( Alors, avant tout, je tenais à m'excuser pour les fautes d'orthographes et de grammaire présentes dans mon chapitre précédent. Mais, suite à un bug, il m'était complètement impossible d'ouvrir le fichier de ce huitième chapitre. Je n'ai donc pas pu corriger, mais j'ai quand même réussi à mettre en ligne. J'ignore la nature de mon bug. Je pencherai personnellement pour une malédiction, mais ce n'est qu'une opinion...)
Orochimaru se rétablit sur ses jambes, et plongea sa main dans sa gorge pour en sortir l'épée de Kusanagi... Il s'avança vers le corps immobile d'Aburakkoi, prêt à en finir avec lui une bonne fois pour toute, quand tout à coup, une voix résonna dans la clairière...
- Je suis désolé, mais je ne peux pas te laisser tuer Aburakkoi comme ça.
Alors, une silhouette s'avança vers lui. Orochimaru le reconnut aussitôt... Cet homme, avec son mètre 76, ses 65 kilos, ses cheveux châtains foncés mi-longs, ses yeux noirs... Cette figure émaciée, ce pantalon noir de jais, ce manteau de la même couleur, sans manches... Cet homme, ni gros comme Aburakkoi, ni maigre comme Hikari ou Akunin... Cet homme, avec un air renfrogné...
- Shizumu... Comment peux tu être là ? J'avais demandé à Kabuto de ne laisser venir personne...
- Lorsque vous avez été projeté par la technique d'Aburakkoi, il a l'espace d'un instant perdu sa concentration. J'en ai profité pour l'assommer, lui administrer des sédatifs, l'enchaîner, l'enterrer en ne laissant dépasser que la tête du sol... En gros, on va dire que je l'ai neutralisé. Et maintenant, vu que Aburakkoi est hors d'état de combattre, c'est à moi de te neutraliser...
- Lui n'a pas réussi à me battre, et toi, tu penses pouvoir y arriver ?
- Vu ton état ? Sans aucun doute. Mais si tu le veux, tu peux t'enfuir. Je te laisserai faire, en souvenir de ces instants où nous fûmes alliés...
Un souvenir commun surgit dans leur mémoire. Un souvenir d'une époque lointaine, où ils avaient fait équipe avec quelques autres... Une époque où ils avaient réduit en cendres nombre de châteaux, de territoires, d'armées. Une époque où ils faisaient frémir le monde entier.
À cet instant, un gigantesque éclat de rire retentit à travers la forêt. Un rire sadique, démoniaque, fou... Un rire qui faisait froid dans le dos, mais qui traduisait un réel amusement. Alors, Aburakkoi se releva, toujours en train de rire comme un dément. Ses yeux brillaient...
- Shizumu, je t'interdis d'intervenir dans ce duel. Le seul droit que je te donne, c'est de nous admirer en silence. Est-ce bien clair ?
Shizumu était tout sauf peureux. Des douze fous, on ne pouvait pas dire que c'était lui qui avait le moins de charisme. Mais quand Aburakkoi était dans cet état, il valait mieux ne rien répondre. Quand cette lueur malfaisante brillait dans ses yeux, alors la folie qui l'habitait ne connaissait plus de limite.
- Tu devrais le remercier, plutôt, siffla Orochimaru. Il t'a sauvé la vie. Enfin, tu fais ce que tu veux de ta pitoyable existence.
Aburakkoi rit davantage, et murmura une litanie étrange, dans un langage inconnu. Aussitôt, l'épe de Kusanagi se volatilisa en fumée...
- Je t'attendais, mon vieux. Je suis chamane, rappelle toi. Tout ce que tu invoques, en quelques mots, je suis capable de le renvoyer. Tant que ce combat ne sera pas terminé, tu ne seras plus en mesure d'invoquer cette épée. Alors, que faisons nous ? demanda Aburakkoi avec un sourire amusé.
