Premier épilogue. La fin d'un mythe, le début d'une légende.

Le vieil homme eut alors une exclamation étonnée qui réveilla Harry. Il n'était pas blessé, juste très affaibli et était tombé dans une sorte de sommeil semi comatique dont il sortit pour voir une forme floue penchée sur lui. Il chercha à tâtons ses lunettes qu'il trouva finalement pour se rendre compte que c'était Dumbledore qui le regardait avec un air étonné.

Il se redressa en grognant car un fort mal de tête l'avait assailli sans qu'il n'en comprenne la raison. Il porta la main à son front dans un geste machinal et fut surprit de sentit quelque chose de collant. Il porta ses doigts devant les yeux pour constater avec effarement que c'était du sang à demi séché. Il lança un regard étonné à Dumbledore qui ne l'avait pas quitté des yeux puis ramena sa main à son front à la recherche de la troisième cicatrice qui devait maintenant le rayer. Il fut immédiatement surpris de ne pas sentir la moindre ride : pas une trace de cette cicatrice qu'il avait fait sienne depuis dix-sept ans.

Son esprit n'était que brouillard et il se demandait ce qu'il faisait allongé dans une clairière. Puis tout lui revînt en mémoire et il scruta les environs à la recherche de sa fiancée.

« Hermi… » Murmura t'il.

Il se souvenait avoir perdu connaissance dans ses bras et ne comprenait pas où elle avait bien pu passer. Le directeur lui sourit avec tendresse et dit :

« Elle est à Poudlard, Madame Pomfresh la soigne. Hagrid a ramené Sirius et est revenu prendre Hermione. Ne t'inquiète pas Harry, elle ne gardera aucune séquelle physique de votre aventure de ce soir. »

Le jeune homme sembla s'apaiser.

« Je vais te ramener à ton tour pour que l'on te soigne. » Continua t'il.

Mais Harry était déjà debout et secouait la tête avec véhémence.

« Certainement pas, il faut que j'aide. Il ne faut surtout pas que les Mangemorts s'échappent ! » Argua t'il.

Alors qu'il allait se précipiter, Dumbledore le retînt par le bras.

« Ne t'inquiète pas Harry, j'ai envoyé Hagrid chercher du renfort, les Aurors ne devraient plus tarder. Tu en as bien assez fait pour aujourd'hui. Je ne te demande plus qu'un chose : de me raconter dans le détail ce qui s'est passé mais seulement quand les Aurors seront là et que nous aurons regagné mon bureau. » Expliqua le vieil homme.

Harry ne broncha pas mais demanda quand même le droit de faire le tour des Mangemorts pour s'assurer de leur identité. Il entreprit donc de chercher les corps figés qui dans leur vaine tentative de fuite s'étaient éparpillés. Il retrouva ainsi à son plus grand bonheur les Malefoy père et fils. Ou du moins la face de rampant aux cheveux blond platine et Drago. Harry ne put s'empêcher de ranimer son ancien rival, non sans avoir pris la précaution de lui lancer un sortilège d'entrave. Lorsque celui-ci ouvrit les yeux, Harry lui dit simplement :

« Tu te souviens de ce que tu m'as dit en première année Drago ? Et bien finalement je crois que c'est toi qui as choisi le camp des perdants. »

Devant le peu de réaction du Serpentard qui faisait comme toujours preuve d'une fierté démesurée, Harry ajouta :

« Alors, qu'est-ce que ça fait d'être un vulgaire Moldu ? » En imitant le ton dédaigneux que Drago réservait aux « êtres inférieurs ».

Malefoy tressaillit. Visiblement il ne s'en était pas rendu compte. Mais une nouvelle fois il ne dit rien, faisant éprouver à Harry une grande frustration. Néanmoins, la saveur de la victoire le poussa à ne pas jouer outre mesure avec sa proie et il refigea l'ex Serpentard.

C'est alors que de nombreux « pops » retentirent et la clairière fut bientôt grouillante d'Aurors en robe noire et habits pourpres.

Harry rejoignit le directeur et malgré sa faiblesse, ils transplannèrent devant le portail de l'école. Harry vit bien vite l'agitation qui régnait autours de l'école. Les portes étaient défoncées et noircies, comme si une gigantesque boule de feu les avait pulvérisées. Une meute d'Aurors et de Soigneurs s'affairait dans la confusion la plus totale pour évacuer les blessés, arrêter les Mangemorts désormais sans défense… En passant devant les portes ouvertes de la grande salle, il vit le chaos qui régnait : des corps de Mangemorts et d'élèves indistinctement étendus de partout, les tables saccagées, les tentures de Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle déchirées. La magnifique tapisserie portant le blason de Poudlard, derrière la table des professeurs, où les quatre animaux symboles des maisons entouraient le P de Poudlard, avait été brûlée.

