Chapitre 26. Une rentrée bouleversée.

Le professeur McGonagall se retourna finalement vers les parents d'Hermione affolés et leur fit un grand sourire rassurant.

« Rien de grave à proprement parler rassurez vous. » fit elle avant de leur expliquer la situation.

Devant l'air consterné de Luc qui quelques minutes plus tôt tenait encore son futur beau-fils en grande estime et la mine déconfite d'Anna, elle tenta :

« Loin de moi l'idée de défendre la légèreté du comportement de mon petit-fils, mais je voudrais juste préciser qu'Harry a du croire Mlle Chang lorsque celle-ci l'a assuré avoir prit les mesures qui s'imposaient alors qu'au contraire elle avait certainement appliqué un charme de fécondité. En se plaçant du point de vue d'Harry, Il semblait inconcevable qu'une jeune fille de dix-sept ans lui impose comme ceci un bébé. De plus il ne faut pas oublier qu'il était subjugué par un filtre d'amour qui l'aveuglait littéralement. Cela dit cela n'excuse que partiellement sa faute. »

L'argument sembla porter et les Granger se décidèrent de réserver leur jugement en fonction du comportement futur du jeune homme.

A quelques centaines de kilomètres de là, trois hommes et un couffin étaient toujours réunit dans le bureau du directeur de Poudlard. Maintenant que le choc initial était passé et que les réprimandes implicites furent bien comprises du jeune homme, celui-ci se demandait comment il allait bien pouvoir allier ses études et l'éducation de son fils. Il exprima ses doutes, ôtant un nouveau sourire à Dumbledore.

« Ce n'est pas la première fois que le cas se présente, Harry. Un couple que tu connais très bien a été confronté au même dilemme au cours de leur septième année. Les Weasley ont eut leur fils Bill à Poudlard. »

Harry fut étonné mais se dit qu'en effet les Weasleys avaient du s'y prendre tôt pour avoir des grands fils comme Bill et Charly alors qu'ils n'étaient pas si âgés que ça.

« En tout cas l'existence de Sirius doit rester un secret absolu, la tentation serait trop forte pour Voldemort si jamais il venait à apprendre l'existence d'un nouveau moyen de pression sur toi. »

Devant l'air sceptique du jeune homme il explicita sa pensée.

« Je suis donc obligé de mettre à ta disposition des appartement privés à l'écart des autres élèves. »

Harry hocha la tête avant de mettre en valeur le fait que les élèves justement se poseraient des questions sur les raisons d'un tel changement.

« Des mesures de protection ont été prises pour défendre un élève qui n'a que trop souvent été victime de complots et parfois même au sein de l'établissement et c'est pourquoi sur mon ordre express tu as été placé sous surveillance vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Ainsi le coté pesant du manque d'intimité fera taire ceux qui hurleraient au favoritisme. »

Harry acquiesça tout en se demandant si le professeur n'en profiterait pas pour appliquer cette dernière mesure en prétextant « crédibiliser l'excuse ».

A ce moment le professeur McGonagall fut projetée hors de la cheminée pour aboutir dans les bras de Rémus qui s'excusa de l'avoir sauvée d'une chute assurée.

Aussitôt remise de son arrivée chaotique, la vieille dame lança un de ses regards sévères à Harry avant d'hocher la tête en direction du directeur. Finalement, se retournant vers Harry elle demanda :

« Et bien, comment se nomme le bonhomme ? »

« Sirius James Potter. » fit Harry qui n'osait dire autre chose de peur de subir les foudres de son aïeule.

Celle-ci apprécia le baptême d'un bref sourire avant de se retirer. Rémus qui avait un devoir urgent fit de même et disparut, par la cheminée lui.

C'est ce moment que choisit le professeur Dumbledore pour indiquer à Harry de le suivre dans ses nouveaux appartements. Harry appela à lui sa cape d'invisibilité et s'en revêtit avant de saisir le couffin dans lequel Sirius dormait. Ils parcoururent un long chemin pendant lequel Harry craignit pardessus tout que son fils ne se réveille et crie. Même si les élèves étaient encore dans le Poudlard-express à cette heure là, les professeurs et les Aurors pouvaient toujours l'entendre.

Ils aboutirent finalement à mi-distance entre le portrait de la grosse dame et la salle de bains des préfets. Le couloir en question était assez proche de la Grande salle, ce qui ravit Harry qui s'arrêta aux cotés de Dumbledore face à une porte de chêne. Peint au milieu de cette porte, une manticore montait la garde. Tête et buste humain sur corps de lion, la créature agita sa queue dardée de pointes empoisonnées en observant les nouveaux arrivants.

Dumbledore donna le mot de passe – Rugissement – et la manticore se déplaça vers la droite avant de lancer un coup de patte sur la poignée qui émit un faible déclic tandis que la porte tournait sur ses gonds. Le directeur s'engouffra dans la pièce enténébrée et anima la cheminée d'un feu crépitant par un geste négligent de la baguette avant d'allumer les torches à leur tour. Harry l'avait suivit et referma précautionneusement la porte pour s'apercevoir que la manticore le regardait encore de ce coté de la porte.

