Chapitre 20 : Nouveau Ministre


Pendant la journée, personne ne fit de commentaires sur le cours de DCFM, puisqu'ils ne pouvaient pas en parler. Des fois, ça fait du bien de pouvoir contrôler les esprits, pensa Harry.

Le soir, après le dîner, Hermione, Ron et Ginny arrivèrent dans les appartements de Harry.

- Entrez, asseyez-vous.

Tous les trois s'assirent en silence et Ginny alla à côté de Harry et l'embrassa.

- Alors, comment ça se passe ? demanda Harry.

- Très bien, Harry, répondit Ginny, mais j'aimerais bien te voir plus souvent.

- Je sais, Ginny, mais je suis très occupé en ce moment. Mais je te promets qu'à Noël je serai là.

- Mais Harry, Noël, c'est loin, se plaignit Ginny.

- Tout vient à point pour ceux qui savent attendre, répondit Harry avec sagesse.

- Oui, mais bon, Noël, c'est loin quand même.

En seule réponse, Harry embrassa encore Ginny.

- Bon, sinon, Hermione, Ron, vous allez bien ?

- Oui, oui, Harry, nous allons très bien.

- Hermione, inutile de me cacher des choses. Je peux lire dans ton esprit.

- Ah … Eh bien, on est un peu perplexe à cause du cours d'aujourd'hui, dit timidement Hermione.

- Cela est tout à fait normal, Hermione, c'était le but du cours, vous mettre dans une situation la plus réelle possible, expliqua Harry.
- Oui, Harry, mais on pouvait se blesser, sans savoir quel sortilège on recevait, on ne pouvait pas se défendre, répliqua Hermione.

- Tout à fait vrai, approuva Harry. Pour cela, il fallait les esquiver, car je doute que vous puissiez repousser un Sortilège Impardonnable le jour où vous en recevrez un, donc mieux vaut apprendre à être agile.

- Naturellement, mais je ne sais pas, le cours me semblait dangereux, psychologiquement, il était trop poussé, dit Hermione.

- Tout à fait, c'était le but. C'est aussi pour cela que j'étais là au cas où, et je vous ai évité de ressentir la douleur, expliqua Harry. Ce que vous sentiez n'était que le fruit de votre imagination. Mais j'ai pu voir que le niveau était très faible, je m'attendais à un peu plus de sang froid. Et surtout de vous deux … Vous n'étiez pas chefs d'équipe au hasard.

- Oui, Harry, ça je m'en doutais, puisque je suis préfète en chef. Mais je trouve ça atroce de voir nos amis prendre l'apparence des Mangemorts.

Ginny était un peu perdue en écoutant Harry et Hermione parler, et Ron ne semblait pas vouloir intervenir.

- Tout à fait, mais la vie n'est pas si facile, il se peut que demain tu doives te battre contre une personne que tu comptais jadis parmi tes amis, et dans ce cas, tu devras pouvoir surmonter tes peurs. Cela vous a freiné, et tu as trop pensé à faire fuir les gens, alors que le but était de les protéger. L'idée de Ron, demander leur aide, était très bonne, mais de vrais sorciers seraient différents, plus difficile à convaincre ou bien déjà en train de se battre. Hermione, dis-toi que nous sommes en guerre, et que l'on ne s'en tirera pas simplement avec un bras cassé. Il y aura des blessés et des morts. L'important, c'est de causer le plus de dégâts possibles à l'autre camp, tout en essayant de limiter nos propres pertes.

- Mais Harry, on n'a que dix-sept ans, comment veux-tu qu'on puisse affronter ça …

- Hermione, si je vous entraîne à ça, c'est pour éviter que demain vous vous retrouviez sans savoir quoi faire. Pourquoi penses-tu que le premier cours que j'ai fait était un test pour choisir les élèves ? Pourquoi penses-tu que j'ai fait deux équipes ? Pourquoi penses-tu que je ne vous ai fait travailler que la pratique ? Questionna Harry. Dans huit mois, tu devras te défendre, personne ne t'apprendra comment faire, et si tu ne le sais pas, alors tu seras morte, et d'autres mourront avec toi.