Harry fut tiré de sa contemplation douloureuse par la main du directeur qui se posa sur son épaule et il le suivit à nouveau. Alors qu'ils allaient emprunter le grand escalier, Rogue surgit du passage menant aux cachots en hurlant :

« POTTER ! »

Lorsqu'il arriva, haletant, au niveau du jeune homme, il lui décocha un magistral coup de poing dans la mâchoire en criant :

« J'imagine que vous vous trouvez intelligent ! Je vous préviens que si vous ne me rendez pas mes pouvoirs dans la minute je vous tue ! Quitte à aller à Azkaban pour le reste de mes jours ! »

Le regard du maître des potions était dément, de la bave écumait entre ses lèvres entrouvertes. Voyant le manque de réaction du jeune homme toujours à terre, il se précipita et le saisit à la gorge. A ce moment, Harry le regarda droit dans les yeux. On pouvait lire tout le mépris et la haine contenus pendant sept ans dans ce regard là. Les pupilles vertes prirent la teinte des flammes et parurent littéralement flamber. Soudain, Rogue lâcha prise, les mains brûlées, et sans pouvoir rien faire se retrouva plaqué au plafond par une force invisible. Toujours étendu, Harry le fixait toujours intensément. 

« Vous qui m'avez toujours traité d'égoïste et de mégalomane, vous ne vous montrez pas sous un meilleur jour ! C'était un choix entre le sacrifice de votre petite personne et la paix pour toute la communauté magique ! Je ne peux ni ne veux vous rendre vos pouvoirs ! La malédiction des dieux anciens est définitive ! Mais par contre le petit sortilège que j'ai lancé après, celui empêchant de toucher des objets magiques est réversible à la seule condition que le sorcier qui l'a lancé consente à le rompre. Comme vous l'avez fait remarqué au tout premier cour de la première année, il n'est point besoin de baguette dans l'art des potions et comme je ne suis pas l'incurable salaud que vous êtes, je vous libérerai de ce sort. » Il laissa passer quelques secondes d'un silence pesant avant d'ajouter. « Mais pas avant la rentrée prochaine. »

Le rictus de haine qu'arborait Rogue se mua en une rage sans nom. Pourtant il ne dit rien, certainement de peur de se retrouver ensorcelé ad vitam aeternam.

Harry détourna les yeux et se releva. Il s'apprêtait à repartir à la suite du directeur qui avait observé la scène les yeux pétillants de malice lorsque la voix de Rogue retentit :

« Potter, vous n'oubliez rien ? »

Harry eut un petit « Ah oui… » et d'un geste négligeant de la main il libéra son ancien professeur de l'emprise du sortilège de plaquage, le faisant s'écraser quatre mètres plus bas. Puis il rejoignit le directeur qui l'attendait. D'un air penaud, il s'excusa mais le vieil homme déclara :

« Je n'ai rien vu, je regardais par la fenêtre… »

Harry faillit faire remarquer qu'il n'y avait pas de fenêtres mais s'abstînt. Il arrivèrent finalement dans le bureau circulaire et Harry raconta son aventure de la soirée devant un auditoire d'anciens directeurs et directrices passionnés qui commentaient la moindre action avec passion. Puis ce fut le tour de Dumbledore qui raconta comment environs deux cents Mangemorts avaient débarqué au milieu du repas.

 Harry estima que ce devait être le groupe qu'il avait croisé dans Pré au Lard et dont une dizaine d'individus l'avaient poursuivi. Le jeune homme s'étonna que les mages noirs aient pu ainsi pénétrer dans l'enceinte du château malgré les protections. Mais le directeur lui expliqua que les barrières toutes jeunes étaient bien faibles car c'était le temps qui renforçait la puissance de tels remparts. Harry acquiesça et demanda ensuite comment les Mangemorts, aussi nombreux furent ils, avaient pu le maîtriser alors que Voldemort en personne n'y était parvenu si peu de temps auparavant. Le directeur eut une sorte de sourire douloureux et dit :

« L'un d'eux m'a assommé par derrière avec une chaise… »

Harry éclata de rire. Entre larmes et hoquets, il parvînt à articuler :

« Je suis désolé ce n'est pas contre vous… » Mais déjà le rire avait reprit le dessus. A son plus grand soulagement, Dumbledore se mit alors à rire à son tour.

Qu'y a-t-il de mieux et de plus sain que sa majesté le Rire pour effacer des années de tension et de stress ? Il s'impose quand bon lui semble et le moindre prétexte est bon pour que son règne arrive, triomphal et contre lequel personne ne peut rien. Le Rire, libérateur et synonyme d'apaisement…

En évitant de se regarder, les deux hommes reprirent peu à peu leur souffle, après quoi Harry déclara devoir rejoindre Hermione. Il s'y rendit seul, le directeur ayant une paperasse folle à remplir et un nombre incroyable de gens à qui expliquer les évènements.

Harry arriva donc dans l'infirmerie bondée. Il eut même du mal à se faufiler de lit en lit pour trouver celui d'Hermione tant le nombre de soigneurs était important. Il la trouva finalement étendue près d'une fenêtre. Le bon soigneur Philips, l'ami de Dumbledore qui avait sauvé Sirius du diffuseur était à son chevet. Il salua Harry et s'empressa de le rassurer :

« Tout va bien monsieur Potter, votre fiancée dort… Ses blessures guériront vite et son œil ne souffrira d'aucune séquelle. »

Harry remercia l'homme et se pencha sur le lit. Au milieu des couvertures, Hermione était étendue, couvertes de bandages. Il releva un coin de drap pour s'apercevoir qu'Hermione était dévêtue mais recouverte de la tête aux pieds de bandages, la faisant ressembler à l'une de ces momies qu'il avait vu l'été précédent.