« Anaximandre gardera ta porte des curieux et impromptus en te prévenant lorsque quelqu'un se présente pour te voir. Il n'y aura plus de mot de passe et toi seul pourras déterminer qui peut entrer sans qu'Ana ne t'appelle pour vérifier si la personne est autorisée à entrer. »

Harry apprécia l'ingéniosité du dispositif et adressa un sourire à la gardienne de sa tranquillité et de la sécurité de son fils. Il installa le petit couffin à distance respectable du feu pour qu'il puisse profiter de la chaleur qui peu à peu se diffusait dans la pièce. Cette dernière était un petit salon composé d'une cheminée autours de laquelle étaient disposé deux fauteuils un canapé et une table basse. Une grande table et une bibliothèque composaient le reste de l'ameublement. La décoration était simple mais trahissait le créateur de ces appartements : Gryffondor semblait était sans conteste celui des quatre fondateur qui s'en était chargé. La pièce rappelait les appartements personnels du Mage qui étaient actuellement habités par le professeur McGonagall. Deux portes se dessinaient sur le mur du fond et Harry découvrit avec joie deux chambres avec chacune une salle de bain attenante. Une petite pièce donnait sur l'une des deux chambres et avait été aménagée en petite chambre d'enfant. En bref, les appartement idéaux pour Harry qui s'imaginait déjà Ron et Hermione, a condition qu'elle lui pardonne, s'installer avec lui. Il en demanda l'autorisation au directeur qui la lui donna de bon cœur en remarquant que de toute façon ces derniers auraient campé dans le salon.

« Et puis cela atténuera ta détention aux yeux de tes autres camarades… » Conclut il avant de partir à la recherche des deux jeunes gens.

Harry tournait en rond, anticipant les pires scénarii de réaction de ses amis.

Ron, toujours énervé du sale coup que McGonagall, Rémus et Dumbledore leur avaient joué, suivait le directeur et Hermione jusqu'à une porte où il lui fut signifié d'attendre alors qu'Hermione avait le droit d'entrer. Cela l'exaspéra encore plus si tant est que cela fut possible et il dut ainsi patienter sur une chaise que conjura le directeur qui lui-même s'assit sur une autre. Il se prépara donc à patienter en compagnie du vieil illuminé qui autrefois avait été son héro.

Hermione se présenta devant la manticore qui disparut. Elle entendit une voix claironnante résonner à l'intérieur de l'appartement.

« Une demoiselle demande à entrer. »

« Merci Anaximandre. » répondit la voix d'Harry.

Celui-ci s'approcha de la porte et la manticore laissa place à une espèce de fenêtre vers le couloir. Evidement seul Harry pouvait voir au travers de la porte et Hermione fut surprise quand elle entendit.

« C'est Hermione, tu pourras toujours la laisser entrer. »

La porte s'ouvrit sur un Harry qui semblait mal à l'aise et Hermione entra. Derrière elle, Ron fut retenu par Dumbledore.

Harry se dirigea vers le petit coin salon alors qu'Hermione refermait la porte. Elle le vit se pencher, saisir quelque chose et quand il se retourna, il avait… un bébé ? Le jeune homme avait les dents serrées et semblait s'attendre à traverser la pire des tempêtes verbales. En il  se préparait même à une série de gifles qui accompagnait toujours les grosses colères de sa fiancée.

Pourtant celle-ci ne semblait pas vraiment faire l'association Harry / bébé et donc le jeune homme se vit obligé de déclarer :

« Hermione, je te présente Sirius Potter…mon fils »

Si jamais Hermione s'était attendue à une surprise, jamais elle n'aurait imaginé une telle chose. Elle avait pali vivement et semblait sous le choc. Ne sachant pas trop comment se justifier, Harry déposa le bambin qui dormait toujours et lui tendit la lettre de Cho.

C'est plus un spectre d'Hermione que la jeune fille qui lut ce qui faisait office de testament de la jeune asiatique.  Une larme solitaire dévala la pente de sa joue avant de contourner l'ourlet de ses lèvres et de continuer sa progression dans le cou de la demoiselle qui ne chercha même pas à l'essuyer.

Elle avait tant espéré être celle qui donnerait à Harry la famille qu'il n'avait jamais eut ! Encore une fois cette ordure de Cho lui volait ses espoirs ! Contrairement aux professeurs et à ses parents, Hermione ne fut pas choquée par la faute du jeune homme. Depuis Juin son coeur lui avait déjà pardonné d'avoir fait confiance et d'avoir été manipulé par cette pimbêche de Cho, mais par contre celle-ci ferait bien de recommander son âme à Dieu le jour où elle se recroiseraient ! Elle comprenait même comment le jeune homme avait été abusé par la perfide Mangemort. Telles étaient ses pensées subconscientes qui s'opposaient à sa conscience qui accablait le jeune homme de toutes sortes d'accusations plus ou moins justifiées. Ne pouvant faire la part des choses aussi rapidement elle alla s'asseoir dans le canapé proche et contempla le feu d'un regard vide qui s'emplit bientôt de larmes. Pourquoi la vie s'acharnait elle ainsi ? Ne pouvaient ils pas vivre tranquillement ensemble ? Apparemment c'était trop demander !

