Chapitre 21. Retour et départ de chez les Durlsey.
Ce matin là, et ce comme chaque premier matin des vacances d'été, Harry se leva grognon. Il savait ce qui l'attendait : le Poudlard-Express, puis les Dursley.
Il avait visité Remus trois jours plus tôt dans l'espoir de trouver un autre asile pour l'été.
Le Lycanthrope avait été bien gêné de refuser, prétextant obéir aux ordres de Dumbledore et avoir un travail pour l'ordre à régler en ce début de vacances.
"Mais tu n'as aucun ordre à recevoir de Dumbledore, tu es majeur oui ou non ?" S'était il emporté.
"Certes mais Dumbledore est ton protecteur et ainsi a plus d'autorité sur toi que moi... Je ne peut passer outre sa volonté." Voyant l'air sombre d'Harry il avait ajouté avec un sourire. "Cela dit si mon très cher et MAJEUR filleul d'adoption me faisait une visite surprise je ne pourrait que l'accueuillir avec joie."
Saisissant le sous-entendu gros comme un dragon, Harry avait souri puis pris congé du maraudeur.
"Et maintenant je retourne chez les Dursley..." pensait il amèrement.
Hermione n'était pas d'un grand secours car elle aussi craignait les foudres du plus puissant sorcier au monde. Elle lui avait tout de même signifié qu'il serait plus que le bienvenu chez elle dès le 31 Juillet.
Mais ses pensées le ramenaient toujours au mois qu'il allait passer chez son adorable famille si prévenante.
"Je devrais pourtant y être habitué et me réjouir de m'en sortir un mois plus tôt que d'habitude." songeait il sans se rendre compte que le fait de se savoir proche de la libération qu'il attendait depuis si longtemps ne faisait que ralentir sa notion du temps qui passe.
Et c'est plongé dans ces si agréables pensées qu'il s'habilla, à cinq heures du matin, se saisit d'un livre et s'apprêta à lire en attendant comme chaque matin ses amis. Lorsqu'ils arrivèrent à quelques minutes d'écart, ils lui firent un maigre sourire impuissant et le suivirent dans la grande salle. Tout le monde semblait discuter des événements de la veille, les uns montrant le journal à leur voisin, les autres commentant l'élévation de Harry au rang de Commandeur de l'ordre de Merlin.
"Même pas Chevalier, directement Commandeur ! Une première dans l'histoire." Confiait un jeune Serdaigle à son amie qui le regardait les yeux ronds.
Harry sourit à ceux qui venaient lui serrer la main, répondait amicalement à ceux qui le complimentaient et laissa tomber son masque de joie feinte dès qu'il s'assit à sa table. Ses amis essayèrent bien de lui changer les idée, en vain. Hermione le prit dans ses bras et lui frotta le dos, attitude exceptionnelle en public, sans résultat.
Et ainsi ils se retrouvèrent sur le quai de la gare de Pré Au Lard et montèrent dans le train. Ils se rendirent malheureusement compte que seul le compartiment 3 était libre. Ron serra les dents, Harry refusa net d'y entrer. Il semblait disposé à passer le voyage dans le couloir plutôt que d'affronter de longues heures dans le compartiment où Ginny était décédée. Ron tenta bien de le raisonner, essaya même de le faire entrer par la force mais qu'est-ce qu'un garçon grand et maigre pouvait face à un Jeune homme borné au corps sculpté par le Quidditch ? Néanmoins Ron semblait avoir préjugé de ses forces et avait tenté de le pousser à l'intérieur du compartiment. La seule réaction d'Harry fut de s'asseoir dos au compartiment, empéchant toute nouvelle tentative.
Finalement ils furent sortis de leur dilemme par Neville qui en allant aux toilettes les trouva comme trois abrutis dans le couloir devant un compartiment vide. Il les invita dans le compartiment qu'il partageait avec Luna Lovegood et les trois Serdaigles du Trio Maléfique. Hermione ronchonna. Elle aurait préféré un dernier moment d'intimité avec Harry, la présence de Ron ne la dérangeait pas. Toutefois elle préférait tout de même partager un compartiment que passer les six heures de trajet dans le couloir au risque de croiser Malefoy qui n'aurait manqué de lancer une réplique acerbe.
