Herbologie, et il demanda à Ron si c'était grave. Hermione semblait inquiète. Cela n'intrigua pas Harry car il savait que même si elle aussi n'avait plus cours d'Herbologie, elle devait sûrement avoir lu un livre en parlant.
« Et bien... » Fit Ron, laissant planer un suspense assez déplacé. « Les soigneurs qui sont venu de toute urgence de Ste Mangouste ont dit qu'elle serait de retour dans un peu plus d'une semaine, le temps qu'ils annulent les effets du poison et vérifient qu'elle n'a pas de réaction allergique. »
Harry soupira tout en balançant une claque dans l'épaule de son ami pour le punir de lui avoir fait une telle peur. Il avait toujours apprécié le professeur Chourave. »
« Et c'est pour ça que tu es excité comme une puce ? » demanda alors Hermione.
« Ben c'est la première fois en six ans qu'il se passe quelque chose en Herbologie. » fit remarquer Ron.
Hermione détourna le regard, dégoutée et Harry eut une grimace méprisante envers son ami.
Voyant le malaise, Ron ajouta précipitamment :
« C'est Neville qui l'a secourue. »
Les têtes de Harry et Hermione se retournèrent vers lui.
« Il a frappé l'espèce de gros bourgeon au milieu des tentacules qui mordent et ça a semblé assommer la plante. »
Devant l'air étonné des deux jeunes gens il ajouta : « En plus on avait même pas encore étudié cette plante. Personne ne savait comment l'empêcher de s'acharner contre le professeur une fois que les tentacules l'avaient attrapée. Neville est vraiment très fort en Herbologie ! » Conclut il.
Les deux amoureux acquièrent silencieusement.
Trois jours après l'accident du professeur Chourave, ils étaient tout les trois réunis pour le petit déjeuner lorsqu'un flot de Chouettes et de Hiboux déferla dans la grande salle. Ils n'y prêtèrent pas attention, habitués. Hermione réceptionna son quotidien et le déplia d'un geste machinal. Soudain elle poussa un cri aigu, faisant sursauter ses amis. Ron lâcha sa tartine et se retrouva avec plein de confiture sur les genoux.
De partout dans la salle, des exclamations retentissaient. En fait, de tout ceux qui avaient reçu le Daily Prophet.
Sous le regard étonné des jeunes garçons, les yeux d'Hermione parcoururent à une vitesse incroyable le journal. Harry qui était à coté de sa petite amie, se pencha sur le journal et lu à haute voix pour Ron :
Attaque à la clinique Sainte Mangouste.
Une nouvelle attaque de Mangemorts à été menée hier soir, jeudi onze février, contre la clinique des sorciers. Il semblerait qu'un nombre conséquent de Mangemorts aient envahis la clinique vers dix-neuf heures. Aucun détail n'a été porté à la presse à laquelle Monsieur Weasley, secrétaire d'état a déclaré : « On ne sait pas exactement ce qu'il s'est passé car aucun témoin n'a survécu. »
Le bilan encore provisoire fait état de prés de trois cent victimes, soigneurs et patients confondus. Une hécatombe de plus au palmarès du seigneur des ténèbres, portant le nombre des victimes à plus de six cent depuis cet été.
Le ministère a une fois de plus prouvé son incompétence à prévoir les mouvements du seigneur des ténèbres car les Aurors sont arrivés trop tard, ne trouvant que mort et désolation. Monsieur Sturgis Podmore, proche de Dumbledore nous a confié que le directeur de Poudlard et lui même avaient tenté depuis plusieurs mois de convaincre notre ministre, Monsieur Fudge, de renforcer les dispositifs de sécurité autours des points névralgiques fréquentés par notre communauté. « En vain » constate Mr Podmore avec tristesse.
Aussitôt après l'attaque, le ministère a fait boucler le quartier, instaurant de nouvelles mesures de sécurité. Il nous à été assuré que la clinique rouvrirait bientôt dans un cadre de sécurité renforcé.....Suite page 5
O. Secour, envoyé spécial du Daily Prophet.
Harry leva les yeux vers le directeur qui parlait avec un inconnu. Il hocha la tête sombrement et l'homme se retira. Dumbledore se leva et d'un geste de baguette, remplaça les tentures de la grande salle par des draperies noires. La salle était silencieuse lorsqu'il déclara :
« Chers élèves, chers professeurs, j'ai la douleur de vous faire part du décès du professeur Chourave, tuée lors de l'attaque de la clinique Sainte Mangouste hier soir. »
Plusieurs professeurs et de nombreux élèves de Poufsouffle fondirent en larme.
Fin du chapitre.
Chapitre suivant : « Mais qu'est-ce qui lui prend ? »
Allez pour délirer je refais l'article version.... originale on va dire. Ca risque de pas plaire à tout le monde alors si vous aimez pas les Mangemorts je vous conseille de zapper !
Grande réussite de l'opération « Mangouste morte ».
Une nouvelle attaque de Mangemorts à été menée hier soir, jeudi onze février, contre la clinique des sorciers. Il semblerait qu'un nombre conséquent de braves gars en noir aient envahis la clinique vers dix-neuf heures. Aucun détail n'a été porté à la presse à laquelle Monsieur Weasley, un grand dadais à l'air hautain dont seules ses tâches de rousseur rivalisent de laideur avec ses horribles cheveux roux a déclaré : « On ne sait pas exactement ce qu'il s'est passé car aucun témoin n'a survécu. » Monsieur Weasley est actuellement secrétaire junior attaché au ministre, preuve s'il en fallait de la décadence du ministère.