Harry ne sut s'il devait retenir son amie et finalement se contenta de la regarder s'affaler dans le sofa face à la cheminée, juste à coté de l'endroit où était déposé le landau. Il se dit qu'il devait laisser la jeune fille faire le point. Il se dirigea vers la porte et sortit. Dumbledore et Ron semblaient discuter confiserie, le sujet préféré du directeur qui se leva à ce moment et partit vaquer à ses occupations de dirigeant d'école. Ron et Harry se retrouvèrent donc face à face ne sachant vraiment par où commencer.

« Bon alors qu'est-ce qui se passe d'assez important pour nous faire rater le Poudlard-express ? » demanda finalement le rouquin.

Visiblement le directeur lui avait une fois de plus laissé le soin d'expliquer la situation. Ne sachant comment le présenter autrement, il dit simplement.

« Je suis père. »

Ron le regarda comme si soudain un tentacule avait poussé au milieu de son front. Inquiet pour la santé de son ami, le jeune Weasley passa sa main sur le front de l'héritier qui visiblement était prit d'un accès de fièvre subit. Ne constant aucun échauffement cérébral intempestif, il commença à se demander si…

« C'est une mauvaise blague hein ? » demanda t'il désormais sur que son amis le charriait.

Mais comme Harry ne répondait pas il demanda :

« Où est Hermione ? »

« A l'intérieur je crois qu'elle a besoin d'être seule pour assimiler le choc. » fit il avec un rictus gêné.

Ron comprit alors définitivement. Son regard se fit plus perçant. En fait ce n'était pas tellement le fait qu'Harry ait un fils qui le choquait. Il avait toujours eut une vision très platonique des relations d'Harry avec ses différentes copines et se retrouva brusquement confronté à la réalité.

« Tu…tu as…tu as couché avec Cho ? »

Harry haussa un sourcil étonné de cette question qui était la dernière qu'il attendait.

« Oui Ron pour faire un enfant en général il faut être deux... » Et avant une nouvelle preuve de stupidité il ajouta. « Et de sexe différent ça marche mieux… »

« Très drôle… » Fit le rouquin vexé.

Harry rit doucement, bientôt imité par son ami qui de bonne guerre admettait que sa question était un peu idiote. Après un moment, Ron posa une nouvelle question.

« Et avec Gin… »

Le regard foudroyant d'Harry qui en avait marre qu'il ne rentre trop dans sa vie privé ne le dérangea pas outre mesure.

« Non, Ron. » répliqua t'il sèchement.

Et pour couper court à la prochaine question qui ne serait certainement pas sur le nom du bébé ou d'autre sujets plus fondamentaux que sa vie sexuelle de Survivant, il rerentra dans ses nouveaux appartements. Il signala à la manticore que Ron était autorisé à entrer quand il voulait.

Hermione était toujours dans le canapé mais à la grande stupéfaction d'Harry, elle berçait le bébé. Les traces des larmes étaient bien visibles lorsqu'elle se retourna et dit.

« Il s'était réveillé… »

Harry hocha la tête et montra à Ron la chambre qui lui était réservée. Lorsqu'il lui annonça la nouvelle, le jeune garçon sauta quasiment au plafond en hurlant sa joie, vite calmé par les gestes frénétiques d'Harry inquiet pour le sommeil de son fils.

« C'est génial ! Refait nous vite des gosses qu'on emménage dans plus grand encore ! »

Exaspéré, Harry vérifia qu'Hermione n'ait pas entendu cette dernière déclaration. Ron et son tact légendaire…

De retour dans le salon, Harry fit un petit tour du propriétaire, n'osant croiser le regard d'Hermione. Il fut surprit de voir un pot de poudre de cheminette sur le linteau de la cheminée. Saisi d'une inspiration soudaine, il prit une mince poignée qu'il jeta dans les flammes qui virèrent au vert.

« 218 Berserker Street ! » Murmura t'il pour ne pas réveiller Sirius.

Hermione haussa un sourcil, prête à le rejoindre puis se dit qu'après tout le jeune homme devait faire face à ses responsabilités et qu'il prendrait un savon encore plus magistral si elle n'était pas présente pour calmer l'ardeur de son père.

« Il l'a bien mérité. » pensait elle en farfouillant dans le sac qui accompagnait le landau à la recherche d'un biberon à donner au bébé qui s'agitait à nouveau.

Elle trouva finalement tout ce qu'il faut, c'est-à-dire du lait en poudre et un biberon. Sous les directives d'Hermione qui maintenait l'enfant, Ron se retrouva donc à préparer le premier bib du dernier Potter.