Ainsi ils se retrouvèrent en la charmante compagnie des trois comploteuses de Serdaigle : Incubus, Manson, et Thérion, de la fille la plus farfelue de l'école Luna Lovegood, mais aussi de leur amiNeville. Le voyage se passa relativement calmement, toujours sous la protection d'Aurors. Ron et Neville discutaient, les trois Serdaigles chuchotaient comme à leur habitude. Luna passa le voyage à compulser ses anciens numéros du Chicaneur à la echerches des articles sur les Ronflacks Cornus, et Hermione se lova dans les bras d'un Harry silencieux. Le temps fila à une vitesse incroyable. Une fois de plus Harry pu expérimenter le phénomène étrange qui veut que plus l'on redoute un évènement, plus celui-ci arrive vite. Et c'est ainsi que le train s'arrêta déjà en voie 9 3/4 de la gare King cross de Londres dans un dernier nuage de fumée.
Hermione versa sa petite larme lorsque Harry s'éloigna aux cotés de la silhouette massive de son oncle, plus de compassion que de tristesse égoïste.
De son coté, Harry se préparait psychologiquement à un mois d'inactivité forcée. Aucun doute que comme les deux étés précédents il ne trouverait rien à faire une fois ses devoirs de vacance terminés et ses livres lus et relus. Il n'avait même pas la "joie" de vaquer aux tâches imposées par son oncle et sa tante comme lorsqu'il était petit car ceux-ci craignaient maintenant des représailles de l'ordre en cas de négligence ou de maltraitance. Il se retrouverait donc une fois de plus seul, sans amis, sans courrier, sans argent, désoeuvré. La seule chose qu'il pouvait imaginer faire était comme l'été passé, rendre visite à Mrs Figg et lui faire ses courses une fois par semaine.
« Ce qui ne représente guère que quatre jours partiellement occupés sur tout un mois à s'ennuyer… » Pensait le jeune homme désespéré.
Il s'installa à l'arrière de la grosse voiture de son oncle, même s'ils n'étaient que tout deux. De toute façons il doutait que son très cher tuteur ne s'intéresse à comment s'était passée son année.
« Plus qu'un mois et je n'aurais plus à le revoir !»
C'était l'ultime pensée réconfortante à laquelle il se raccrochait tout en songeant qu'il aurait pu y couper si seulement le professeur Dumbledore l'avait autorisé à séjourner ailleurs.
Le jeune homme se demandait comment il allait annoncer son départ aux Dursley.
« Je leur dirait pas jusqu'à ce que je sois sur le palier parce que sinon ils risquent de me faire vivre l'enfer une dernière fois quitte à oublier les avertissements de l'ordre. Ils en sont bien capables.» songeait il alors que la voiture fonçait sur la voie de droite de l'autoroute à plus de cent trente kilomètres heures. Apparemment l'oncle Vernon semblait pressé d'arriver et de s'éloigner de son si charmant neveu.
Ils arrivèrent finalement vers dix-huit heures au 4 Privet-Drive où Vernon sortit la malle de Harry du coffre avant de fermer la voiture et rentrer sans autre signe d'intérêt quant à la manière dont Harry devrait se débrouiller pour monter ses affaires au premier étage. En effet, au fur et à mesure des années, la malle devenait de plus en plus lourde, et pour cause ! Chaque fois qu'il partait pour Poudlard, Harry emmenait toutes ses affaires, tout les livres et objets qu'il possédait, ne laissant à Privet-Drive que les anciens habits de Dudley décidément immettables. Et donc, même si la pratique du Quidditch lui avait permit de récupérer une carrure normale pour son age et de ne plus paraître trop petit et famélique, il lui restait néanmoins un sacré problème.
