Chapitre 31. Vacances oui, repos pas sûr !
La porte claqua, ce qui fit grogner la manticore, et Dumbledore apparut en compagnie de Rémus et de McGonagall. Aragoth suivait, essoufflé. Visiblement ils étaient en réunion lorsque le jeune Auror avait fait irruption dans le bureau directorial. Harry était toujours assis face au feu lorsque tout ce beau monde arriva. Il fit un bref mouvement de la main et se retourna vers les visiteurs. Un panache de fumée violette salua leur entrée.
Dumbledore s'approcha de la table basse où le parchemin avait été négligemment jeté et le lu à voix haute. Lorsqu'il eut finit, le rire hystérique s'éleva une nouvelle fois, faisant frissonner tout le monde sauf le directeur et Harry qui avaient déjà affronté le seigneur des ténèbres à plusieurs reprises.
Les adultes étaient pétrifiés. Harry, lui, était toujours affalé dans le canapé, l'air désespéré. Le parchemin toujours à la main, le directeur semblait songeur. Ses yeux pétillaient encore plus derrière ses lunettes en demi lune.
« Ainsi tu as fait passer la sécurité de Sirius avant la tienne. » Répéta t'il tout haut.
Harry hocha la tête sous le regard douloureux des autres. Ils avaient tous comprit le sens des paroles de Dumbledore. Un long silence s'en suivit.
« Je suis mort. » Conclut Harry. « La lignée des héritiers s'est éteinte par ma faute. »
Devant l'air interrogatif de Rémus et de McGonagall, Dumbledore expliqua :
« Même si Harry avait à nouveau un enfant, ce dernier ne pourrait être héritier. Une fois l'héritage transmit à une nouvelle génération, on ne peut revenir en arrière. »
Hermione étouffa un sanglot. Les yeux du directeur se réduirent à deux minces traits mais il ne semblait pas aussi désespéré que les autres.
« A moins que. » Reprit Harry.
Tous semblèrent sortir d'une profonde léthargie.
« A moins que je ne le fasse, il ne me reste que cette solution. Je vais le faire pendant les vacances. »
Rémus, Aragoth et McGonagall ne saisirent pas le sens de ces propos mais Dumbledore pâlit. Hermione se jetta au cou de son fiancé, le suppliant de renoncer à pareille idée.
« Tu courres à la mort. » L'avertit Dumbledore.
Hermione pleurait désormais contre son épaule. Prenant un profonde respiration il dit faiblement :
« Dans tout les cas je m'y précipite, que ce soit Voldemort qui me tue ou ça, de toute façon j'y resterais alors s'il y a la moindre chance que je puisse m'en sortir, autant la tenter. Personne ne saurait m'en empêcher, je suis majeur et libre de mes décisions. »
L'étreinte d'Hermione se resserra, Dumbledore soupira, les autres restaient interdits, inquiets des propos du jeune homme sans pour autant comprendre. Le directeur leur murmura quelque chose et immédiatement leurs visages s'emplirent de terreur.
« Harry… » Commença McGonagall.
« Tu ne peut pas faire ça… » L'avertit le jeune Auror.
Harry se tourna vers Rémus qui seul était resté muet. Après un moment de réflexion, celui-ci déclara enfin :
« Tu es courageux, audacieux et complètement inconscient. James serait fier de toi et il te le diras certainement en personne bientôt... »
Ces dernières paroles furent l'ultime argument qui décida Harry à s'immoler pour la communauté magique. Après tout, n'était il pas né pour ça ? Ce ne serait pas la première fois qu'on sacrifierait un Potter sur l'autel de la paix et de la justice.
Tout le monde était silencieux. Dumbledore fit signe aux autres de sortir. Il demanda à Harry de l'attendre puis sortit. Il ne revint qu'une demi heure plus tard, portant une boite longue d'un mètre et demi et large d'une vingtaine de centimètres.
« Le cimeterre de Barzai. » Déclara t'il. Je suppose que tu sais comment t'en servir, il te sera utile.
Harry fut étonné que le directeur ait un tel objet. Avait il prévu de s'adonner lui-même au rituel ?
« Vous l'avez fabriqué vous-même ? » Demanda t'il.
« Oui, il y a longtemps, lorsque je n'étais pas certain de triompher de Grindelwald. Je n'ai cependant jamais osé m'en servir, tu sais comme je déteste la magie noire. Il y a bien longtemps, au jour et à l'heure de Mars, quand la lune était croissante, je sortis un cimeterre de bronze à manche en bois d'ébène. De chaque coté de la lame, je gravais les symboles anciens qui confèrent son pouvoir à l'arme. Au jour et à l'heure de Saturne, alors que la lune était décroissante, j'allumais un feu de bois de laurier et j'exposais la lame au brasier et je prononçais cinq fois cette l'incantation : « HCORIAXOJU, moi le puissant, je vous appelle au dessus de moi, vous les esprits qui habitez dans le grand Abysse, Au nom craint et puissant d'Azathoth, venez et donnez le pouvoir à cette lame forgée d'après la science des anciens. » » Le directeur fit une pause. « Enfin, l'incantation est bien plus longue et ceci me prit toute une nuit, la description complète du rituel, tu as du la lire dans le Nécronomicon. Quand les flammes devinrent bleues, je fit le signe de Voor et prononçais l'incantation des dieux anciens. Puis j'entourais le cimeterre d'un voile de soie noire dans lequel il est toujours. Tu dois savoir qu'une fois que tu auras pris le cimeterre en main, si quelqu'un d'autre le touche, il perdra tous ses pouvoirs. »
Harry hocha la tête et remercia le directeur du fond du cœur. Il lui évitait un long et fastidieux travail et lui offrait un des objets magiques les plus puissant et précieux au monde. Il cacha le coffret qui contenait la lame sous sa cape d'invisibilité qu'il placa au dessus de la bibliothèque. Le directeur demanda à Harry de réfléchir encore et s'en fut.
