Chapitre dernier (34). L'ultime combat.

Il courait, courait à en perdre haleine. Il ne fallait pas qu'ils le retrouvent. Fuir était la seule issue, la dernière chance qu'il lui restait de contrer les noirs desseins de Voldemort. Il courait sans prendre garde à la direction qu'il prenait. Seule l'idée de semer ses poursuivants lui importait. La forêt semblait devenir de plus en plus sombre à mesure qu'il s'enfonçait mais il n'y prenait garde, trop occupé à échapper à la horde de Mangemorts qui le traquait. Sa cicatrice le brûlait et ses yeux embués de larmes le harassaient et l'empêchaient de distinguer clairement le chemin qu'il suivait. Il devait courir encore et encore. Cette idée l'obsédait. Il était à bout de souffle il ne pourrait tenir longtemps malgré sa bonne condition physique et sa vigueur. Il venait de parcourir la moitié de la forêt interdite sans autant s'arrêter pour reprendre son souffle. Il crut alors distinguer un reflet, une lueur entre les arbres et se prit à espérer que ce fut le château, Poudlard, son école. Il courut alors encore plus vite, utilisant ses dernières ressources pour atteindre la lueur. C'est alors qu'il trébucha sur une racine et tomba tête la première contre une souche.

Pendant un court instant ce furent les ténèbres, l'absence totale de sensation. Il rouvrit les yeux pour voir que les Mangemorts étaient quasiment sur lui : il n'avait plus d'échappatoire. Il serrait toujours plus son dernier espoir contre lui. Il ne voulait toujours pas prendre le risque de transplaner. Il le cacha donc comme il put sous sa robe et eut juste le temps de se demander comment le seigneur des ténèbres avait appris que l'arme de Dumbledore se trouvait chez les Granger.

Cette soirée du Samedi 14 Juin avait été mouvementée. Alors qu'il était secrètement à dîner avec Hermione et ses parents au 218 Berserker Street, Harry avait ressenti une soudaine douleur dans ses cicatrices, signe de la proximité de puissants serviteurs de Voldemort, si ce n'est le seigneur des ténèbres en personne. Immédiatement, il avait poussé ses beaux-parents dans la cheminée et les avait envoyé avec sa fiancée en sécurité, à Poudlard. Lui  ne comptait pas rallier l'école, lieu où on le chercherait en premier. Il pensé se cacher dans la grotte non loin de Pré au Lard où Sirius s'était dissimulé durant sa quatrième année en attendant des nouvelles de Dumbledore. Il ne pouvait transplaner avec l'arme dans les bras : il n'était pas assez expérimenté pour le faire et ne voulait certainement pas risquer de la laisser derrière lui au cas où il raterait. Ainsi avait il débarqué dans la cheminée de Derviche et Bang, seule boutique dont il connaissait l'adresse à Pré au Lard. Malgré le bruit épouvantable qu'il avait fait il ne réveilla pas les propriétaires et sortit facilement pour se retrouver face à une bonne centaine de silhouettes noires qui avançaient dans la rue principale du village. La fuite avait alors commencé. Il avait traversé le village en direction de la forêt afin de perdre ses poursuivants avant de rejoindre Poudlard, finalement.

Mais maintenant il était étendu, quasi sans défense et à moitié assommé avec face à lui les dix Mangemorts qui s'étaient séparé du groupe pour l'attraper. Une douleur terrifiante l'étreignit le sortant définitivement de son évanouissement. Il entendit deux, trois fois une voix cinglante prononcer ENDOLORIS ! Et à chaque fois une douleur plus vive l'assaillait tandis que son corps secoué de spasmes se contorsionnait sur le sol. Il n'était que douleur et brûlure.  

Puis plus rien. Un rire sinistre résonna alors, un rire issu de ses cauchemars : le même rire qu'il entendait avant de voir un éclair de lumière verte frapper sa mère qui le serrait dans ses bras.