Il se retourna finalement vers le vieil homme pour un complément d'informations.

« Il faudra lui changer les bandages dans trois jours et si tout va bien, on ne devra alors les remplacer que par des pansements et encore que sur les plaies les plus profondes. »

Harry demanda alors si elle garderait des marques des terribles coups de poignard.

« Aucune, croyez moi j'ai réparé bien pire ! »

Harry acquiesça avec un sourire. Il la veilla pendant une demi-heure pendant laquelle il vit de nombreux blessés affluer encore. Il n'y avait plus de lits disponibles et avec l'accord du soigneur, Harry enveloppa Hermione dans ses couvertures avant de la soulever. Passant devant une madame Pomfresh mécontente mais impuissante, il gagna difficilement la sortie, suivi du docteur Philips qui l'accompagna jusqu'à la porte de ses appartements en lui faisant de multiples recommandations. Arrivés devant la manticore qui rugit de joie en les revoyant, le vieil homme prit congé avant de retrouver de nouveaux patients. Harry ouvrit la porte d'un coup de pied en prenant bien garde à ne pas atteindre Anaximandre et entra.

Il se retrouva devant Tonks et Aragoth qui visiblement l'attendaient. Le couple Weasley ainsi que Rémus et Alicia étaient aussi présent. Il les dépassa sans un regard et alla déposer Hermione dans leur lit en prenant bien garde de l'installer confortablement. D'un geste, il éteignit la lumière et regagna le salon. Il remarqua seulement à ce moment que Tonks berçait doucement Sirius. Des marques de larmes étaient nettement visibles sur ses joues. L'enfant qui avait maintenant six mois babillait de joie alors qu'Aragoth jouait avec lui.

Harry leur fit signe de s'asseoir, conjurant deux canapés supplémentaires et se prépara à affronter la tempête. Allaient ils comprendre qu'il avait été obligé de les faire souffrir ? Il n'eut pas la réponse immédiatement car Aragoth lui demanda d'une voix rauque ce qui s'était passé peu de temps avant. Harry dut ainsi recommencer tout son récit. Il répondit aux questions au fur et à mesure et conclut par quelques explications sur le plan de Dumbledore :

« Il était nécessaire de faire croire à Voldemort qu'il avait réussi à éliminer l'héritier de Gryffondor et ainsi que j'étais sans défense. Malheureusement lors de l'attaque, il a cru que j'étais encore héritier car j'ai contré l'Avada kedavra destiné au directeur. Pourtant ce n'était ni plus ni moins que la puissance des dieux anciens qui m'a protégé. Mais donc le plan se retrouvait trop vite mis a jour : je ne disposais plus de l'effet de surprise. Dumbledore comptait sur le fait que le sort rebondisse sur moi et frappe Voldemort, le transformant en esprit, après quoi un sort que m'a enseigné Cthuluh m'aurait permis de désincarner son âme, de la désintégrer en quelque sorte. Mais après l'attaque, le secret entourant la survie de Sirius s'est fait encore plus important car le directeur misait sur la confusion du seigneur des ténèbres lorsqu'il apprendrait que l'héritier de Gryffondor était encore en vie, c'est plus ou moins ce qui s'est passé d'ailleurs… Sauf qu'il a possédé Malefoy et que j'ai du employé un autre moyen. »

Mais Tonks le coupa violement :

« Vous vouliez vous servir d'un bébé ! Vous êtes inconscient où trop lâches pour l'affronter directement ? »

Harry baissa les yeux. Après un moment, il murmura :

« De toute façon, Voldemort l'aurait retrouvé après ma mort et l'aurait tué. »

Un nouveau silence s'établi après ces paroles douloureusement justes. Chacun était plongé dans ses pensées, tentant d'assimiler toutes ces nouvelles informations. Tant de révélation en si peu de temps ! La survie de Sirius, l'attaque de Poudlard, tous ces morts, et enfin la torture d'Hermione et la chute de Voldemort…

Au bout d'un certain temps, Rémus qui n'avait pas posé de questions jusque là demanda :

« Je viens de repenser à tout ce qui s'est passé depuis l'aventure du diffuseur et je dois dire qu'il y a encore quelques points que je n'arrive pas à comprendre. Premièrement, je comprends parfaitement la nécessité de la mascarade que fut le faux enterrement de Sirius mais justement, c'était tellement parfait… Peux tu m'expliquer comment il se fait que l'on ai vu l'âme du bébé s'élever lorsque le prêtre Popovitch a lancé le Thanatos ? Si comme je le présume le cercueil était vide, je ne peux comprendre sans aide… »

Les autres approuvèrent et Harry sourit, fier de son idée. Il se leva, se retourna vers le salon et énonça :

« Spero patronum. »

Une réplique argentée de son fil s'échappa du bout de sa baguette et flotta un instant dans le salon avant de se dissiper faute de Détraqueur à mettre à malle. Le jeune homme retourna silencieusement s'asseoir pendant que Rémus impressionné commentait le phénomène :

« Magnifique… très émouvant… tu sais ce que cela signifie Harry ? » demanda t'il finalement.

Harry approuva mais demanda d'expliquer à tous.