Pendant les deux semaines qui suivirent, Hermione se plongea dans ses révisions d'ASPIC afin de tenter d'oublier. Elle ne voulait pas que son fiancé courre ainsi délibérément à la mort mais que pouvait elle faire ? Elle se rendit compte que depuis cinq minutes elle ne lisait plus son livre mais repensait à la discussion qu'elle avait eut avec lui après le départ de Dumbledore. Depuis qu'elle lui avait dit qu'il n'était pas obligé de le faire, qu'il pouvait triompher de Voldemort sans avoir recours à de tels procédés, Harry lui avait fermement interdit d'en reparler, sa décision était prise.
Ainsi arrivèrent les vacances de Pâques. Comme prévu, Harry et Hermione se rendirent au 218 Berserker Street. Ils arrivèrent vers dix heure le matin et ne furent pas surprit de trouver la maison vide : les parents d'Hermione devaient être au cabinet dentaire. Ils s'installèrent donc dans la chambre d'Hermione. Harry posa délicatement l'étui du cimeterre sur l'armoire tandis qu'Hermione regardait ailleurs. Il craignait qu'elle ne cherche délibérément à faire perdre les pouvoirs de l'artefact magique.
Durant l'après midi, voyant la mine sombre de sa fiancée, Harry quitta la maison tout en refusant qu'elle ne le suive, prétextant lui préparer une surprise. Une heure et demi plus tard, il était de retour, tout sourire. Quand Hermione voulut savoir où il avait bien put aller, il lui adressa un clin d'œil et lui dit :
« Tu verras bien demain ! »
Hermione se renfrogna aussitôt mais il sut bien lui faire retrouver le sourire. Ses beaux-parents n'étant pas là, autant en profiter…
Luc et Anna rentrèrent à dix-neuf et trouvèrent un festin qui les attendait. Avec un tout petit recours à la magie, les deux jeunes gens n'avaient pas vraiment eut à se décarcasser pour confectionner un repas digne de Molly Weasley.
Alors qu'ils étaient tranquillement assit à manger, Luc demanda :
« Alors, à quand le mariage ? »
Harry ne sut que répondre mais au moment où il haussait les épaules, Hermione déclara :
« Je ne veux plus me marier. »
Harry ferma les yeux et poussa un long soupir, les deux parents fixèrent leur fille puis regardèrent Harry dans l'espoir de comprendre.
« Je n'ai pas envie d'être veuve. » Ajouta t'elle pour enfoncer Harry.
Luc lança un regard interrogatif à Harry qui se mordait la lèvre. Elle n'allait pas tout raconter quand même ? Ben si ! Hermione commença à expliquer qu'Harry avait développé récemment une tendance suicidaire tout en mettant bien en valeur le fait que personne n'avait jamais survécu à ce qu'il s'apprêtait à faire. Au terme des explications pas très honnêtes d'Hermione, Luc lança sèchement :
« Je croyais que le bonheur de ma fille t'importait plus que cela, Harry. »
Et ainsi Harry dut expliquer que c'était le dernier moyen qu'il lui restait de vaincre Voldemort et que même si cela pouvait paraître désespéré, c'était néanmoins la seule option qui lui laissait un petit espoir de survie. Il les assura ensuite qu'il prendrait toutes les mesures nécessaires pour qu'Hermione puisse refaire sa vie avant de se lancer dans le rituel. Luc savait combien l'amour d'Harry pour Hermione était fort et à quel point il lui était difficile de prononcer de telles paroles. Il admira silencieusement le courage et l'abnégation du jeune homme.
Le repas se termina en silence et la soirée ne fut guère plus animée : allongés dans le sofa sous la mezzanine d'Hermione, face à la télévision, dans les bras l'un de l'autre à ruminer des pensées peu agréables.
Le lendemain, Hermione se réveilla sous les caresses de son fiancé. Une main posée sur sa hanche, l'autre qui lissait ses cheveux bruns et soyeux.
« Il est l'heure de se préparer. » Murmura t'il doucement.
Encore à moitié endormie, Hermione jeta un coup d'œil au réveil qui indiquait huit heures du matin.
« Mmmm pourquoi si tôt ? J'ai envie de dormir moi… »
Harry se serra contre elle et l'embrassa puis dit :
« On doit y aller, tu as oublié ta surprise ? »
Comme s'il avait prononcé une formule magique, Hermione se redressa et s'habilla promptement tandis qu'il faisait de même. Elle déjeuna en quatrième vitesse alors que lui prenait son temps tout en faisant remarquer :
« Tu sais on a le temps, on a rendez vous dans trois quart d'heures… »
« Rendez-vous où ? » Demanda sa dulcinée.
Mais pour toute réponse elle dut se contenter d'un sourire énigmatique.
Finalement, Harry la conduisit à la cheminée, s'excusa et passa devant.
« Hall d'entrée du ministère de la magie ! » S'exclama t'il joyeusement.