Toujours conscient mais les yeux clôt d'effroi, il se sentit alors saisi par une poigne sans mercie et redressé contre un arbre. Il ne voulait plus rien voir plus rien entendre. Il se savait perdu et avec lui tout ceux qui luttaient contre les forces du mal mais à ce moment se sentit trop faible pour résister. Le fardeau qu'il devait supporter était trop lourd. Combien étaient morts par sa faute car il n'avait su les protéger ? Trop, beaucoup trop…Cédric, Ginny, Sirius, Cho, sans aucune pitié massacrés uniquement car ils avaient eu la malchance de naître de parents Moldus ou avaient oser s'opposer à Voldemort.

Plus rien ne le retenait, son monde s'était effondré il n'avait plus d'attaches, plus de famille ni d'amis. Seule l'image d'Hermione lui murmurait de se relever et de combattre mais il se sentait si faible et fatigué. Il n'avait plus qu'une seule idée, garder sa main serrée sur le renflement de sa robe, le protéger, à tout prix. Il ne se sentait pas prêt à vaincre Voldemort : il n'avait pas eu le temps d'assimiler ses pouvoirs. Il était une nouvelle fois sans défense.

« Ouvre les yeux et voit la naissance de mon nouveau pouvoir Potter ! » Résonna la voix qui le hantait depuis dix-sept ans. Il ouvrit alors ses yeux endoloris mais ne vit qu'ombres et ténèbres. Il remit ses lunettes en place et peu a peu put analyser le décor qui s'offrait à lui.

Il était adossé à un arbre, toujours dans la forêt mais dans une clairière. Au centre se tenait Voldemort en personne à coté d'une personne se tenant debout, immobile et bâillonné et visiblement victime d'un sortilège de paralysie.

Tout autours le cercle des Mangemorts encapuchonnés empêchait toute fuite mais Harry n'était pas en état de bouger. Il remarqua que le nombre des serviteurs était beaucoup plus important que la dernière fois qu'il avait été convié à une réunion entre le seigneur des ténèbres et ses fidèles.

Il se sentit alors saisi par les épaules. Deux Mangemorts avaient enlevé leur capuchon et l'avaient attrapé et relevé. Harry reconnu Lucius et Drago Malefoy. Celui-ci fouilla alors la poche de la robe de Harry et en sorti sa baguette qu'il amena à Voldemort tandis que son père lançait à Harry un sortilège d'entrave lui immobilisant les jambes et le tronc mais laissant les bras libres comme pour lui donner le sentiment illusoire qu'il pourrait s'échapper. Puis le père Malefoy prononça :

« Mobilicorpus » en pointant Harry qui se sentit alors décoller. Il se vit avancer et ce bien contre son gré, vers le centre de la clairière et fut déposé à deux pas de Voldemort. Ce qu'il vit alors le glaça d'effroi. La personne paralysée était …

« HERMIONE !!!!! » Hurla Harry désespéré. Celle-ci ne pouvait bouger ni parler mais des larmes coulaient abondamment le long de ses joues. Elle était pâle et semblait terrifiée.

« Si ce n'est pas déplorable ! L'héritier de Godric Gryffondor qui s'attache à une vulgaire Moldue ! Mais où va l'aristocratie ! ». Murmura le mage noir de sorte que seuls Hermione et Harry puissent entendre.

Il était maintenant tout proche de Voldemort et ne pouvait plus dissimuler dans la pénombre la grosse bosse de sa robe qu'il serrait d'une de ses mains libre. Sur un signe du maître, Malefoy junior écarta violement le revers et découvrit un bébé qui semblait hurler. Harry avait placé un sortilège de silence sur son fils avant de quitter la villa des Granger.

Le visage de Voldemort se crispa.

« Ainsi ton fils n'est pas mort. Vous pensiez vous jouer de moi ? Endoloris ! » Hurla t'il.