Hermione était bouche bée. Comment Harry pouvait-il être aussi cruel. Il avait raison, certes, mais il y avait bien d'autres manières de le dire. Ginny était toujours perdue, et Ron n'avait toujours pas ouvert la bouche.-

- Harry, tu ne peux pas nous demander de tuer, on n'y arrivera jamais !

- Hermione, jamais je ne t'ai demandé ça. Tu penses vraiment que j'aurai interdit certains sorts, si je voulais que vous deveniez des meurtriers ? Non, bien sûr, je ne vous apprendrai jamais des sortilèges permettant de tuer. Tu vois, Hermione, tuer est un bien grand mot. Toi, tu l'associes à l'Avada Kedavra, et c'est pourquoi tu l'entendais si souvent pendant ce cours. Tu as peur de la mort de tes proches, la mort des autres, et tu pensais au mal. Cela te poussait à voir le sortilège mortel, l'impardonnable, le plus redoutable. Mais mourir n'est pas toujours cela. Quand j'ai enlevé la vie de Drago, je ne l'ai pas tué, je l'ai libéré.

Hermione, Ron et Ginny étaient bouche bée. Comment pouvait-il en parler aussi facilement, comment pouvait-il avoir tué et dire qu'il avait libéré la personne, pensèrent ses trois amis.

- Je sais que ce n'est pas évident à comprendre, mais c'est comme ça. Le professeur Rogue vous le dira, Drago avait un visage heureux. Pourquoi cela ? Parce qu'il a été libéré.

Depuis quand Harry l'appelle Drago, se demanda Ron.

- Bellatrix est morte en souffrant, parce qu'elle l'a mérité. On meurt pour ce qu'on a fait, pour ce qu'on a été. Mes parents ont été tués, mais ils étaient heureux, ils m'ont sauvé, ils m'ont montré leur amour. Dumbledore est mort heureux, il m'avait formé, il m'a laissé la chance de gagner. Donc il ne faut pas avoir peur de la mort d'un ami, si on sait qu'il meurt dans le bien, et en faisant quelque chose qu'il pense juste. Il sera récompensé pour cela, il aura accès à la vie éternelle, au savoir ultime. Il trouvera des réponses à toutes ses questions. Mais au contraire, une personne comme Bellatrix souffrira pendant toute sa vie quand elle sera dans l'au-delà. Je ne sais pas comment, mais les morts savent ce qu'est la souffrance éternelle, mais à ce que j'ai pu apprendre, personne ne mérite ce sort, même ton pire ennemi ne mérite pas ça.

Les trois élèves et amis de Harry étaient toujours bouche bée.

- Harry, ce n'est pas évident de voir la mort comme quelque chose de bien.

- Oui, Ron, tu as raison. Je ne pense pas vraiment que l'on puisse l'accepter, mais si on ne comprend pas cette idée, on se détruira nous-même, et il aura eu des morts. Et un autre mourra pour notre mort. Cela ne se terminera pas. Il faut dire STOP, il est mort pour se battre, pour que le bien triomphe, je dois me battre pour lui, pour son sacrifice.

Harry fit une courte pause, sans donner l'occasion aux trois autres de répondre.

- Voldemort et moi, nous nous battrons, c'est écrit, je ne sais pas si je survivra à cet affrontement, mais je ferai de mon mieux pour qu'il meure si jamais je dois mourir. Mais si je devais échouer, il ne faut pas baisser les bras, et, au contraire, il faut continuer.

Ginny avait les larmes aux yeux.

- C'est pour cela que je vous entraîne, pour que vous puissiez vous battre, et non pas pour que vous restiez derrière les autres. Chacun doit être capable de prendre la tête, de tout diriger, de pouvoir prendre la place d'un autre. Si la guerre ne se termine pas cette année, vous y participerez. Si Voldemort attaque Poudlard, vous serez probablement à l'intérieur.

- Harry, arrête s'il te plait, tu me fais peur, dit doucement Ginny.