Les sourcils froncés, Hermione annonça la même destination. Lorsqu'elle arriva, Harry la conduisit devant Eric, le garde de sécurité qui enregistra leurs baguettes, puis il l'entraîna vers les ascenseurs au fond de l'Atrium. La statue de la fraternité magique avait été réparée, mais les semi-humains ne contemplaient plus les sorciers d'un air servile et béat. Au contraire, ils regardaient devant eux d'un air fier et joyeux, ce qui fit sourire Hermione. Finalement, une voix suave annonça :
« Niveaux six, Département des transports magiques, Régie autonome des transports par cheminée, Service de régulation des balais, Office des Portoloins, centre d'essai de transplannage. »
Harry sortit et Hermione lui sauta au cou.
« On va apprendre à transplaner ? Oh Harry tu es merveilleux ! »
Harry s'éclaircit la gorge avant de dire :
« Hum euh... non, je devais juste aller demander de déconnecter la cheminée des Dursleys du réseau, le rendez vous c'est après… »
Hermione refusa de croire une excuse aussi lamentable et le suivit jusqu'à la Transplan'école.
Une charmante sorcière les accueillit et leur expliqua le programme des cours, même si Harry l'avait déjà entendu la veille.
Ainsi ils endurèrent deux heures de théorie le matin, puis encore quatre l'après midi. Ce fut l'une des rares fois où Harry fut vraiment attentif à un cour théorique. Il faut dire que pour une fois il n'avait pas lu de livres sur le sujet contrairement aux matières enseignées à Poudlard qu'il connaissait par cœur grâce aux multiples livres qu'il avait lu. De la rentrée à noël, avant qu'ils n'aient leurs appartements et qu'il ne dorme paisiblement aux cotés d'Hermione, il avait eu de longues matinées d'insomnies au cours desquelles il avait longuement bouquiné.
Harry était très attentif car pour une fois il voyait une application concrète et utile dans la vie de tous les jours, ce qui était rarement le cas à Poudlard.
Le lendemain, Harry n'eut pas besoin de secouer Hermione pour la sortir du lit qu'elle était déjà en train de déjeuner. Il la rejoignit donc et ils repartirent pour une journée de cours théoriques plus axée sur la législation en vigueur. Pour leur plus grand bonheur, la charmante secrétaire leur annonça que le lendemain ils entamaient la pratique. Ainsi ils se retrouvèrent avec un moniteur le mercredi, dans une salle vide, avec trois autres élèves.
« L'environnement est un facteur distractif comme vous l'avez vu en théorie, c'est pourquoi nous commençons par nous exercer dans une salle vide. Je vais tout d'abord vous demander de vous désartibuler. »
Devant le regard consterné des élèves, il éclata d'un rire sonore avant de s'expliquer :
« Ne vous inquiétez pas, je voulais dire par là que nous allons commencer par transférer seulement une partie de notre corps et non pas l'intégralité. »
Les jeunes soufflèrent de soulagement.
Sur la demande du professeur, Harry se plaça dans un angle et ferma les yeux.
« Maintenant, monsieur Potter, imaginez que votre main disparaît et se retrouve soudain dans l'autre coin de la salle. Pour cela, il vous faut vous concentrer profondément et matérialiser mentalement le point d'arrivée. »
Harry fronça les sourcils, les yeux fermés sous l'effet de la concentration. Soudain un petit pop à peine audible retentit et un bras prolongé d'une main tomba sur le sol à l'autre bout de la salle. Harry rouvrit les yeux et se rendit compte que tout son bras droit manquait.
« Excusez moi j'ai poussé un peu fort. » Fit il d'un air d'excuse.
Le professeur l'assura qu'au contraire c'était excellent et fit ensuite passer les autres élèves. Hermione réussit sans problème à transférer sa main mais les autres eurent des difficultés, c'est pourquoi le professeur leur demanda de s'entraîner à transférer des parties de plus en plus grosses de leur corps pendant qu'il ré expliquait aux autres, et de ne l'appeler que pour qu'il les réartibule.
A la fin de la journée, ils ne furent que trois à réussir le test qui leur permettait de passer au niveau supérieur, qui consistait en transplaner totalement d'un bout à l'autre de la pièce.
Le jeudi, ils furent placé sous l'autorité d'un autre professeur tandis que les deux autres infortunés élèves devaient recommencer là où ils avaient échoué la veille. Cette fois-ci, on leur demandait de passer d'une pièce à une autre. Dès midi, tous y étaient parvenus et donc l'après midi fut consacré à un niveau supplémentaire. Ils devaient transplaner auprès de leur professeur qui se trouvait dans une pièce inconnue. Après quelques déboires et désartibulages, ils parvinrent enfin à dépasser cette nouvelle difficulté.
Tout les soirs, ils racontaient leurs progrès à Luc et Anna sans pour autant oser leur faire de démonstration, de peur de se désartibuler dans le salon…
Ainsi, le vendredi arriva et la secrétaire leur fit toucher un portoloin. Ils arrivèrent dans un salon où les attendait un homme d'age respectable. Celui-ci se présenta comme leur dernier professeur et les conduisit hors de sa maison. De vastes collines couvertes de la verdure du printemps s'étendaient à perte de vue. Sur leur droite, un petit bosquet s'accrochait vaillamment au sommet d'une hauteur. Ils 'entraînèrent toute la journée à transplaner sur des longueurs variables, avec pour difficulté supplémentaire de devoir prendre en compte le paysage. Impressionné par les performances des deux élèves restants, Harry et Hermione, l'homme leur dit finalement à la fin de la journée :
« Je vous attend devant le portail de Poudlard, vous connaissez non ? »
Les jeunes hochèrent la tête, ils avaient soudain pâli.