« L'ancien Patronus d'Harry était un cerf, la copie de la forme animagus de son père. Ce qui signifiait que la personne la plus importante au monde pour lui, celui sur lequel il fondait tous ses espoirs était son père, sa famille disparue. Mais maintenant, Harry s'est tourné vers l'avenir, son espoir c'est son fils, la famille qu'il s'est donné… C'était magnifiquement imaginé de faire passer un Patronus pour l'âme du défunt ! »

Un nouveau silence accueillit cette déclaration avant que Rémus ne le brise pour exprimer sa deuxième question :

« Je me demandais ensuite comment tu as pu contourner la prophétie de cette vieille chouette de Trelawney… »

Harry prit un air mystérieux et enfin consentit à expliquer :

« Le destin annoncé par une prophétie n'est pas inéluctable. Cela je l'ai comprit au moment ou Voldemort a possédé Malefoy. Au début je pensait le tuer avec le sort apprit lors du rituel mais finalement le fait que je sache ce qui m'attendait m'a permis de l'éviter. Ainsi on peut considérer qu'une prophétie se réalisera obligatoirement si les intéressés ne savent pas ce qu'elle contenait. Mais moi quand on sait, on peut trouver un moyen de biaiser. Le seul ait de savoir ce qui devait m'arriver m'a poussé à refuser cet avenir où mes mains seraient tachées de sang et à chercher une autre échappatoire que j'ai finalement trouvée. Et puis qui sait s'il n'y a pas une autre prophétie inconnue de nous qui avait prévu ce cours du destin, que je ne respecterais pas l'autre prophétie ? »

L'explication assez nébuleuse d'Harry ne les convainquit qu'a moitié mais n'en trouvant pas de meilleures, ils ne dirent rien.

La discussion se reporta sur les moyens de dissimulation du bébé et Harry se moqua légèrement de ses amis :

« Vous auriez pu vous douter que quelque chose clochai quand même… Vous aviez des indices… par exemple lorsque j'ai demandé de ses nouvelles en me réveillant après le rituel. Mais vous n'avez pas compris que je parlais de lui. Et puis le nombre de fois où l'un d'entre vous est rentré dans l'appartement me prenant par surprise… vous auriez pu faire un lien entre mon geste brusque et la bouffée de  fumée violette qui toujours accompagnait ce geste. Vous n'avez jamais utilisé de poudre de visionnette ou quoi ? Qui aurais-je pu surveiller si souvent ? »

Ce fut la consternation générale. Surtout du coté d'Aragoth et Tonks qui en effet avaient souvent vu les étranges volutes fushia s'échapper du feu. La poudre de visionnette ! Comment n'y avaient ils pas pensé ! Une poudre qui lancée dans une cheminée de départ, ouvrait comme une fenêtre au travers d'une cheminée d'arrivée, permettant de voir ce qui se passait ailleurs et en l'occurrence dans le salon des Granger.

« En plus… » Continua le jeune Héro. « Vous qui connaissiez bien Dobby auriez pu vous douter qu'il ne m'aurait pas quitté ainsi ! Même fou de chagrin à l'idée de la mort de son jeune maître, il m'est trop attaché pour me laisser seul dans ma douleur. En fait c'est lui qui s'occupait de Sirius tout ce temps et nous le regardions jouer avec lui, le nourrir et le bercer pendant de longues soirées devant le feu. Et puis en plus on peut pas dire que j'ai joué longtemps ce prétendu deuil. Je suis sûr que la mort de Sirius m'aurait affecté beaucoup plus que ça ! »

Les adultes furent ravis qu'aucun point sombre ne subsiste, que toutes les pièces du puzzle s'emboîtent désormais parfaitement. La discussion dériva jusqu'à ce que Rémus déclare :

« Mais nous aussi nous avons quelques surprises pour toi… » Et il fit signe à Alicia qui se leva et se lança un sort de termillusion qui révéla un ventre bien plus arrondi que précédemment.

Harry eut un grand sourire alors que Rémus continuait :

« Le bébé arrivera en Août et Hermione et toi êtes pressentis pour être Parrain et Marraine ! »

Mais à ce moment, Aragoth se leva et l'interrompit :

« Il n'en est pas question, ils seront parrain et marraine de NOTRE bébé à la fin de l'année ! »

Harry regarda alors Tonks mais ne put déterminer si son ventre était plus rebondi qu'avant.

« Il est un peu tôt, ce n'est que le deuxième mois… » Expliqua t'elle à Harry qui n'était vraiment pas spécialiste dans le domaine.

Harry laissa les deux hommes se disputer pour l'avoir comme parrain et bientôt décréta qu'il était complètement crevé. Les adultes réalisèrent alors qu'ils avaient empêché le jeune homme de se reposer alors que quelques heures avant il avait utilisé la quasi-totalité de ses forces dans un ultime combat contre son ennemi de toujours.

Il regagna finalement sa chambre si désirée et s'étendit aux cotés de sa bien aimée qu'il embrassa entre les bandages sur le front. Dobby veillait sur sa progéniture qui ne craignait désormais rien de pire que la pousse de ses premières dents.