Le magnifique bilan, hélas encore provisoire fait état de prés de trois cent victimes, un très beau score qui mériterait un « multikill » voir même un « frénésie » selon nos confrères du magazine « Quake III ». Une hécatombe de plus au palmarès du seigneur des ténèbres qui nous a convié pour fêter l'évènement avec ses amis, portant pour l'occasion son plus beau costume noir. (Article complet en page 3) Il a pu ainsi fêter le six centième meurtre depuis cet été, à grand renfort de Bièraubeurre.
Le ministère a une fois de plus prouvé son incompétence à prévoir les mouvements du redoutable et redouté seigneur des ténèbres car ces gros lourdauds d'Aurors sont arrivés trop tard. Ils n'ont trouvé devant eux que mort et désolation : un magnifique charnier. Monsieur Sturgis Podmore, proche de Dumbledore nous a confié que celui-ci et lui même ont tenté de convaincre notre gros bouffon de ministre, Monsieur Fudge, de renforcer les dispositifs de sécurité autours des points névralgiques fréquentés par notre communauté. « En vain » constate Mr Podmore avec une joie mal dissimulée.
Aussitôt après l'attaque, le ministère a fait boucler le quartier, instaurant de nouvelles mesures de sécurité. Il nous a été assuré que la clinique rouvrirait bientôt dans un cadre de sécurité renforcé. Nous avons entre autre aperçu grâce à un télescope placé sur le toit d'un immeuble proche que des trolls de garde ont été placé dans le grand hall et que des tourelles automatique ont été installes autours du bâtiment. Vraisemblablement le nouveau modèle « Desertic chaos » qui repèrerait selon le ministère la marque des ténèbre et tirerait ses Avada Kedavra sur quiconque la porterait.... à prendre avec précaution, cette information venant du ministère... Mais bien sur cela est loin d'éffrayer le seigneur des ténèbres qui s'est dit « Enchanté d'avoir un peu de résistance la prochaine fois ».
D.Ragot., votre envoyé spécial et furtif de Ténèbres magazine.
Désolé si ça vous a pas plu (tant pi pour vous, zétiez prévenus) mais moi je trouve ça marrant et ça défoule ! :o)))))
Voila, en esperant que ce chapitre vous à plu !
En tout cas j'ai fait du zèle dans mes comparaisons de cechapitre looool :
-Malefoy, plus rouge qu'une potion de récurage
-aussi rouge que la touffe d'un Weasley
Je suis en train de lire la trés bonne fic d'Alohomorra : Les portes et je viens de voir que mon chapitre « veille de noël en rouge et noi » rapelle étrangement son « noël en rouge et vert » mais ce n'est qu'un malheureuse coïncidence, tant pis ! o)
Place aux réponses à mes Reviewer adorés :
Luc Granger aka Racatte : je t'ai dit de faire gaffe avec les avada tu vas te faire chopper et envoyer à la prison des sorciers (3x en 3 review quand même !). Comme souhaité par tout les reviewer Rusard s'en prend plein la face, bien fait ! Sinon coté sentimental, t'est prévenu qu'il va y avoir un boulversement mais qu'il ne durera que 4 chapitres donc lache pas ma fic o). Sinon, enfin un lecteur intelligent ! Et oui c'est pas pour rien que Harry ne comprends plus Spiky... et comme pour les reste tout sera limpide à la fin de l'année scolaire donc à la moitié de la fic ! (encore 6 chapitres d'un suspense intense !). Pou terminer : le médaillon... on va en reparler et on vas bien rire... Voila ! A tout de suite pour la review suivante et demain pour le chapitre d'aprés !
Izabel : Merci beaucoup pour tant d'éloges ! Pour les fic aprés le t5 j'en ai trouvée quelques unes que j'ai trouvée dans l'ensemble assez bof... J'éspère que de bons auteurs s'y attèleront ! Sinon, j'essaye en effet de rester dans le genre de l'auteur en respectant les caractères des persos (sauf ron :oD) et en créant une intrigue qui ne sera dévoilée qu'a la fin de l'année scolaire (dans 6 chapitres) puis une autre pour l'année suivante que cette fic retracera également. Merci encor et j'éspère à bientôt !
Miliana : vous voici servie Mademoiselle. Lord Aragoth à votre service o) ! Merci beaucoup et j'éspère que cette suite te plait !
Harryjo : quel plaisantin hein notre vieil ami Rusard... dans cechapitre il a d'ailleur fort à faire avec des gens qui ont le même humours que lui.... Allez a demain surement (je te connais maintenant !). Et encore merci !
Zazelore : et bien continue trés chère continue à me reviewer ca me fait hyper plaisir ! Surtout les lecteurs fidèles ! Cho dégage ! Comme dirait ma vieille harpie de copine Dolores Hem Hem, pas si simple, le dit pas trop vite.... Quant à ta vie sexuelle lors des froides nuits de camping avec les castors, ça ne regarde que toi en effet ! ptdr :oD ! Tata Bella... wé apparition prévue dans quatres chapitres. Pour Ron, bientôt bientôt (rire sadique...). Merci bcp et GROS GROS GROS bisous (partout) !
Dark Queen Balkis : Ah ! Ben dommage H / Gin c trop tard et Ron / Herm je supporte pas ! Enfin j'éspère que ça ne t'empechera pas de lire la suite de ma fic ! Merci bcp !
Yop() : Mais c'est mignon Harry pd... mais quesque je raconte moi ! BEEEEERRRRKKK !!! J'ai rien contre eux du moment qu'ils restent au large donc pas de slash gay ds ma fic ! Voila donc la suite à bientôt !!!
