Chapitre 27. Parrain et fier de l'être.
Au cours des jours qui suivirent, Harry annonça à Ron qu'il était le futur parrain du petit Sirius. Ron en fut enchanté et commença à regarder ce qu'il considérait comme une monstruosité braillante et puante autrement. Par contre Harry n'avait aucune idée pour la marraine. Hermione ne convenait évidement pas étant sa fiancée. La seule autre fille avec qui il avait entretenu volontairement des relations privilégiées avait été Ginny. Ainsi personne parmis la gent féminine de son age paraissait convenir. Finalement il se résolut à demander à Tonks qu'il appréciait toujours autant et qui n'était pas si vieille que ça. La cérémonie devait avoir lieu le jour des un mois du bébé, selon l'usage des sorciers.
Trois jours après la fatale révélation, Harry se réveilla une nouvelle fois en sursaut et faillit tomber du canapé. Il s'empressa de sortir son fils de son landau avant qu'il ne réveille ses deux amis. La tête encore dans le vague, il consulta sa montre. Cinq heures du matin… Et il n'arriverait plus à se rendormir évidement ! Lorsque le vorace descendant fut rassasié et rendormi par la chaude étreinte paternelle, Harry alla chercher un livre dans sa malle. Il saisit le Nécronomicon, seul livre de magie noire de Dumbledore qu'il n'avait pas lu.
Il le compulsa jusqu'à ce qu'Hermione daigne enfin sortir de la chambre, les cheveux légèrement humides de la douche qu'elle avait prise et l'air parfaitement reposé. Sans un mot elle passa devant Harry et se dirigea vers la porte. Celui-ci la suivit aussi silencieux qu'elle. Elle ne lui avait toujours pas réadressé la parole, se disant qu'en aucun cas elle ne s'abaisserait à faire le premier pas alors qu'il était fautif. Lui de son côté n'osait le faire de crainte qu'elle ne pique une colère magistrale et de se voir gratifié de gifles méritées mais humiliantes. Ainsi comme la veille il la suivait au travers des corridors tandis que Dobby veillait avec soin sur l'enfant.
Alors qu'ils atteignaient le grand Hall, Harry fut interpellé par Malefoy.
« Alors comme ça, Potter, tu te trouves assez parfait et admirable pour imposer à notre pauvre communauté un minable avorton de Potter de plus. »
Instantanément Harry se figea. Il vérifia que personne n'avait entendu. Heureusement vu l'heure assez matinale, peu d'élèves étaient déjà debout et aucun n'était dans le hall.
« Que veut tu Malefoy ? » fit il tentant de minimiser son trouble.
« Mais te féliciter de nous avoir donné un nouveau moyen de t'atteindre mon cher Potter. »
« Ainsi donc tu avoues. » Fit remarquer Harry pour détourner le sujet.
« A quoi me servirait il de le nier avec mon père en fuite ? Mais du moment que le ministère n'a rien à me reprocher, je n'ai pas de soucis à me faire ce qui n'est pas ton cas ! »
« Comment sais tu ? » Cracha Harry dont la colère montait d'un cran.
Malefoy haussa les épaules.
« Au moins Chang pourra maintenant prendre des nouvelles de son merveilleux bambin, il lui suffira d'en demander à ses amis les vers de terre qu'elle fréquente désormais dans la forêt interdite… » Persifla le jeune serpent.
Face au manque de réaction à cette annonce funèbre, Malefoy n'ayant plus de phrases préparées à l'avance reprit ses basses insultes.
« De toute façon cette monstruosité ne…. »
« FERME LA MALEFOY ! » Hurla Ron qui était apparu en haut des grands escaliers. « Et ne t'avise plus jamais de critiquer mon filleu… »
Mais il ne put finir sa phrase car il se prit les pieds dans sa robe trop longue, héritée de Percy, et dévala les dix mètres de marches restantes en un roulé-boulé impressionnant. Harry et Hermione se figèrent à la vue de leur ami, étalé face contre terre, qui ne bougeait plus. Ils ne songèrent même pas à faire taire le grand éclat de rire de Malefoy qui se transforma en un « Oh oh » appréciatif lorsqu'une marre de sang commença à se répandre autours du rouquin. Harry se précipita et retourna le jeune homme. Il eut un sursaut face à la vision ignoble qui s'offrit à lui. Ron avait cassé sa baguette dans sa chute et s'était empalé dessus. La baguette était rentré d'une quinzaine de centimètres dans son nez à moitié arraché. Son visage ensanglanté présentait le masque d'une douleur atroce et fulgurante : il n'avait même pas eut le temps de crier.