La semaine qui suivit, Harry couva sa future femme comme si elle n'était qu'au berceau : il était aux petits soins pour elle qui avait souffert par sa faute, pour avoir été liée à lui. Il repoussa tout les journalistes qui voulaient le voir, n'ouvrit aucune lettre d'admirateur.

Finalement, lorsqu'elle pu se relever, Harry la soutînt jusqu'au Hall d'entrée où étaient affiché les résultats des Aspics. Sans aucune surprise, Harry découvrit qu'il avait parfaitement réussi : sur les dix sept épreuves, il totalisait onze mention Optimal, quatre Efforts exceptionnels en Potion pratique, théorique, potion théorique approfondie et techniques d'Auror et enfin un Acceptable en  potion pratique approfondie. A l'encre rouge,

démarquant des autres résultats était inscrite la mention : « Excellent, admirable, impressionnant », suivie de cette phrase mille fois bénie : « admissible dans n'importe quelle étude supérieure en rapport avec les options choisies. »

Hermione quant à elle le battait d'un O, en arithmancie mais à coté n'avait que des A. Elle non plus n'avait échoué nulle part.

Harry apprit que les procès de Mangemorts et du seigneur des ténèbres devaient se tenir dans les dix jours à venir. A cette annonce, il demanda à voir Dumbledore, le président du Magenmagot. Celui-ci le reçut trois jours avant le premier procès. Après avoir pris de ses nouvelles, celles d'Hermione et de Sirius, il lui demanda ce qui l'amenait.

« En fait, j'ai pensé que dans les procès, les familles des victimes avaient leur mot à dire dans le châtiment. » Il s'interrompit mais reprit alors que Dumbledore approuvait : « Donc je pensais que à chaque fois, un proche de victime ou un rescapé devrait proposer la peine qui lui semble juste. Par exemple ce serait à Neville de déterminer la peine des Lestrange et  à la cour de voter ensuite. Une sorte de procureur Moldu en quelque sorte. Je pense que cela aiderait les familles à faire leur deuil et à leur donner le sentiment que justice est vraiment faite. »

Dumbledore demanda un temps de réflexion et invita Harry à le suivre au repas. Le lendemain, il recevait une lettre du ministère. En face de lui, Neville avait lui aussi une chouette portant une missive officielle.

Cher monsieur Potter.

En réponse à votre requête quant à la participation des familles aux procès des Mangemorts -que vous avez grandement aidé a capturer-, nous avons la joie de vous annoncer notre entier accord et ce en concertation avec l'ensemble du Magenmagot. Il a ainsi été décidé que vous-même seriez procureur lors du procès du seigneur des ténèbres en hommage au sacrifice de vos estimés parents.

                                                               Rémus Lupin, ministre de la magie et vice président du Magenmagot.

Harry fit lire la lettre à Hermione qui elle-même en avait une puis à ses amis et eut confirmation de ce qu'il avait soupçonné lorsque Neville lui tendit sa lettre :

Cher monsieur Longdubat.

Suite à la  requête de monsieur Harry Potter qui proposait la participation des familles aux procès des Mangemorts, nous avons en concertation avec l'ensemble du Magenmagot, décidé que vous seriez procureur lors du procès des prévenus Bellatrix et Rodolphus Lestrange  en hommage de la bravoure et de vos  estimés parents. Il sera à votre charge de présenter les chefs d'inculpation et de proposer la sentence qui vous semble juste, laquelle sera votée par la cour.

                                                               Rémus Lupin, ministre de la magie et vice président du Magenmagot.

Ainsi, deux jours plus tard s'ouvrait la plus longue série de procès de mages noirs de l'histoire. Devant les médias de la communauté magique entière, Voldemort fut présenté à la cour. Escorté d'un bataillon complet d'Aurors, même si cela était désormais inutile, il fut amené à la massive chaise de chêne qui l'entoura immédiatement de lourdes chaînes.

« L'audience est ouverte. Mardi vingt et un août 2004. » Annonça Dumbledore d'une voix forte tandis que Percy Weasley prenait note. « Ayant pour objet le procès de Tom Elvis Jedusor Serpentard présenté dans l'enveloppe corporelle de Lucius Agrippa Malefoy dont il a pris possession. Connu aussi sous le pseudonyme de Voldemort. » Par réflexe, un frisson parcourut la salle mais Dumbledore n'en tînt compte. « Président de la cour : Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, vice président : Rémus Thomas Lupin, Greffier d'audience : Percy Ignatius Weasley, procureur : Harry James Potter. »

Et il fit signe à Harry sur sa gauche. Celui-ci se leva et déclama :

« Tom Elvis Jedusor Serpentard, vous êtes accusé d'avoir levé une armée privée illégale ce qui vous fait encourir vingt ans de réclusion. Vous êtes aussi convaincu d'avoir utilisé les sortilèges impardonnables à de multiples reprises, d'avoir soumis à torture d'innombrables familles innocentes. » Sa voix résolue ne tremblait pas. « de terrorisme, notamment les actes perpétrés au sein du Ministère en Juin, l'attaque du Poudlard express, du chemin de traverse, de Pré-au-Lard et de Poudlard à deux reprises, de crime avec actes de barbarie et enfin de génocide à l'encontre des sorciers au sang prétendument impur. Ces cinq derniers chefs d'inculpation sont passible de la peine capitale : le baiser de Détraqueur. Mais dans votre cas, avec vos recherches sur l'immortalité cela équivaut au sortilège de désincarnation. » Il s'interrompit et abaissa le parchemin qu'il lisait pour fixer les pupilles de braise de son ancien adversaire.

