Chapitre 33. Fin d'année peu studieuse et examens.
Harry fut conduit à l'infirmerie bien qu'il ne souffrait d'aucune blessure apparente si se n'est sa double cicatrice. Cependant une grande fatigue le prit après l'illusion de bien être qui avait suivi la bataille et c'est avec joie qu'il s'étendit même si c'était dans l'un des lits blancs de l'infirmerie.
Mrs Pomfresh allait installer Hermione dans le lit d'à coté lorsque celle–ci déclara :
« C'est stupide de monopoliser deux lits alors que d'autres en ont bien plus besoin ! » Et avant que l'infortunée infirmière ait pu répliquer quoi que se soit, Hermione avait déjà sorti sa baguette et élargi le lit sur lequel se trouvait Harry. Elle prit place aux cotés de son fiancé et offrit un sourire satisfait à la nurse incrédule avant de l'inviter à s'occuper de ses nombreux patients. La quinquagénaire se détourna dans un dédain sublime.
Harry s'endormi bien vite dans l'étreinte protectrice de celle qui l'aimait qui songeait à ce moment précis qu'elle lui devait la vie. En effet sans les cours de l'association de défense, elle serait morte ce soir. Observant distraitement les soigneurs de Sainte Mangouste dépêchés à Poudlard en toute hâte s'affairer autour des patients, Hermione repensait à ce qu'elle avait vécu. Pendant tout le temps où elle avait été parquée avec les autres élèves sous la surveillance des Mangemorts, Hermione avait guetté Harry. Elle l'avait ainsi vu s'avancer aux cotés de Dumbledore, être atteint par un rai de lumière jaune, sauter sur Pettigrew et enfin disparaître. C'est à ce moment que tout s'était gâté. Elle avait été mise de coté avec les autres enfants qui avaient un parent plus ou moins éloigné Moldu et attendait que l'on décide de son sort. C'est alors que Pansy Parkinson l'avait désignée à un Mangemort comme étant la fiancée de Potter. Alors qu'il s'approchait pour certainement la torturer et l'utiliser comme moyen de pression sur Harry, elle l'avait attaqué. Ce fut comme si elle avait donné le signal et tous les autres membres de L'AD l'appuyèrent. Les quelques Mangemorts qui ne participaient pas aux combats pour les surveiller furent juste suffisant pour les bloquer. C'est à cet instant précis qu'Harry était revenu et avait plongé les forces des ténèbres dans le désarroi le plus complet.
Elle regarda son fiancé dormir dans ses bras et sourit. Avec son gros pansement sur le front, il semblait paisible. Qu'est-ce qu'il pouvait être mignon quand il dormait ! La jeune fille s'endormit finalement en pensant que même si l'avenir n'était pas exempt de nuages, Harry serait la tempête qui les disperserait.
Peut être était elle rassurée parce que pour la première fois elle avait assisté à un affrontement entre le seigneur des ténèbres et Harry. Il ne lui avait pas raconté, elle l'avait vu. Peut-être aussi étais-ce parce que pour la première fois il avait montré qu'il pouvait le battre grâce à sa seule puissance magique et non pas par la ruse comme les années passées.
A leur plus grande joie, ils furent autorisés à quitter l'infirmerie dès le lendemain matin. Madame Pomfresh n'avait su que répondre lorsque Harry avait déclaré :
« Vous n'avez jamais pu soulager ma cicatrice alors c'est pas maintenant que j'en ai deux que vous pouvez faire quelque chose pour moi ! »
C'est ainsi qu'ils regagnèrent leurs appartements en ce samedi matin. Ils y trouvèrent Spike vautré devant le feu, toujours sous sa forme vipérine d'emprunt. Paresseusement il siffla un « Sssalut » avec ce qu'il semblait être une pointe d'orgueil. Harry répondit à cette sssalutation et prit des nouvelles en s'asseyant dans le canapé.
« Moi ssssa va mais y'a des humains qui vont pas bien. J'ai mordu une doussssaine de sssses gens en noir. »
Harry le félisssita et traduisit pour Hermione tout en rendant au serpent son apparence d'origine.
« Il ne les a pas tués quand même ? » S'indigna la jeune fille.
Harry haussa les épaules.
« Je suppose que si… Et puis n'oublie pas qu'ils voulaient nous tuer… »
La jeune fille ne dit plus rien tandis qu'Harry demandait confirmation au serpent qui affirma avec fierté avoir distribué généreusement de son venin. Il remercia en outre son maître pour l'avoir transformé en vipère aux réserves de poison inépuisables, celui-ci sourit sadiquement avant de déclarer :
« SSss'était plus éfficassse et plus marrant… »
Le serpent aquiésssca et eut un sifflement qui ressemblait à un rire.
La discussion mourut bien vite tandis que le serpent affirmait devoir roupiller quelques semaines pour récupérer des efforts horribles qu'il avait du déployer la veille. Harry traduisit à Hermione et ils rirent tout deux du serpent qui avait légèrement tendance à s'empâter ces derniers temps.
Ils prirent une rapide douche, à deux pour aller plus vite et se changèrent pour aller enfin déjeuner. Ils cherchèrent ainsi le deuxième héro de la veille à la table des Aurors et se précipitèrent aux nouvelles quand ils virent qu'il n'était pas là. Un jeune homme blond qu'Harry reconnu comme celui qui avait aidé Aragoth à enchaîner le faux Malefoy leur répondit qu'il avait été transféré à Sainte Mangouste. Il n'en savait pas plus et semblait étonné car son chef tenait encore sur ses jambes à la fin du combat de la veille.
D'un commun accord, Harry et Hermione décidèrent de lui rendre visite sans pour autant prévenir le directeur qui refuserait certainement. Ils déjeunèrent rapidement à la table des Gryffondor et n'en repartirent que trop lentement à leur goût. En effet tous les enfants au sang pas parfaitement pur vinrent le remercier de les avoir sauvé. Harry répondit humblement :
« Oh vous savez c'est Dumbledore qui vous a sauvé… »
Mais un première année fit remarquer justement :
« Mais toi tu as sauvé Dumbledore et sans ça ils nous auraient tué après. »
Harry dut céder et accepta de bon cœur les remerciements sans pour autant répondre à la grande question si souvent répétée :
« Mais comment as-tu fait ça ? »
A laquelle il répondait par un sourire plus énigmatique que jamais.