- Nous continuons, bien sûr.
Shizumu les regarda, amusé. Il regardait Aburakkoi et Orochimaru se battre, uniquement en Taijutsu, parce que trop épuisés pour faire d'autres techniques ninjas. Et sans aucun doute, c'était Aburakkoi qui dominait, en cette matière. Tout son corps tournoyait, se déplaçant à la vitesse du vent. Attaque et défense se confondaient dans la circularité de ses mouvements. Les coups pleuvaient, s'enchaînaient, se fondaient en une danse immuable et dévastatrice. Tous les styles de combat qu'il avait autrefois assimilé, il les utilisait pratiquement tous en cet instant. Toutefois, on ne pouvait pas dire qu'Orochimaru ne se défendait pas. Tout son corps s'allongeait, s'étirait, se tortillait, s'enroulait comme un serpent. Nul ne pouvait prédire ses mouvements à l'avance, tant ils étaient imprévisibles, et ses coups ne manquaient guère de puissance. On ne pouvait le saisir ou l'immobiliser.
Au bout d'une dizaine de minutes, ils arrêtèrent enfin de se battre. Même si Aburakkoi dominait, il n'était pas arrivé à battre Orochimaru. Et Orochimaru, lui savait qu'il n'arriverait pas à battre Aburakkoi ce soir là...
- Ce combat était vraiment passionnant, dit Aburakkoi, son éternel sourire aux lèvres.
- Oui. Quel dommage que je doive m'en aller... J'aurai adoré te rompre le cou. Et toi aussi, Shizumu.
Shizumu ne répondit pas. Lui, contrairement aux deux autres, ne se passionnait pas énormément pour le combat. Même s'il avait pas mal de force.
- À un de ces jours... siffla l'infâme serpent en s'enfonçant dans le sol.
- Ouais, on remettra ça, dit le gros.
- Si tu pouvais ne jamais revenir... dit alors Shizumu. Mais forcément, tu reviendras. Tu es comme la peste, une sale maladie capable de dormir des dizaines d'années, avant de revenir à la charge, en semant terreur et destruction sur ton passage...
- Euh... Shizumu ?
- Oui ?
- Il ne t'écoute plus, là. Il est parti depuis un moment...
- ça m'étonne même pas. Personne ne m'écoute jamais, de toutes façons. Je suis qu'un type complètement inutile, qui fait office de décoration.
- Oh, le dépressif, te plains pas maintenant... Il faut que tu ailles veiller sur Sasuke et Naruto, en compagnie d'Hikari.
- Et toi, que vas tu faire ?
- Je file. Je dois reprendre l'entraînement d'Hinata. Et dans le même temps, faut que je veille sur l'histoire de coeur de Sasuke et Naruto. Raaaaah, comment m'y prendre ?
- Toi, quand un combat est terminé, t'es vraiment complètement stupide... La technique du clonage perpétuel, ça ne te dit rien ?
- Ah mais ouiiiiiiiiiii ! Je l'avais complètement oubliée. Heureusement que tu es là...
- ça change rien, que je sois là. À un moment où un autre, tu t'en serais rappelé. Je sers à rien...
À cet instant, Aburakkoi lui donna une grande baffe, pour lui remettre les idées en place.
- Toi, lors de la grande ombre, t'as pas hérité de la folie la plus facile à porter... dit Aburakkoi.
- Mouais... on s'y fait. Mais pour toi, ça n'a pas du être simple non plus... Tu les as pratiquement toutes reçues.
- Tout a été exacerbé. Bon, il faut vraiment qu'on y aille.
- N'oublie pas ton clone.
- Ah, oui.
Aburakkoi se fit alors une entaille au bras, de sorte que le sang puisse couler sur le sol. Puis, il composa des signes incantatoires, tout en marmonnant une formule incompréhensible. Alors, du sang versé, s'éleva un autre Aburakkoi, parfaitement identique en tout point. Ce clone se restructura alors en Yue.