Il finit par opter pour une solution de facilité, qui si elle avait été découverte par les Dursley lui aurait valu une sacré punition. Il ouvrit sa valise et la soulagea de la moitié de ses grimoires qu'il laissa derrière le mur du jardin avec son chaudron et son balais, à la vue de tout les voisins, puis monta la cage d'Hedwige et sa malle singulièrement plus légère dans la petite chambre du premier étage. Il redescendit et espionna son oncle qui prenait le thé. Il se dirigea furtivement vers le jardin ou il mit les affaires négligées dans son chaudron qu'il transbahuta finalement sans autres problèmes.
Une heure plus tard il avait rangé ses grimoires sur les étagères autrefois encombrées des inutiles livres offerts à son cousin. Il en avait maintenant une belle collection. En plus de ses livres de cour des six premières années, il avait obtenu la liste des livres de l'année prochaine – sauf celui de défense contre les forces du mal, le professeur n'étant pas encore officiellement nommé, même si Remus était plus que présenti pour-. McGonagall avait accueillit sa demande favorablement après sa visite de l'an passé et Hagrid s'était fait un plaisir de les lui acheter à Pré Au Lard. Il avait aussi une bonne quinzaine de livres qui lui avaient été offerts, beaucoup sur le Quidditch, d'autres comme ceux de son anniversaire sur des sujets non abordés en cours ou bien plus détaillés. Bref, les pauvres étagères grincèrent de toutes leurs vis face à cette surcharge. Elles avaient apprécié l'idée de génie de Dudley qui avait échangé l'intégralité de ses livres, sans même en avoir détaillé les titres, contre un magnifique cran d'arrêt qui confirmait sa suprématie au sein de la terrible et redoutée bande de voyous du quartier. Il pouvait maintenant sans peur affronter un mec de douze ans avec seulement trois comparses pour l'aider !
« Bon. » se dit finalement Harry lorsque ses autres affaires eurent repris leur place habituelle, c'est-à-dire la cage d'Hedwige dans un coin et son balai dans un autre… et c'est tout. Le jeune homme consultât sa montre. Dix neuf heure. Il serait appelé à table d'ici peu et ne pouvait penser à quoi que ce soit à faire. Il s'installa donc sur son lit à méditer, c'est-à-dire à ne rien faire si ce n'est s'embeter.
Remontant les escalier après ce qui avait été déclaré comme un « repas » par sa tante qui bien qu'elle ne l'eût pas vu depuis onze mois, ne lui avait même pas accordé un regard, il remonta dans sa chambre et s'installa à son bureau. Sur un parchemin froissé, il fit un calendrier et s'apprêta à trouver un maximum d'occupations. Ainsi les quatre dimanches après midi furent ils consacrés aux visites chez la vieille Cracmol et les lundis matins à ses courses. Il répartit ensuite ses devoirs de vacances pour en avoir deux par semaine –il avait huit dissertations à rendre au total-, en fonction de la longueur demandée. Il fit de même avec ses livres, programmant quand il en commencerait un, combien de pages il lui fallait en lire par jour… Bref, contrairement à l'an passé, il ne voulait pas se retrouver désoeuvré dès la fin de la première semaine mais préférait étaler.
Il contempla avec dépit le tableau ainsi obtenu, rempli de trous qui ne présageaient rien d'autre que de longues plages d'inactivité au combien ennuyeuses.
C'est donc somme toute assez maussade qu'il se coucha ce soir-là, espérant dormir le plus longtemps possible. Seulement il savait bien que sans la présence d Hermione à ses cotés, son sommeil serait troublé et court. Et si cela pouvait arranger les choses, se répéter qu'il lui fallait dormir n'avait d'autre effet que de le rendre insomniaque. Il chut finalement dans les bras de Morphée vers une heure du matin avant d'être brutalement réveillé par son oncle à sept heures.
« Debout fainéant !»