« En tant que procureur général,  et étant donné l'incapacité totale du prévenu à utiliser quelque forme de magie que ce soit, je propose la peine suivante : l'internement à vie dans un centre psychiatrique Moldu de haute sécurité où il fréquentera les personnes qu'il déteste le plus au monde et ce sans pouvoir rien y faire tout au long de sa misérable vie. »

Un murmure étonné parcourut la foule : si jamais quelqu'un avait mérité la mort, c'était bien le seigneur des ténèbres ! Et pourtant, son plus farouche ennemi, l'un de ceux dont il avait brisé la vie, ne l'y condamnait pas. L'idée du Survivant était bien plus cruelle, torture quotidienne d'une âme emprisonnée dans un corps sans défense.

Harry se rassit, Dumbledore se releva.

« La parole est à l'accusé, qu'il présente sa défense. »

A ces mots, le seigneur des ténèbres éclata d'un rire sinistre, pâle écho d'une puissance démonique perdue. D'un geste de la tête, il envoya ses cheveux blonds en arrière avant de déclarer :

« Un jour quelqu'un reprendra mon œuvre d'épuration et ce sera la fin des sangs de bourbes et des enfants de Moldu ! »

Et il se tut définitivement, jusqu'à sa mort.

Dumbledore se leva une fois de plus et ordonna le vote de la sentence qui fut adoptée à l'unanimité. A la sortie du procès, Harry fut accaparé par la presse qui le félicita pour la première fois de la nouvelle capture de celui-dont-on-peut-maintenant-prononcer-le-nom-sans-peur et du génie de sa sentence.

Le procès suivant fut celui de Drago Malefoy. Celui-ci fut écrasé par la plaidoirie du procureur Hermione Granger qui en sa qualité de mère de Sirius James Potter qui avait été cible d'une tentative de meurtre avait été choisie pour déterminer la peine. Connaissant bien le jeune homme, elle démontra à la cour que la pire chose qui pourrait arriver au blondinet serait de le forcer à agir en faveur des Moldus défavorisés. Il fut ainsi condamné à aider les associations caritatives Moldues –Hermione en fille de Moldu expliqua ce que c'était- du tiers monde à perpétuité avec une réductibilité à vingt ans en cas de bonne conduite.

Le cas Lestrange fut discuté ensuite. Neville qui avait fait des recherches et consulté Harry le sachant bon en magie noire, imposa la peine suivante : le couple serait soumis a un sort peu connu qui les ferait sombrer peu à peu dans la démence, les condamnant ainsi à devenir l'égal de leurs dernières victimes. Le sortilège mettait plusieurs années à agir, longue et douloureuse plongée dans les abysses de la folie au cours de laquelle les accusés se verraient peu à peu réduire à l'état de bête tout en en ayant parfaitement conscience.

Puis finalement furent jugés en masse les serviteurs. Beaucoup furent condamnés à l'enfermement en quartier à haute sécurité pour des durées variables mais rarement à vie car on estimait que la perte de tout lien avec le monde de la magie était déjà une grande punition en soi.

Les lieutenants de Voldemort comme Rockwood, Rosier, Crabbe, Goyle McNair et Avery furent eux condamné à travailler dans deux instituts nouvellement créés sur l'idée de Luc Granger. Le CAPMES, Centre d'Accueil pour les Parents Moldus d'Enfants Sorciers qui guiderait les parents sans pouvoirs magiques dans le monde de la magie et leur permettrait de mieux comprendre leurs enfants, ainsi que le CHESO, Centre d'Hébergement des Enfants Sorciers Orphelins. Comme l'avait justement fait remarqué Luc au ministre de la magie au banquet du baptême de Sirius, si Voldemort n'avait pas abouti dans un horrible orphelinat Moldu, il n'aurait peut-être pas si mal tourné, même s'il était destiné à combattre l'héritier de Gryffondor. Ainsi ses principaux bras droit durent ils aider ceux à qui ils avaient voué une haine terrible : les Sangs de bourbes et sang mêlé pendant le jour avant de regagner la prison pour la nuit.

Les jeunes gens étaient tout deux parfaitement remis lorsqu'eut lieu le bal de fin d'études, la veille du départ définitif de l'école. En dépit des ravages de l'attaque, l'ambiance était joyeuse : plus de soucis ! Plus d'études, plus de seigneur des ténèbres ! Dans la grande salle parfaitement rénovée, les élèves mangeaient, buvaient, se faisaient des blagues et dansaient. Grâce à un sort du directeur, ils pouvaient même danser sur les murs ou au plafond, la tête en bas. Dans un coin, Hermione sur ses genoux, Harry se disait que finalement tout allait pour le mieux. Une nouvelle vie commençait. Une vie sans épée de Damoclès au dessus de leur tête. Une vie sans cauchemars ni cicatrice douloureuse. Une vie qu'il n'appartenait qu'a eux de rendre heureuse.

C'était la fin du mythe du Survivant, le début de la légende du Vainqueur.