« Une mort pitoyable pour un gars pathétique ! » Conclut Malefoy avant de se rendre dans la grande salle pour déjeuner, décidément de très bonne humeur ce matin…
Hermione vomit bruyamment derrière une colonne, ses larmes se mêlant à son repas de la veille. Harry lui aussi en larmes déposa sa cape sur le corps désormais sans vie de son meilleur ami avant de se précipiter dans la grande salle à la recherche d'un professeur. Ce furent McGonagall et Alicia Pettigrew-Griffith qui le suivirent paniquées face aux paroles incompréhensibles d'un Harry bégayant et dans un état où elles ne l'avaient jamais vu. Un cercle d'élèves s'était formé autours de la cape noire. McGonagall souleva discrètement un coin de la cape avant de la relâcher le visage blême, elle aussi prise de nausée. Hermione avait naturellement retrouvé sa place dans les bras d'Harry qui tremblait autant qu'elle.
Alicia dispersa les élèves tandis qu'Aragoth, d'autres professeurs et le directeur se précipitaient, alertés par des élèves responsables. Ils ne pouvant faire léviter le corps car celui-ci continuait à se vider de son sang et la marre écarlate commençait déjà à dépasser les pans de la cape-linceul. Dumbledore fit donc apparaître une civière sur laquelle il déposa le corps toujours recouvert de la cape d'Harry par lévitation. Immédiatement l'étoffe de la civière se teinta de rouge. Aragoth et Rogue saisirent les poignées et soulevèrent le macabre chargement avant de s'ébranler en direction de l'infirmerie, escortés par les autres professeurs. Harry et Hermione firent un pas pour suivre mais Dumbledore leur demanda de bien vouloir se rendre dans son bureau.
Ils se retrouvèrent donc assis dans le bureau rond. Harry raconta d'une voix tremblante la tragique vérité tandis qu'Hermione pleurait le visage enfouis dans ses bras.
Au terme de cette dramatique narration, le directeur leur demanda de réunir quelques affaires.
« Vous allez rejoindre vos domiciles, je vous dispense de cours jusqu'aux funérailles. »
Hermione hocha la tête mais Harry lui la secoua.
« Je dois d'abord retrouver le corps de Cho. Je le dois à Sirius. » Fit il.
Dumbledore acquiesça gravement et lui dit de prendre Aragoth et Hagrid avec lui. Trop choqué pour contredire le directeur, Harry se dirigea donc vers l'infirmerie alors qu'Hermione utilisait la cheminée du directeur pour rejoindre le 218 Berserker Street. Dumbledore lui avait assuré qu'Harry réunirait ses affaires.
De son coté, Harry, l'esprit vide de toute pensée laissait ses pas le porter jusqu'à l'infirmerie. Aragoth montait la garde devant les lourdes portes et Harry en fut soulagé. Il ne souhaitait pas être confronté une nouvelle fois au corps déchiré qui avait été son ami. Escorté par le jeune Auror, Harry se rendit à la cabane d'Hagrid et fut accueillit par un Crockdur bondissant de joie qui lui lécha le visage, effaçant les marques brillantes de ses larmes. Harry le repoussa sans ménagement. Il dut expliquer sommairement à Hagrid la situation car celui-ci, isolé dans sa cabane n'était pas encore au fait de la tragédie. Après un thé qui ne fut pas réconfortant, ils se dirigèrent tout les quatre vers l'orée de la forêt interdite. Crockdur en tête suivi de près par Hagrid et derrière, côte à côte, les deux jeunes hommes. Aragoth semblait assez tendu. Il avait visiblement entendu parler des nombreuses créatures pas toujours amicales qui rôdaient dans cette forêt légendaire dans toute la Grande Bretagne.