- Ginny, si tu as peur pour ça, tu as déjà perdu. Je l'ai montré en cours aujourd'hui. Il ne faut pas avoir peur, en commençant par prononcer le nom de Voldemort et non autre chose. Si on a peur, on a perdu, et dans cette guerre, perdre veut dire mourir. Tu penses vraiment que je n'ai pas peur que vous trois ou d'autres ne meurent ? Chaque fois qu'un de notre camp meure, je me sens responsable, mais si je m'abats, il sera mort en vain.

Hermione, Ron et Ginny pouvaient voir combien Harry avait changé. Il y a quelques mois, il se sentait coupable de tout, il s'était coupé du monde. Ron se souvenait de la réaction de Harry après la mort de Sirius, ou tout de suite après la mort de Dumbledore, il avait tellement peur qu'il en avait laissé tomber Ginny. Maintenant, il était là, à dire de ne pas se laisser abattre, mais de se relever et de combattre, combattre pour ceux qui sont morts pour nous sauver, pour sauver les autres. Il n'était vraiment plus le même.

- Et c'est avec cette conviction que chaque jour je me lève, baguette à la main, et prêt à me battre, n'importe où, n'importe quand, au péril de ma vie. Cela fait de moi un gagnant, cela fait de moi la personne que les autres suivent, mais je suis comme vous, je suis comme n'importe qui. Je suis mortel, je peux mourir, mais je n'en ai pas peur, et je trouve toujours le moyen de l'éviter.

- Mais Harry, tu es plus puissant que nous, comment peux-tu penser que nous n'ayons pas peur ? demanda Ron.

- Si tu n'avais pas peur, je dirais que tu es fou, mais c'est une chose d'avoir peur, et c'en est une autre que de le montrer. Si tu le montres, tu es faible, si au fond de toi tu as peur de ne pas réussir, mais si tu te dis que tu feras tout pour ne pas échouer, tu es prêt du but. La puissance ne change rien, cela aide seulement à choisir sa tâche. Vous ne devez pas affronter Voldemort, alors vous n'avez pas besoin d'autant de puissance que moi. Bien, je pense que pour ce soir, nous avons assez discuté, mais il faut que vous compreniez, si tout était facile, nous n'aurions pas besoin d'école.

Hermione et Ron se levèrent, dirent au revoir et sortirent des appartements.

- Ginny, je sais que ce que j'ai dit est très dur pour toi, mais comprends moi, c'est ma vie, tu le savais quand tu m'as vu, dès la première fois. Je sais que j'ai été dur avec Hermione et Ron, mais si je ne le suis pas, ils n'apprendront jamais, et ils seront des cibles faciles.

- Je sais, Harry, je le sais. Mais j'ai peur, j'ai peur de ne pas pouvoir être à côté de toi, de ne pas pouvoir t'aider.

Harry prit Ginny dans ses bras et lui murmura :

- Ecoute-moi, Ginny, je t'aime, et je t'aimerai toujours, quoi qu'il arrive. Mais maintenant, ne pleure pas, aie confiance et tout se passera bien. Pense à toi, à ta vie, protège-toi, moi, je sais me défendre. Maintenant, allons-y, je t'accompagne au dortoir.

Harry accompagna Ginny jusqu'à la salle commune de Gryffondor et revint dans ses appartements.

L'élection pour choisir le nouveau ministre avait lieu le week-end suivant, Harry avait fait plusieurs interviews, en appréciant le travail d'Arthur, ainsi qu'en le soutenant vivement. L'Ordre était encore au travail, mais les Horcruxes n'avaient toujours pas été trouvés ; Minerva devait voir Susan dans la semaine, pour parler de cela.

Le jour des élections était arrivé, il était prévu que quatre-vingt pourcents des sorciers de tout le Royaume-Uni se déplaceraient pour voter. Harry était au Ministère, avec Arthur et les autres candidats. Il allait faire le discours d'ouverture des élections. Le Ministère de la Magie se remplissait de plus en plus, tous attendaient le début des élections. Harry monta enfin sur l'estrade et le silence s'installa dans la salle.

- Bonjour à tous, sorcières et sorciers. Aujourd'hui, comme vous le savez, nous allons élire notre nouveau Ministre de la Magie. J'ai peu de choses à vous dire, si ce n'est que je suis fier de voir que tant de personnes aient pu répondre à cet appel. C'est l'union que nous devons mettre en place pour vaincre Voldemort.