Fin du premier Epilogue.

APPEL AU LECTEURS : si y'en a un qui dessine bien, je serais curieux de voir ce que ça donne le visage de Voldemort avec le corps et surtout les cheveux de Lucius, le tout avec une belle tenue de Mangemort dans la clairière de la forêt interdite. Voila ! Ca serait sympa et je suis sûr que les autres apprécieraient ! 9a illustrerait la sublime expression de Racatte : « une face de rampant avec des cheveux platine... :o) » Je pourrais publier ça sur mon hébergeur comme les livres de magie noire.

Sinon, c'est du condensé mais je vais pas faire 50 épilogues non plus ! Bon si y'a des points qui restent sombres, demandez moi, je crois avoir tout expliqué mais bon je suis pas sûr.

En ce qui concerne les indices qui montraient que Sirius était en vie, vous lecteurs en aviez d'autres :

- Je m'étends longuement sur le fameux « plan de Dumbledore » que celui-ci imagine mystérieusement après la maladie de Sirius alors qu'on ne sait pas encore s'il va survivre…

- Tout au long des description du deuil d'Harry et d'Hermione, leurs peines et douleurs après la « mort » de leur fils, je ne suis jamais affirmatifs, j'utilisais toujours le conditionnel : « Harry semblait tellement triste… il paraissait au bord des larmes…. » etc

Je sais qu'il fallait le voir mais j'ai donc laissé quelques indices tout comme le coup des bouffées de fumée violette… Alors là le carnage ! Vous avez souvent vu un feu émettre une fumée violette vous ? En plus je le répète 5-6 fois au total, je trouvais même ca pas discret du tout mais personne ne m'a interrogé dessus…

ET SURTOUT : JOYEUX NOEL !

ENFIN BREF !  Allez passons aux multiples réponses à vos reviews si agréables et qui me manqueront dans déjà 2 chapitres….

 Ccilia : En effet j'ai fait ma fic avec un leitmotiv : l'inattendu. Mon but est justement de surprendre, de ne rien copier sur les autres fics. J'adaptais mon intrigue en fonction des reviews de manière à toujours dérouter les lecteurs et surtout pour qu'aucun d'entre eux ne puisse dire : « j'avais deviné ». Pari difficile mais tenu dans l'ensemble vu que le seul truc important que l'on retrouve dans d'autres fics est le « coup des héritiers » et encore tourné à ma sauce. Bref sinon tu n'es pas du genre à mettre des gifles ? Très bien, dans ce cas un ti bisou sur la joue droite (on fait soft au début).

Chapitre 4 : Je sais c'était le but : choquer et surtout casser ce couple que je déteste : H / Ginny. Tu te demande alors pourquoi je les ai mis ensemble non ? Ben pour avoir un motif pour la tuer  mouhahahaha ! Donc et bien oui, c'est sans raison valable que je l'ai torturée. Enfin à moins que tu accepte mon idée qui est qu'un héro ne deviens ni ne reste un héro s'il ne souffre pas un peu… Voila, rebisoux et où tu veux !

Mangemort : Voldy stupide ? On va dire qu'il a agi en proie à la panique pour la possession et qu'il était sûr de lui pour l'héritier. Pour la notion d'honneur, je ne suis pas d'accord : lors de la 3ème tâche, il a donné une illusion de possibilité de fuite à Harry en lui proposant un duel puis l'an passé lorsque Harry l'a combattu et entrainé au qg des Aurors, c'était un vrai duel dans les règles. Tout comme le duel face a Dumby a l'attaque de Poudlard. Dans ma fic en tout cas, Voldy reste attaché aux traditions et à l'honneur. Pour la nouvelle « option » de la marque, t'inquiète qu'il n'a pas prévenu les Mangemorts… Il a fait ça dans le dos et si tu r'fuse, i t'tue ! Aussi simple que ça. Voila, et bien c'est tout. Je te souhaite de bonnes vacances et te remercie encore !

LeDjiNn : lèche cul ? Non… je ne trouve pas lol, puis mon ego démesuré, j'en rigole ce qui prouve que bon, je me prends pas trop au sérieux. Pour Voldy en blondinet, tu m'as donné l'idée du concours de dessin, je crois que ça va être drôle… Pour les cicatrices, je le dis pas mais c'est évident : il n'a plus sa cicatrices, comme son père d'ailleurs. Enfin, je confirme, le taux de conneries par review est en hausse mais ça ne me gêne pas du tout ! Voici enfin de quoi combler ta hâte. Je te souhaite une bonne lecture et te remercie de tes reviews fidèles !

Harry Gryffondor : Tu deviens un brin flemmard sur le tard non ? :o) Bah c'est pas grave du moment que c'est que des compliments ! Et bien donc merci et j'éspere comme d'hab que la suite te plait toujours autant !