Ils n'avaient aucune idée de l'endroit où pouvait bien se trouver le cadavre, certainement au plus profond de la forêt, et n'avaient pas non plus d'étoffe à son odeur à faire renifler à Crockdur. Ils furent donc soulagés, si l'on peut dire, lorsqu'ils croisèrent Graup, le petit frère d'Hagrid qui était désormais assez sociable, selon les critères de notation des géants. Les efforts d'Hagrid semblaient avoir porté car celui-ci ne se montra pas agressif lorsqu'ils lui tombèrent dessus.
« Bonjours Graup. Ce sont des amis. » Précisa t'il en pointant Harry et Aragoth. Le jeune homme semblait terrifié.
Hagrid doutait que Graup ne se souvienne d'Harry après plus d'un an et demi.
« Dit moi, as-tu vu une fille dans la foret ? » demanda le semi géant.
« A pu » répondit le colossal petit frère.
« Comment ça a pu, elle n'est plus là ? » interrogea Hagrid.
« Naaa, a pu. » répéta le géant en se pinçant le nez d'un air dégoûté.
« D'accord Graup, ça pue, tu pourrais nous y amener ? » fit Hagrid devant les deux jeunes gens peu enchantés à une telle perspective.
Ils suivirent donc le Géant qui leur simplifiait singulièrement la tâche en fracassant tout obstacle sur leur chemin. Ils arrivèrent finalement dans une clairière ou un corps gisait sur l'herbe calcinée selon le motif d'une tête de mort avec un serpent glissant hors de la bouche. En s'approchant ils comprirent le comportement de Graup. Le corps semblait avoir été abandonné depuis plusieurs jours. Nue, la jeune fille était couverte de coupures plus ou moins profondes dont un pus verdâtre s'écoulait lentement. Une nuée de mouches s'envola à leur approche, contrariée dans son festin. Logés bien au chaud au plus profond des plaies, de petits œufs blancs mûrissaient tranquillement. Harry constata avec dégoût que les yeux de la jeune fille avaient été crevés et sa bouche grande ouverte qui vomissait une cohorte de fourmis laissait apercevoir le moignon sanguinolent de sa langue arrachée. La peau d'une blancheur cadavérique était marquée de nombreux bleus, signes des multiples Endoloris qu'avait subi l'infortunée demoiselle. Une de ses jambes semblait avoir été emportée par un animal qui apparemment n'avait pas été gêné de l'odeur abominable que dégageait la carcasse putréfiée. Sur le ventre de la jeune fille avait été gravé au couteau : « Pour bébé Potter, sa dévouée B.L »
A ce moment les fourrés s'agitèrent et un centaure en sortit. Il s'agissait de Magorian, le chef de horde de la foret interdite. Harry craignit la réaction de celui qui l'avait attaqué à leur dernière rencontre. Pourtant celui-ci ne fit que déclarer :
« Enfin vous venez nous débarrasser de cette charogne qui empeste jusqu'au trou des Acromantulas. »
Avant de tourner les sabots et les laisser à leur sinistre besogne.
Prenant une grande respiration par la bouche, Aragoth demanda à Harry de faire léviter le corps dont il s'approcha. Lorsque la jeune fille stationna à un mètre du sol, il lança un Aqua Viva pour laver le cadavre de la vermine qui l'avait envahit. Le jet d'eau bondit de sa baguette et aussitôt des grappes noires d'insectes nécrophages noyés s'écoulèrent et s'écrasèrent au sol.
Tandis que Harry maintenait son sort de lévitation, Aragoth conjura un cercueil ou Harry déposa la mère de son fils.
C'est une funèbre procession qui regagna l'orée de la foret. Alors que déjà Hagrid et Aragoth se dirigeaient vers les grands portes, Harry leur fit un signe négatif et les guida au travers des broussailles jusqu'au pied de la tour d'astronomie. Là, il n'eut aucune difficulté à retrouver le passage et ainsi ils descendirent jusqu'à la salle souterraine de laquelle partaient les couloirs qui menaient aux quatre cryptes des fondateurs. Il fit déposer le cercueil dans cette pièce avant de rejoindre ses appartements, laissant la joie du rapport à Dumbledore aux deux autres.