« Mais nous n'avons transplanné que de quelques centaines de mètres ! » S'exclama Hermione. « Poudlard doit être très loin ! »
« Oh… juste trois cent kilomètres Miss Granger. » Répondit le professeur avec un sourire. « Mais transplaner d'un mètre ou de dix mille kilomètres revient au même et je pense que vous connaissez assez bien la destination pour réussir. »
Et sur ce il disparut dans un claquement sec.
Harry prit les devants. Tremblant et pas très sur de lui, il ferma les yeux et disparut à son tour. Hermione tenta de faire de même et se retrouva bientôt face à son professeur. Harry mangeait une barre de chocolat, appuyé contre une des colonnes aux sangliers ailés. Elle fut félicitée à son tour par le professeur qui les informa qu'ils avaient réussi en cinq jours ce qui prenait entre deux semaines et un mois aux sorciers normaux. Elle eut à son tour droit à une barre de chez Honeydukes.
« Vous passerez l'évaluation officielle demain devant un inspecteur du ministère. Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien et vos différents professeurs seront là… » Leur assura l'homme avec un sourire avant de leur demander de transplaner à la Transplan'école.
Ce soir là, ils se couchèrent tôt de façon à être frais et dispos pour leur premier examen de l'année.
Ils arrivèrent main dans la main devant les deux inspecteurs officiels le lendemain. Ceux-ci leur sourirent et Harry se dit que parfois la célébrité avait du bon.
« Monsieur Potter, veuillez piocher votre destination. » Lui dit un vieil homme d'age honorable en lui tendant un saladier plein de morceaux de parchemins pliés. Harry en saisit un et annonça :
« Odessa, devant la mairie. »
« Destination difficile, l'Ukraine donc. » Constata l'autre inspecteur de loin plus jeune que le précédent.
« Miss Granger ? » Demanda le vieil homme.
Hermione piocha à son tour et dévoila qu'elle devait se rendre sur le pont de Big Ben.
« Bien plus facile, vous êtes chanceuse. Essayez quand même de viser juste pour ne pas tomber dans la Tamise » Remarqua l'inspecteur plus jeune.
Tout se passa merveilleusement si l'on oublie qu'Harry arriva en plein milieu de la fontaine qui faisait face à la mairie.
« Vous ne pouviez pas savoir. » Fit le vieil homme en pouffant de rire. « Bravo vous avez réussi ! » Ajouta t'il finalement tandis qu'Harry se lançait un sort de séchage.
Hermione elle se retrouva au milieu de la route et non pas sur le trottoir et plongea avant de se faire écraser.
De retour à l'école, les deux inspecteurs annoncèrent :
« Positif pour tout les deux, félicitation ! » Et ils leur serrèrent la main en leur tendant un parchemin officiel.
De retour à la villa des Granger, Harry annonça que cela méritait une récompense. Hermione répliqua qu'il lui avait déjà offert son permis de transplaner mais Harry fit la sourde oreille. Il fut absent toute l'après midi et Hermione tourna en rond en se demandant ce qu'il avait encore pu imaginer. Finalement, Dans un pop caractéristique, Harry reparut en début de soirée et annonça :
« J'en ai trouvé quatre qui conviennent, tu choisiras demain. »
Après une heure de bataille de polochon due au mutisme d'Harry quant à la nature de ce qu'il « avait trouvé », ils se séparèrent enfin, essoufflés, et gagnèrent la cuisine pour préparer un festin digne de l'évènement. La préparation ne fut pas vraiment traditionnelle : ils transplanaient à tout vas au lieu de faire quelques pas pour saisir un ustensile quelconque qu'ils auraient aussi pu appeler d'un sort d'attraction. Mais il leur semblait plus drôle de disparaître à tout instant, provoquant des enchaînement de bruits secs qui auraient fait pensé à une mitraillette. Complètement éreintés, ils s'assirent finalement pour attendre Luc et Anna après avoir lancé un sort de conservation au repas qui ainsi resterait chaud.
La soirée se passa dans une ambiance bonne enfant et de bon cœur ils firent une petite démonstration pour les parents Moldus d'Hermione.
Samedi matin arriva donc et pour la première fois des vacances ils purent dormir. Vers onze heures du matin, enfin prêts.
Il dona une adresse à Hermione et ils transplannèrent ensemble. Ils atterrirent à une dizaine de mètres l'un de l'autre dans une rue secondaire de Pré au Lard. Harry expliqua :
« Je vais te faire visiter quatre maison et après tu me diras dans laquelle tu veux vivre. »
Hermione écarquilla les yeux et lui sauta au cou.
La maison était petite et coquette. Salon cuisine en bas et deux chambres avec salle de bain en haut. Hermione apprécia mais attendit de voir les autres. Ils transplannèrent.