Cela ne présageait rien de bon, l'an passé il n'avait que très rarement été directement invéctivé par son oncle et jamais été réveillé. Jetant un coup d'œil à son réveil, il soupira, enfila à la vas vite un pantalon et un t-shirt avant d'ouvrir la porte. Immédiatement, son oncle le repoussa et il atterrit sur son lit.
« Il faut que nous ayons une petite discussion toi et moi. » grogna t'il en fermant la porte.
Harry ne dit rien, cherchant à anticiper la suite.
« Cet été, fort heureusement, je ne travaille pas et pour la première fois depuis longtemps, nous avons décidé ta tante et moi d'aller en vacance au mois d'août. Donc tu devras partir. Ou tu veux mais partir. »
Harry réfléchit quelque temps à sa réponse, ne voulant absolument pas révéler que ce départ était depuis longtemps prévu.
« Bien, j'irais chez mon amis Ron le 31 Juillet. » Fit il comme si l'idée venait juste de lui traverser l'esprit.
Un grognement lui montra l'assentiment de son tuteur qui reprit.
« Comme je ne travaille donc pas jusqu'en septembre, ta tante ne vas plus qu'une fois par semaine à son club. Fini la liberté pour toi mon garçon ! Et comme Dudley ne veut plus te voir, inutile de préciser que tu resteras bouclé dans ta chambre jusqu'à ton départ, sauf pour donner de tes nouvelles aux autres…. » L'oncle Vernon semblait chercher un mot qui ne lui paraissait pas trop choquant, devant un Harry ébahit.
« Mais… mais… » Commença t'il ne sachant que dire pour défendre le peu de liberté qui lui restait et qu'on venait de lui prendre.
« Mrs Figg à besoin de moi pour… »
« Rien du tout ! Comment crois tu qu'elle se débrouille quand tu n'es pas là hein ? Pas besoin, tu restes ici, tu dînes ici et tu te tais ! » Tonna t'il sur un ton qui ne laissait aucune réplique possible avant de claquer la porte.
Consterné, Harry saisit son calendrier et raya plus de la moitié des activités auxquelles il avait pensé, ne laissant en tout et pour tout que la programmation de ses devoirs et lectures. L'innaccessible 31 Juillet exacerbait dorénavant encore plus son désir insatiable de liberté. Ce jour là, il claquerait la porte de la cuisine et utiliserait la cheminée pour se rendre chez Hermione. Arthur Weasley devait faire le nécessaire pour faire retirer le contrôle du réseau de cheminettes qui l'empêchait de quitter Privet-Drive par ce moyen là.
« En gros cette cheminée n'est rien d'autre qu'une fenêtre sur la cage où je suis enfermé et par laquelle des gens viennent voir si je suis encore en vie de temps en temps… » Pensait Harry énervé par son réveil trop matinal, les mauvaises nouvelles en série et les délicieuses vacances qui s'offraient à lui.
Cinq heures du matin. Harry, déjà levé saisissait sa baguette et fit exploser la porte scellée de sa chambre. Dans un bruit qui aurait du être assourdissant, celle-ci alla s'écraser contre le mur du couloir. Seulement le jeune homme avait eu la présence d'esprit de lancer un sort d'insonorisation. Ainsi, il pu sortir et atteindre le rez-de-chaussée sans que les Dursley n'eussent la moindre idée du carnage qu'il prévoyait.
Son balais, sa malle et la cage d'Hedwige, rétrécis dans sa poche, ne pesaient guère plus que menu monnaie. Il partait. Quoi qu'en pense Dumbledore, ceci était la fin. Plus jamais il ne se laisserait asservir ainsi. Cela dit, il comptait laisser certains gages d'amitié aux Dursley avant de partir. Depuis le temps qu'il y pensait, nombreuses étaient les idées qu'il comptait bien mettre à exécution.