Finalement vers dix heures, ils étaient prêts à partir. Ils gagnèrent donc le parc. Ils pensaient transplaner car ils n'avaient pas vu de cheminées d'arrivée dans le hall de l'hôpital. Ainsi ils marchaient vers la forêt interdite qui se trouvait hors du champ d'action de la barrière anti-transplannage. Ils avaient opté pour cette solution qui ne leur plaisait que moyennement car ils savaient très bien que les sangliers ailés du portail n'étaient pas de simples statues mais de vrais gardiens animés comme les deux gargouilles qui gardaient la salle des professeurs. Ils auraient pu les tromper en passant sous la cape d'invisibilité mais Harry avait trouvé idiot de s'en encombrer alors qu'ils pouvaient aussi bien transplaner d'ailleurs.
Ils passèrent ainsi devant la cabane de Hagrid qui leur demanda où ils allaient. Ils répondirent évasivement qu'ils se promenaient en profitant des premières chaleurs de début mai. Ils déclinèrent poliment l'invitation à prendre un thé, prétextant qu'ils venaient de déjeuner et lui promirent de venir lui rendre visite le lendemain après midi pour discuter de l'attaque de la veille.
Pestant devant cette nouvelle perte de temps, ils durent faire un large détour pour entrer dans la forêt sans qu'Hagrid ne le voie. Ainsi ils se retrouvèrent sous la tour d'astronomie où en un peu plus d'un mois la végétation était redevenue aussi dense que d'habitude. D'un geste de la main, Harry voulut écarter les ronces mais n'y parvint pas. Il déguisa juste à temps on geste en amenant sa main dans ses cheveux en faisant semblant de se recoiffer pour qu'Hermione ne se rende compte de rien.
« Je croyais que je pouvais éclater un mur d'un simple geste ! Comment ça se fait ? » Se demandait il soudain anxieux.
Il conclut logiquement qu'il devait certainement apprivoiser sa nouvelle puissance et s'exercer pour maîtriser les pouvoirs qui en découlaient.
« Si Voldemort m'en laisse le temps. » Songeait il amèrement.
« On y est ! » S'exclama la jeune fille qui ne semblait pas s'être aperçut de l'air absent de son fiancé. « On est assez loin, personne ne nous verra ! »
Harry, brutalement sorti de ses noires pensées acquiesça en silence et ils transplannèrent devant la vitrine de Purge & Pionce Ltd.
Comme ils avaient vu faire Maugrey, ils s'annoncèrent au mannequin en se présentant comme monsieur et madame Granger. Ils passèrent ensuite au travers de la vitrine en prenant garde à ce que personne ne les vit. Le hall n'était que peu rempli et ils se dirigèrent vers les escaliers, pensant à raison que Aragoth devait être au quatrième étage, Pathologies des sortilèges. Alors qu'il passaient devant l'accueil, ils virent une sorcière hystérique hurler contrer l'hôtesse. Ils sursautèrent à la mention du nom d'Aragoth et se retournèrent. Cheveux longs et noirs, jeune et belle, Tonks s'énervait de plus en plus. Ils la rejoignirent et la saluèrent. Devant son expression choquée, ils lui firent promettre de garder leur visite pour elle puis demandèrent gentiment à la standardiste où ils pourraient trouver l'Auror.
Ils se rendirent donc Au quatrième étage, passant devant le portrait de Dilys Derwent. Heureusement elle n'était pas là et ainsi ne les vit pas passer. Devant la porte de la chambre particulière numéro vingt-trois, les deux jeunes gens dirent à Tonks qu'ils passeraient plus tard, voulant leur laisser un peu d'intimité. Celle-ci les poussa devant elle en rentrant. Le visage d'Harry et d'Hermione se décomposa quand ils virent Rémus Lupin et Albus Dumbledore en pleine discussion avec le jeune blessé. Un court silence s'installa puis le directeur dit avec malice :
« Ah Harry, Hermione, j'étais sûr que vous viendriez dès que vous auriez appris où était votre ami. »
Harry fut soulagé et vit avec amusement que Tonks s'était littéralement jetée sur son ami et l'étouffait sous les câlins. Les deux amis apprirent du Directeur qu'un Maléfice inconnu avait atteint Aragoth, avec un effet a retard. Heureusement ce n'était qu'un sort mineur qui provoquait des crises d'éternuement intempestives. Il avait été soigné et sortirais certainement le soir même. Lorsqu'il put à nouveau parler, dégagé de l'étreinte de sa petite amie, Aragoth les salua et prit de leurs nouvelles. A ce moment, Hermione vit une bague au doigt de Tonks qui la cacha trop tard. Aragoth, le héro de la veille, avait surprit le mouvement et rougit avec courage.
« Depuis quand ? » Demanda Hermione tout sourire.
Tonks s'empourpra encore plus et répondit :
« Hier après midi. Pendant que vous étiez en cours. Il s'est déclaré pendant une balade au parc. »
Ils reçurent les félicitations de leurs amis du directeur et même, honneur suprême du ministre de la magie avant que Dumbledore ne demande à parler un instant avec Harry. Ils sortirent donc un court moment et le vieil homme demanda en prenant garde à ce que personne n'entende :
« J'ai cru comprendre que tu as suivi le plan… » Avec un grand sourire.
« Bien sur ! » Répondit le jeune homme en riant.
Puis ils regagnèrent le chevet du jeune Auror qu'ils ne quittèrent que vers midi. Ils purent cette fois sereinement transplaner devant le portail de l'école en compagnie du directeur et se dirigèrent vers la grande salle pour le dîner en discutant joyeusement.
Le repas avait commencé depuis peu et les élèves virent avec étonnement ce trio inattendu entrer en discutant l'air sérieux. La salle était ravagée mais les tables semblaient encore en état de supporter le repas. Le directeur se dirigea vers son siège et annonça qu'il suspendait les cours jusqu'à mercredi comprit le temps de remettre en ordre l'école. Cette annonce fut accueillie par les cris de joie des élèves qui oublièrent ainsi l'espace se quelques minutes les décès de leurs dix camarades, de quatre Aurors et du professeur Sinistra.