Drago s'éffondra, agité de spasmes. Il ne criait pas.

« Crois moi que j'aurais mieux aimé que tu vienne à moi Potter. » Soupira t'il.

« Nous aurions pu faire de grandes choses toi et moi. Si seulement tu étais raisonnable Harry… Mais tu es resté du coté de Dumbledore même une fois que celui-ci ait chut. » Déclara t'il attendant une réaction de Harry.

Le visage consterné de celui-ci était éloquent, la nouvelle le laissait sans voix. Une fois de plus le rire glacé de Voldemort retenti.

« Et oui mon cher Harry, Dumbledore, ce magicien, le soi-disant plus puissant du monde a échoué. Il est sous bonne garde je me réserve le plaisir d'une dernière entrevue avec lui, mon cher ancien professeur de métamorphose… »

Un sourire goguenard se dessinait sur ses fines lèvres translucides.

« Poudlard est tombé et mes Mangemorts sont à l'heure actuelle en train de sélectionner ceux des élèves qui méritent d'y continuer leurs études si tu vois ce que je veux dire… » Le visage rayonnant de Drago Malefoy était insupportable. Il triomphait enfin des Sang de bourbe et des amis des Moldus.

« L'heure est venue de faire de Poudlard une école digne de ce nom, une école ou l'on étudiera les branches de la sorcellerie vraiment dignes d'intérêt. » Continua t'il.

A ces mots Drago eut un sourire ravi : il allait pouvoir étudier la magie noire en dehors des caves de son manoir. Les pensées de Harry en étaient là quand il vit Voldemort s'approcher davantage d'Hermione.

« NOOOOON !!! » Cria t'il mais les liens qui l'étreignaient l'empêchaient de faire quoi que ce soit.

« Nous l'avons évidement trouvée à Poudlard. Ou du moins elle nous est tombée dessus en jaillissant de la cheminée du directeur… Bellatrix vient juste de me l'amener. »

A ces mots, La cousine de son défunt parrain retira son capuchon et lui dit :

« Je me suis dit que ce serait dommage qu'une si gentille et brillante élève rate notre petite fête, hein bébé Potter… »

Voldemort reprit alors sur un ton jovialement glacial :

« Moi qui ne les porte pas vraiment dans mon cœur, je dois avouer que les Moldus sont assez doués dans certains domaines. Ils sont très inspirés, par exemple quand il s'agit de faire souffrir leur prochain. »

Son rictus habituel se mua alors en sourire froid et cruel.

« Comme je suis un peu las de l'Avada kedavra et du Doloris je vais introduire un peu de nouveauté ce soir… et ce en exclusivité pour toi et ton amie. » Dit il d'un ton mauvais avant d'éclater une nouvelle fois de rire.

Il sortit alors un poignard courbe d'une vingtaine de centimètres de sous sa cape. A cet instant Hermione hurla de terreur et malgré le bâillon, tous purent l'entendre. Un rire sadique se propagea parmis les silhouettes masquées.

Harry ne savait que faire, Hermione, son Hermione une des dernières personnes à laquelle il tenait encore était soumise au contrôle du pire Mage-noir-psychopathe de tout les temps, et désormais digne de son illustre ancêtre, Salazar Serpentard.

Avant qu'il n'ait eu le temps de crier, le poignard s'était abattu sur Hermione qui, les yeux révulsés de terreur hurlait. Sa cape tomba, déchirée. Trois brèves incisions eurent pour effet de faire tomber le reste de ses vêtement la livrant nue au regard de tous.

Posant la lame sur le ventre d'Hermione, Voldemort fit jouer la lame sur la peau si soyeuse de la jeune fille, sans la blesser mais avec un sourire sadique au coin de la bouche. Lorsqu'il approcha la lame de son visage il dit :

« Il serait dommage de laisser un si beau visage ainsi… »

Et sur ce, avec un mouvement très précis il entailla profondément la joue de la pauvre Gryffondor qui ne criait plus, paralysée par la terreur. Ce fut Harry qui cria.

