Review
Trefle Noir : Merci beaucoup
Aminteitha :j'apprecie beaucoup le compliment (c'est corrigé maintenant)
Haheuiah :merci aussi , c est vrai qu'il existe une suite mais je la trouve un peu moins réussi, je la ferais paraitre un jour apres l avoir retravaillé
Lilou : ce que tu m'a écrit est très touchant, merci beaucoup.
Aiglus : merci beaucoup. finalement je me suis décidé à la poster cette suite.
j'ai longtemps hésité avant de publier la suite de ce que je voulais au départ être qu'one-shot mais je voulais aussi montrer la réaction d'Hermione...
La dernière lettre II
-Grand-Mère, j'ai une lettre pour toi.
-Une lettre ? Je n'ai pourtant pas vu ni entendu de hibou arriver.
-Je l'ai trouvé dans les affaires de Papi. Elle est à ton nom.
-… De la part de Ron ? Pourquoi ne me l'a-t-il jamais envoyé ? Ma chérie, passe-moi donc cette lettre que je la lise ainsi que mes lunettes.
La jeune fille tendit la lettre à sa grand-mère qui l'ouvrit et la parcourut avidement. Les larmes se mirent à couler sur ses joues.
-Ça ne va pas Grand-Mère ? Papi t'a écrit des vacheries ? Ça fait dix ans qu'il est mort et il trouve encore le moyen de t'énerver comme il s'amusait à le faire.
-Pas du tout, il ne m'a jamais écrit de choses aussi gentilles.
-Qu'est ce qu'il t'écrit ?
-Lis le par toi-même !
-Non, c'est ton courrier…
-Ecoute mon cœur, je te permets de lire le courrier que ton grand-père m'a écrit et c'est la chose la plus gentille qu'on ne m'ait jamais dite et je tiens à le partager avec toi.
La jeune fille reprit la lettre et la lue.
-Oh ! Mon dieu ! Papi était amoureux de toi ! Mais pourquoi ne te l'a-t-il jamais dit ?
-Il n'a jamais été très fort pour exprimer ses sentiments comme moi d'ailleurs. Il savait se montrer très prévenant enfin quand il ne me faisait pas enrager. D'ailleurs je me demande si lui-aussi ne le faisait pas un peu exprès.
-C'était un jeu entre vous, n'est ce pas ?
-Pas au début, pas à Poudlard mais peut-être qu'après la chute de Voldemort, c'est devenu un jeu, un moyen de savoir que rien n'avait changé entre nous.
-Tu l'aimais toi aussi ?
-Oui. Et pour répondre à ta future question, j'avais autant mal que lui à exprimer ce que je ressentais et surtout avec lui. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours cru qu'il me voyait comme une amie. J'ai essayé de le rendre jaloux en faisant semblant de flirter avec un autre, ça a paru marcher un temps et puis un jour plus rien…
-Le jour dont il parle dans sa lettre ?
-Je crois … mais je pense qu'il avait déjà pris sa décision depuis quelque temps… Il avait déjà commencé ta grand-mère. En attendant, je ne me suis jamais senti aussi mal.
-Pourquoi ne lui as-tu pas dit à ce moment là ?
-Je pensais y voir la preuve qu'il ne m'aimait que comme une simple amie. Je me suis jeté à corps perdu dans le travail… Le jour de son mariage, j'ai attendu près de la porte en pleurant que la cérémonie soit presque terminée pour entrer. Je m'imaginais être à la place de ta grand-mère. Qu'est ce que j'ai pu la haïr, celle-là ! Mais je voyais bien qu'il était heureux avec elle. En attendant, ce jour là, j'ai rencontré ton grand-père Philip. C'est même ton grand-père Ron qui nous a présentés. On est sorti un an ensemble avant qu'il ne me propose de l'épouser.
Le jour du mariage, j'ai attendu que ton grand-père Ron arrive, qu'il se manifeste mais en vain, il n'est jamais venu. Qu'est ce que j'ai pu lui en vouloir. J'ai appris pendant la réception que sa femme venait d'accoucher, de ton père justement.
Ron est venu me voir quelques jours avant sa mort, j'ignorais totalement ça sur le moment mais je viens de comprendre qu'il a voulu me voir une dernière fois et peut-être me dire adieu.
-Hermione, Carol ! Vous descendez ? Les invités n'attendent plus que vous !
-Oui, Grand-père !
-Une seconde, Philip, je parle avec ma petite fille !
-D'accord, chérie !
-Ecoute, mon cœur, je te demanderais de parler à personne de cette lettre, elle pourrait faire du mal à bien du monde.
-D'accord, Grand-Mère.
Carol sortit et laissa seule Hermione.
-Je t'aimerais toujours Ron. J'ai eu une vie merveilleuse grâce à toi mais je crois qu'elle aurait été mille fois plus belle si nous l'avions vécu ensemble… J'espère que tu m'attends où que tu sois… Je dois descendre, aujourd'hui, notre petite fille se marie…
Fin.
