Second épilogue. Découvrir ce qu'est une vie normale et heureuse.
En ce jour si spécial, Harry se réveilla plus tard que d'habitude. Il fut tout d'abord surpris de ne pas sentir une certaine jeune fille à ses cotés puis en entendant le léger ronflement de Neville, se souvînt d'où il était. Ils avaient convenu avec Hermione qu'ils passeraient leur dernière nuit d'étudiants à Poudlard dans leurs bons vieux dortoirs. Inutile de dire que si tout le monde était encore en train de dormir alors que les calèches pour Pré au Lard partaient dans dix minutes, c'était bien à cause des fêtes qu'ils avaient organisées le soir précédent dans les deux dortoirs de septième année.
Harry regarda l'heure et grogna. Mais il s'autorisa encore cinq minutes de répit avant de se lever. Puis, lorsque l'aiguille indiqua huit heure vingt-cinq, il se leva d'un bond, parfaitement réveillé, enfila ses vêtements en quatrième vitesse tout en appelant ses camarades encore dans les bras de Morphée. Il se précipita ensuite dans l'escalier qui menait à la salle commune et emprunta le passage de la grosse dame à qui il fit de brefs adieux. Il arriva finalement juste à temps dans le grand hall où un reste de file d'attente passait devant McGonagall qui vérifiait que les élèves aient bien tous pris place dans les calèches. Hermione l'attendait avec un air sévère qui était d'ailleurs démenti par les grandes cernes qui soulignaient ses beaux yeux marron. La file avançait vite et bientôt Harry se retrouva face à son ancien professeur de métamorphose qui le salua, et à qui il répondit :
« Bonjour grand-mère ! » enjoué.
Un certain nombre d'élèves qui avaient entendu cette singulière répartie se retournèrent interloqués mais Harry leur fournit la réponse tout en s'adressant encore à McGonagall :
« Plus besoin de le cacher n'est-ce pas Professeur Mamie ! »
Devant la joie quasi enfantine du jeune homme, la vieille dame sourit ce qui stupéfia encore plus les témoins de l'étrange scène. Le professeur cocha une case en face d'un nom sur sa longue liste puis ébouriffa les cheveux déjà bien rebelles du jeune héro en l'assurant qu'ils se reverraient bientôt.
« Si toutefois mon arrière petit fils daigne m'inviter en sa demeure. » Ajouta t'elle avec une légère emphase ironique.
Les élèves qui avaient tout d'abord à une blague de Potter, une espèce de défi lancé à la plus stricte des professeur de l'école alors qu'elle n'avait plus d'autorité sur lui, durent se rendre à l'évidence : ces deux là étaient apparentés…
Harry saisit alors la main d'Hermione et ainsi ils gagnèrent une calèche qu'ils partagèrent une dernière fois avec Neville, Dean et Seamus à qui ils promirent d'écrire souvent et de les inviter durant l'été. Ils arrivèrent bientôt à Pré au Lard. La présence du train, encore caché par une haie de saules, était trahie par les volutes de fumée blanche qui s'échappaient de la cheminée de la locomotive.
Il était assez inutile que les deux jeunes gens prennent le train mais ils avaient insisté pour le faire une dernière fois avant de transplaner chez eux. Poudlard était situé quelque part entre Newcastle et Edinburgh et le petit manoir était bien plus proche de Poudlard que de King cross, en pleine campagne au nord de Manchester.. Heureusement que l'éloignement géographique n'était pas un problème dans le monde des sorciers !
Ils prirent place dans le wagon du milieu. Le trajet fut emprunt d'une certaine morosité nostalgique. Ils laissaient derrière eux sept ans de leur vie. Pour la première fois de leur vie, ils étaient totalement libre : ils pouvaient cesser leurs études, quitter la maison familiale ou entreprendre une formation de leur choix. Désormais ils ne devraient s'en prendre qu'a eux même : personne ne les forcerait à supporter des cours qu'ils n'aimaient pas, contrairement à Poudlard.