De retour au salon, il trouva Dobby berçant Sirius. Il se demanda alors comment il allait faire pour transporter le bébé. La poudre de cheminette et les portoloins étaient bien trop chaotiques. Dobby lui proposa de transplaner avec lui ce qui fit rire Harry qui lui fit remarquer qu'on ne pouvait transplaner à Poudlard. En sept ans de compagnie d'Hermione il avait fini par intégrer l'information !
« Moi je peux. » fit Dobby. « Magie elfique. » expliqua t'il avec un clignement d'un de ses yeux gigantesque. Et il disparut avec le landau.
Harry réunit quelques affaires et le suivit par une voie qu'il aimait moins : la cheminée.
Après une longue glissade sur le tapis devant l'âtre des Grangers, Harry se releva pour voir Dobby et Sirius sains et saufs.
Hermione vint se serrer dans ses bras ce qui en dépit du contexte, le ravit. Il lui frotta le dos dans une maigre tentative pour la réconforter. Quelque peu rassenée, elle s'inquiéta du résultat de leurs recherches. Harry hocha la tête lorsqu'elle lui demanda s'ils l'avaient retrouvée.
« Je crois qu'il vaut mieux éviter de rentrer dans les détails. »
« C'était si horrible ? » s'enquit elle.
« Pire. » Il s'interrompit. « Tes parents ne sont pas là ? »
« Ils sont au cabinet, je n'ai pas voulu les déranger, on les verra ce soir… »
Après cette mise au point, Harry s'étonna que Dobby ne regagne pas le collège.
« Mais Dobby est au service de Harry Potter, monsieur. Le directeur a dit que Harry Potter était mon nouveau maître. »
« Dans ce cas Dobby tu diras à Dumbledore que dorénavant c'est moi qui te payerais. »
L'Elfe parut sur le point de fondre en larme.
« Harry Potter accepte que Dobby le serve ! C'est le plus beau jour de la vie de Dobby, monsieur ! Mais Harry Potter n'est pas obligé de payer Dobby, c'est un honneur pour Dobby de servir Harry Potter. » Couina l'elfe dans une extase quasi mystique.
« Bien sur que si Dobby ! Sinon Tonton Rémus me ferait mettre en prison !»
A ces mots l'elfe enlaça les jambes du jeune homme gêné.
« Harry Potter et ses amis sont si bon ! Ils ont tant fait pour nous les semi-humains ! »
Harry se chargea de rendre à Dobby une attitude descente, complètement désemparé face à une obédience aussi fervente.
Sur ce ils retombèrent dans une sombre mélancolie, repensant aux évènements funestes et doublement sinistres pour Harry.
L'après midi passa sur un couple allongé en haut d'une mezzanine qui n'avait plus rien d'amusante, un bébé endormi entre eux. Dobby, en bon elfe de maison, se faisait un devoir de nettoyer la maison qui pourtant était déjà parfaitement entretenue par Anna Granger. Hermione avait déposé un voile noir sur les cadres qui ornaient son bureau, masquant le regard plein de vie du Ron qui s'ébattait sur les photos, ignorant de son tragique destin.
« Il n'aura même pas connu la douceur de l'amour. » Fit Hermione éplorée, contre l'épaule du jeune homme qui ne se sentait pas beaucoup plus gaillard.
Ce soir là, Luc sortit de la voiture pour se réfugier sous le parapluie que lui tendait Anna. Alors qu'il cherchait la bonne clef parmis une kyrielle de pass divers, il entendit quelqu'un siffloter à l'intérieur. Craignant une intrusion dans son domicile, Luc ouvrit la porte à la volée pour se retrouver face à face avec une sorte de gnome aux longues oreilles qui passait la serpillière sur le carrelage. La créature s'inclina jusqu'à ce que son long nez traîne par terre en se présentant :
« Dobby, elfe de maison d'Harry Potter, monsieur. »
Entendant cela, Harry descendit au salon, portant délicatement son fils contre lui, suivi par Hermione. Les Granger s'étonnèrent de voir leur beau-fils et leur fille débouler dans le salon.
« Voici donc mon petit fils. » fit le magnanime Luc Granger.
Hermione sourit, ravie de voir le bébé bien accueillit, tout comme elle-même l'avait presque accepté comme « son fils ».