« Tu lance un désinfectio sur le biberon, tu met le lait dans le biberon, tu lance un aqua pour le remplir, tu visse la tétine, tu agites, tu lance un sort de réchauffement pour tuer les bactéries et enfin un sort de refroidissement pour pas qu'il se brûle. »

Le jeune homme ne se débrouilla pas trop mal et au bout de trois rappels de ce qu'il devait faire ensuite, brandit triomphalement le biberon.

 Aussi tôt prêt aussitôt englouti. L'appétit gargantuesque du bébé semblait insatiable. Ce fut au tour d'Hermione de préparer le bib et ce fut Ron qui nourrit la copie miniature de son ami.

« Tu lui en veut ? » demanda sottement Ron sans quitter la larve rose qu'il tenait entre ses bras.

« Bien sur. Et bien sur que non. »

Ron se dit que les femmes ne pouvaient jamais répondre simplement à une question. Au lieu du mode binaire des hommes, restreint à Oui et Non, elles utilisaient toute une gamme de nuances pleines de sous-entendus qu'il avait parfois du mal à saisir.

Pendant ce temps, Harry atterrissait péniblement sur le sol du salon de ses futurs, ou du moins beaux-parents potentiels.

« En fait tout dépends de leur réaction. » pensait il en se relevant.

Alertés par le bruit de chute, Anna et Luc se précipitèrent au salon où ils furent bien étonnés de voir Harry en train de se dépoussiérer. Quand il eut fini sa besogne et salué les deux adultes, Luc lui demanda d'un air sévère.

« Alors, jeune homme ? »

Ca commençait mal, très mal même…

« Je.. je suis désolé… »

« J'y compte bien, mais ce n'est pas à moi qu'il vous faut le dire, mais à MA fille. »

L'accentuation montrait bien les sentiments de l'homme qui d'habitude la nommait « ta fiancée » lorsqu'il parlait d'elle à Harry. De plus il était repassé au vouvoiement.

« C'est fait. » fit Harry la tête basse.

« Et ? » demanda Luc soucieux du bonheur de sa fille.

« Elle avait visiblement besoin d'être seule. »

Luc hocha la tête sans montrer sa satisfaction. Lorsque Hermione voulait être seule c'était bon signe. Quand elle était énervée on l'entendait à plusieurs kilomètres alentours, même si elle savait pertinemment qu'elle avait tort. Après quoi en général elle s'isolait, signe qu'elle commençait à accepter. Or si elle en était déjà là c'était donc que le jeune homme n'avait pas trop de soucis à se faire.

Un ange passa.

Harry était horriblement gêné, se sentant coupable au plus profonds de lui-même.

« Même si c'est stupide de ma part je voudrais savoir si tu te doutait que cette... Chang pourrait se jouer ainsi de toi. » Interrogea Luc.

Harry nota le subtil revirement au tutoiement qui était démenti par l'air sombre du paternel.

« Elle m'avait assuré avoir pris les mesures nécessaires. » se justifia le jeune homme.

« Et c'est ce qu'elle avait fait visiblement, sauf que vous n'aviez pas la même notion de la chose. » Compléta le dentiste.

Le jeune homme sentit un grand poids s'envoler de sa poitrine. Luc Granger le défendait presque !

Harry dut s'expliquer encore pendant une heure, assurant les parents d'Hermione de son indéfectible et éternel amour pour celle-ci. Il les rassura quant à sa volonté « D'offrir ce que je n'ai pas eu à mon fils : une famille et de l'amour. » Finalement il put repartir et s'écrasa littéralement contre la table basse.

« Il faudra penser à la décaler la prochaine fois qu'on prendra la poudre de cheminette… » nota t'il en se massant le nez.

Ron et Hermione discutaient tranquillement devant le feu qui était redevenu orangé…et brûlant constata Harry en s'écartant vivement. Celle qu'il espérait encore être sa fiancée avait les yeux bouffis par les larmes séchées.

Un petit « pop » retentit alors et Dobby l'elfe de maison se pencha jusqu'au sol dans un salut digne d'un empereur.

« Monsieur le directeur à demandé à Dobby s'il voulait bien passer voir Monsieur Harry Potter, monsieur. » fit il de sa petite voix couinante.

« Monsieur le directeur veut que j'aide Harry Potter à s'occuper de son fils pendant qu'il est en cour. »

Harry haussa un sourcil à l'idée de confier son fils à Dobby mais dut s'avouer qu'il n'avait que peu d'alternatives.

« C'est très gentil à toi Dobby. » dit il finalement.

« Oh mais c'est un honneur de servir Harry Potter et son fils Sirius Potter. Dobby a l'habitude, il s'est souvent occupé de l'enfant chez ses anciens maîtres. »

Harry eut une grimace de dégoût à la mention de Drago Malefoy.

« Pour commencer est-ce que tu pourrais nous apporter quelque chose à manger, nous n'avons rien avalé depuis le déjeuner. » demanda Harry constatant qu'il était trois heures de l'après-midi.