« Espèce de monstre, lâchez la et venez m'affronter moi ! C'est aprés moi que vous en avez, elle n'a rien fait ! Laissez la, vous ne pouvez lui faire plus de mal que vous en avez fait ! Vous avez tué tous ses amis, cela ne vous suffit donc pas ? Pourquoi vous acharner ainsi ? » Hurla Harry désespéré et hors de lui.

« Mais qu'est ce qui peut bien vous avoir poussé à faire tant de mal ? » Dit il dans un dernier souffle.

« Mais l'amour de la souffrance, des autres évidemment, et celui du pouvoir mon cher Harry. N'oublie pas que mon aïeul Salazar Serpentard plaçait l'ambition au dessus de tout ! Et quel pouvoir est supérieur à celui de tenir la vie de son prochain entre ses mains ? » Répondit il en se retournant vers son adversaire de toujours.

« Mais tu a raison, je vais l'épargner, mais pas sans avoir redessiné un peu quelques courbes de son joli petit corps qui te plaisait tant… avant que je m'en occupe. » Dit il d'une voix onctueuse et ignoble.

Il retourna alors le poignard vers Hermione et entailla son visage atteignant un œil, puis son corps, mais sans porter de coup fatal. Une fois rassasié par le calvaire enduré par la jeune fille au corps désormais lacéré et meurtri, il se retourna vers Harry que la rage et la douleur submergeaient. La jeune fille ne criait plus, ne gémissait plus, elle avait perdu connaissance.

« J'ai trop de respect pour toi l'héritier de Gryffondor qui m'a si farouchement combattu pour te faire subir le même sort mais de toute façon, tu vas mourir ! »

Sur son visage dément transparaissait l'extase d'un moment attendu depuis dix-sept ans. « Comme ton fils est vivant, tu as très bien pu lui passer ton héritage depuis notre dernier affrontement. C'est pourquoi cette fois-ci je serrais plus prévoyant… »

Il saisit Hermione et s'en para tel un bouclier. Puis il lança le terrible maléfice sur Harry qui tenait toujours son fils dans ses bras. Il chancela sous le choc. Le rayon rebondit sur son front mais il parvînt à dévier le rayon de lumière verte d'un geste de la main avant qu'il n'atteigne Hermione. Au travers du sang qui lui coulait dans les yeux, il vit Voldemort repousser Hermione qui tomba lourdement sur le sol, toujours inconsciente.

Voldemort éclata d'un rire sinistre.

« Le test est concluant. Ainsi tu as égoïstement gardé la protection des fondateurs pour toi. Remarque ce sera plus drôle ainsi : tu verras ton fils mourir dans tes bras avant que je ne t'achève avec le même poignard qui mutila ta Moldue adorée. Je dois dire que tu m'impressionnes Potter ! Magie sans baguette ? Brillant à ton âge, c'est dommage que tu doives mourir. Mais avant tu verras ton fils trépasser dans tes propres bras. »

Harry qui avait toujours la capacité de bouger les bras aurait pu jeter son fils en arrière lorsqu'un fatal rayon vert se précipita vers lui. Mais cela n'aurait fait que reporter l'inévitable. Le rayon rebondit sur le front du bébé héritier et frappa Voldemort en pleine poitrine. Désormais certain qu'Harry était l'héritier, celui-ci avait trouvé inutile de se protéger d'un bouclier humain. C'eut été une preuve de faiblesse selon lui. Cette erreur lui coûta cher car Harry n'était plus héritier depuis que Dumbledore lui avait expliqué comment transmettre l'héritage. Il avait trouvé une protection aussi puissante dans la magie des dieux anciens.