Ils expliquèrent donc avec difficulté la raison de leur séjour devant les parents horrifiés. Ils avaient peu connu le jeune Weasley, mais largement assez pour être peiné au-delà du descriptible.
Le lendemain Harry se rendit au chemin de traverse pour acheter une nouvelle robe de deuil. Son ancienne, qu'il gardait avec soin en souvenir de Ginny était en lambeaux depuis qu'il l'avait porté jour et nuit pendant un mois. Il acheta aussi le baume grisâtre dont il devrait se parer pour la cérémonie du lendemain. Il n'avait osé se rendre au Terrier de peur de croiser le fantôme d'une Molly Weasley qui devait être dans tout ses états. Quand en plus on songeait que Fred, Georges et Percy avaient rejoint Bill et Charly dans l'ordre du phoenix cette année, on comprenait aisément les craintes de la matriarche qui n'osait penser qu'elle risquait de perdre ses enfants un par un.
Cette nuit là, Harry dormit peu ou pas. Il se retourna toute la nuit tout comme Hermione et ils finirent la nuit enlacés, s'apportant mutuellement le récomfort dont ils avaient besoin.
Très tôt le lendemain ils enfilèrent leurs habits de deuil et se murèrent dans le mutisme le plus profond. Dobby partit pour Poudlard avec le bébé, Harry et Hermione touchèrent le portoloin que le jeune homme avait fabriqué en se concentrant sur le souvenir de l'île cimetière.
C'est donc à la naissance de ce 8 Janvier qu'ils se dirigèrent vers le caveau familial des Weasley, ne prêtant même plus attention aux noms connus gravés dans les pierres érigées alentour. Ils rejoignirent un cercle de capes noires et Harry reconnut les Weasleys présents la dernière fois. Le vieux prêtre à la longue barbe blanche était aussi là, sa longue barbe blanche impeccablement peignée. Quelques minutes plus tard, les derniers attendus arrivés, la cérémonie débuta. Dumbledore était présent et représentait l'école et le ministère. Rémus à son grand regret n'avait pu se libérer. Dans une sinistre impression de déjà vu, Harry vit la longue file s'égrainer autour du corps impeccablement habillé de son ami. Aucune trace de l'accident ne venait trahir son horrible décès. Quand se fut son tour, Harry se pencha sur le cercueil illuminé d'une lumière iridescente et déposa une bise sur la joue de son ami en disant.
« Tu as été mon premier ami et restera le plus cher de tous dans mon cœur. »
Cette fois il avait un peu préparé sa phrase, sachant à quoi s'attendre. Et il rejoignit le reste de la famille Weasley de l'autre coté du cercueil.
Hermione de même fit ses adieux à son meilleur ami avant de rejoindre la chaleur des bras de son fiancé.
Ainsi finit Ronald Weasley, fier d'avoir été choisi comme parrain et qui ainsi ne le fut jamais.
Son âme s'éleva lorsque le sort THANATOS fut lancé par le prêtre et après un ultime salut, il s'en fut rejoindre Ginny.
Après la cérémonie et les condoléances silencieuses, Harry et Hermione suivirent le directeur et prirent le même portoloin que lui.
Comme la fois précédente ils aboutirent devant la porte de chêne qui gardait la crypte des Gryffondor-Potter. A l'intérieur, ils retrouvèrent l'ensemble des professeurs, Rémus qui se devait cette fois d'être là, et enfin Chong Chang, dernier membre de la famille de la jeune disparue.
Celle-ci, contrairement aux usages n'était pas étendue au dessus de son cercueil. Avec une once de dégoût, Harry savait bien pourquoi. L'âme s'éleva donc au travers du bois du cercueil et leur adressa un sourire triste avant de rejoindre à son tour son ultime séjour. Au terme d'une courte oraison funèbre, le cercueil fut placé aux cotés de la plaque où figurait déjà le nom d'Harry Potter. Situation exeptionelle, Cho se retrouvait seule dans une tombe de la crypte : mère de l'héritier suivant mais pas pour autant compagne du précédent. C'était vraisemblablement Hermione qui serait inhumée aux cotés de l'héritier. D'un mouvement de baguette, Dumbledore scella la plaque de marbre avant de graver le nom de la jeune fille et ses dates de vie.