- Parfait. Un problème de réglé. Yue, tu iras entraîner Hinata, tandis que je serai en ville.
- Au fait, Aburakkoi... C'est quoi cette histoire avec Sasuke ?
- Ah oui, c'est vrai... J'essaye de caser Sasuke et Naruto ensemble.
- N'as tu donc aucun scrupule ?
- Pourquoi poser la question si tu connais déjà la réponse ?
- Effectivement. Bon. Allons-y. Avec notre chance habituelle, je suis sûre que quelque chose de grave va se passer dans les jours à venir...
- Faut pas dire ça...
Quelques heures plus tard, Naruto se réveilla dans son lit. Il s'était réveillé, parce qu'il avait froid. Ces derniers temps, il avait l'habitude de trouver une source de chaleur douce et agréable à ses côtés au réveil. Mais aujourd'hui, personne. Naruto ne savait pas pourquoi, mais cela le faisait se sentir seul. Puis, ce fût Sasuke qui s'éveilla, et tourna sa tête vers lui.
- Tiens, t'es réveillé...
Il avait dit cela d'une voix un peu étrange. D'une voix sans mépris ni colère, sans aucun orgueil. D'une voix un peu triste, même. Curieux. Sasuke se leva, et sortit. Naruto était un peu perplexe. Quelque chose n'allait pas pour le brun. Il n'aurait pas su dire quoi, mais c'était certain. Après plusieurs instants, il se leva lui aussi, pour aller prendre une douche. Traînant des pieds comme à son habitude le matin, il commença à enlever la chemise de son pyjama, avant de pénétrer dans la salle de bain. Quelle ne fut pas sa surprise... Sasuke était là, sous la douche, nu comme au jour de sa naissance. Les gouttes qui ruisselaient sur sa peau faisait briller son torse, seule partie visible du corps de Sasuke au travers de la vapeur, hormis ses yeux... Son regard transperçait le voile de fumée, mais il n'était ni gêné ni colérique, même pas surpris. C'était un regard étrange, fascinant. Naruto ferma vivement la porte, en bafouillant un "désolé".
Dans le couloir, Naruto tenta de se calmer. Il ignorait la cause de son trouble, mais le fait était là, cette vision de Sasuke l'avait troublé. Et surtout, il se sentait mal d'avoir violé l'intimité de son ami. Mais quels yeux... Quelques instants après, Sasuke sortit, en disant que la salle de bain était libre. Il agissait comme si rien ne s'était passé.
Plus tard dans la matinée, ils se dirigèrent vers leur terrain d'entraînement, pour recevoir l'enseignement du ninja au manteau pourpre. Seulement, celui-ci n'était pas seul à les attendre. Il était entouré d'Aburakkoi et de Shizumu.
- Aburakkoi ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? demanda Sasuke, interloqué.
- À ton avis ? Je viens assister à votre entraînement. J'ai envie de vous voir progresser.
- Qui c'est celui-là ? demanda Naruto, en désignant Shizumu.
- C'est Shizumu, un de nos amis, répondit Hikari. Lui aussi supervisera votre entraînement à partir d'aujourd'hui. Trois entraîneurs valent sans doute mieux qu'un.
- Enchanté, dit Shizumu. Je suis vraiment ravi de vous rencontrer.
- Bon, on commence l'entraînement ? intervint Aburakkoi.
- Ok. Reprenons, dit Hikari. Vous vous souvenez de votre entraînement à la suractivité corporelle ?
- Oui, répondirent les deux genins en choeur, se rappelant des souffrances endurées lors des séances passées à répéter cela.