Harry et Hermione retournèrent à leurs appartements et la jeune fille en élève studieuse déclara :
« Parfait, nous allons pouvoir rattraper un peu de l'horrible retard que nous avons prit dans nos révisions des Aspic ! »
Mais elle sut instantanément que tel n'était pas l'avis de son fiancé qui prévoyait déjà un entraînement quotidien pour son équipe de Quidditch en vue de la finale contre Serpentard le Samedi suivant. Hermione le traita d'idiot, prétextant qu'il ne savait pas voir les vraies priorités, ce à quoi Harry répondit que la priorité actuelle était de battre Serpentard au match de samedi et qu'après seulement il pourrait s'intéresser aux Aspic qui n'avaient lieu qu'au début du mois suivant. Hermione haussa les épaules et se dirigea vers la table pour réviser en lui rappelant que le lendemain après midi ils devaient rendre visite à Hagrid.
« Donc pas Quidditch ! » Fit elle ravie.
« Raison de plus pour s'entraîner les autres jours ! » S'exclama Harry. « Allez hop entraînement tout l'après midi ! »
Il se changea en vitesse et traîna son équipe désespérée de perdre un si bel après midi de congé en entraînement fatiguant. Finalement, il les laissa repartir vers dix huit heure, éreintés. Il semblait déçu et peu enthousiaste lorsqu'il regagna le salon où Hermione révisait toujours. A sa mine déconfite, Hermione voulut le réconforter mais il se dirigea vers la salle de bain avant qu'elle n'ait pu bouger.
Elle dut attendre la soirée pour s'excuser de s'être emportée de la sorte et renonça à ses études fastidieuses pour passer la soirée avec lui.
Le dimanche matin, Hermione travailla encore en jetant quelques regard désapprobateurs à Harry qui contraint et forcé avait fini par accepter de réviser. Seulement, d'après lui lire de nouveaux livres était bien plus bénéfique que relire les cours ce qui exaspérait Hermione. Harry brisa finalement le silence de plomb en décrétant qu'il était temps d'aller dîner.
Avant de s'installer à la table des Gryffondors, ils se rendirent à celle des professeurs pour dire à Hagrid qu'ils passeraient à sa cabane immédiatement après manger. Celui-ci les remercia d'un ton enjoué et se remit à parler avec le professeur Vector tandis que les deux jeunes fiancés regagnaient leur table.
Pressé par Hermione qui avait hâte de recommencer à réviser, Harry délaissa à regret sa cuisse de canard confite et la suivit tout en maugréant qu'Hagrid était encore à table. Voyant l'air furieux d'Harry, Hermione lui dit d'une voix soudain tout sucre :
« Mais tu sais que c'est pour ton bien que je fais ça ! Tu veux devenir Auror ou pas ? »
Ce a quoi Harry répondit en râlant quelque chose qui ressemblait vaguement à :
« De toute façon j'aurais aucun mal aux Aspic. »
Hermione passa une main dans le dos de son fiancé et se serra contre lui pour se faire pardonner, mais seule l'arrivée de son très grand ami sembla réjouir le jeune homme à nouveau. Hagrid les invita à entrer et ils s'installèrent autours de la table encombrée de sortes de gros blaireaux morts que le garde chasse poussa sur un bord. Il s'enquit alors de leur santé et ils le rassurèrent promptement. Eux-mêmes prirent des nouvelles de leur ancien professeur puis de Graup.
« Il va très bien ! » Les assura Hagrid avec un sourire ému.
Ils demandèrent ensuite comment allait Madame Maxime dont ils n'avaient plus de nouvelles depuis bientôt un an.
« A merveille, elle m'a d'ailleurs invité pendant les vacances à Beauxbattons. » Répondit le semi-géant en rougissant.
Pour couper court à ce sujet qui semblait l'embarrasser, Hagrid demanda à Harry et Hermione de lui raconter ce qui s'était passé selon leur point de vue deux jours auparavant. Il n'était pas présent ce soir là et n'avait entendu que des rumeurs.
« En fait. » Expliquait il. « J'étais dans la forêt pour m'assurer que Mina allait bien. C'est une des Thestral du troupeau de l'école qui a accouché. Elle a arrêté de trembler de peur dès que je suis arrivé. Le bébé est magnifique, il s'appelle Edora. En rentrant j'ai retrouvé ce qui semblait être une cadavre de Mangemort mais racontez moi donc. » S'enthousiasma leur ami.
Ainsi ils lui racontèrent chacun leur tour ce qu'ils avaient vécu sous les regards impressionnés du garde chasse qui poussait quelques jurons qui coloraient le récit. Au passage de la torture de Pettigrew, Harry ne détailla pas mais sut que son ami avait comprit . Cependant il ne fit aucune remarque. Finalement ils arrivèrent au terme de leur narration et Hermione demanda :
« Dites moi Hagrid, vous ne nous avez certainement pas fait venir uniquement pour entendre ce que Dumbledore a déjà du vous raconter n'est-ce pas ? »
Harry regarda son amie étonné mais le fut encore plus lorsqu'il vit Hagrid bredouiller :
« Euh, oui il m'avait déjà raconté… Mais bon euh… je voulais vous dire.. euh. Bon, voila, avant que vous ne quittiez l'école définitivement je voulais vous dire … euh.. Vous ne m'avez jamais demandé dans quelle maison j'étais avant d'être renvoyé… » Finit il dans un murmure.
Avant qu'Hermione ne prononce un mot, Harry s'exclama :
« Je suppose que cela n'a pas d'importance. »
Hermione le regarda fâchée qu'il l'ai dit avant elle.
« En fait si, cela à son importance. » Continua Hagrid qui semblait hésitant. « Voila, le choixpeau avait hésité à me mettre à Poufsouffle tellement j'étais pas doué mais finalement il a du croire que mon hérédité de géant me poussait à la violence et m'a envoyé à Serpentard. » Il avait maintenant les yeux baissés pour ne pas voir la condamnation qu'il s'attendait à voir dans les yeux de son protégé.
« Ah ! » S'exclama Hermione triomphale. « Tu vois Harry ! Toi qui crois que Serpentard et Gryffondors ne pourront jamais s'entendre tu es le parfait exemple du contraire, quelle dérision ! »
Tout d'abord, Harry ne dit rien puis s'adressant à Hagrid, il demanda :
« Pourquoi me dites vous ça Hagrid, pourquoi maintenant ? »
Hagrid releva timidement les yeux.