Voldemort s'éffondra donc, une expression stupéfaite sur le visage. Comme dix-sept ans auparavant, une forme spectrale sortit de la carcasse morte qui avait été le seigneur des ténèbres. Il n'était pas totalement mort mais se retrouvait une nouvelle fois sous la forme d'esprit. La silhouette blafarde aux contours indistincts se précipita vers le Mangemort le plus proche.

Harry entendit un cri aigu mais ne se retourna pas. D'un mouvement de la main, il lança un accio baguette et aussitôt celle-ci sortit de la poche du cadavre de Voldemort pour rejoindre sa main. Il se libéra du sortilège d'entrave et déposa son fils au sol. Une large plaie sanglante en forme d'éclair déchirait le front du bambin qui hurlait à plein poumon, sans parvenir à émettre un simple bruit.

Harry se retourna alors vers ses adversaires et ce qu'il vit le stupéfia. Il comprit l'origine du cri : Voldemort avait prit possession du corps de Lucius Malefoy. Le visage de celui-ci état agité de tremblements incontrôlables. Il semblait réellement muter. Finalement le visage serpentin de Voldemort remplaça totalement celui du père de Drago. En d'autres circonstances, Harry aurait ri de la situation : le seigneur des ténèbres était très mignon avec de longs cheveux blonds…

Harry fit rapidement un point de la situation et sourit. Tandis que Voldemort prenait totalement le contrôle du corps de son hôte, il tendit ses deux bras au ciel, sa baguette brandie vers le firmament. Il récita alors une incantation oublié depuis des millénaires.

Par les pouvoirs combinés de Yog-Sototh et de Cthuluh !

Que la puissance des dieux anciens en moi afflue !

Que je sois le catalyseur de la puissance perdue !

Afin que mon ennemi soit transformé en simple Moldu !

Un éclair transperça le ciel pourtant dégagé et frappa la baguette d'Harry. Une boule d'énergie pure entoura les bras du jeune garçon qui sentit la terrible force des dieux déchus en lui. Pour la première fois de sa vie, il sut qu'il pouvait vaincre. Usant un peu de la force incroyable contenue entre ses mains, il éleva une protection indestructible qui les isolaient, Voldemort-Lucius, Hermione, Sirius et lui, des autres Mangemorts. Le seigneur des ténèbres le regardait avec effroi, pour la première fois de sa vie, il ressentait de la peur. Avec un sourire triomphal, Harry dit :

« Tu as fait une erreur Tom, en possédant Malefoy. Il n'est pas l'héritier de Serpentard, et donc son corps n'est pas protégé. Je vais t'enfermer dans son enveloppe mortelle ! Je te maudis ! »

Il abaissa lentement sa baguette sur Voldemort. La boule de lumière qu'Harry maintenait entre sa baguette et son autre main forma un rayon qui fonça sur Voldemort en tourbillonnant. La lumière l'engloba et sembla pénétrer sa chair. Le rayon qui perdurait se mit à onduler et Harry vit un fluide le parcourir allant de Voldemort à lui. L'énergie magique du mage noir imprégnait Harry qui se sentait de plus en plus fort mais souffrait en même temps de cette puissance terrible qui le pénétrait. Il était littéralement en train de vampiriser Voldemort, suçant jusqu'à la dernière goutte de son potentiel magique. L'ancien mage le plus craint de la terre tomba à genou, dénué de tout pouvoir. Harry avait  trouvé le moyen de contourner la prophétie : battre Voldemort sans l'abattre.

A ce moment, au travers du champ de protection transparent, Harry vit les Mangemorts se mettre à courir, se tenant le poignet en hurlant avant de tomber à leur tour. Liés à leur maître par la marque des ténèbres présente à leur bras, ils étaient atteint par les mêmes malédictions et sorts puissants que leur maître. Depuis son retour, Voldemort avait ajouté cette fonction à la marque des ténèbres, s'assurant que personne ne lui succéderait au cas où il serrait tué ou rendu impuissant d'une façon ou d'une autre. Ainsi personne ne risquerait de ternir ou surpasser ses exploits, certes macabres mais prodigieux tout de même. Tel un roi des temps anciens, tous ses serviteurs étaient liés à son sort.