Cette fois-ci, Hermione crut être arrivée en pleine campagne. Un petit manoir se dressait devant elle, entouré par la nature. La bâtisse n'était pas immense mais imposait le respect de par son architecture ancienne. Ils la visitèrent, vaste et luxueuse dans un style rustique. Le rez-de-chaussée était composé d'un grand salon exposé à l'Ouest, aux vastes baies vitrées baignées des rayons du soleil tout l'après midi. Une grande cheminée en plâtre au linteau de bois, dans un coin laissait imaginer l'aménagement d'un coin salon agréable. La cuisine, discrète, n'était séparée du salon que par un bar. Les pièces étaient vides de tout meuble, le propriétaire devait déjà avoir déménagé. Deux portes donnaient sur le salon, l'une menait à une bibliothèque qui égalait presque celle de Poudlard. Les étagères étaient encore fixées aux murs et l'ancien propriétaire n'avait pas jugé intéressant d'emmener celles qui s'élevaient au milieu de la pièce avec lui. Elles étaient vides mais Harry promit de les remplir. Un coin libre de tout meuble devait être réservé à un bureau et à coté une cheminée serait agréablement agrémentée de quelques fauteuils confortables. Ils revinrent au salon et empruntèrent l'autre porte qui donnait sur un hall d'escalier. L'étage proposait deux grandes chambres vivement éclairées et une salle de bain. Une pièce de dimensions plus restreinte arborait encore un papier peint à nounours qui montrait qu'elle avait été employée comme chambre d'enfant. L'expression d'Harry se durcit quand ils y entrèrent.
Harry arracha Hermione à sa contemplation de la maison en argumentant qu'ils avaient encore deux maisons à visiter.
Les propriétaires des deux dernières maisons leur en firent eux même faire le tour. La troisième maison était une villa assez moderne de la banlieue de Londres, dans l'un des rares quartiers où les maisons ne se ressemblaient pas toutes. Enfin la quatrième ressemblait plus à une vieille ferme, immense et conviviale.
« En fait. » Fit Harry. « Tout dépend du nombre d'enfants que tu veux. Si tu comptes battre Molly il vaut mieux choisir la dernière… »
Hermione lui lança un coup de coude dans les cotes avant de dire :
« Je sais pas Harry, celle qui me plait doit être horriblement chère. »
Harry sourit et dit :
« Tu te trompes Herm, elles valent toutes à peu près autant. La deuxième et la quatrièmes sont beaucoup plus grandes et luxueuses mais assez isolées tandis que les deux autres sont dans des endroits très fréquentés : Londres et Pré au Lard. » Expliqua Harry.
Sans étonnement, Harry vit Hermione lui sauter au cou et l'embrasser en criant :
« La deuxième alors ! »
Harry hocha la tête et dit :
« Un nouveau manoir Potter alors ? »
Devant l'air interrogatif de sa fiancée il lui révéla ce que sa grand-mère lui avait raconté : que ses grands parents Potter étaient décédé dans l'incendie du manoir Potter.
Ils transplannèrent devant la nouvelle maison du propriétaire du petit manoir et Harry conclut l'affaire avant de dire à Hermione qu'ils devaient se rendre à Gringotts au chemin de traverse. Là, Harry rencontra un Gobelin important avec lequel semblait il, il avait discuté la veille. Le jeune Potter obtînt un crédit sur dix ans avec prélèvement mensuel de la somme dans son coffre. Il s'en expliqua à Hermione :
« J'aurais tout juste assez pour payer la maison dès maintenant en vidant mon coffre, mais il faut aussi penser à tes études… et les miennes si je survis. » Fit il la voix soudainement grave.
Hermione qui avait cru toute la journée qu'il avait renoncé à son projet le serra dans ses bras, une larme solitaire coulant sur sa joue.
Il restait une semaine de vacances et Harry promit à Hermione d'attendre le Samedi pour exécuter le rituel. Il accepta aussi qu'elle soit présente mais à la condition qu'il lui lance un sortilège d'immobilisme et de baillonage qui dureraient jusqu'à l'aube.
La semaine passa bien trop vite et Hermione ne trouvait même plus de récomfort dans l'étreinte de son fiancé. Finalement le soir fatidique arriva et ils transplannèrent ensemble. Harry avait choisi une clairière située au milieu d'une forêt perdue en Ecosse, après avoir vérifié qu'aucune horde de centaures ni d'autres créatures magiques n'y habite.
Au clair de lune, Harry embrassa Hermione. Lui aussi pleurait à présent, ne pouvant refluer la douleur qui l'assaillait. Mais il devait le faire et il devait se dépêcher : le rituel était long. Il immobilisa Hermione contre un arbre et d'un autre sort la rendit muette. Il l'enchanta aussi pour qu'elle n'ait pas froid durant cette nuit fraîche. Elle ne devait pas troubler la messe noire à laquelle Harry allait se livrer. Il traça un cercle de sel autours d'elle pour la protéger des esprits qu'il allait invoquer et alla se placer au centre de la clairière.
Hermione fut alors témoin d'évènements extraordinaires. Elle connaissait l'ensemble de la cérémonie car elle avait évidement appris sont déroulement par cœur. La baguette tendue, Harry entreprit d'élever le porche par lequel se manifesteraient ceux qui viennent du vide. Il dressa les pierres, véritables Menhirs dans une configuration précise. Tout d'abord les quatre pierres cardinales qui définissaient la direction dans laquelle les quatre vents soufflaient suivant la saison.