Harry pu voir que moins de la moitié des gens avaient été terrifiés après avoir entendu le nom de Voldemort. C'était une bonne amélioration. Les journaux utilisaient désormais son nom, les Aurors aussi. La peur du nom commençait à disparaître.

- Je suis fier de vous, et maintenant, il est inutile de prolonger ce discours, alors, tous aux urnes …

Les personnes commencèrent à entrer dans les salles magiques prévues à cet effet. L'élection était simple, pensa Harry, même si c'était la première fois pour lui. Il entra dans la salle. Il y avait une table, et trois Aurors étaient chargés de la sécurité. Sur la table, il y avait un parchemin avec une plume. Il suffisait de faire une croix dans la case à côté du nom de la personne choisie, et de signer. Après, on mettait le parchemin dans une grosse boîte, qui enregistrait le votant et comptabilisait tout de suite le vote. Harry sortit de la pièce et un autre entra à sa place. Le soir, l'élection fut clôturée. Harry avait passé toute la journée aux côtés d'Arthur, à qui il avait offert une nouvelle robe de sorcier pour l'occasion.

- Alors, Arthur, tu stresses ?

- Oui, Harry, je ne te le cache pas. De toute ma vie, je n'aurais jamais pensé en arriver là, et si ce n'était pas toi qui me l'avais demandé, j'aurai sûrement refusé.

- Je le sais, Arthur, mais tu seras la personne parfaite pour ce poste, on a besoin d'hommes qui sachent quoi faire, pas d'une personne qui signe des papiers.

- Oui, naturellement, mais cela va sûrement bouleverser entièrement ma vie, et peut-être que je ne suis pas encore prêt.

- Allons, Arthur, je sais que vous saurez y faire face. Et je serai là pour vous aider.

- Merci, Harry.

- Mais de rien, Arthur. Pense à tes fils, à Poudlard, qui votent pour toi.

En effet, à Poudlard, pour éviter de faire sortir les élèves majeurs, une salle de vote avait été installée, ainsi que dans une centaine d'autres emplacements dans tout le Royaume-Uni, pour que tout le monde puisse voter. La fin des votes arriva, et après, le compte des votes par le Magenmagot commença. Une heure plus tard, Tiberius Odgen, qui avait pris la place du décédé Albus Dumbledore à la tête du Magenmagot, sortit avec un parchemin dans la main.

Il s'installa sur l'estrade, où Harry avait parlé au début de la journée, et les sorciers présents se turent. Tiberius commença alors son discours :

- Sorcières et Sorciers du Royaume-Uni. Ajourd'hui le dix octobre 1997, la communauté magique s'est réunie pour choisir son nouveau Ministre de la Magie. Avec un taux de participation, le plus élevé depuis le dernier millénaire, 97 des personnes en âge de voter l'ayant fait, ils ont choisi, avec un total de 85 des votes, leur nouveau Ministre …

Le suspense était pesant dans la salle.

- … Arthur Weasley ! Le compte a été vérifié par le Magenmagot, selon la loi magique.

La salle explosa dans un tonnerre d'applaudissements. Harry, qui était à côté d'Arthur, le vit presque pleurer de joie.

- Arthur, à toi maintenant, de faire un discours.

Arthur alla sur l'estrade après avoir signé le papier que Tiberius lui donna, et reçut la clé de son bureau. Il se tourna vers le journaliste en reprenant son calme, et dit :

- Merci à tous de me faire confiance. Comme promis, je mettrai toutes mes forces et celles du Ministère dans la guerre contre Voldemort. Je peux vous dire dès maintenant qu'un nouveau chef des Aurors sera désigné, le plus tôt possible, et que les rangs des Aurors seront renforcés, donc, si vous vous sentez prêts pour vous battre, les inscriptions seront bientôt ouvertes. Je m'engage devant toute la communauté magique à faire tout mon possible pour ramener la paix dans notre pays, et à ne jamais me laisser corrompre pour atteindre mon but.