Dobby disparut alors et revint quelques minutes plus tard avec un plateau de sandwichs et un cruchon de jus de citrouille. Ils s'installèrent donc à la grande table et pique-niquèrent en bavardant. Du moins, Ron bavarda tantôt avec Harry tantôt avec Hermione. Harry craignait de lui adresser la parole et elle-même se disait que ce n'était pas à elle de faire le premier pas vers une réconciliation.

L'après midi passa tranquillement, Hermione avait déniché le grimoire le plus fastidieux de la bibliothèque qu'elle avait parcourue avec l'excitation qui lui était propre alors que Ron et Harry discutaient Quidditch tout en regardant Dobby tourner en rond : changeant la couche du bébé, passant un coup de balais, emportant le plateau délesté de ses sandwichs, rendormant Sirius d'une berceuse qui sonnait bizarrement avec sa voix suraiguë d'elfe.

Peu avant l'arrivée des autres élèves, la voix de la manticore s'éleva, prenant toutefois garde de ne pas réveiller le jeune humain qui dormait paisiblement sur le torse de son père allongé sur le sofa.

« Un monsieur en cape noire et vêtements rouges demande l'entrée. »

Harry fit signe à Ron d'aller voir, ne pouvant bouger. Celui-ci s'approcha de la porte et vit au travers du judas magique qu'il s'agissait d'un Auror, et plus précisément de leur chef. Ron donna son accord au gardien griffu et l'homme put entrer.

Harry déposa le bébé dans son landau qu'il installa dans sa chambre, à l'abri des bruits qu'occasionnerait la discussion.

L'homme se présenta :

« Je suis Aragoth, le chef des Aurors assignés à Poudlard. »

Ron lui demanda son nom de famille mais ne se vit pas répondre immédiatement. Enfin, guettant leur réaction, il fit :

« Aragoth Black. »

Aussitôt Ron se braqua contre ce membre d'une famille adepte de la magie noire. Harry lui, parut songeur. Il essaya de se rappeler le grand arbre généalogique. Décidément il n'avait pas vu d'Aragoth et ainsi se dit que comme tout les absents ou les noms négligemment brûlés, cet Aragoth devait être une tare pour la famille. Harry lui demanda donc sa filiation.

« Je suis le fils de Sirius Black. »

Consternation générale. Comment pouvait il se prévaloir d'être le fils de quelqu'un qu'ils connaissaient aussi bien ?

« Ma mère était enceinte depuis très peu lorsque ses parents ont voulu l'éloigner de cette famille portée vers le mal. Ils ont déménagé en Australie l'emmenant avec eux. Ils ne connaissaient pas Sirius qui a été incarcéré deux ans après, confirmant leurs craintes. Elle le croyait coupable, suivant l'idée de ses parents. Sirius n'a jamais rien su de mon existence. Ma mère m'a abandonné à 3 ans quand elle a vu que je ne lui apportait que le rejet de la part des autres sorciers et en plus semble t'il, je la répugnais, je lui rappelais mon « criminel » de père. Heureusement Alicia Pettigrew, ma marraine, s'est occupé de moi. J'ai vécu avec elle et son mari au Canada pendant quinze ans avant de rentrer en Angleterre pour devenir Auror. Je n'étais pas là quand elle a été attaquée. Je n'ai pas non plus eut le temps de rencontrer mon père : pendant ses années de fuite et l'année ou il était au QG de l'ordre. » Voyant leur air surprit il ajouta « Oui j'en fait parti depuis peu, Dumbledore me fait confiance comme il a fait confiance à mon père et à Lunard. Donc pendant l'année qu'il a passé au square Grimmaurd147, j'étais soit à Salem préparant mes Aspics soit à l'école d'Aurors d'Edimbourg… je n'ai donc malheureusement pas connu mon père. »

Devant cette avalanche d'informations censées être secrètes, les trois jeunes durent plier et l'accepter comme donc le fils du parrain  d'Harry. Celui-ci l'interrogea quant au motif de sa visite.

« Je suis chargé par Dumbledore d'exercer une pseudo surveillance justifiant l'excuse qu'il donnera à vos camarades. » devant l'air surprit d'Harry il continua. « Je vous ai dit que le directeur me faisait confiance, et je sais donc pour ton fils… Donc je te suivrais mais ne t'inquiète pas tu n'auras pas à me subir comme si je te surveillais vraiment. Je resterais pas loin pendant les repas et pendant les entraînements de Quidditch. »

Harry hocha la tête.

« Je démantèlerais même les multiples complots contre toi lors des séances de ton AD.. » fit il en riant.

Deux ans plus tôt, Harry aurait été paniqué face à une telle déclaration mais son association était maintenant officiellement officieuse, connue du directeur mais pas de tout les étudiants.