Vers le nord, il plaça la pierre des grands froids qui serait la porte du vent d'hiver et y grava le signe du taureau et le signe de la terre d'un mouvement de baguette. Vers le Sud, à cinq pas de la pierre marquant le nord, il plaça la pierre des fortes chaleurs, par laquelle les vents d'été soufflent et la marqua du signe du lion serpent. La pierre du vent sifflant fut placée vers l'est, où intervient le premier équinoxe, elle portait le signe de l'eau. Il positionna la pierre des torrents grondants à l'ouest et vers l'intérieur à cinq pas de la pierre marquant l'est, là où le soir, le soleil se couche et où recommence le cycle de la nuit. Il marqua la pierre du signe du scorpion dont la queue atteint les étoiles. Ensuite il éleva les sept pierres de ceux qui errent dans les cieux, et par leurs influences diverses le foyer de la puissance fut établi.
Au nord, derrière la pierre des grands froids, il plaça d'abord la pierre de Saturne à une distance de trois pas. Ceci fait il continua à placer ses pierres à contresens, de droite à gauche, et installa à la même distance la pierre de Jupiter, de Mercure, de Mars, de Vénus, du Soleil et de la Lune en marquant chacune du signe qui est le sien. Au centre de cette configuration il plaça enfin l'autel des vénérables anciens et le marqua du symbole de YOG-SOTHOTH et des noms puissants d'AZATHOTH, de CTHULHU, d'HASTUR, de SHUB NIGGURATH et de NYARLATHOTEP le serviteur.
Hermione sut que le porche était alors actif. Il avait fallu un peu plus d'une heure à Harry pour y parvenir, même si l'usage de la magie l'aidait grandement. La cérémonie pouvait commencer. Elle savait que Harry avait prévu d'invoquer non seulement Yog Sothoth, mais aussi en cas de réussite le grand Cthulhu. Double chance de mourir songeait elle en pleurant.
Harry vérifia sa montre. Le soleil devait se trouver dans la cinquième maison avec Saturne en trin aspect, quelque part de l'autre coté de la terre car ici il faisait nuit. Il pénétra dans la zone délimitée par les pierres et traça le cercle d'invocation et son pentagramme orné de runes au centre, en utilisant le cimeterre mystique de Barzai que Dumbledore lui avait confié. Lorsque le dernier trait fut dessiné, le cimeterre partit en poussière, il avait fait son office.
Il Fit trois fois le tour du cercle de droite à gauche et en se tournant vers le sud il prononça la conjuration suivante :
« O vous qui demeurez dans les ténèbres du vide immense, revenez à nouveau sur Terre, je vous en supplie !
O vous qui vous trouvez au delà des sphères du temps entendez ma prière ! »
Il fit le signe de Caput Draconis de la main gauche, l'autre tenant fermement sa baguette.
« O vous qui êtes la porte et le chemin, venez, votre serviteur vous appelle ! »
Il fit le signe de Kish, le majeur et le pouce levés, les autres doigts repliés.
« Benatir ! Cararkau ! Dedos ! Yog-sothoth ! Venez ! Venez ! Je prononce les mots sacrés, je brise vos liens, j'ai enlevé le sceau, passez par la porte et pénétrez dans le monde, je fais votre signe ! » Hurla le jeune homme.
Il fit le signe de Voor, index et auriculaire dressés.
Voyant qu'il était toujours en vie, il traça le pentagramme de feu et prononça l'incantation qui permet au très grands de se manifester devant la porte.
Hermione retînt son souffle.
« Zyweso, wecato keoso, xunewe-rurom xeverator .Menhatoy, Zywethorosto zuy , zururogos Yog-sothoth ! Orary ysgewot, Homor Athanatos nywe zumquros, yesechyroroseth xoneozebethoos Azathoth ! Xono, Zuwezet, quyhet kesos ysgboth Nyarlathotep ! Zuy rumoy quano duzy Xeuerator Ysheto, thyym, quaowe xeuerator phoe nagoo, Hastur ! Hagathowos yachyros, gab Shub-niggurath ! meweth, xosoy Vzewoth ! » Ennonça le jeune homme, le front plissé par la concentration.
Puis il fit le signe de Cauda Draconis.
« Talubsi ! adula ! ulu ! baachur ! Venez Yog-Sothoth ! Venez ! » Acheva t'il.
Et il vînt. La clarté des étoiles et de la lune disparut et Hermione vit son ombre grandir au centre des pierres. Dieu ancien d'ombre et de puissance, il s'éleva devant Harry immobile. Sa tête cornue se pencha vers le frêle humain face à lui et sa voix rugissante tonna en faisant trembler les arbres :
« Alors finalement un humain a réussi à me libérer de mes chaînes. Tu dois être puissant et désespéré pour tenter cela. »
Harry acquiesça en silence et expliqua sa situation au Dieu-démon qui lui faisait face, sa voix tremblante et peu assurée.
« Tu es bien jeune et de plus ce que tu me dis de ce Voldemort me pousse à la sympathie à son égard, néanmoins. » Il fit une pause. « C'est toi qui m'a réveillé et donc c'est toi qui recevra ma gratitude. »
Sous le regard impressionné d'Hermione, il apporta ses globes et répondit à toutes les questions d'Harry. Puis il révèlera le secret de son emblème grâce auquel la puissance ancienne lui fut révélée.
Harry remercia le Dieu et tandis que celui-ci s'apprêtait à partir ravager le monde, Harry éleva vivement sa baguette et grava le signe des anciens sur l'autel, condamnant le démon à sa geôle éternelle. La grande ombre qui constituait le corps fut aspirée par l'autel de pierre dans un grand cri rageur et la clarté revint, la lune fut à nouveau visible.
Hermione vit avec soulagement son fiancé sortir du cercle d'invocation formé par les pierres et venir vers elle avec un grand sourire.