« Je voulais que tu saches avant de partir et surtout avant d'affronter … tu-sais-qui. Tu sais bien que j'étais à l'école en même temps que lui et maintenant tu sais que l'on était dans la même maison. Evidemment il me détestait et me considérait comme un bâtard de sang-mêlé car j'avais toujours dit que ma mère était une Moldue pour pas éveiller les soupçons. Toujours est il qu'évidemment j'ai un peu connu Tom Jedusor et j'ai surtout appris des choses qui pourraient t'être utiles contre lui. »
Harry semblait définitivement indifférent à la nouvelle ce qui donna du courage à Hagrid pour continuer ses explications.
« Tout d'abord, il racontait à tout le monde qu'il portait le nom de son père et de son grand père. Or je pense que tu sais que ce sont les prénoms de ses deux pères : biologique et adoptif. »
Harry hocha la tête.
« C'était évidement pour masquer son ascendance et tu pourras en jouer contre lui car la deuxième chose que je voulais que tu sache c'est qu'il est très facilement énervable et c'est la son pire défaut selon moi. Quand il est en colère il ne se contrôle plus et fait des bêtises. C'était immanquable à l'école. »
« Je sais. » L'interrompit Harry. « C'est ce qui m'a permis de m'échapper plusieurs fois. »
Hagrid sembla triste de ne pas avoir révélé à Harry un élément capital mais Harry se chargea de le remercier pour son aide et sa franchise, après quoi ils prirent congé de lui.
Il était presque quatre heures de l'après midi lorsqu'il rentrèrent et Harry qui avait espéré quitter Hagrid assez tôt pour s'entraîner quand même en fut quitte pour de nouvelles lectures.
Le moral d'Harry était au plus bas les trois jours suivant lorsqu'il rentrait de son entraînement de Quidditch, à tel point qu'Hermione n'avait pas cœur à le forcer à réviser et le consolait confortablement installés devant la cheminée qui exhalait encore plus de fumée que d'habitude, faisant varier les nuances de violet de façon captivante.
Le jeudi, Harry ne suivit pas vraiment les cours, trop occupé à faire le point de ce qu'il devait dire à son équipe le soir même. Il devait leur expliquer que Serpentard avait quelques cent points de retard sur eux au classement mais qu'il refusait qu'ils s'endorment en pensant qu'ils avaient cette marge de sécurité. Il voulait gagner !
Le vendredi après midi, Harry fit volontairement fondre son chaudron sous l'œil intéressé de Pansy Parkinson. Il avait bien prit garde qu'elle le remarque pour qu'elle le raconte à son maître chéri.
Le samedi arriva finalement, trop vite encore une fois. Faut il vraiment raconter ce qui se passa alors ? C'est si terrible… Je n'en ai pas le courage. Je vous dirais juste que Gryffondor perdit 230 à 170 et ce uniquement grâce à Harry qui saisit le vif d'or avant que les Serpentard n'aggravent l'écart. Ainsi Gryffondor gagna quand même le championnat et Harry en fut ravi, même si e n'était pas le triomphe auquel il aspirait en bon capitaine. Ils furent félicités par McGonagall qui était ravie de voir la coupe réintégrer son bureau après un an passé dans celui de Rogue à qui elle adressa un sourire triomphant.
Maintenant que le match était passé, les examens paraissaient horriblement proches. Pourtant, Harry, nonchalant, se contentait de suivre les cours d'un air absent tout en falsifiant ses performances, à faire ses devoirs et à bouquiner. Hermione avait renoncé à le persuader mais elle-même ne dormait quasiment plus tant elle se préparait pour la consécration de ses sept ans d'études acharnées.
Un soir qu'ils discutaient devant le feu, Hermione expliqua à Harry qu'elle pensait faire une autre carrière que celle prévue dans les sciences magiques.
« Tu sais l'été dernier j'ai visité la Grèce avec mes parents et L'Egypte avec toi. J'y ai bien réfléchi et je veux devenir Archéomage. Comme l'aspic d'histoire de la magie n'existe pas je peut le faire avec mes options. » Dit elle.
Harry réfléchit et répondit :
« Je comprends c'est sûr que c'est passionnant mais si tu part en Egypte ou je ne sais où on vas être séparé… »
Hermione sourit au désarroi de son fiancé et apprécia cette preuve d'amour détournée. Elle le rassura bien vite :
« Mais non ! Je sais transplaner maintenant grâce à toi ! Je rentrerais tous les jours ! »
Harry sourit à nouveau et l'embrassa tendrement. Il ne leur restait plus qu'une semaine avant de plancher sur l'ultime contrôle de leurs connaissances. Harry décida finalement de jeter un coup d'œil à ses notes et au repas du lendemain informa les membres de l'AD de la suspension des séances. Il faut dire que les deux semaines précédentes, la Salle sur Demande avait paru un peu vide face au peu d'élèves fidèles au poste. Presque aucun élève de cinquième ou de septième année si ce n'est Neville, Parvati qui était endurcie par la mort de sa sœur et évidemment Hermione n'était présent.
Pendant la dernière semaine, Harry prit un malin plaisir à Maltraiter Rogue. Le mardi après midi, les copies de quatrième année étalées sur son bureau prirent soudain feu. Rogue éteignit le brasier comme il put et hurla :
« Potter ! Cette fois vous êtes allé trop loin ! »
Harry sourit, leva ses mains vides et dit :
« Professeur, ma baguette est dans mon sac, vous ne pensez quand même pas que je suis assez doué pour faire de la magie sans baguette ? En plus si j'avais lancé un incendio on aurait vu un rayon orange traverser la salle… » Répliqua t'il d'une voix amusée.
Mais ses yeux démentaient cette impression joyeuse : ils flambaient littéralement de sadisme.
Le vendredi, à la fin du dernier cour avant les deux semaines d'examens, l'ensemble des chaudrons des Serpentards se mirent à bouillir soudainement. Hermione vit qu'Harry avait les yeux fermés et le front plissé de concentration, sa baguette pointée sur Rogue sous la table. Alors que celui-ci se dirigeait vers la potion de Millicent Bullstrode pour éclaircir ce mystère irrésolu, les quatre potions jaillirent des chaudrons et se précipitèrent sur Rogue qui fut projeté contre le bureau de Dean auquel il resta collé par le liquide visqueux. Soudain sa peau devînt verte, sous l'effet de la potion de confiance. Ainsi il n'était pas digne de confiance, hein ? Harry savait bien pourquoi la potion avait agi : sa position d'espion l'obligeait à mentir à Voldemort. Mais les autres élèves devinrent immédiatement méfiants et Harry vit avec délectation Parkinson plisser les yeux comme si elle réfléchissait et que c'était douloureux.