L'arrivée à King cross fut quasiment un soulagement tellement l'ambiance avait été basse. Harry avait cherché à comprendre pourquoi. En effet Voldemort n'était il pas hors d'état de nuire ? N'allaient t'il pas entamer la partie la plus exaltante de leur vie ? Mais au fond de lui, il devait bien admettre qu'il s'était attaché à l'école. Tant au vieux château qu'à ses fantômes et ses passages secrets. Ah qu'il regretterait toutes les aventures de la vie estudiantine de Poudlard ! Les escapades nocturnes suivies de courses poursuites avec Rusard, les expéditions dans la forêt interdite, et même les accrochages avec Malefoy ! C'est plongé dans ces pensées qu'il descendit sur le quai au bras d'Hermione. Les adieux furent bien plus longs que d'habitude car presque l'intégralité des élèves tint à lui souhaiter le meilleur avenir possible et leurs parents firent de même. Une bonne heure après être descendu du train, les deux jeunes gens purent enfin quitter le quai. En franchissant la barrière magique, Harry sentit tout poids ôté de ses épaules : une nouvelle vie s'ouvrait à eux.
A leur plus grande surprise, Rémus Lupin et Aragoth Black étaient là pour les accueuillir. Après quelques embrassades, Harry délivra l'adresse à ses deux amis pour qu'ils puissent transplaner. Les compagnes de leurs deux amis ne les accompagnaient pas car les transplannage était très déconseillé en cas de grossesse et encore plus peu avant l'accouchement comme c'était le cas pour Alicia. Ils arrivèrent devant l'imposante bâtisse, assez sinistre dans la nuit tombante. Pour un manoir, elle n'était pas excessivement grande mais imposait le respect. Les murs épais fait de vieille pierre moussue étaient par endroit décorés de sculptures érodées par le temps. Plus de la moitié de la façade était envahie par du lierre qui atteignait même la terrasse située au dessus de l'entrée. Un vague lumière filtrait des fenêtres du salon, dans l'aile gauche. Ils pénétrèrent donc dans le hall d'entrée désespérément vide. Le seul élément de la pièce était l'escalier de marbre qui donnait sur l'étage supérieur. Harry prit un air concentré et d'un léger mouvement de baguette fit apparaître deux magnifiques tentures de velours pourpre qu'il accrocha par magie de part et d'autre de l'escalier. Sur chacune apparut bientôt le blason de Gryffondor qu'Harry s'empressa de modifier, faisant apparaître un éclair entre les pattes brandies du lion, comme s'il le tenait. En dessous s'inscrivit Famille Potter. Ce nouvel écu était à la fois un hommage à l'illustre ancêtre et le symbole de la victoire sur Voldemort. Harry se retourna vers les autres avec un sourire d'excuse.
« Le temps des héritiers est terminé, un changement d'armoiries s'impose donc pour la famille il me semble… » Fit il remarquer en s'attendant à quelques reproches mais rien ne vînt.
Il entraîna ses compagnons vers la porte de gauche qui donnait sur le grand salon. Un feu crépitait dans l'âtre près d'eux. Un vieux canapé usé jusqu'à la corde avait été poussé devant. Plus loin, une table qui visiblement ne tenait encore debout que grâce à la magie était entourée de quatre chaises.
« C'est sur que c'est un peu lapidaire comme décoration, mais bon on a toutes les vacances pour meubler ! » Décréta Harry à ses amis, visiblement ravi d'être enfin dans un endroit qu'il pouvait vraiment considérer comme « chez lui ».
« A ce propos, j'oubliais… » Dit Rémus. « Le ministère a estimé qu'en compensation de tout les préjudices subits, de la séparation d'avec votre fils, et de votre vaillance, monsieur Potter, une petite récompense s'imposait. Une somme de cent milles Galions a été transférée ce matin dans votre coffre. »
Harry se figea.
« Je n'ai jamais fait cela dans l'espoir d'une récompense. » Répondit il d'une voix rauque.
« Je sais bien Harry ! » S'exclama le ministre de la magie en riant. « Mais il me semble que vous en aurez bien besoin, non ? Pour les meubles et remplir la bibliothèque entre autre… »
Harry se détendit et se prêta au jeu :
« Seriez vous en train de faire du favoritisme môssieur le ministre ? » Ironisa t'il.
« Mais bien sûr que non voyons ! » Fit semblant de s'offusquer le lycanthrope. « Mais comme mon estimé prédécesseur vous avait déjà gratifié de l'ordre de Merlin première classe je ne voyais pas d'autre choix. »
Ils se dirigèrent ensuite vers la cuisine où par contre, il ne faisait aucun doute que Dobby était passé: le repas chauffait mais aucune trace de l'elfe.
« Il doit être avec Sirius à l'étage. » Fit Harry en haussant les épaules.