« Tout vas bien, tu vois. » Fit il en se lançant un sort de récomfort. « Ca va toi ? » Demanda t'il inutilement.
Hermione acquiesça d'un signe de tête et il s'apprêta donc à invoquer Cthulhu. Pour cela il fit léviter hors du cercle l'autel des vénérables anciens inutilisable depuis qu'il l'avait scellé et en érigea un autre qu'il marqua au nom des anciens dieux. Puis il entama l'adjuration du grand Cthulhu.
Il était trois heures du matin, il attendit encore une heure que le soleil soit dans la maison du scorpion, et conjura une tablette de cire où il reporta les emblèmes de Cthulhu et de Dagon. Il encensa avec l'encens de Zaukba qu'il avait acheté au chemin de traverse et prit la tablette dans la main droite serrant toujours sa baguette et de la main gauche. Il fit le signe de Kish et Proféra trois fois l'incantation :
O vous qui gisez, mort mais rêvant
Entendez l'appel de votre serviteur
Entendez moi, O puissant Cthulhu !
Entendez moi maître des rêves !
Ils vous ont enfermé dans votre tour de R'lyeh
Mais Dagon brisera vos liens maudits
Et votre règne reviendra
Les esprits des profondeurs connaissent votre nom secret
L'Hydre connaît votre repaire
Donnez moi votre signe, afin que je connaisse
Votre volonté sur la terre
Lorsque mourra la mort, votre temps sera venu
Et votre sommeil finira
Donnez moi le pouvoir de calmer les vagues
Pour que j'entende votre appel
Lorsque le dernier mot se fut envolé, il lança la tablette qui s'écrasa sur l'autel en criant :
« Dans sa demeure de R'lyeh, Cthulhu, mort, attend en rêvant mais il reviendra et son royaume s'étendra sur toute la terre. »
Rien ne se passa. Au bout d'une minute, Harry se retourna vers sa fiancée, étonné, puis fixa l'autel. Et il s'éffondra. Le cercle de pierre prit feu, cachant son corps. Les pierres brûlaient ardemment et dégageaient une épaisse fumée noire. Hermione voulut crier mais ne put articuler le moindre son. Quelques minutes plus tard les flammes s'atténuèrent, dévoilant le corps d'Harry agité de soubresauts intenses qui ne se calmèrent que peu avant l'aube. Hermione désespérait de pouvoir l'aider. Il ne bougeait plus maintenant, comme mort. Les heures parurent interminables et quand enfin à sept heures du matin le coq chanta, loin dans la campagne au delà de la foret, Hermione put se précipiter sur le corps inanimé. Folle de douleur, les larmes inondant son visage, elle secouait la masse inerte. Elle devait trouver du secours ! Elle n'osait transplaner avec Harry dans les bras de peur de se désartibuler, elle devait attendre d'avoir l'habitude.
Elle transplana donc seule a contre cœur et se précipita au bureau de Dumbledore qu'elle trouva en grande discussion avec McGonagall. Après de brèves explications, le directeur convoqua le soigneur Philips à l'infirmerie et se précipita au portail du château pour suivre Hermione. Ce furent donc McGonagall, Dumbledore et une Hermione hystérique qui arrivèrent auprès du cercle d'invocation dont il ne restait qu'une trace brûlée sur le sol. Harry était toujours étendu entre les restes du porche. Il avait les yeux à peine ouverts et ne semblait pas distinguer quoi que ce soit. Hermione lança un reparo à ses lunettes et il put comprendre ce qu'étaient ces formes penchées sur lui et surtout qui le tenait ainsi entre ses bras.
« Je l'ai vu… » Murmura t'il faiblement. « Dans mon sommeil il m'a révélé ses secrets. »
Puis il retomba inanimé dans les bras de sa fiancée.
Fin du Chapitre.
Prochain Chapitre : « Confrontation ».
Ne croyez pas que je suis dingue, ce rituel est décrit dans le nécronomicon je n'ai fais que le reprendre.
Désolé d'avoir mis autant de temps à pondre ce chapitre mais pour me faire pardonner je le fais super long ! 5800 mots ! Un record.
Bon pour me disculper j'ai une excuse : j'ai lu hp5 et surtout j'ai du reprendre la fic depuis le début pour corriger les différences de traductions comme par exemple :
-J'avais traduit « chambre des nécessités » et le traducteur a mis : « Salle sur Demande »
Et plein d'autres trucs dans le même genre que j'ai du patiemment corriger. Par contre j'ai trouvé ridicule ces deux traductions :
Umbridge = Ombrage (c'est nul… en plus la traduction n'est pas fièle)
Thestral = Sombral (Ridicule !)
Alors un pti sondage sur le 5 :
1) Que pensez vous de la mort de Sirius Black ? (ouiiiin !)
2) Que pensez vous de l'intrigue, du plan de Voldemort. Par rapport aux plans machiavéliques auquels il nous avait habitué…
3) Que pensez vous de Cho ?
4) Et du comportement de Harry devant une nana ?
5) De son coté caractériel ?
Bon c'est tout lol !
Harryjo : j'aime pas particulièrement la mort ni les enterrements, mais une guerre sans morts ça n'existe pas, et puis n'oublie pas que Harry est la cible favorite de Voldemort. Voila, Harry était désavantagé maintenant on ne sait plus qui est le plus fort, haha ! Allez j'espère que ça t'a plu !