Les sorts que l'ancien seigneur des ténèbres avait lancés s'annulèrent, libérant ainsi Hermione qui était toujours étendue, le corps baigné de son propre sang.

Grâce à sa nouvelle force, sa propre puissance combinée à celles des dieux anciens et de Voldemort, Harry figea les Mangemorts eux aussi dénués de tout pouvoirs magiques. Il se dirigea vers Voldemort, qui, enfermé dans le corps d'un Lucius Moldu, semblait sonné, complètement perdu. Il lui lança un sort pour qu'à l'avenir il ne puisse toucher d'items ou d'artefacts magiques sans que ceux-ci ne tombent en poussière. Le grand Voldemort était définitivement sans défense. Harry rejoignit sa fiancée évanouie. Il la recouvrit de sa cape déchirée puis la serra dans ses bras avant de perdre connaissance à son tour.

Plus un seul corps ne bougeait dans la clairière jusqu'au moment ou une silhouette voûtée s'approcha, soutenue par une autre nettement plus grande. C'était un vieil homme dont la barbe lui arrivait à la taille tout comme ses cheveux d'un blanc étincelant. Un Géant à la vaste chevelure noire le soutenait. On ne voyait de son visage que les yeux tellement sa barbe était broussailleuse. Albus Dumbledore s'approcha de Voldemort et constata que celui ci n'était pas mort mais juste stupéfixé. Il ne comprit pas comment un homme aussi puissant avait pu être atteint par un sortilège relativement mineur mais continua sa recherche.

Il poussa un soupir. Hagrid quant à lui faisait le tour des Mangemorts et constatât que ceux-ci avaient subit le même sort que ceux chargés de leur surveillance à Poudlard. Il rejoignit Dumbledore au centre de la clairière. Celui-ci saisit alors délicatement Harry encore évanoui, détacha ses bras toujours noués autours du cou d'Hermione et le retourna pour voir si le jeune homme était en vie. Il fut rassuré quand il vit sa respiration régulière. Un petit être s'agitait non loin. Dumbledore libéra le petit Sirius du sort de silence et remarqua que le front du bébé était en sang. Il le confia à Hagrid qui en rentrant chercher de l'aide, devait l'amener à l'infirmerie. Il s'intéressa alors à Hermione et remarqua avec horreur les mutilations qu'elle avait subit il releva un coin de la cape pour voir que les plaies zébraient le corps entier. Ils pourraient certainement soigner cela sans qu'aucune trace ne subsiste mais la blessure psychologique resterai certainement à jamais dans l'esprit de la jeune fille.

A ce moment il vit le sang qui coulait du front d'Harry. Il écarta alors les cheveux de ce celui-ci à la recherche de la blessure et recula sous le choc. Elles avaient disparu, ses cicatrices.

Fin du chapitre.

Pas de prochain chapitre mais 3 épilogues (bon donc 3 chapitres…)

Bon vous voyez qu'il fallait pas me tuer ! Lé pas mort le bébé Siri ! Pour les explication de comment on t'il réussi à le cacher, attendez le 1er épilogue.  Je ne dirais pas quelles périodes de sa vie cela couvrira ça gâcherai la surprise. Sachez juste que pour moi sa vie ne s'arrête pas à la mort de Voldy donc vous le verrez bien plus vieux.

Chapitre court mais j'ai préféré réserver donc les explications pour le 1er chapitre d'épilogue. J'espère que la fin a été à la hauteur de vos attentes !

J'attends les reviews enflammées de lectrices (lecteurs ça va aussi lol) pour me féliciter de mon génie ! (modeste  et conscient de l'être avec ça…). Hem et pas dans le genre : « Super. Continue. »… Je vous jure que j'ai recu ça ! Imaginez moi tout fébrile d'avoir une review le matin en me levant et je tombe la dessus…. Méga déception pour mon ego. Lol.