Cho Chang. Mère de Sirius Potter.
1986-2004
Harry vit avec horreur que la plaque d'à coté était déjà marquée au nom de son fils… et ce depuis sa naissance. Alors que tout le monde partait déjà, Dumbledore s'approcha d'Harry et lui murmura :
« La quatrième plaque que je scelle. Tu as intérêt de vivre vieux Harry car je n'aurais le courage d'enfermer une quatrième génération de Potter. »
Harry hocha gravement la tête, toujours dans son silence endeuillé, déterminé à ne pas laisser son fils orphelin.
Fin du chapitre.
Prochain chapitre : j'en sait rien ! Aucune idée de la suite !
Voila ! Encore un ! De chapitre… pas de mort.
Conclusion finale à ma querelle avec Maëlle : RON EST UN RATE !
Ca faisait trop longtemps que je n'avais pas fait crever quelqu'un sadiquement (les 3 pendues ça comptes pas elles ont pas été torturées). Un an et demi depuis la mort de Ginny ! Mais bon cette fois Harry à Hermione pour le soutenir.
Bon, la séance de bizoutage public revient à Maëlle et qui au terme de 3 review arrive à être la 200ème.
Donc imaginez la nue, ben oui pour un bon bizoutage c'est nécessaire.
Allez c'est parti.
Je m'approche de Maëlle qui visiblement ne demande que ca (3 reviews…) et la prend dans mes bras avant de déposer un petit baiser sur son font. Elle ferme les yeux alors que nos lèvres se frôlent, mais déjà ma bouche est parti à la conquête de son cou. Elle frissonne de plaisir et je sens ses seins pressés contre moi se durcir. Je leur réserve leur tour à ceux là… D'ailleurs Maëlle semble trouver ça très agréable. Mes mains descendent plus bas vers le creux de ses reins, la naissance de ses fesses. Je me baisse alors et embrasse son ventre en descendant doucement vers sa douce toison que je gratifie d'un bref bisoux entre les poils. Je m'attarde ensuite sur ses fines jambes, ses genoux et enfin ses pieds si délicats. Puis en guise de conclusion je reviens à sa bouche et lui accorde enfin un vrai baiser. Et puis c'est fini. Maëlle semble déçue et légèrement contrarié mais on a dit séance de bizoutage rien d'autre. Faudrait pas devenir indescent en public ni graveleux dans mes descriptions !
Bon, après ce torride interlude délirant, passons aux réponses aux Reviewers :
Gandalf le blanc : la voici.
Luc 'Racatte' Granger : Bon tu te reconnais plus là ? Bo-papa grand pere le + jeune au monde ? Je te cite : « Ron : l'a pas finit de raler celui-là ? Va y avoir une nouvelle distribution d'avada, là ! :-p » Pas besoin ! Bon sinon je t'assure que tu es un Moldu, ca collerait pas sinon. Comme les auteurs qui font un Malefoy qui d'un coup devient gentil c'est pas crédible. Bon ok 3 chambres 2 grandes une d'enfant, tu joues sur les mots. Le mais qu'il est * ( a remplacer par n'importe quel mot dévalorisant) j'espère que tu parles de Ron… Bon pour l'orthographe, en espérant faire quelque chose de convenable… Donc voila en urgence le prochain chapitre. En espérant que le délire macabre t'as pas trop dégouté, merci de ta fidélité.
Obal : toute nouvelle et déjà impatiente de subir une séance de bizoutage… :o) Et donc la suite c'est pour maintenant ! Allez, ravi de te compter parmis mes revieweuses ! Merci !
Amelie : Très touché que tu aie finalement pris la peine de reviewer. Je sais que c'est ch… Mais c'est tellement valorisant pour l'auteur ! Donc dans ce chapitre, la réponse à ta question : vivi elle a accepté bébé Siri. Allez à bientôt j'espère !
Tendre mélodie : tu excuseras cette analyse qui donc ne fut pas entièrement fondée. Pourtant pour moi c'est ce qui ressortait de ta formulation. Puis-je te demander ton age car cette question me taraude depuis que je t'ai répondu. J'espère que ce chapitre t'as une nouvelle fois plus même s'il est archi sombre. Allez je ne vais pas t'accabler de mes digressions endormantes ! A bientôt j'espère !