Toutes les personnes présentes applaudirent. Arthur, le nouveau Ministre de la Magie, répondit à quelques questions des journalistes et après, il se dirigea avec Harry dans son nouveau bureau. Une fois entré, il regarda l'énorme bureau qui était de la taille de sa maison, et luxueux au possible. Il y avait une énorme bibliothèque, un grand bureau avec plein de tiroirs et des fauteuils rouge et or en velours.

- Eh bien, j'ai vraiment peu de mots à dire, il est vraiment beau et grand.

- Oui, Arthur, il est magnifique, même trop, je pense. Mais c'est comme ça depuis tellement longtemps que personne ne voudra y toucher. En tout cas, on est ici pour les dernières directives, il faut trouver un nouveau chef des Aurors.

- Oui, je pensais à Kingsley Shackleblot, il est Auror depuis longtemps, et je le connais, je peux lui faire confiance.

- J'approuve ton choix, je n'aurai pas pu mieux choisir. Il faudrait peut-être l'appeler alors.

- Oui, tu as raison.

Arthur se dirigea vers la cheminée et en y jetant de la poudre de cheminette, il dit :

- Kingsley Shackleblot, Bureau des Aurors.

- Oui, Monsieur le Ministre ? demanda la tête de Kingsley qui venait d'apparaître dans la cheminée.

Arthur resta un peu perplexe, il n'était pas habitué à être appelé comme cela.

- Kingsley, peux-tu venir dans mon bureau s'il te plaît ?

- Oui, Monsieur le Ministre.

La tête de Kingsley disparut et cinq minutes plus tard, il frappa à la porte.

- Entrez, dit fortement Arthur.

- Monsieur le Ministre, Harry, dit Kingsley.

- Allons Kingsley, on se connaît depuis longtemps, appelle-moi Arthur.

- Très bien, Arthur, ça me faisait bizarre de devoir t'appeler Monsieur le Ministre Toutes mes félicitations pour ton poste. Mais que puis-je faire pour toi ?

- En fait, je voulais te dire que je t'ai choisi pour être le nouveau chef des Aurors, si cela t'intéresse, proposa Arthur.

Kingsley resta silencieux, il n'y croyait pas.

- Merci, Arthur. C'est un honneur pour moi que de prendre cette place, accepta Kingsley.

- Alors assieds-toi, il y a sûrement des choses à mettre en ordre, dit Arthur.

- Sûrement, Arthur.

- Alors, Harry, je te demande de m'aider à propos du manque d'Aurors.

- C'est simple, Arthur, tu peux déjà déléguer cela à Kingsley, comme ça, tu auras déjà moins de soucis, je suis sûr que tu peux lui faire confiance, répondit Harry.

- Sûrement, et on fait comment ? demanda Arthur.

- Pour cela, il faudra en informer le Magenmagot et signer quelques papiers. Après, Kingsley, je te conseille de mettre des annonces et de faire passer un test, je veux bien t'aider à le préparer et à choisir les candidats. Ce qui comptera le plus, ce sera leur volonté de se battre. Après, on esssaiera de faire le plus de publicité à Poudlard, je propose une démonstration, pour essayer de recruter le plus de jeunes, pour l'année prochaine, qui pourrait entrer à l'école des Aurors. Contacter des anciens élèves, pour voir s'ils sont toujours intéressés par le métier d'Auror. Mais je pense que tes rangs s'agrandiront énormément. Après, je te conseille de nommer des entraîneurs, si je peux te conseiller. Je dirai que Remus te sera d'une grande aide, Alastor Maugrey, et Mondingus Fletcher aussi. Cela affaiblira l'Ordre pendant un moment, mais bientôt chacun aura son équipe. Crée ensuite une équipe d'infiltration spéciale, avec des métamorphomages, guidée par Nymphadora Tonks, cela te fera une bonne équipe d'infiltration.

- Cela est très intéressant, je ferai de mon mieux. Pour le test, oui je serait content si tu venais m'aider, accepta Kingsley.

- Je sais que tu feras de ton mieux. Pour le test, c'est d'accord, approuva Harry. Sinon, certains membres que je cherche pour l'Ordre pourront aussi devenir Aurors, cela fera du monde, ce sera toujours utile. Et ça fera des excellents points de contact avec tous les Aurors. Souvenez-vous que l'Ordre restera une institution de coordination de tout, et surtout avec les autres populations.