Et tous le suivirent à nouveau dans le hall d'entrée. Il vérifia quand même qu'il n'était pas dans la bibliothèque puis conduisit sa petite suite à l'étage. En face de l'escalier s'ouvrait une porte qui donnait sur la chambre d'enfant qui naturellement avait échu à Sirius. Ils entrèrent en silence pour trouver la créature en train de bercer le quatre vingt huitième descendant de Godric Gryffondor. La pièce arborait un papier peint rose à nounours et une moquette de la même couleur. Harry haussa les sourcils en imaginant son fils grandir là-dedans et murmura une formule qui changea le tout en bleu clair, avec toujours les nounours au mur. Comme toutes les pièces, celle-ci était vide. Harry qui tenait avant tout au confort de son fils, conjura un berceau car le bébé commençait à être un peu grand pour dormir dans son couffin.
Une fois que le petit fut installé et endormi, les cinq humains et l'elfe sortirent discrètement de la chambre. Ils se dirigèrent vers la chambre à droite en montant les escaliers. Une fois entré, Harry déclara :
« Dobby, si tu le veux, ceci sera ta chambre. »
L'elfe prit un air horrifié devant la magnifique et vaste chambre avec salle de bain attenante.
« Oh non Harry Potter, monsieur, Dobby est allé voir dans le grenier. C'est là qu'il a trouvé le canapé la table et les chaises. Dobby les a descendu en pensant que cela ferait l'affaire en attendant et Dobby a pensé qu'il pourrait dormir dans un coin du grenier. » S'exclama t'il.
Harry fronça les sourcils, étonné qu'il existe un grenier car aucun escalier n'y menait. Il demanda à Dobby de lui montrer et l'elfe retourna dans le hall d'escalier. Une trappe pratiquement invisible était ménagée dans le plafond. L'elfe claqua des doigt et celle-ci s'ouvrit, faisant place à une échelle qui descendait silencieusement. Tout les cinq montèrent ainsi au grenier. La pièce était sombre, assez grande et très basse de plafond. Quelques vieux meubles négligés par l'ancien propriétaire étaient empilés dans un coin, sinon le reste était vide. Le sol poussiéreux était marqué des nombreuses traces de pas dont certainement celles des déménageurs qui avait du vider il y a peu les souvenirs de famille relégué ici. Voyant que somme toute l'endroit était salubre et acceptable pour la dignité de l'elfe, Harry lui concéda le droit d'en faire ce qu'il voulait ce qui arracha quelques larmes à Dobby.
Une fois la visite achevée, ils dînèrent tous ensemble et Harry insista pour que l'elfe prenne place à ses cotés. Il conjura à cet effet une chaise semblable aux autres et dit en riant :
« Dobby, tu ne voudrais pas que je me rende coupable de discrimination raciale devant le ministre qui a fait passé les lois sur les droits des semi-humains quand même ? »
Très intimidé et fou de reconnaissance, il s'assit. Il avait changé son pull-over gris en un tablier blanc portant le nouvel écu des Potter : le lion à l'éclair.
Peu après le repas, l'Auror et le ministre prirent congé d'eux, non sans leur souhaiter bon courage pour l'arrangement des meubles. Abandonnant Sirius à Dobby, les deux fiancés montèrent dans leur chambre, en haut à gauche des escaliers. Harry soupira lorsqu'il la trouva vide et conjura un matelas à même le sol et quelques couvertures sur lesquelles il se laissa tomber. Hermione le secoua légèrement mais il dormait déjà, harassé par toutes les conjurations épuisantes pratiquées ce jour là. Quelque peu frustrée d'un endormissement aussi rapide, elle se coucha à ses cotés pas du tout fatiguée...
Le lendemain au déjeuner, Hermione interrogea Harry sur la prime qu'il avait reçu. Elle maniait bien les galions mais n'avait jamais côtoyé pareille fortune et donc ne savait pas vraiment ce que cela représentait.
« Ca représente les deux tiers du prix de la maison, c'est énorme. Entre ça et la fortune de mes parents on est largement tranquille pour les meubles, les études et une bonne partie du crédit de la maison. »
Hermione blêmit. Non pas du montant de la prime mais plutôt de la fortune qu'Harry avait dépensée pour la maison. Elle fit une rapide conversion qui lui donna le prix de la maison : plus de trois millions de francs français, une véritable fortune vu les prix dérisoires de l'immobilier anglais.
« Harry… » Commença t'elle. « Tu m'avais dit que la maison n'était pas cher. On aurait pu prendre un petit appartement à Londres tu sais, tu n'était pas obligé… »
Harry eut un grand sourire.