Pour le dernier week-end, Harry décida de s'accorder un repos bien mérité après ses efforts acharnés de la semaine. Hermione quant à elle était plus blanche que jamais, d'immenses cernes sous les yeux. Ces derniers temps, quand Harry allait se coucher elle travaillait toujours, et elle travaillait encore quand il se levait. Le dimanche matin, Harry se leva pour la trouver comme d'habitude penchée sur une pile de parchemins d'arithmancie. Se positionnant derrière elle, il l'enlaça tendrement en lui disant :
« Tu devrais te reposer un peu ma chérie. »
Hermione aurait du être choquée par l'emploi d'une expression aussi rare dans la bouche de son fiancé, mais trop captivée par ses révisions, elle répondit juste :
« Je peux pas. »
Mais Harry lui fit remarquer qu'elle avait déjà lu ces notes la semaine passée et que de toute façon elle ne passait l'arithmancie qu'en milieu de la deuxième semaine.
« Mais tu ne comprends donc pas que j'y arriverai jamais ! » Dit elle en explosant soudain en sanglot.
Harry se pencha, la saisit sous les genoux et dans le dos et la porta jusqu'au canapé. Il s'y assit et la berça comme un jeune enfant. La jeune fille se calma bientôt et portée par le fredonnement d'Harry sombra vite dans un sommeil trop longtemps refoulé. Le plus doucement qu'il put, Harry se leva et alla la déposer dans leur lit. Comme il n'avait pas sommeil, il la borda après l'avoir délicatement déchaussée et sortit. Il passa la matinée à se balader en compagnie d'Aragoth qui depuis longtemps maintenant était remis de son aventure. Vers midi ils revinrent aux appartements et Harry constata qu'Hermione dormait toujours. Avec le sourire d'un homme amoureux, il alla donc dîner avec son ami Auror puis rendit visite à Hagrid dans l'après midi. Finalement il rentra vers vingt et une heure et relut rapidement ses notes de métamorphose, épreuve du lendemain. Il se coucha finalement aux cotés de sa fiancée qui dormait toujours.
Le lundi matin, il fut tiré du lit bien trop tôt par une Hermione en pleine forme qui le réveilla en disant :
« Allez Harry, c'est le dernier jour de révisions, bouges toi ! »
Harry ouvrit un œil, regarda sa montre : quatre heure du matin !
« Herm, il reste encore quatre heures avant la métamorphose ! » Râla t'il en se retournant sur son oreiller.
« Allez debout, tu divagues c'est demain ! Allez paresseux, une fois dans ta vie lève toi pour travailler ! »
Harry grogna et se retournant lança :
« C'est pas moi qui ait dormi tout mon dimanche avant les épreuves ! »
Hermione se figea puis se souvint d'avoir révisé en se disant qu'elle n'avait plus que vingt quatre heures devant elle, puis Harry était arrivé et elle avait piqué une crise de nerf. Harry l'avait consolée et après… Plus rien.
« On est lundi ? » Demanda t'elle avec peine.
« Wéééé ! » bailla Harry.
« Et tu m'a laissé dormir ! » S'énerva t'elle tandis que le malheureux jeune homme s'étirait, certain qu'il n'avait aucune chance de se rendormir.
« Si je ne l'avais pas fait tu n'aurais jamais tenu les deux semaines d'exams et je n'ai pas envie de te voir finir à l'infirmerie. » Se justifia t'il en cherchant son caleçon sous le lit.
Ainsi relut-il une ultime fois ses notes avant de déjeuner et de se retrouver devant une copie blanche marquée du tampon de L'institut des examens magiques. Il répondit en une demi-heure au questionnaire qui était censé en prendre deux et s'intéressa à la dissertation : deux sujets au choix : « Les difficultés et intérêts de la conjuration » ou « Comparez les transformations Animagus et la métamorphomagie ». Harry choisit avec un sourire le second sujet. Entre le livre que lui avaient offert Rémus et Tonks à son seizième anniversaire et les discutions avec Patmol, Harry était un expert comparé à ses camarades. Il se mit à écrire frénétiquement et redemanda de nombreux parchemins vierges. Au terme des quatre heures, le professeur Flitwick qui surveillait l'épreuve du littéralement lui arracher le tas de douze copies tandis qu'Harry l'implorait de le laisser mettre le dernier mot de sa conclusion.
L'après midi fut consacrée à la pratique. Harry passa devant le professeur Marcheblank, celle la même qui avait vu passer Dumbledore aux Aspic. Elle lui souhaita le bonjour avant de lui demander s'il était capable d'obtenir un résultat en métamorphomagie. Elle ne semblait pas trop y croire car ce sujet était à peine abordé dans le cadre des études de second cycle, cependant, Harry hocha la tête, sûr de lui. Comme lors du bal de noël, il fit pousser ses cheveux jusqu'aux épaules et changea ses yeux. Il se débarrassa de ses lunettes, inutiles, pour bien montrer à l'examinatrice ce qu'il avait fait. C'était tout ce qu'il parvenait à faire au niveau du visage. Relevant sa manche, il métamorphosa son bras en membre gracile et féminin, en bras rachitique et ridé de vieillard, puis, exactement comme devant McGonagall, se concentra pour faire apparaître un moignon mal cicatrisé au niveau de l'épaule. Déstabilisée, la vieille dame lui demanda de conjurer l'objet le plus volumineux et complexe qu'il n'avait jamais réussi à faire apparaître en cour. Souriant, Harry lui dit :
« Je suis assez fatigué. »
La vieille dame sourit et l'assura que ce n'était pas grave. Harry sourit de plus belle et déclara :
« Excusez moi, je me suis mal fait comprendre. »
Et il conjura alors un magnifique fauteuil en bois doré, aux cousins de velours bleu roi, délicatement sculpté dans le pur style victorien sur lequel il 'assit à son aise.