Il jeta d'abord un sort à l'escalier afin que celui-ci réserve quelques surprises à ceux qui l'arpenteraient. Il emprunta l'idée de la marche escamotable des escaliers de Poudlard tout en faisant en sorte que celle-ci ne soit jamais la même et arrangea aussi le sort de manière à ce que parfois toutes les marches disparaissent au profit d'un plan incliné très glissant qui promettait quelques bons dérapages et roulés-boulés à ses obèses oncle et cousin. Bien évidement il n'oublia pas quelques petits sorts à l'attention de ceux qui essayeraient de démolir l'escalier pour en reconstruire un « normal ».
Dans le couloir, il jugea que la couleur blanc cassé du tapis était indigne du bon goût de sa tante et la remplaça par une magnifique teinte orange, tout en prenant bien garde que ce tapis ne puisse plus jamais être retiré, grâce à un sort de glu perpétuelle, à moins que le parquet sur lequel il était dorénavant fixé ne soit arraché lui aussi.
« Tiens le parquet c'est vrai… » Pensa le jeune homme avec un sourire machiavélique.
Et il le transforma immédiatement en un sublime linoléum bleu clair qui se mariait délicatement avec le tapis orange.
Il passa devant le placard sous l'escalier et son expression se chargea de fureur. D'un coup de baguette, il fit sortir la porte de ses gonds et enflamma le matelas toujours installé à l'intérieur. Les flammes crépitèrent bientôt, dévastant son ancienne geôle. Les deux infortunés chevaliers de plastique mutilés fondirent, effaçant les derniers restes des souvenirs d'une enfance désabusée. Lorsque les flammes menacèrent d'attaquer le plafond qui n'était autre que l'escalier de bois, Harry éteignit à regret le feu d'un Aqua et contempla son ancienne « chambre ». Les murs étaient complètement noircis et le maigre mobilier –une étagère et un lit de camp-, annihilés. De sa baguette il traça dans la suie recouvrant les murs :
« Dix-sept ans vous m'avez fait vire l'enfer, dix sept ans vous le vivez a votre tour. » Il lança à nouveau un sort de permanence qui empêcherait tout tentative de nettoyage,
Après quoi, satisfait de la nouvelle allure du placard, il se dirigea vers la cuisine. Il s'en donna à cœur joie, rétrécissant tout le mobilier à la taille d'objet de dînette, mais avec leur poids d'origine. La pièce apparut bien vite dénudée, les minuscules chaises, étagères, frigo et table dans un coin, disposés exactement comme avant, avec juste … un peu plus d'espace entre eux. Les murs d'un blanc impeccable semblaient bien tristes du point de vue d'Harry qui se chargea bien vite d'apporter une touche de gaîté à la scène. En fait il se plut à redécorer la maison entière alors que sa famille dormait paisiblement.
Passant au salon, il procéda à une destruction systématique de tout les bibelots chéris de sa tante avant de métamorphoser tout les adorables Dudleys ornant les cadres photos en cochons affublés des habits que son cousin portait lors des prises de vue.
Marchant dans la poussière de bibelots, Harry se dit que dans cette pièce, sa vengeance serait beaucoup plus sournoise. Il dispersa quelques sorts de guérilla empruntés aux Jumeaux Weasley, et piégea ainsi bon nombre d'objets de la vie courante. Son oncle apprendrait ce que douleur voulait dire lorsqu'il passerait ses pantoufles « améliorées » ce matin-là, ou du moins les multiples aiguilles qui lui transperceraient les pieds s'en chargeraient. Les chaises devinrent susceptibles et enlaçaient quiconque était trop lourd dans des liens serrés. De même les verres qui la plupart du temps serraient inoffensifs, feraient parfois découvrir de nouveaux goûts lorsque des invités s'en serviraient -Harry bénit Bertie Crochue pour l'idée-, et le tapis de la salle de bains devint tellement chatouilleux que personne ne pouvait marcher dessus sans qu'il glisse dans un grand éclat de rire, provoquant la chute de celui qui l'avait ainsi dérangé. Certaines poignées furent « arrangées » pour tenir chaud aux mains qui les presseraient et quelques portes prirent la vilaine manie de se claquer juste quand quelqu'un les passait.