Juste un truc : dans le cadre de mon accession au rang de dieu suprême de l'humanité, je désirerais savoir qui parmis vous, ô illustres lecteurs croit en moi. Il me faut faire un bilan de mes admirateurs pour me lancer dans un projet plus vaste : la conquête du monde (spirituellement). Sachant que mes plus anciens fidèles seront ceux le plus récompensés quand le succès viendra. Vous verrez un jour le mot Aragoth remplacera le mot Dieu et sera alors conceptualisé. Voila, merci de me le dire dans vos reviews. Si je suis un peu mégalo ? Ps du tout… je suis mort de rire rien qu'à écrire ce délire ! Enfin répondez quand même lol.

Bon dernier point : la séance de bizoutage de Chen : comme j'ai fait très court la dernière fois, je me fais pardonner (a sa demande) en lui offrant la description de ce qui s'est réellement passé. Je reprends au début.

Donc, la voici nue, dans la salle de bains. Je m'approche, lui tend la main et l'entraîne dans la douche. Là, je ferme le rideau et les lecteurs ne voient plus rien ! Par contre moi… je vois tout. Tandis que l'eau cascade sur ses épaules, je prend un peu de shampoing et commence délicatement à la savonner. Je passe mes mains sur son corps, en ne restant jamais longtemps au même endroit. Je me recule pour contempler son magnifique corps maintenant luisant de mousse avant de l'étouffer sous mes baisers. Le goût de sa peau se mélange à celui du savon. J'effleure brièvement ses lèvres mais sans lui laisser le temps de répondre a cette pression je dévie déjà sur son coup que j'assaille à grand coup de bisoux mouillés par l'eau dégoulinante de mes cheveux trempés. Déjà ses petits tétons se dressent et ils ne sont pas déçus car je m'occupe immédiatement d'eux. D'abord le sein à proprement parler puis la magnifique éminence qui les domine. Elle gémit. Je descend ensuite au nombril que je taquine tu bout de la langue avant de descendre encore et toujours. Et là, surprise (non c'est pas un mec lol) …. Elle s'est épilée… Et je le fais où mon bisou moi ? Bon ben quand il faut il faut… Je m'amuse ensuite a suivre ses longues jambes fuselées puis je remonte dans le dos : les fesses qui se voient gratifiées chacune d'une attention particulière, le creux des reins, le long de la colonne, la nuque … Enfin, je l'embrasse à pleine bouche comme elle l'attend depuis si longtemps.
Alors, Chen, heureuse cette fois ? C'est la plus longue que j'ai jamais faite !

Réponse aux reviewers.

Ccilia : Je suis si flatté de recevoir une review d'un auteur que j'apprécie tant que je te répond en premier !  McGonagall ne cessera de t'étonner ? Dans ma fic c'est certain, tu verras… Allez courage ! J'ai bien lu tes 400 000 mots ! J'en ai a peine 2.5 fois moins ! o). au fait toi qui n'a pas lu mes autres commentaires post chapitre et c'est normal, je précise que quand je marque que je suis un dieu, je ne me prends jamais au sérieux. Allez je te souhaite une bonne lecture et si je puis me permettre te fais de gros bisoux. (Sinon met moi une bonne gifle et je comprendrai…)

LeDjiNn : tu sais quoi ? les sigle SS j'avais pas fait gaffe mais c'est un vrai acte manqué parce que le lendemain je passais un exposé sur le SS directeur d'Auschwitz… Vive la fac d'histoire ça rend fou lol ! Pour le blocage a 2500 mots je sais ce que c'est mais on prend l'habitude : regarde ma fic : les 10 premiers chapitres font 3000 mots et maintenant c'est a peine si je peux me limiter a 5000 (bon sauf là…). Merci pour tout ces beaux compliments et a bientôt pour les épilogues.