La vieille dame était estomaquée, la bouche ouverte et le dentier a moitié décollé. Harry lui déclara alors :
« Bon, maintenant que je suis assis, je peux conjurer la chose la plus complexe que je n'ai jamais fait apparaître. »
Les autres examinateurs s'étaient interrompu tout comme les élèves alors interrogés et observaient Harry avec stupéfaction.
Harry leva sa baguette, ferma les yeux. Son front se plissa et ses lèvres tremblèrent tandis qu'une pluie de poussière argentée sortait de sa baguette pour former un gros chien noir qui ressemblait à s'y méprendre à Sirius.
« Je vous présente Patmol ! » fit Harry en flattant la magnifique bête devant l'air consterné des autres élèves qui se sentirent tout à coup misérables.
Sur un signe bienveillant, Harry sortit accompagné de Patmol et gagna la cabane d'Hagrid à qui il demanda de garder son chien. Il n'avait pas le cœur de le faire disparaître et de toute façon devait emménager dans un manoir avec un magnifique jardin dans moins d'un mois… Il rentra ensuite et passa la soirée à réviser la défense contre les forces du mal avec Hermione qui était assez satisfaite de ses performances de la journée.
Le mardi matin, il se présenta tôt à la grande salle, déjeuna amplement, et fit des réserves de chocolat en prévision de l'épreuve de l'après midi. A huit heures, ils purent retrouver leurs pupitres qui avaient magiquement remplacé les quatre tables des maisons dans la grande salle. L'épreuve consistait en une sorte de livre dont on est le héro. Sur le parchemin apparaissait une histoire qu'il fallait lire et à chaque fois que le personnage était confronté à un choix, l'élève devait écrire ce qu'il fallait faire pour affronter le danger. La réponse écrite le parchemin s'effaçait et l'histoire évoluait. Evidement un choix peu judicieux entraînait une complication de l'intrigue alors qu'une bonne réponse permettait de poursuivre le scénario. Harry vit avec joie qu'il venait de vaincre le terrible sorcier de la montagne sombre et par là même avait répondu du mieux qu'il était possible à toutes les situations où la défense contre les forces du mal était utile. Il rendit son parchemin à onze heures, avec une heure d'avance.
L'après midi, il eut la joie de retrouver le professeur Tofty qu'il n'avait pas vu depuis deux ans. Celui-ci le salua avec un sourire et lui demanda quel était le sortilège le plus puissant qu'il était capable de produire.
« Tout dépend de si vous parlez de sortilèges appris en cour, de sorts autorisés par la loi ou de sorts interdits. » Répondit il en souriant.
Joueur, le professeur répondit :
« Voyons les trois ».
Après avoir demandé confirmation qu'il n'irait pas à Azkaban, Harry commença par le sortilège le plus complexe que le professeur Pettigrew-Griffith leur ait apprit : celui là même qu'il avait employé sur Hermione le jour de l'attaque : le sortilège d'expulsion appliqué à un être humain. A cette fin, Harry se pointa de sa baguette et créa un double de lui-même, sort très avancé et inconnu des élèves. Le double durait en moyenne cinq minutes avant de disparaître. Le professeur le regarda surprit mais Harry n'en tînt compte et demanda à lui-même de reculer de dix mètres. Le double s'exécuta et Harry lui lança l'expulso qui l'envoya directement à cheval sur l'un des lustres de la salle. Il ne faisait aucun doute que ce n'était pas une erreur car Harry avait accompagné le mouvement de sa baguette. Il fit redescendre son autre lui avec un sortilège de lévitation et déclara :
« Sortilège autorisé le plus puissant. »
Il relança le dérivé du capilarus strangularem qu'il avait utilisé lors de son duel avec Alicia à son double qui bientôt fut solidement ligoté par ses propres cheveux.
« J'estime que ce sort est légal car il ne fait pas de mal, même s'il est dérivé d'un sort de magie noire. » Expliqua t'il au vieil homme.
Il libéra son double et demanda :
« Sort interdit, vous êtes sûr professeur ? »
Le vieil homme acquiesça. Voyant qu'une nouvelle fois tout le monde le regardait, Harry lança un puissant sort de dissimulation. Seul l'examinateur et son double étaient désormais capables de le voir. Les autres voyaient un écran bleu qui englobait les trois hommes. Le double semblait paniqué, même s'il était dénué de parole. Il tenta de prendre la fuite mais avant qu'il n'atteigne le bord de l'écran de protection, Harry lança un sort d'infernofusion, dérivé du fusio. Ce sort était inconnu. Il lui avait été l'un de ceux appris de Cthulhu et ainsi Harry pouvait se vanter d'être probablement le seul sur terre à le connaître. Il se révéla cent fois pire que les sortilèges interdits. Le double commença lentement à fondre, une expression d'indicible douleur sur son visage. Bientôt il n'en resta rien qu'une mare jaunâtre bouillonnante qu'Harry fit disparaître d'un récurvite négligent. Il se retourna alors vers l'examinateur en abaissant l'écran. Celui-ci était plus blanc que la mort. Il dit simplement :
« Celui-dont-je-n-ai-pas-peur-de-prononcer-le-nom, Voldemort a du soucis à se faire. Vous avez terriblement progressé Potter, je n'ai jamais rien vu de tel. »
Et il sourit faiblement avant d'inviter Harry à partir.
Inutile de dire qu'Harry se fit lyncher par Hermione lorsqu'il lui révéla comment s'était passé son entretien pratique.
« Tu aurais pu aller droit en prison voire pire ! » Hurlait elle en pleurant de peur rétrospective.
« Mais non ! Ils ont besoin de moi tu le sais bien !
« Ca ne te donne pas tout les droits ! » Répliqua t'elle.
« Si. »Répondit il simplement. « En plus je me suis auto-assassiné…j'ai fait de mal a personne ! »
Le mercredi était libre et Harry le passa à flemmarder tandis qu'Hermione lui rappelait qu'il ferait mieux de réviser ses potions qui étaient sa matière la plus faible. Mais il n'en tînt pas compte et bien vite il se retrouva devant un nouveau parchemin le jeudi matin. Un nouveau Questionnaire à Choix Multiple qui se révéla d'une facilité déconcertante suivi d'une dissertation à sujet unique : « Décrivez en détail le mode opératoire d'une potion de gigantisme. » Harry eut une pensée amusée pour Hagrid et décrivit sans mal le processus de création de cette potion qui permettait de grandir d'entre un et trois mètres. A sa plus grande stupéfaction, l'après midi il dut préparer cette même potion. Il trouva cela quelque peu injuste : si l'on ne savait pas, on ratait deux Aspic d'un coup ! Pourtant, il réussit assez bien et le sut quand il testa sa potion devant les examinateurs. Il prit un bon mètre quatre vingt avant se pencher pour saisir l'antidote que lui tendait le professeur Marcheblank. La soirée fut une nouvelle fois studieuse car le lendemain se tenait l'épreuve d'enchantements.