Bref la maison devint le théâtre d'évènements étranges et pas tout a fait inexpliqués. Une fois la redécoration faite et les petites surprises aménagées, Harry retira son sort de silence et appela sa famille. Il était sept heures et les grognements qu'il reçut en guise de réponse l'invitèrent à faire exploser la porte de la cuisine.
Aussitôt, son oncle se précipita, ou du moins fut précipité par l'escalier, au rez-de-chaussée et arriva en fureur dans le salon, non sans s'être grillé les doigts sur la poignée de la porte du salon qui lui avait aussi redressé le nez dans un grand claquement lorsqu'il crut pouvoir la passer.
Harry écouta attentivement et crut entendre deux nouvelles chutes dans les escaliers.
Ce fut donc avec un grand sourire qu'il accueillit sa famille adorée dans la cuisine.
Vernon était rouge de colère, se tenant le nez, Pétunia semblait à deux doigts de la crise d'apoplexie. Dudley, lui, restait prudemment caché derrière ses parents.
« Cher oncle, chère tante, et cher gros tas qui me sert de cousin. » entonna le jeune homme d'une voix chantante. « Je part, je part définitivement en ce jours de mon dix-septième anniversaire qui marque aussi ma majorité et mon droit à me servir de ma magie. C'est pourquoi, comme je ne suis pas égoïste comme vous, j'ai voulu vous faire partager ce fabuleux don avant de ne plus jamais vous revoir. » Il désigna la cuisine aux murs vert pomme à rayures jaunes et poix rose vif.
Les trois Dursley tremblaient maintenant et n'osaient ni parler ni fuir. Même Vernon ne pouvait mettre en doute les paroles du jeune homme : l'état de la maison attestait de ses capacités. Il ne fit que frémir à la mention du « fabuleux don » mais n'osa objecter.
« Aussi, » reprit le jeune héritier, « je tenais à vous montrer ma gratitude pour m'avoir élevé comme votre fils pendant dix-sept ans, dans l'amour et le bonheur absolu… » Il cracha presque le terme « fils » et reprit. « Et en plus de la superbe redécoration gratuite que je vous ai effectuée, je vais vous donner la possibilité de jouir de la vie passionnante que vous vouliez tant renier, une vie magique ! »
Et sur ce il maudit les Dursley pour dix sept ans, sauf Dudley qui écopa de dix ans grâce aux circonstances atténuantes que Harry avait eut la bonne grâce de lui accorder.
Dans une parodie de ballet de danse, il se dirigea vers le salon et disparut dans la cheminée dans un éclat de flammes vertes, laissant les Dursley interrogatifs quant au sens de ses dernières paroles. C'est songeur que Vernon se détourna pour faire un état des lieux.
« Qu'a-t-il donc voulu dire par « je je vais vous donner la possibilité de jouir de la vie passionnante que vous vouliez tant renier, une vie magique ! »? Poussant la porte de la salle de bains, il glissa sur le tapis chatouilleux pour se retrouver…entre les pattes d'un Hippogriffe enragé. L'oncle Vernon ramena ses bras en hurlant pour protéger son visage des coups de griffes furieux du monstre. Pétunia se précipita mais ne vit que son mari par terre dans un état de terreur absolue, se débattant contre le vide. Réalisant qu'il luttait contre du vent, Vernon, les yeux toujours braqués sur le regard enflammé de la bestiole, tenta un replis stratégique vers le salon ou il posa son énorme fessier sur son fauteuil préféré, qui lui rendit son amour sous forme d'un claquement de dents douloureux qui le fit jaillir du siège farceur. Il prit finalement sa femme et son fils par la peau des fesses et se dirigea vers le poste de police le plus proche.
Une heure plus tard, les officiers rendaient visite au 4 Privet-Drive, félicitant Mrs Dursley pour la décoration.