Yop : et ben non il n'aura pas eu le temps de maîtriser pleinement ses pouvoirs et heureusement il s'est pas loupé !  Il ne deviendra pas le nouveau Dumby même s'il le surpasse maintenant grâce à la puissance de Voldemort, il préférera une vie tranquille loin de la célébrité, ce qu'il a toujours voulu. Donc non, il ne tue pas Voldy. Voila ! Allez bye et merci ! Au fait tu as fait de nouveaux chap ? J'irais voir ça pendant les vacances ) !

Maëlle : pour ton « ça va bien finir » : ben voila ça fini et bien et ça finira encore mieux ! Comment ça : « je trouve de mauvais goût de conjurer un Patmol mais bon avec toi g l'habitude de ce genre de choses... » ca veut dire quoi ça ? Que j'ai mauvais goût ? Que je suis tordu ? Bon allez je t'en veux pas. Moi aussi j'ai bien envie de te taquiner les lèvres …mmm…allez la lèvre gauche… Faut conclure maintenant que la fic touche à sa fin…
 
Harry Gryffondor : Merci, merci et… ben merci ! Mais bon il reste 3 chapitres ! Allez j'espère que cette fin t'aura plu ! A très bientôt !
 
Hp059 : Merci.
 
Malco : Voici donc le combat où Harry se déchaîne. Certes moins impressionnant que le tien mais la chute de Voldemort est plus basée sur la ruse que la puissance car Harry n'était pas prêt. Voila, je pense que j'aurais plus a répondre pour la review qui arrive ! Encore 2 jours et les vacances ! Ouf je pourrais me mettre à jour dans mes lectures de fics ! Allez bye !
 
Aulili : faut que je regarde ce zapping ! M'enfin, bon. Rien d'autre à dire si ce n'est merci beaucoup ! je te fais un bisou entre le bas du dos et le nombril,n a toi de déterminer où cela mène… Mais bon faut pas oublier que cette fic arrive à son terme et qu'il serait temps de conclure entre nous…
 
Siria Potter : Merci beaucoup ! Et bien le voila : pas forcément impressionnant mais la chute de Voldemort est plus basée sur la ruse que la puissance car Harry n'était pas prêt. Allez A bientôt, bisoux (si je puis me permettre).
 
Magali : merci et bonnes fêtes à toi aussi ! 
 
Sandrine Lupin : 
1ere rev :pour la torture du rat : tu raisonnes et n'agit pas avec ton cœur. Si tu avais été privé de ta famille et vécu tout ce qu'a enduré Harry a cause de ce méprisable Pettigrew, tu comprend parfaitement qu'il le met a mort au risque d'aller en prison. Et puis du sang sur les mains il pensait qu'il en aurait au finale en tuant Voldy, même si par la suite il arrive a contourner le problème…. Dumby se fait avoir à l'usure car même s'il est très légèrement supérieur techniquement, il est bien plus vieux et se fatigue plus vite. Pour la cicatrice c'est plus marrant selon moi qu'il les collectionne d'autant plus qu'avant qu'elles ne disparaissent, il devait en avoir une troisième, un peu comme les avions de la seconde guerre mondiales sur lesquels on peignait une marque par victoire. Voila ! Bisoux ou tu veux, Juan. (alias Aragoth alias Johann alias Dieu)
2eme rev : pour la séance de bizoutage j'avais pas la foi c'est pourquoi je lui en refais une dans ce chapitre. Et qui te dit qu'il aurait le temps de s'entraîner avant la confrontation finale hein ? ben non ! Pour les 2x + de reves avec les 2 cicatrices, je sais pas il a bloqué son esprit grâce a l'occlumencie après ne pas avoir répondu quand je lui ai demandé… Voila, un bisou à l'opposé de la ou tu avais choisi pour la réponse précédente…