« Ce qui compte pour moi, c'est que tu soit la plus heureuse des femmes, cette maison n'est rien en comparaison de la taille de mon amour. » Fit il avec tendresse.
Hermione crut qu'elle allait fondre en sanglot mais parvint à répondre :
« J'aurais été heureuse n'importe où du moment que j'étais avec toi. »
Après de telles déclarations, ils furent évidement plus longs que prévu à se préparer et vers onze heures, ils purent transplaner devant les grilles de Poudlard. La visite à Dumbledore fut brève. Harry en profita pour rendre les livres de magie noire que dans l'agitation de fin d'année il avait oubliés, et lui en emprunta de nouveau sur les protections magiques.
De retour chez eux, Harry s'empressa de mettre en application les explications du livre. Il avait beau n'avoir plus aucun ennemi déclaré, il n'en restait pas moin la possibilité de représailles de familles ou autres. De même, il souhaitait s'isoler des admirateurs, journalistes et autres empêcheurs de vivre tranquillement. Ainsi, avant même de se soucier d'acheter des meubles, il érigea toute sortes de protections. Il devint ainsi impossible aux porteurs de la marque des ténèbres de passer les grilles. Même inoffensifs, Harry ne voulait prendre aucun risque. Il mit en place une barrière anti-transplannage mais d'un genre nouveau : sa puissance lui permit de modifier le sort. Il était certes impossible de transplaner de l'extérieur du parc à l'intérieur, mais il était tout à fait possible de transplaner d'un endroit à l'autre à l'intérieur de l'enceinte. Ainsi Harry contourna t'il un des défaut les plus gênant auquel il avait été confronté à l'école et pouvait par exemple transplaner du salon à la chambre de Sirius si celui-ci pleurait. Enfin, il soumit les gargouilles en forme d'Hippogriffe qui gardaient les grilles du parc à un sortilège semblable à celui de la manticore de ses anciens appartements à Poudlard. Ainsi quand un visiteur se présentait, soit il était connu et autorisé à entrer, soit une des gargouilles s'envolait quérir le maître ou la maîtresse pendant que l'autre surveillait le visiteur.
Les jours suivant, Hermione et Harry se rendirent dans un village du nord de l'écosse conseillé par Dumbledore. C'était en effet un village d'artistes : certains spécialisés dans les meubles en bois de style rustique, magiques ou pas, d'autres dans la peinture ou la sculpture. En bref l'idéal pour un manoir, la preuve étant que le mobilier de Poudlard en provenait. Ils se rendirent ainsi dans diverses boutiques tant Moldues que Sorcières et choisirent un certain nombre de meubles qu'ils expédiaient au manoir d'une formule apprise du directeur, celle là même qui servait à transporter les malles du Poudlard express aux dortoirs. Les meubles arrivaient ainsi directement à leur place sans fatigue.
Dans le salon arrivèrent deux canapés et deux fauteuils entourant une table basse, une grande table de huit personnes qui pouvait s'agrandir magiquement pour faire vingt places de plus et le nombre de chaises équivalent.
Pour le Hall d'entrée, Harry acheta deux armures et des tapisseries. Il commanda à un artiste reconnu des portraits de ses parents, aïeux et de ceux d'Hermione qu'il accrocherai dans les couloirs en haut des escaliers.. La chambre de Sirius fut équipée de tout ce que Harry avait manqué dans sa jeunesse, mais sans le gâter tel un gamin Malefoy. Enfin, les deux chambres d'adulte se virent gratifiées de majestueux lits doubles à baldaquin pourpre, de gigantesques armoires et de bureaux. Un certain nombre des meubles de décoration : buffets, coffres et étagères furent disposés dans tout le manoir. On voyait clairement qu'ils avaient emménagé depuis peu, mais il pensait combler les trous au fur et à mesure, selon les envies et les occasions : qui sait lorsque l'on va trouver un meuble ou une décoration sympa ?
Vers la mi-juillet, Harry tînt sa promesse en répondant à une annonce de la gazette :
Suite décès, vend bibliothèque. Nombreux thèmes, métamorphose, enchantements, potions, dcfm, romans, divers… 8000 ouvrages abandonnés pour 20 000 galions.
En grand secret, il se rendit à l'adresse indiquée et régla vite l'affaire. La veuve le reconnut immédiatement d'après une photo diffusée par la gazette et Harry bien embarrassé du accepter de ne payer que 15 000 galions.