Ryan : ah… y'av de l'innatendu dans ce chapitre ? Pourtant je pensait que c'était juste une mise au point entre Harry et ses amis, m'enfin si tu le dis ! Voila en souhaitant que tu continus à lire ma fic ! Merci !
Maëlle : Maëlle, Maëlle, Maëlle… Tu le sait que tu as le monopole du bisoux. Soit y'en a d'autres que je lèche ou avec qui je vis des passions destructrices mais toi seule exacerbe mes pensées les plus folles (et dire qu'on est parti de tes aventures en camping avec les castors…. :o) y'a une quinzaine de review !). bon, fin de la querelle parcequ'il y a plus rien à dire. Enfin après que tu m'aie pourri la gueule comme tu ne manqueras pas de la faire évidement ! Moi j'aime les morts sanglantes ? Rhhhôôôôo, d'où tu sort ça toi ? Pis si je suis pas sur la tapisserie c'est juste que personne a part ma mère et ma marraine ne connaissait mon existence. Voici donc le retour de tata bella en puissance. Voila en espérant que ta séance de bizoutage t'a plu. Ton dévoué bizouteur, Lord Aragoth. Allez encore un ti bisou pour la route, a toi de choisir où !
Malco : Promi je file lire ta fic ! Voila je sais pas trop quoi dire donc a dans une demi heure le temps que je finisse mes RAR et que je relise mon boulot ! Merci de tes éternels compliments !
Mangemort : Kill_For_Fun_666 ? ah ben le chapitre est fait pour toi decidément… Merci donc pour tes non-compliments qui me touchent beaucoup :o) ! M'enfin t'as raison c'est loursd à la fin, sauf quand on me dit des trucs comme : « Une telle imagination, un tel vocabulaire, une telle maitrise de la langue française... C'est vraiment digne des plus grands écrivains... » (Aulili review du chap 24) Ca j'adore ! Enfin si tu passes sur le site tu verras bientôt mon Eloge autodédicacé à ma propre personne que je suis en train d'écrire. Bref mon égo va bien :oD. Voila, j'espere bientôt te compter dans nos rangs de digressistes, Lord Aragoth.
Chen : ah, ben les apparts d'Harry ont libres maintenant… sans aucun cynisme de ma part. Et c'est la fin du CARWMJSJECPUR qui n'a plus de raison d'être… Et Herm n'a pas vu Cho, heureusement. :oD Tu la veut toujours ta séance de bizoutage ? Si oui dit le tu sera la prochaine… Pis arrète de nous faire le mélo drame hein ! j'ai déjà exposé mes conceptions sur la question en un long paragraphe chiantissime alors me fait pas recommencer ou il sera 2x pire ! Bon pour les reporters j'ai modifié leurs noms. Pouvais pas savoir moi à l'époque que je m'auto-mettrais en scène ! Voila, donc un gros bisoux…mmm…ou ca…bon, sur la fesse droite pour commencer soft. J'espere que maëlle va pas lire ca moi qui lui ai promi le monopole du bisou… Bon ok ct pour faire passer la pilule de la mort de Ron Mais bon…. Allez, Ciao ciao !
Yop : euuuh les cours de philo de terminale j'en ai eu que la moitié de l'année et encore j'en ai écouté 2 (Platon, Hegel) donc c'est pas vraiment grâce à ca mais plutôt ma curiosité perso qui me pousse à lire ce que ces penseurs ont fait. En fait quand y'a pas un prof nullissime c'est pas mal la philo, en tout cas ca permet de bons délires. Bon, pour te remonter le moral je ne vais pas refaire une méga démonstration oiseuse…Quant à la vengeance de Voldy qui va pas trainner d'après toi… c'est vite dit ! Je sais pas du tout ce qui va se passer ensuite ! Faut que son plan soit à la hauteur de l'ingéniosité de la 6eme année et c'est chaud ! Enfin quant à ta fic je vais y jetter un rapide coup d'œil ce soir avant mes devoirs et j'y repasserais bien vite plus en détail.