« Vous aimez le vert pomme à poix roses vous ? « S'indigna t'elle face à un pauvre agent interloqué qui ne comprit pas où elle voulait en venir. La seule chose qu'il voyait était les bibelots explosés et le placard brûlé, le reste semblait…normal. Normal jusqu'à ce qu'il s'étrangle avec le café que lui proposa Pétunia qui avait décidément un goût de chlore…
« Pop » puis « boum » et Harry s'affala dans la cuisine du 12 square Grimmaurd où Remus semblait l'attendre. Ils passèrent les trois heures qui séparaient Harry de l'heure où ils devaient se rendre chez Hermione à rigoler des facéties d'Harry.
« Et donc eux qui ne supportent pas ce qui sort de l'ordinaire Moldu se retrouvent avec des hallucinations ? » demanda Remus.
« Pour dix sept ans… Et la meilleure c'est que leur maison est redécorée et que la seule manière pour que les visiteurs ne le voient pas est justement de leur faire remarquer. Ca leur laisse le choix de les accueillir soit dans une maison où le bon goût règne en maître soit de passer encore plus pour fous !» Conclut le jeune homme.
Fin du chapitre.
Prochain chapitre : « Grandes vacances et liberté. »
Alors… DESOLE ! Wouahou le combat pour poster ce chap ! Vous allez pas me croire ! Quand on a des emmerdes, ben la vie s'acharne !
Depuis samedi que j'ai posté le chap 20, voila ce qui s'est passé, entre les heures de sommeil et de cours :
-Dimanche aprem, je commence le chap 21, et alors que je telephonais à un pote, vla ti pas que mon pc redémarrer tout seul. Bon, me dis-je, pas grave g juste paumé la moitié de mon chapitre… Il redémarre et me fait un si joli écran bleu (erreur d'OE) censé impossible avec Winxp et qui vous demande gentiment de formater votre pc… Dimanche soir : Halleluja ! Ca remarche (facile mais chiant et long un formatage), bref je me dispose à reprendre mon chapitre quand je me rends compte que… j'ai paumé mon cd d'office ! Allez c parti pour un download de 350mo avec eMule !
-Mardi après les cours : ca yé je l'ai, bon, j'installe… et je rejoins mes potes pour une sortie en pub.
-Mercredi : commentaire de doc pour la fac, le soir on decompresse chez un pote. Et mince ! en pleine soirée j'ai la motié de la gueule paralysée ! c koi ce délire ? La Vodka ca fait pas ca normalement !
-Jeudi avant les cours, je v chez le médecin, bilan : cortisone antibio et tout… La super veine : sinusite aiguë paralysante…et après les cours je rentre pas chez moi je trace chez un pote et on sort. (quand on est un gros bourrin…a pas peur !)
-Vendredi : Wéééé cool g du temps pour écrire ! me dis-je en me levant. J'allume le pc… pour constater que mon modem adsl a pris la foudre (cf bulletin d'alerte météo L sur le sud est). Bref me vla d'une part dans la merde (mes download !) et d'autre part dans la merde (oula je me répete là.) Enfin bref : diagnostic : 3 semaines pour envoyer le modem et en recevoir un autre, vive free.
- Samedi : le combat pour trouver un cd aol 100h gratos (beeerk aol) et un modem 56k. Finalement j'y arrive après avoir détérré tout mes super amis q qui je ne telephone que quand g bzoin d'eux (faites pas les choqués on le fait tous…)
- Dimanche : ça yé ! Je peut écrire ! Et je vous le livre !
Bon je sais que la vengeance n'est pas très originale mais je suis malade et g mal au crâne donc si vous etes pas content…ben tant pis !
Sinon on voit le nombre d'idée pour les vacances (300 mots pour monter une malle à l'étage et les vacances non racontées héhé)
Maintenant z'allez surement pas me croire pourtant c véridique. C vous qui voyez je passerais surement pour un super mythomane pourtant c vrai vrai et vrai ! Un magnifique enchainement d'emmerde comme on les aime !