« Mon fils a été tué dans l'attaque de Pré au Lard il y a un an, vous nous avez débarrassé de ce monstre et vengé, c'est le moin que je puisse faire. » Avait elle argumenté.
Harry n'avait sut que répondre. Il rangea en douce la collection dans la bibliothèque qui restait malgré tout à moitié vide, ce qui lui prit deux heures malgré l'emploi de la magie puis alla acheter quelques canapés et bureaux pour le coin lecture.
Fin juillet, ils étaient donc parfaitement installés, si bien qu'Harry fêta son dix-huitième anniversaire avec tout ses amis et proches en sa demeure. Ils purent aussi déterminer, avec joie, une date pour leur mariage. Comme la rentrée des écoles de formations magiques supérieures n'étaient qu'en début Novembre, ils choisirent la date du premier Octobre, leur laissant deux mois pour les préparatifs. Le prêtre Benito Popovitch fut prévenu et accepta avec joie et empressement :
« Saviez vous que c'est moi qui ai marié vos parents monsieur Potter ? » Avait il demandé.
Harry ne le savait évidemment pas mais s'en était douté. A vrai dire il n'avait pas vu d'autres prêtres sorciers, et ce même le jour de l'enterrement de Ginny ou tant d'élèves avaient été enterrés.
Le 18 Août naquit James Rémus Harry Lupin qui fut baptisé le 18 Septembre selon la coutume. Finalement tombés d'accord sur le problème de parrainage avec Aragoth et Tonks, les heureux parents, choisirent Harry et Hermione comme parrain et marraine. Ils avaient en outre prévu de se marier l'été prochain, au terme de l'année scolaire où Alicia exercerait encore à Poudlard, tout comme les deux Aurors et futurs parents.
Le 1er Octobre n'arriva que trop vite. Après une semaine de temps radieux, la cérémonie se présentait sous les hospices les plus favorables. Dès le matin, Aragoth, Tonks et les Granger étaient là. Dobby en habit de cérémonie courait en tout sens pour diriger les dizaines d'elfes prêtés par Dumbledore, dont Winky. A partir deux heures de l'après midi, les invités commencèrent à arriver et l'on vit sans cesse les gargouilles faire des allers retours entre le portail et les lourdes portes de chêne. Harry avait tenu à inviter tout ses anciens professeurs, ou du moins les invita t'il tous une fois qu'Hermione lui eut rappelé négligemment l'existence de Rogue. Ainsi étaient présents : Dumbledore, McGonagall, Hagrid, Alicia, Flitwick, Shackelbolt, Vector, Sinistra, Gobe Planche, Trelawney, Firenze, Mrs Pomfresh et Rogue à qui il rendit la possibilité de toucher des objets magiques. Les Weasley étaient là avec leurs cinq enfants, Maugrey, Mundungus, Mrs Figg, Kingsley et le docteur Philips étaient aussi présents. Pour les plus jeunes, avaient été invités : Neville, Dean, Seamus, Parvati, Lavande, Ernie MacMillan, Luna Lovegood et Susan Bones, les principaux compagnons de l'AD survivants.
Tout ce beau monde était présent lorsqu'à seize heure Dumbledore fit retentir un grand bruit de cloche venu d'on ne sait où. A ce signal, les convives qui étaient dispersés dans le parc se réunirent près du petit lac où avaient été disposés un nombre conséquent de siège faisant face à un autel. Lorsque tout le monde fut installé, l'orchestre s'installa et sur O Fortuna de l'opéra Carmina Burana de Carl Off, les futurs époux s'avancèrent. La tradition voulait que le marié soit accompagné de sa marraine et la mariée de son parrain. Malheureusement la marraine d'Harry était Alice Longdubat qui en était bien incapable et le parrain d'Hermione était un Moldu pas du tout au courrant de l'existence des sorciers. Hermione s'avança donc la première accompagnée d'Albus Dumbledore et Harry la suivit au bras de sa grand-mère. Il était très pâle et semblait à deux doigts de tomber dans les pommes. Chaque pas fut une douleur et c'est à peine s'il tenait debout lorsqu'il fut face à Benito Popovitch. Sa robe noire de marié lui semblait étrangement trop serrée. Hermione ne semblait pas plus à l'aise de son coté. Dumbledore et McGonagall allèrent s'asseoir au premier rang les laissant seul face à leur destin.