Pour la dernière fois de la semaine, il se pencha sur un essai : « Les sortilèges d'animation appliqués aux objets volumineux ». L'après midi, il savait ce qu'il aurait à faire et ainsi voulut impressionner le jury. Il arriva donc avec Patmol devant le professeur Tofty étonné.
« Pourquoi ce chien, est il ici ? » Demanda t'il outré.
« Vous verrez professeur. » Répondit Harry avec un sourire.
Sachant qu'il devait s'attendre à de nouvelles prouesses, l'examinateur laissa faire et lui demanda de faire marcher la table devant lui. C'était une table massive pour une dizaine de personne et Harry la fit trotter joyeusement autours de la salle. Puis il déclara que c'était vraiment trop simple. Il lança alors l'impérium sur son chien, exercice légal car ce n'était pas un humain, mais bien plus difficile car il fallait encore se faire comprendre du chien. Toutefois, le massif canin se mit en branle et commença à se comporter bizarement : il marcha sur les pattes arrières puis avant, se roula dans tout les sens et fit un salto arrière. Libéré du sortilège, la pauvre bête sembla impressionnée de ses performances. Le professeur remercia Harry avec un sourire et demanda au suivant d'entrer.
Ainsi vînt le week-end qui passa rapidement. Pour la seconde semaine, le programme était exactement le même si ce n'est que c'étaient les matières approfondies qu'ils passaient avec en plus le mercredi leur option.
Le lundi matin, re rédaction de métamorphose, approfondie cette fois-ci. L'après midi : passage devant le professeur Marcheblank qui déclara déjà savoir sa note.
« Par contre, j'ai noté que vous aviez très bon goût quand vous avez conjuré la chaise. Si vous vouliez bien me conjurer un service à thé, j'ai oublié le mien chez moi et je suis encore ici pour trois semaines… » Demanda t'elle de son sourire édenté.
Avec un sourire ravi, Harry fit apparaître six tasses et soucoupes, une théière et un pot à lait sur un plateau. Le service en porcelaine bleu clair était décoré de motifs exquis d'un bleu beaucoup plus sombre. L'ensemble était magnifique.
Le lendemain, Harry affronta avec courage une dissertation de défense contre les forces du mal approfondie qui lui parut fastidieuse car trop simple. Après dîner, il se retrouva devant le professeur Tofty qui lui déclara avec un sourire qu'il n'avait besoin de le revoir à l'œuvre à moins qu'il n'ait encore des sortilèges plus puissants en réserve. Harry répondit qu'il n'en avait qu'un et que le seul à le voir serait Voldemort et que ce serait sa chute. Tofty sourit d'un air radieux et le félicita de son courage avant de lui permettre de se retirer.
Le mercredi, Harry disserta sur le cryptage de messages et dut inventer un code le matin, puis fit montre de ses talents dans les sorts d'infiltration l'après midi. Il rejoignit Hermione qui semblait énervée après ses épreuves d'Arithmancie.
Le jeudi fut inintéressant : potions approfondies le matin, potions approfondies l'après midi. Harry commençait à se lasser de faire des exploits devant les professeurs qui ressemblaient à des enfants au cirque à chaque fois qu'il passait. Le vendredi, c'est donc las qu'il pratiqua ses enchantements approfondis. Il hurla littéralement de joie lorsqu'il fut libéré ensuite. Il eut une pensée pour les pauvres cinquième années pour qui les épreuves des Buse commençaient maintenant. Les Aspic étaient toujours prioritaires de manière à ce que pendant que les élèves de cinquième année bûchaient sur leurs sujets, les professeurs puissent corriger les copies qui décideraient de l'avenir de leurs auteurs. Ainsi dès la fin de l'année ceux-ci savaient s'ils étaient admissibles dans telle ou telle école d'études supérieures ou s'ils devaient se résoudre à chercher du travail immédiatement.
Il rejoignit Hermione et ses autres amis de septième année. Ils étaient désormais en vacance. Les cours continuaient pendant deux semaines pour les autres années mais l'on estimait que les septièmes années avaient bien mérité un congé anticipé et ainsi chaque année ils avaient quinze jours de vacance supplémentaire et un bal spécial pour eux, pour fêter leur fin d'étude. Ce furent donc des élèves obnubilés plus que par un sujet aussi futile que le bal qui s'endormirent ce soir là, sauf peut-être Harry et Hermione qui avaient d'autres soucis. Entre autre, Harry se demandait quand est-ce qu'il pourrait maîtriser les secrets enseignés par les dieux-démons car jusqu'ici il avait échoué dans toutes ses tentatives, sauf pour l'infernofusion qui encore avait été un echc partiel car le double avait fondu trop lentement. Devant les professeurs, il n'avait fait qu'appliquer ce qu'il avait appris par ses lectures. Il craignait vraiment de ne pas avoir le temps de maîtriser ses nouveaux pouvoirs avant sa prochaine rencontre avec Voldemort…
Fin du chapitre, enfin.
Prochain chapitre : « L'ultime combat »
Wéééé ! enfin ! 7000 mots rien que le chapitre, sans les commentaires ! J'ai eu trop du mal à me motiver à le faire ce chapitre mais une fois parti j'arrivais plus à m'arreter. En fait j'avais trop hâte d'écrire le suivant que j'étais démotivé pour celui-là. En fait s'aurait du être deux chapitres mais j'ai pensé que je n'aurais pas assez à dire, a tort. Finalement s'aurait été facile d'en faire deux mais bon.
PROCHAIN CHAPITRE : le dernier combat, la fin, les révélations, puis l'épilogue en trois chapitres, dès dimanche soir (le 14dec), c'est quasi sûr.