Arthur et Kingsley approuvèrent.

- Bien, je pense que ce sera tout pour aujourd'hui. Arthur, ta famille t'attend pour te féliciter. Kingsley, plutôt on commence, plus tôt on termine le travail. Moi, je dois aller préparer mes cours, j'ai encore quelques élèves choqués suite au dernier cours que je leur ai fait. En fait, c'était la même mise en situation que pour le test d'Aurors.

- Ah, et elle est comment ? Demandèrent Arthur et Kingsley.

Harry leur expliqua le cours qu'il avait fait à sa classe de septième année, et, à la fin, il pu voit que les deux étaient bouche bée. Ce fut Kingsley qui parla en premier :

- Tu as fait ça à des enfants ? Je ne sais pas, pour être Aurors, ça me semble parfait, mais pour des enfants, ce n'est pas trop tôt ?

- J'espère que peu de parents le savent, Harry, car je n'en connais pas beaucoup qui seraient content d'apprendre cela.

- Je le sais, mais personne n'en parlera, ils ne pourront pas et vous non plus d'ailleurs. De plus, si je suis accusé d'entraîner des élèves à se préparer à la guerre, je n'aurai pas à me plaindre, cela signifiera que ça aura marché. Sinon, ce ne sont plus des élèves, mais des hommes. Dans huit mois, ils deviendront des Aurors, donc ils doivent être prêts, et ce cours était très bien surveillé. Ne t'en préoccupe pas, mais je pense que pour les Aurors, on mettra quelques pièges en plus, comme un ou deux géants et des harpies. Théoriquement, ils devraient pouvoir les battre.

- Oui, mais il faudra peut-être l'essayer avant avec les autres Aurors.

- Oui, pourquoi pas, cela pourrait être intéressant, mais en sachant que s'il le faut, on peut dépasser les barrières de l'illusion. Mais si l'on ne dit rien, on verra leurs réactions. Mais ici, je ne sais pas où on pourra le faire, je ne contrôle pas le Ministère comme Poudlard.

- Il y a une salle exprès, et Arthur peut la contrôler, il peut sûrement te laisser la contrôler, dit Kingsley.

- Oui, possible, alors on fera ça en semaine. Demain, je viendrai pour les Aurors, et la semaine prochaine, pour les nouvelles recrues.

- Parfait.

- Bon, alors au revoir, je vais vous laisser travailler, annonça Harry.

- Au revoir, Harry.

- Arthur, rentre chez toi, ta famille t'attend.

- Oui, merci Harry.

Tous les trois partirent, Harry pour Poudlard, Arthur pour le Terrier, et Kingsley pour son nouveau bureau.


Je m'excuse pour la longue attente injustifie (car j'avait le chapitre corriger depuis quelque temp).
Mais mon temp libre ete tres restraint et j'avait pas eu le temp de le lire et le poster.

Voila chose faite.

La suitte dans un futur proche, mais on rentrera dans une recherche d'Horcreux ... avec pas mal d'evenement et decouvertes :)

Bonne lecture a tous et encore desole pour l'attente, qui n'est pas proche de s'ameliore car proche des examens (et ma reserve de chapitre se vide rapidement)


RAR

t3n3breux : La voila la suitte :)

Geomik : Contant que tu aie aime :). Pour le Monsier et le vous, simplment ils sont en cours et ils appellent leur prof ansi. Ce bien plus poli

demon1 : TU porte bien ton pseudo. Je trouve que ce n'est pas facile personelment. En tout cas bonne lecture

adenoide : Content que tu aime ma fiction. Bonne lecture pour la suitte. (ce quoi ce autre site?)

ptit-fleur-rose : Perspicace ;) Effectivement ce bien Arthur. Sinon pour les corrections je t'avait contacte par mail, mais tu avait pas repondu ... Je verrait de t'en envoyer un autre

Zradklay : Merci . Pour les fautes tout est mis en place pour en avoir le moin possible, sinon l'erreur est humain :) Bonne lecture


Bonne lecture et merci pour les Reviews