Le prêtre devait les lier magiquement mais à ses cotés, Rémus Lupin devait les marier civilement. Ainsi ce fut le vieil homme à la barbe blanche qui commença. Il fit un éloge des deux jeunes gens ce qui étonna Luc qui en bon Moldu ne connaissait pas la procédure et ce même si Hermione la lui avait répété un nombre incroyable de fois. Le pauvre homme était si ému qu'il avait tout oublié et redécouvrait tout avec un bonheur non caché sous le regard amusé de sa femme.
Ainsi, le prêtre commença la cérémonie :
« Nous sommes ici pour unir deux jeunes gens admirables par les liens sacrés du mariage. A ma gauche se trouve la plus brillante élève que Poudlard ait connu depuis bien longtemps, d'une intelligence remarquable et promise à un avenir glorieux. Mère attentive et compagne rêvée, je vous demande d'applaudir Hermione Granger !» La foule acclama la jeune fille qui prit une teinte cramoisie, évitant de regarder le beau jeune homme à sa droite.
« A ma droite. » Reprit le prêtre. « Se trouve le sauveur de notre communauté, celui qui anéantit le seigneur des ténèbres il y a dix-huit ans et qui le captura par deux fois. Sorcier d'une puissance incroyable, descendant de Godric Gryffondor et futur Auror dont la carrière ne peut être qu'impressionnante, je vous demande d'acclamer Harry James Potter ! » La foule applaudit bruyamment ce qui fit rougir intensément le jeune héro qui par ailleurs regardait partout sauf la magnifique demoiselle à sa gauche.
Après l'éloge, le prêtre laissa place à Rémus qui leur fit prononcer leurs vœux. Ce fut d'abord le tour de Harry. Rémus déclara gravement, ce qui lui allait mal quand on le connaissait bien :
« Monsieur Harry James Potter, souhaitez vous prendre Miss Hermione Granger pour épouse ? »
Sans trembler, Harry répondit d'une voix forte :
« Oui je le veux ! »
« Alors prononcez vos vœux ! » S'exclama le ministre lycanthrope avec un sourire empli de tendresse.
« Je jure solennellement fidélité à Hermione Granger, je promet de l'aimer, de la chérir et de la soutenir jusqu'à ce que la mort nous sépare, dans les jours fastes comme dans les temps de misère. » Et saisi d'une impulsion soudaine il ajouta en relevant la tête avec fierté : « Et si je dois donner ma vie pour elle, je le ferais sans hésitation. »
Après cette déclaration inattendue, Hermione essuya une larme et la foule eut une clameur appréciative.
Rémus se tourna vers Hermione et lui posa la même question :
« Miss Granger, souhaitez vous prendre monsieur Harry James Potter Granger pour époux ? »
Comme si c'était une évidence, elle répondit :
« Bien sûr que le veux ! »
Les invités et surtout les professeurs rirent de la réaction de la jeune fille toujours aussi prompte à répondre.
« Prononcez donc vos vœux mademoiselle ! » S'écria le jeune ministre riant encore à moitié.
« Je jure solennellement fidélité à Harry James Potter, je promet de l'aimer, de le chérir et de le soutenir jusqu'à ce que la mort nous sépare, ce que j'espère ne pas être le cas avant bien longtemps, dans les jours fastes comme dans les temps de misère et moi aussi je donnerai ma vie pour toi et je te préviens que maintenant je te poursuivrai partout tu ne pourras plus m'échapper, rien ne saura nous séparer ! » Dit elle sans reprendre sa respiration.
Cette fois les convives n'essayaient même plus de se retenir tellement l'envie de rire était forte. Décidément ce mariage était hors norme, mais n'était-ce pas prévisible quand on connaissait les principaux intéressés ?
Rémus laissa une nouvelle fois la place au prêtre non moins rouge d'avoir ri, s'appuyant un peu contre l'autel, tentant de reprendre sa respiration,.
Quelques instants plus tard, le vieil homme à la barbe blanche leur demandait de s'échanger les alliances. Comme toujours chez les sorciers, elles étaient dissemblables. Celle d'Harry était un simple anneau, en or blanc. Celle d'Hermione lui ressemblait en tout point mais était ornée d'un unique saphir entouré de deux diamants.
Hermione saisit la main de son amant et passa à l'annuaire l'anneau qui ne devait plus le quitter jusqu'à la fin de sa vie. A son tour, Harry prit la délicate main de la jeune fille dans la sienne, la caressa avec un sourire, toujours aussi rougissant, et y passa la magnifique bague. Harry prit dans ses deux mains celles d'Hermione et leurs doigts se mêlèrent. A ce moment là, le prêtre lança le Bind ligatus qui devait les unir magiquement, empêchant leur amour de retomber et assurant la pérennité du couple tout au long de la vie des époux, scellant ainsi l'original vœu d'Hermione.