Voila, allez réponses aux reviewers :
Luc Granger aka Racatte : chap 31 : on se perd dans les détail ? Désolé vas te plaindre à Lovecraft auteur du nécronomicon ! Il est mort ? Ah wé merde… Hermione veut encore se marier, elle boude c'est tout ! Puis si tu enguele Harry c'est normal c'est ton rôle de veiller au bonheur de ta fille ! Le caput draconis : j'avais pas fait gaffe ! C'est ecrit texto dans le rituel du necronomicon, mais c'est exact, bien vu ! En suite : j'ai discuté avec Yog y'a pas longtemps : il a la rage c'est clair : 200 millions d'années qu'il attendait ca ! Tu peux créer maintenant le prix du plus bogrododo pour élève trop studieux et le décerner… à ta fille.Hors fic: ben moi pour kreattur je prononçais encore « critcheur » soit le kreacher anglais. J'avais pas fait gaffe non plus au jeu de mot mais normal nous ne sommes pas anglais ! Voila, chap 32 : moi j'aime bien son rire voldysiaque. Puis c'est pas un expeliarmus : il veut pas la desarmer, mais un expulso. Pour spkike le basilic : pas bon il aurait tué sans le vouloir les pov gentils qui l'auraient regardé ! Pour la cicatrice ca me rappelle les chasseurs de la seconde guerre mondiale : une marque par ennemi abattu sur la carlingue et dans ce cas, une cicatrice par avada contré. Enfin voila ! Allez a très bientôt je suppose !
Harry Gryffondor : C'est vrai qu'à la fin ca peut faire comme sur les chasseurs de la seconde guerre mondiale : une marque par ennemi abattu sur la carlingue et dans ce cas, une cicatrice par avada contré. Bon allez courage on approche de la fin ! Merci de ta fidélité de longue date !
Chen : Coucou toi ! Bon ça va tu t'es pas jetée. Quand je disais que j'avais pas la foi c'était juste que j'étais naze après avoir écrit pendant toute l'aprem (comme aujourd'hui : 7h de boulot !) ce n'était pas toi… Pour la prochaine séance, désolé je te la promet demain avec le chapitre 34, pas ce soir j'ai la migraine (7000 mots… rhaaaa j'ai mal au crâne !) Le prend pas mal surtout mais la je ne pense plus qu'a un bon bain avec un bon boukin… Bon, ben si tu passes à Nice un de ces quatre, envoie moi un mail ca serait marrant de se dire bonjour (juanluca218@yahoo.fr, pas hotmail : il n'accepte que les mails de ff.net, c'est fait exprés pour être sur que dès que j'ai un mail c'est un review donc pas de faux espoirs.
..) Moi j'habite pas en ville mais à coté au milieu des arbres, c'est tranquille et proche des animations, c'est cool quoi. Revenons à la fic : pourquoi draco à fait ca ? Ben parcequ'il est méchant, du moins il a été rendu méchant par l'éducation de son père et ne changera pas. Sinon, je confirme : je suis un dieu (et je me prend pas du tout au sérieux je te rassure). Dans 10 ans maximum la majorité de la planète croira en moi : le mot Aragoth remplacera le mot dieu, je serais un concept à moi tout seul. (méga lol : on croirais presque que j'y crois moi-même !). Voila, ultime fight demain, je te souhaite une bonne nuit, une bonne lecture et te dis à bientôt. En attednat je te fais pleins de bisoux sous les pieds et fo que ça chatouille !
Yop : tu as raté un chapitre et je parie que tu rateras celui-là étant donné que je publierais le suivant quelques heures après. Tinkiet pô c'est pas grave je sais ske c'est ! Tu croyais que j'avais abandonné ma fic si près de la fin ? Meuhnon ! tiens elle sera finie dans la semaine mais certes pas abandonnée ! Donc la suite très très vite c'est promi ! allez bye !
Maëlle : merci d'avoir répondu au sondage, ainsi je suis maintenant sûr de ne pas être le seul à penser cela ! 2ème review : tu as raison c'est un peu gros c'est pourquoi je tempère un peu dans ce chapitre, merci de me l'avoir fait remarquer.Olala la voila qui nous déprime : tu vas voir la fin n'est pas une décéption ! Du moins je pense ! Bon, que dire d'autre ? A oui je sais : je te fais pleins de gros bisoux, dans l'ordre : sur les fesses, sous les genoux et sous les pieds et je suis tellement content que tu ais arrété la grève que je tente de t'en faire un sur la bouche mais je m'expose à une méchante baffe, on verra à la prochaine review !
Izabel : merci ! Comme tu le sais, mon maître mot est l'inatendu. J'éssaye de n'écrire que des choses jamais vue sdans les fics. Toi qui aime les chaps longs tu as du apprécier ! un conseil : ne lis pas la traduction c'est une cata ! Tout le monde le dit ! Voila, sur ce je t'embrasse et te dis à bientôt !
Malco : Hem je suppose que tu vas aimer le suivant, je ne te dis pas pourquoi ça serait dommage ! Quant à la puissance d'Harry, lui même se rend compte qu'elle n'est pas telle qu'il l'aurait espérée. Sinon, merci pour le sondage, je suis maintenant sûr de ne pas être le seul à penser tout cela ! Voila, tu m'excusera de ne pas lire tes fics pour le moment : je finis la mienne (le week-end prochain max) et je m'y remet ! promi ! Allez à bientôt et bon courage pour tes fics !
Mangemort : tu as bien raison de changer de camps lol l'ot va se prendre une branlée. Sauf que je doute que ca te serve à grand-chose, tu verras… Enfin… Sinon Harry n'est pas mage noir mais Blanc, il est pour le BIEN ce qui ne l'empeche pas d'etre le plus puissant des mages noirs (je sais pas si tu comprends le truc c'est dur à expliquer.) Voila, bref je supose que le prochain chap te plaira bcp ! Allez ciao !
Aulili : ils ont viré un passage ? Lequel ? J'ai pas fait gaffe ! Harry cherchait juste à augmenter sa puissance et a gagner de nouveaux pouvoir : a moitié réussi apparement ! Voila ! Allez je te laisse et te fais de gros bisoux où tu veux.
LeDjiNn : merci : et cette fois encore plus long ! Sinon, merci pour le sondage, je suis maintenant sûr de ne pas être le seul à penser tout cela ! Voila, et bien je te remercie encore et éspère avoir vite de tes nouvelles !