Et ainsi ils discutèrent jusqu'à l'heure du repas, s'interrompant parfois pour donner à Sirius son énième biberon. Aragoth fut d'ailleurs ému qu'Harry ait donné le nom de son père à son jeune fils. Cela lui prouvait définitivement que son père n'était pas l'horrible personne qu'on lui avait toujours décrite, et le jeune Auror en avait bien besoin !

Ce dernier se révéla très sympathique. Peut-être étais-ce le peu de différence d'age : Aragoth qui avait étudié à Salem n'avait que vingt ans et sortait tout juste de l'école d'Auror. C'était sa première mission, tout comme l'ensemble des Aurors installés à Poudlard. Peut-être aussi était-ce sa ressemblance frappante avec Sirius. En effet dès la première fois qu'il l'avait vu, Harry s'était dit qu'il lui rappelait indubitablement quelqu'un sans parvenir à mettre le doigt sur qui. Le jeune homme portait les cheveux longs, beaucoup plus que Sirius qui les gardait aux épaules, et avait un bouc alors que son père se rasait, du moins quand il n'était pas en fuite caché dans une caverne…

C'est donc tout les quatre qu'ils se rendirent dans la grande salle au repas après avoir confié le dernier des Potter à Dobby. Aragoth se plaça ostentatoirement derrière Harry, appuyé contre le mur, jetant des regards suspicieux aux autres élèves. Harry trouva qu'il jouait à la perfection la comédie.

Peu après les élèves commencèrent à affluer. Dean, Seamus et Neville s'enquirent de la raison de l'absence des trois amis à bord du train. Harry leur servit l'excuse de Dumbledore en montrant d'un air dédaigneux l'Auror qui maintenant les observait avec attention. Les trois jeunes garçons de Gryffondor accueillirent positivement le prétexte, c'est-à-dire en plaignant l'infortuné Gryffondor et en maudissant l'Auror et le vieux directeur.

Bien vite, les trois camarades escortés de leur nouveau garde du corps regagnèrent leurs appartements privés. La soirée passa doucement et au terme de celle-ci leur nouvel ami prit congé d'eux. Ron regagna sa nouvelle chambre où il se prépara à étrenner son lit.

« J'espère que le canapé est confortable. » Fit Hermione avant de regagner l'autre chambre.

Harry alla donc frapper à la porte de Ron pour lui emprunter une couverture. Le rouquin rit à la déconfiture de son ami.

« Ne compte plus sur moi pour t'accueillir dans mon lit, depuis le bal et tes mots doux à Seamus, je me méfie. » et il jetta un épaisse couverture en laine et un oreiller qu'il avait déniché dans l'armoire à Harry avant de claquer la porte.

Le jeune binoclard se calla donc du mieux qu'il put dans l'épais canapé et se roula dans la couverture. Il avait disposé le landau juste à coté de lui.

La nuit passa merveilleusement vite, trop même pour un Harry épuisé qui dut se lever quatre fois aux vagissements intempestifs de son estomac vivant de fils.

Fin du Chapitre.

Prochain chapitre : « Parrain et fier de l'être »

Et voila ! J'ai passé le moment archi difficile à écrire des diverses explications Dumbledore/Remus/Harry, Harry/Herm, Harry/Ron et Harry/Granger.

Nous voici donc déjà au cap des 100 000 mots ! mais aussi des 200 reviews, du moins je l'éspère pour ce chapitre. Sachez donc que la 200ème review verra offrir à son auteur : une scénce de bisoutage publique si c'est une fille et un éloge publique lui aussi si c'est un mec ! Avec tout le lyrisme et le romantisme dont je suis capable en plus ! Ca motive non ? Donc en gros le premier qui lit le chapitre a cas laisser 11 review et c'est gagné ! ;o).

Bon mince il me manque 120 mots pour atteindre les 100 000 donc on va un peu gruger. Je tiens donc à remercier mes fidèles reviewers qui me soutiennent avec passion depuis si longtemps. Même si je ne le dit pas à chaque fois je suis très touché de votre soutiens et cela me motive énormément pour continuer. Encore 70mots… Bon, j'éspère que ce chapitre ne vous aura pas trop déçu même si beaucoup d'entre vous attendaient une méga enguelade Harry contre Hermione. Enfin, on se rapproche de la fin de la querelle entre Maëlle et moi pour savoir qui est le plus débile : Ron (oui !) ou Harry. Réponse au prochain chapitre ainsi que ce qu'il est advenu de Cho. Sinon pour après j'ai aucune idée de ce qui pourrait bien se passer donc va falloir que j'y réfléchisse activement mais bon là il est 3h du mat donc ca attendra demain. Bon voila ça devrait aller pour ff.net qui déconne et compte toujouts moins de mot que l'on en écrit.

Sur ce je vous prends tous à témoin de la naissance d'un nouveau courant littéraire fondé par MOI-MEME et un pote : le digressisme. Notre site est online avec quelques exemples de textes digressistes mais pas assez pour que je vous donne un lien. Toutefois je répondrait publiquement à la review de Tendre Mélodie car j'y ferais une démonstration de digressisme et en plus le message est déstiné à tout ceux qui se trouveraient dans le même cas qu'elle. Or on y passe tous un jour.