Sandrine Lupin : Jamais contente ! Alala ces nanas quelle calamité ! Je te bizoute et tout et tu n'es toujours pas contente ! En plus je l'ai bien spécifié : elle ne gardera pas de traces ! Et puis il est bien normal qu'elle souffre un peu en tant que petite amie de l'ennemi numéro 1 de Voldy… Pour Lucius, ben moi ça me fait marrer et en plus y'a personne qu'y avait pensé avant moi (comme d'hab quoi…). Pour Rogue tu as ta réponse maintenant : moitié puni ! Pour la faute d'otho : il faudra excuser un pauvre auteur complétement vanné qui se conecntre sur les fautes du chapitres et n'en a plus rien a fou… après.  Désolé mais bon vu le temps qu'il faut pour rédiger un chapitre j'en pouvais plus ! Enfin Herm va trèèèès bien ! Et encore mieux au prochain chapitre ! Bon pour conclure : tu ne crois peut-être pas encore en moi mais un jour l'illumination viendra (on dirait raël lol). Allez, pleins de bisoux entre le cou et le coup.

Magali : BRAVO ! Tu es la seule a avoir remarqué la fin sur le mot cicatrice ! Félicitation ! Une vrai admiratrice, une pure de pure ! Sinon je ne referais pas de fics, je vais me consacrer a des écrits plus personnels : cette fic n'avait pour but avoué que de m'entraîner avant d'écrire mes propres bouquins. Voila, et bien que dire sinon merci ? Ah ben oui bien sur ! MERCI !

Luc 'Racatounet' Granger : bon avant tout, j'ai longuement hésité puis je me suis décidé à te faire plaisir : voici ton CAPMES officialisé et le CHESO (mon invention) t'es attribué. Sinon, pour bébé syri : Herm était parfaitement au courrant et c'était l'une des rares puis je te ferais savoir que toi aussi vu qu'il vivait CHEZ TOI ! Hallucinant ça quand même, t'as jamais croisé une espèce de rat à longues oreilles nommé Dobby avec ton ti fils dans les bras en presque quatre moi ? Quant à Herm, elle va trèèèès bien ! Et encore mieux au prochain chapitre ! Elle n'aura pas de marques ! Bon l'expression : « PTDR rien qu'à imaginer une « face de rampant avec des cheveux platine... :o) », je dois avouer que là je me suis tapé un fou rire de dix minutes tant sur l'expression « face de rampant » qu'à m'imaginer la scène loool. Si tu as des questions auxquelles je n'ai pas répondu, tu sais comment faire (sisi ca commence par R et fini par W et le bouton est en bas a gauche…). Et pour la transition, c'était évidement fait exprès : ca accentue l'idée de peur, la précipitation de la fuite puis les explications viennent après. Voila mon vieux ! Allez merci ! Bonnes vacances !
 
Yop : tu as tout comprit : « mais pourquoi est-il aussi méchant ? PASKEUH c drole ;) » je n'aurais su le dire mieux. Voici le premier des trois épilogues donc t'as encore le temps de « conclure l'histoire en beauté ». Allez, Bonne vacances, merci !
 
Malco : 300 ème : je te bénis. Je suppose que tu veux pas une séance de bizoutage…. Ca c'était la récompense pour une nana. Bon et bien bravo et merci ! Allez viens qu'on fasse péter le champagne ! Bon sinon… tu es satisfait pour Sirius et tu t'y attendait quelque peu : et bien t'es bien le seul ! (bon je te le concède : avec moi lol). De plus, évidement la force brut ne fait pas tout (cf La nouvelle vie d'Harry d'un certain Malco :oD ). Et puis battre par la force et non la ruse serait pas drôle et la fic n'aurait plus aucun interêt…  Je passerais sur ta fic dès que j'ai fini la mienne, donc dans pas longtemps ! Allez Bye bye et Joyeux Noël !
 
Obal : et bien un nouveau fight Rogue / Harry pour toi toute seule ! (sisi) La romance entre Tonks et Aragoth est courte mais bon j'ai déjà développé H/ Herm, H/ Cho et H/ Ginny, ça suffit aussi lol pourquoi pas développer Rémus / Alicia tant qu'on y est ! Nan sans rire je trouve qu'il y a déjà assez de romance dans cette fic comme ça ! Pour les exams, c'est vrai que je me suis fait plaisir à l'écrire… Sinon, « Voldie en moldu, que la fin est dure pour lui... » Et encore tu n'avais pas eu le procès et la sentence, le pooooovre… Merci donc pour ces trois reviews ! Gros bisoux et bonnes fêtes !
 
Siria Potter : et oui je cherche à me démarquer des autres fics.  J'ai fait ma fic avec un leitmotiv : l'inattendu. Mon but est justement de surprendre, de ne rien copier sur les autres fics. J'adaptais mon intrigue en fonction des reviews de manière à toujours dérouter les lecteurs et surtout pour qu'aucun d'entre eux ne puisse dire : « j'avais deviné ». Pari difficile mais tenu dans l'ensemble. Que je te trouve sadique ? Moi ? Après avoir tué gratuitement et avec force détails Ginny et Ron ? après avoir décrit la décomposition du cadavre de Cho et fait croire à la mort d'un bébé ? Tu crois que je vais te condamner parce que tu rigole de 2-3 coupure loool y'a pas de risque ! Allez, Bisous (partout) et à bientôt !
 

LCS : et bien il me semblait qu'ils s'étaient assez fait la tête en 6ème année et que donc la 7ème devait être consacrée à la douleur de la perte de Sirius jr et de Ron mais bon… Merci pour tout tes compliments, j'éspère que la suite te plait et te souhaite un joyeux noël !