Lorsque le sort fut jeté, les alliances se mirent à briller d'une lueur blanche aveuglante, signe de l'amour pur que ces deux êtres se portaient. Un halo de cette lumière se forma autours d'eux tandis qu'ils s'embrassaient avec la permission du prêtre.
La cérémonie prit fin, suivant les époux couverts de riz et de pétales de rose, tous rentrèrent à l'intérieur de manoir décoré pour l'occasion de multiples fioritures blanches. Débuta ainsi le festin et la fête, ou plutôt le bal qui s'en suivit et qui dura toute la nuit.
Parmi les multiples cadeaux somptueux qu'ils reçurent, ce fut celui de Rémus qui les ému le plus : une gigantesque toile représentant les maraudeurs au mariage de James et Lily, réplique exacte de la photo que lui avait donné Hagrid ainsi qu'un tableau non moins impressionnant de Luc et Anna. Sirius faisait un clin d'œil aux spectateurs tout en faisant mine de voler Lily à James sous le regard amusé du Rémus version peinture. On avait mystérieusement oublié de représenter le traître...
Vers neuf heures du matin, Monsieur et Madame Potter purent enfin s'éclipser sous les regards complices d'Aragoth et de Tonks, derniers invités présents et regagner leur chambre. Ces deux derniers en firent autant et allèrent étrenner la grande chambre d'invité dont Dobby n'avait pas voulu.
Vint le mois de Novembre et Harry rentra à L'école internationale de formation des Aurors d'Oxford à laquelle il se rendait en transplanant chaque jour. Dans trois ans il serait Auror, comme son père. Hermione, elle, entrait à l'université magique de Londres dans la très réputée section d'archéologie magique où l'on entrait que sur dossier. Ils ne se retrouvaient qu'après une journée entière de cours et comme ils étaient séparés pendant des heures interminables et que ça leur était insupportable, Harry avait eu l'idée d'utiliser une paire de miroirs double sens, comme celui que lui avait offert Sirius.
Fin de l'épilogue.
Encore un dernier à venir !
Sinon rien que pour vous j'ai dessiné une perspective du manoir et le plan des pièces, bon c'est du paintbrush mais le résultat n'est pas mal. Comme d'habitude je met le lien en deux parties vu que ff.net n'aime pas les liens hypertexte. Donc acollez les deux lignes suivantes et vous aurez accès aux deux images : manoir potter .JPG et facade.JPG :
http://
membres.lycos.fr/juanluca2/HP/
Désolé les images sont un peu volumineuses mais je pense que vous avez en majorité l'adsl.
LE CONCOUR DE DESSINS DE LA TETE DE VOLDEMORT AVEC LE CORPS DE MALEFOY RESTE EN PLACE ALLEZ MOTIVEZ VOUS !
Sinon je part Mardi aprem au ski jusqu'à dimanche soir donc d'ici là je vais essayer de publier le dernier épilogue histoire de ne pas laisser un travail inachevé traîner une semaine.
Allez places aux réponses aux reviewers :
LeDjiNn : Magnifique review bien que vu la dose de délire je n'ai pas grand-chose à répondre… lol. Une douce mélodie de Manson ? Laquelle ? Parce qu'a part Sweet Dreams c'est pas hyper doux (j'adore j'avais les place au concert de Marseille qui a été annulé grrr). Oh rage oh désespoir, il est 3h30 et je commence a peine les réponses snif ! T pas le seul à veiller ! Allez courage Aragoth, dans une heure t'es au pieu, faut relire aussi… Le potentiel pour être prof de potion ? Moi ? Fais gaffe j'étais à Gryffondor (pas assez con pour Poufsouffle, trop pour Serdaigle, quant à l'ambition, j'en ai pas vu que je suis déjà un dieu.) Mais ca me plairait assez, j'aime beaucoup la chimie. Mmm 3 ou 4 heures par chapitre ? Oui dans les jours fastes, c'a m'est arrivé 2 ou 3 fois sinon c'est plutôt 5 à 7 heures… Allez je suis curieux de voir le volume de connerie de ta prochaine rev ! A bientôt !