Réponse à Tendre mélodie : Anti-apologie du désespoir.

Certes tu n'es pas pathétique. Tout humain est naturellement porté vers le désespoir lorsqu'il ne sait plus voir les aspects positifs de la vie. Il ne faut jamais perdre de vue l'idée fondamentale prônée par le mouvement humaniste du seizième siècle : l'Homme est au centre de tout, il est admirable dans son essence comme dans sa substance. Ainsi cette idée s'applique à toi aussi et déjà cela devrait te remonter le moral. Je te vois afficher ta tristesse d'une manière ostentatoire comme si t'en parer était déjà une victoire sur elle. Tu as des problèmes familiaux ? Qui n'en a pas ? Personnellement j'ai un frère adoptif arabe et sans aucun racisme je peut t'assurer que c'est assez difficile : il en est a son 4ème jugement à 15 ans ! J'ai aussi un beau père qui est sous médicaments depuis qu'il a faillit me tuer ma mère et moi dans un accès de folie… Pourtant je reste un éternel optimiste. Tu conclue ta review par : « Méfiez-vous, la lumière est plus sombre qu'elle n'y paraît. »! Appliqué à la vie cette phrase n'est que déprime et cela on en a pas besoin ! Cela contredit toutes mes conceptions d'épicurien convaincu. Carpe Diem ! Profite de l'instant, sort de chez toi, vois tes amis, profite de la vie et tu verras bien vite le bon coté des choses. Erasme de Rotterdam le prince des humanistes le dit bien : « Je ne me préoccupe que de vivre doucement et honnêtement, suaviter et bene. » Loin de moi l'idée de devenir moralisateur, loin s'en faut. Sans vouloir m'appesantir sur le sujet, tout le monde connaît un jour où l'autre de telles déboires. Surtout durant la jeunesse où Freud parle de complexes non résolus, d'Œdipe pour les garçons et d'Electre pour les filles, et d'autres sommités psycho-machins d'anarchisme chronique et de rebellion rémanente envers l'ordre établit. Loin de ces bavardages savants, je te vois donc brandir ton désespoir et tu semble presque fière de cette douleur qui justifie ton humanité. Cette notion est parfaitement illustrée par l'aporie de Sören Kierkegaard : « Ainsi c'est un avantage infini de pouvoir désespérer, et, cependant, le désespoir n'est pas seulement la pire des misères, mais aussi notre perdition. » Ainsi je suis heureux de t'apporter une façon de t'évader par la lecture de ma fic qui constitue j'en conviens une bien meilleure échappatoire que les édens artificiels illusoires apportés par les drogues qui attirent, hélas, la jeunesse déprimée de nos jours. Il suffit de regarder Requiem for a dream pou s'en rendre compte… Donc je te remercie de cette preuve de soutiens et j'espère que tu sauras émerger de 'océan  de tes problèmes et naviguer en eau paisible à l'avenir, loin de cette review qui m'a rappelé le  SOS d'un terrien en détresse de Daniel Balavoine.

Une parfaite démonstration du digressisme que je nommerais, ou l'art d'intégrer à un raisonnement logique des sujets qui n'ont rien à voir. GROSSE BISE A TENDRE MELODIE à qui je demande pardon d'avoir exposé publiquement sa réponse mais après tout tous le monde aurait pu la lire dans les reviews et je me disait que cela pourrait servir à d'autres.

Et oui je sais aussi avoir un style lourd et prendre la tête avec des discours digne des plus empiriques Philosophes ! Et encore ce n'est rien face aux disserts digressistes que je convierait à lire d'ici peu..

Après cette déclaration passionnée sur l'Agora, passons donc aux Réponses aux reviewers à proprement parler :

Luc 'Racatte' Granger : Alalala incapable d'être un tant soit peu sérieux ! Même pas capable de sermoner ton bô-fils… Bon alors.. A Poudlard sont pas paranos mais va vivre dans un pays et dans une communauté de quelques milliers d'individus où plus de 700 ont été tués en quelques mois… Bon, t'inkiet ton bô-fils n'est pas pd (t'en as u la preuve non ?) Et je t'ai déjà dit d'arreter de menacer tout le monde d'avada (t un moldu…) Harry n'est pas metamorphomage, juste qu'il a potassé le boukin de remus et Tonks (offert a ses 16ans) et arrive un peu a metamorphoser des choses simples (yeux, cheveux). Ensuite, le bal du tournoi. Tu le fait exprés c pas possible… les gars en 3ème année 3 ans plus tard sont en 6ème.. donc reste que les 6eme et 7eme années qui on connu ce bal ! Qui te dit qu'il a eut besoin de lorgner sur une autre fille pour se manger une baffe le Ron ? Il est assez débilissime pour réussir autrement. Tiens au fait tu n'est plus le seul a créer des associations a la con (cf le debut de la reponses a maelle). Le 12 place Grimmault à été légué à Rem par Sirius je te rappelle (tu te souviens pas ? t'y a été invité a l'anniv de Harry pourtant !) Et comme Rem a pas beaucoup de sous ben il y vie ! Enfin, en effet reusement que ta fille est la pour pti Siri. Allez ciao grand-père-bô-papa !