Obal : pas de mort cette fois ci (lis la réponse à Harryjo ça devrait t'intéresser). Pour info je ne fume pas. Pis je ne te dirais pas pourquoi j'ai fais mourir le bébé, pas encore, tout vient à point qui sait attendre. Faudra patienter jusqu'à l'ultime combat et les habituelles révélations fracassantes de fin d'année. Le 218 Berserker Street ressemble à Baker Street, mwé c'est vrai mais j'ai pas fait exprès vu que j'ai jamais lu de Sherlock Holmes ! Voila voila, et bien j'éspère que tu auras préféré ce chapitre même s'il est assez noir pour d'autres raisons ! Allez à bientôt !
Yop : la voici la solution ! Une bonne messe noire ! Pour Manson, c'était annulé on a attendu sous le pluie pour rien… M'enfin bon voici la suite en espérant que cela te plaise et tiens moi qu courant des nouveaux chap de ta fic (- de 60000 mots je regarde jamais :o) ). Merci à +
Harry Gryffondor : faut souffrir pour être heureux, ah non merde je confond mes dictons, m'enfin celui-ci peut parfaitement s'appliquer aux Potter. Allez a ciao et merci de tes fidèles reviews !
Maëlle : t'inquièèète je sais que la fin te plaira ! C'est comme la 6ème année où tout le monde me traitait de barbare et de gros c… Tu verras. Petit bébé Potter est mal, oui mais maintenant on ne sait plus qui est le plus fort… Ron est mort ! Allez pour te récomforter, bisoux de partout partout et pas en public comme ça tu peut en redemander autant que tu veux et où tu veux !
Mangemort : je confirme : si il n'est plus l'héritier, Voldie peut le tuer. Mais maintenant on ne sait plus qui est le plus fort… Voila sinon le concert de Manson a été annulé (…). Voial je supose que la fin de chapitre t'as plu… Merci de ta fidélité à bientôt je pense !
Luc ' Racatte' Granger : Comme j'ai dit à Maëlle : t'inquièèète je sais que la fin te plaira ! C'est comme la 6ème année où tout le monde me traitait de barbare et de gros c… Tu verras… je t'avais prévenu pourtant lol ! Allez j'éspère que la grève ne durera pas trop longtemps o) !
Sandrine Lupin : Bon, je croyais que mes sous-entendus étaient assez clairs pour que j'ai pas a mettre clairement « Ils laissèrent Sirius à Dobby et s'enfermèrent dans leur chambrent où ils baisèrent comme si leur vie en dépendait… » lol. Ensuite si je met qu'Herm est la mère de Sirius, c'est qu'officiellement elle l'est : lors du baptême elle l'a reconnu comme son fils. Pour la description hot ben je suis désolé mais ca devra attende : là je suis naze (5800 mots olala !) et après j'ai à bloc de taff donc je privilégierais un nouveau chapitre je pense mais si je me fais chier je t'écrirais ça ! La connerie des mecs de moins de 20 ans je n'argumenterais pas (juste : t'as quel age :o) ). Par contre tu as parfaitement raison : les nanas et moi c'ets pas la joie ! Pour Herm enceinte c'est pas à l'ordre du jour. La question des héritiers est tranchée dans ce chapitre : y'en a plus ! Fini ! Sirius était devenu héritier, le seul qui aurait pu le devenir aurait été le fils de Sirius. Enfin, pour la « faute » dans le chapitre : ce n'est pâs parcequ'il est en deuil qu'il ne peut parler : à la mort de Ginny il est clairement dit qu'ils ne doivent pas parler 3 jours, quant au fait qu'Harry porte la robe de deuil 1 mois c'est son choix mais il parle… donc il a pu transmettre l'héritage. Il était vulnérable le Harry mais maintenant on ne sait plus qui est le plus fort entre Voldy et lui… La prochaine mort : qui te dit qu'il y en a une ? Ou quii te dit qu'il n'y en a qu'une ? Loool une guerre sans morts ça n'existe pas, et puis n'oublie pas que Harry est la cible favorite de Voldemort. Voila pour cette longue réponse (par rapport a mon degré de fatigue :o) ). Gros bisoux où tu veux : suffit de demander !
Tendre mélodie : Si je suis décidé à tuer tous les personages de ton histoire ? Non pourquoi ? Une guerre sans morts ça n'existe pas ! Le coté sinistre devrait s'atténuer normalement et déjà à ce chapitre. J'ai 19ans et manolia est une ancienne revieweuse qui apparement ne me lis plus depuis que j'ai osé me moquer gentiment d'elle. Et voila ! Vas-tu reviewer ce chap ? Je ne t'en voudrais pas si tu ne peut pas vu que tu m'a prévenu ! Allez grosses bises !
Titou Moony : tout dépend du caractère des parents : j'ai un pote à qui sa mère lui a (entre autre) offert des capotes à ses 18 ans lol ! Voila, a quand le prochain chap de la flamme verte ? Vite hein ! Allez à bientôt sur l'une ou l'autre des fics !
Magali : e-mail envoyé mais bon normalement je le fais pas alors pour les autres chapitre je te laisserais guetter par toi-même ! Merci de ta review !
Aulili : sisi il délire JF : je me suis fait chier quand je lisais le tome 5 en fr, c'est la dernière fois que je le lis pas en vo ! Je sursautais de dégout à chaque Sombral et Ombrage, beeerk ! Voila, je te fais des gros bisoux en espérant que cette suite te plais !