Voila après cette pathétique mais véridique justification de mon retard (je ne vous aurais jamais laissé en rade si j'avais eu le choix vous le savez), voici les réponses aux reviewers :
Malco : Wouahou ! Quel honneur d'avoir uen review d'un de mes auteur de fic préféré ! ah je suis tout contant ! Et en plus y'a que des compliments ! Me voila comblé mais aussi un peu déçu que « La nouvelle vie d'Harry » en vienne à son terme, c'est l'une des fics en cours que je préfère ! Menfin… tant pis ! Bon et bien a part tout mes remerciements je ne sais pas trop quoi te dire… si ce n'est à la prochaine ! (Sur ta fic ou la mienne, au premier qui publie o) ! )
Harryjo : c'est vrai que Fudge à pris cher ! Mais par rapport aux Dursleys… héhé ben voila en éspérant que tu ne t'est pas suicidé de dépis en attendant la suite !
Luc Granger aka Racatte : tant mieux pour eux, dc c la fin du HeHe et du HàG… Quant au bug Ron, c'est vrai qu'un format à la source c le plus simple et le plus éfficace. Bon pour les jdr on va arreter le délire là ca a duré assez de reviews et réponses daprés moi… :o). l'oubli potentiel de Rogue dans la potion : je sais pas encore si on le saura… te voici servi quant à la vengeance d'Harry ! Voila je fais bref pour poster vite et parce que j'ai bien bzoin d'une aspirine moi. Merci a bientôt !
Aulili : personne ne saura jamais si Sevie a fait exprés ou si Harry a fini par l'apprécier de lui-même… Voila et bien merci beaucoup beaucoup et à bientôt !
Manolia la Douce : et bien… si tu as trouvé l'attente du chapitre précédent longue, que dire cette fois (je sens que je vais prendre cher…) Bon je ne vois pas grand-chose à rajouter à ta réponse si ce n'est merci de ton soutiens, ma revieweuse chérie !
Harry Gryffondor : on vois le gars qui lit mes blablas de fin de chapitre :o) ! Depuis le temps que je repette que je fais la 7eme année et surement après ! lol ! Enfin t'as raison mes délires post-chap sont longs et chiants et ne résultent que du flot de stupidité non exprimées dans le chapitre… Voila, désolé pour le retard et merci de ta fidélité !
Yop : Bon ben si tu le dis alors Harry redeviens un boulet… que veut tu ct obligé ! Pouvait pas le laisser devenir un dieu, presque mon égal ! (hihi). Tu plains Fudge ? T bien le seul.. ah non j'avais cru :o), wé c bien fait ! Et voici la suite tant attendue ! A + !
Maëlle : wouahou ! Quelle attention ! Je suis touché ! bon moi non plus je vais pas lacher : Ron est tjrs plus bete que la planète entière plus débile et lourd, plus nullissime etc etc en clair Ron est nase vive Moi (heu non Harry…) et a bas le couple Ron/Hermione. voila voila ct mon petit discour de début de reponse. Bon pour le gros paragraphe ou tu me supplie de continuer je ne répondrait que : daccord… enfin sté prévu et annoncé depuis perpette mais bon o). Voila tu est heureuse du bottage de cul des Dursleys ? Quant o ti Evans…bah tu sais c comme potter c hyper fréquent comme nom en angleterre… Voila, et si tu n'est pas celle a qui mon cœur est offert (mais c tout), tu reste cependant celle que je préfère lecher..euh pardon embrasser de partout ! Allez a bientôt ! MERCI !
Cocinelle_rouge13 : ben elle détruit définitivement la vie de Fudge :o)))). Voial ! merci bcp !
Sandrine Lupin : et bien… merci, je ne vois pas quoi ajouter et donc attends avec impatience ton avis sur ce chapitre. Allez a bientôt et encore merci !
Mangemort : vous avez raison : dans la vie y'a rien de tel que la VODKA ! Bon ben voila, sinon y'aura une suite et j'épère que tu la reviewera activement et régulièrement ! Allez a bientôt et merci de ta fidélité !