Aulili : Bon, bon je te crois ! C'est juste que je venais de me manger 2-3 reviews ou l'on critiquait mon ortho déplorable quelques chap avant ! Et oui je vais sur les autres fic et je suis consterné de constater que souvent je ne parle pas la même langue que ces auteurs…  Prise de cour ? C'était bien là mon but ! Tout comme la révélation de la potion d'identité d'ailleurs. Bon ben moi je vais dormir il est 3h du mat…

Yop :

Rev1 : Heu Harry vampire…. Non. Faut pas abuser de substances illicites mon cher Yop… Moi aussi je suis vampiriste : je vais bientôt me faire rallonger les canines et je me balade souvent en cape et vêtements du 19ème siècle quand je sort. Et evidement je supporte pas blade ni buffy (pas de majuscule ca merite pas).

Rev2 : je vois mal comment il aurait pu justifier le fait de ne pas porter la cape que lui avait offert Herm à noël… Galaad sur ff.net ? Tu écris ? Si oui je viendrais te lire c évident. Allez a bientôt et saches que les critiques me sont bien plus utiles que les compliments même si évidement je ne crache pas dessus :o). Donc pas de pb pour ta petite objection.

Harryjo : et voila la solution pour le ti démon ! On le confie ! Faut pas être c.. en plus il est payé pour ca !

Manolia la Douce : Merci.

Malco : héhé le coté obscur de sa relation avec Cho était volontaire : pour exasperer encore plus Herm. Bon je suppose que ta review a encore foiré donc merci de ta persévérence pour me reviewer. Je passerais donc demain (il est 3h du mat) sur La nouvelle vie d'Harry pour te laisser mes tendres compliments et mes larmes quant à la fin proche ! Allez assez digressé, a demain donc, ou certaienement tout à l'heure car je suppose que tu as mieux à faire à cette heure.

Mangemort : aaaa le prochain chapitre va te plaire je le sens ! Comment ca si ya du sang ? A ton avis, si c'est censsé tu plaire… Voila, a la prochaine donc !

Chen : j'avais même pas la motiv d'écrire une enguelade ! Remarque je crois qu'il y en a déjà eu pas mal dans cette fic… Quant à la destinée de Cho, tu sauras ça la prochaine fois.  Et bien VODKA donc… c'est vrai que ca craint ca fait au moins une semaine et demi que j'y ai pas touché… faut y remédier, allez mardi je sort avec les potes ! Pas de chapitre donc ! Ou ptétre avant d'y aller vu que g pas cour l'aprem enfin on verra. Vu que tu aimes pas Ron tu as du apprécier ce chap et tu adoreras le suivant (vive la LAMECR : ligue anti maëlle et contre Ron). Ensuite, je suis un mec. Un appolon ultime, un dieu incarné : demande à Mäelle qui a force de me bécotter de partout doit me connaître par cœur :o). Alala ske je peut dire comme conneries moi ! M'enfin ! Allez gros bisoux donc puisque j'ai le droit et je dirais même plein de bisoux partout !

Maëlle : Bon, ais-je besoin d'en rajouter pour couler Ron après ce chapitre ? Je ne ferais que citer Chen : « donc moi je dis CARWMJSJECPUR ( a traduire par club anti ron weasley-monsieur-je-suis-jaloux-et-chiant-pour-un-rien!)  Donc je m'expose à une grève de bisoux cette fois encore mais de toute façon notre querelle cessera après le prochain chapitre j'en suis certain ! Et pour confirmer que je suis un gentil Auror ce chapitre expose ma bio. Alors comme ça tu arrives a te retenir alors que tu as a disposition le corps d'un Apollon ultime ? Un dieu incarné ? Etonnant ! :o). Ok donc on se mettra d'ac pour l'Egypte. Mon exposé s'est bien passé : après qu'on ai parlé elle a sorti la mitrailleuse lourde et nous a pourri la gueule. Mais après elle a précisé que les autres ça serait certainement pire, que notre pbmatique était bonne notre plan aussi et notre réponse a la problematique tenait la route. Donc tout va bien j'ai au moins la moyenne. Comme on passait les 1ers on savait pas vraiment a koi s'attendre et donc elle a promis de faire preuve de mansuétude. Bon pour Ron / Herm tu fabules évidement en plus elle peut pas quitter un fiancé comme ça : dans le monde des sorciers c'est plus sérieux que chez nous après tout ! Et je ne les mettrais pas ensemble même au risque de te déplaire, après tout mon harem commence a être pas mal étoffé… bref, belle review, j'en suis flatté. Bisoux entre les poils (a toi de voir où donc, je ne t'ai jamais vu…)