Lisia : et ben non pas de suite ! Mais encore un épilogue pour te consoler ! Après je me consacrerai à des écrits personnels, je commencerai ma carrière d'auteur ! C'était juste une mise en jambe, un coup d'éssai, maintenant place à mes idées a moi tout seul !
Ccilia : réponse à ta réponse générale : oui j'ai un plan concret et je sais où je vais, sinon comment faire un plan valide pour Voldemort ? Mais j'adapte les détails,le style, la façon de présenter les choses en fonction des prévisions des lecteurs en sorte que s'ils avaient deviné, ils croient s'être planté ! « mais bon, d'après les rumeurs, le p'tit Ryry aurait pas trop le loisir de se soucier de sa vie post-poudlard... » wé lol c'est sûr mais bon ça serait trop sadique pour moi ! Déjà que j'ai failli me faire assassiner pas mal de fois pendant la fic et que j'ai reçu plein de mails à l'anthrax… Sinon, ravi que tu sois d'accord avec moi sur le fait que c'était une justification comme une autre pour dégager Ginny.
Chap 5 : Le hasard fait bien les choses non ? Puis pour ta question : Harry le remarque et ça l'étonne un peu quand même masi comme ils sont toujours groupés d'habitude (a l'avant), il n'y fait pas vraiment attention. C'est vrai que le lien de parenté Dumby / Harry est lourd et trop utilisé. En plus même pas crédible, mais bon c'est vrai qu'avec McGo c'est assez étonnant aussi... Bah le but est d'étonner. Voila Miss, allez je te souhaite un bon jour de l'an au cas où je publierais pas d'ici là… et grooooosse bises !
Aulili : Merci ! Quant au *Parce qu'il y a un « nous » ? J'étais même pas au courant !*… Snif… j'ai le cœur brisé. Un dîner aux chandelles ? mmm ça va mieux d'un coup ! Où, quand comment, à toi de décider, je t'en laisse l'initiative ! En attendant gros bisoux !
LCS : mais tu es adorable dis moi ! Bon ben gros bisoux quand même va ! Je suis pas rancunier !
Maëlle : les entences : oui j'y ai réfléchi un moment puis je me suis dit que c'était idiot de les décapiter ou de les brûler. Comment ça le baiser du détraqueur ? Mais c'est pas assez sadique ! :oD. Pour Ryry le héro : d ésolé j'ai promi que ça finissait bien, et ce uniquement parce que tout le monde me l'a demandé ! Moi je voulais tous les tuer ! Bon d'accord j'y étais presque mais bon il restait Sirius Herm Harry et Dumby. Bon parceque faut pas croire que j'allais tuer Aragoth, je suis pas suicidaire quand même ! Pour ta nostalgie de Ron, ben dommage pour toi, moi je ne le suporte pas ! (conclusion logique : zigouillage rapide, mais comme tu le défendait ridicule). Mais je n'insiste pas de peur de rouvrir certaines blessures, donc je m'excuse pour la première fois de l'avoir zigouillé ( mais… CHUT tais toi Aragoth…). :o) J'espère que noël s'est bien passé. Allez je te dis à bientôt pour l'ultime étape de notre voyage ensemble et je répond évidement à ton baiser sur la bouche !
Magali : Merci de te proposer en beta-lectrice. Je suis d'accord sans problème et si tu confirme que ce mail : guillermin.magali@tiscali.fr est valide, je t'enverrai déjà quelque textes dans des registres totalement différents. J'espère que noël a été agréable et te souhaite d'ores et déjà une bonne année ! Gros bisoux !
Siria Potter : L'idée du Cheso est de Luc 'Racatte' Granger, le lecteur pas le perso de la fic (quoiqu'il se plait à le jouer dans ses review) qui s'est proposé pour l'administrer. Bon je suis ravi de voir que mes executions jugées trop souvent gratuites et méchantes ont été appréciées, ça fait plaisir et entre psychopathes sadiques on se comprend… Gros bisou sur le bout du nez et a bientôt Miss !
Malco : hey toi ! Et bien que dire si ce n'est merci ! Pour les sentences, j'y ai réfléchi un moment puis je me suis dit que c'était idiot de les décapiter ou de les brûler. Comment ça le baiser du détraqueur ? Mais c'est pas assez sadique ! :oD. Quant à Rogue, je me suis fait archi plaisir pour ce passage, tu peux me croire ! Allez je te dis pas à bientôt parceque je ne te lirai finalement pas lors de la deuxième semaine vu que je part mais après c'est juré !
Aymarick : et bien merci !