- En fait, la suractivité corporelle est la base de six techniques : le Sorû, ou la super-vitesse, le Tekkai, ou la super-force, ou encore super-résistance, le Kami, ou la capacité d'anticiper et d'esquiver les coups, ou encore "comment rendre son corps aussi dur à atteindre qu'une feuille qui vole au vent", le Shigan, la projection de balles de chakra, le Pas-de-lune, la capacité de faire des sauts dans l'air, et le Rankyaku, le fait de créer des lames de vide d'un coup de pied, et le fait de pouvoir projeter ces lames.
- Waouh... s'extasia Naruto. Mais c'est génial !
- Chacun d'entre nous maîtrise ces six techniques, précisa Shizumu. Donc, on va commencer par ça.
- On va vous apprendre le Sorû et le Pas-de-Lune aujourd'hui... dit Aburakkoi, avec une mine réjouie.
Au bout de plusieurs heures, Naruto et Sasuke commençaient à saisir le Sorû et le Pas-de-Lune. Ils étaient complètement épuisés, mais il fallait passer par là pour préparer son corps à la réception de techniques aussi violentes pour les muscles dans les premiers temps. Puis, Aburakkoi demanda :
- Et si on arrêtait là pour aujourd'hui ?
- Ils ont encore beaucoup à apprendre, dit Hikari. Je pense qu'il faut qu'ils continuent toute la journée.
- Laisse leur la journée, s'il te plaît... dit-il en prenant la tête la plus kawaï possible.
- Bon, d'accord. Mais cette nuit, tu les entraînes pendant deux jours au moins.
- Okay ! Et vous deux, cria t-il en direction de Sasuke et Naruto. L'entraînement est terminé pour aujourd'hui.
- Mais... pourquoi ? demanda Naruto. Je commençais justement à réussir.
- Bien sûr, baka... glissa Sasuke.
- Arrête de me provoquer, Sasuke, tu pourrais le regretter, dit Naruto, piqué au vif. Après tout, c'est moi qui deviendrait Hokage...
Naruto se lança alors dans un discours grandiloquent, sur sa grandeur, sa gloire future, et autres délires dans lesquels Naruto se lance constamment. Pendant ce temps, Sasuke surprit un clin d'oeil furtif d'Aburakkoi. Aussitôt, Sasuke comprit.
- Bon, ok... Naruto... que dois-je faire pour que tu arrêtes de déballer toutes ces paroles ?
- Invite moi à manger des ramens.
- D'accord.
Naruto resta interloqué. Il ne s'imaginait pas que le brun puisse accepter un marché comme ça aussi rapidement, en ne disant rien d'autre que "d'accord". Mais déjà, celui-ci s'était mis en route.
- Bon, tu viens, oui ?
Naruto le suivit , sans chercher à comprendre. De toutes façons, il avait faim, il n'avait pas envie de réfléchir. Dans leur coin, les fous discutaient.
- Tu penses sincèrement arriver à les mettre ensemble ? Bonne chance.
- Oh, mais je compte sur ton aide, mon cher Shizumu.
- Ah mais non !
- Ah mais si ! Et si tu ne m'aides pas, je... je te roule le plus beau patin de ton existence, lui susurra Aburakkoi à l'oreille, avec une voix suave et séductrice.
Shizumu se raidit, puis blêmit. Enfin, il accepta l'offre d'Aburakkoi, et se volatilisa ensuite dans un nuage de fumée. Hikari demanda alors :
- Sincèrement, il aurait refusé, tu l'aurais vraiment fait ?
- Non. Je suis pas fou. Enfin, si, mais pas assez pour faire ça. Heureusement pour moi, tout le monde pense que tout ce qui me passe par la tête, je le fais.
- Dans quatre-vingt-dix pour cent des cas, c'est quand même ce qui se passe.
- OUI, BON. Mais le problème n'est pas là. Tu viens avec nous ?
- Je vais voir ce qui se passe du côté d'Hinata... Attends une minute... Si tu es ici, ça veut dire que personne n'est avec Hinata ?
- Mais si... mon clone perpétuel y est. Ne t'inquiètes pas, il s'en sort très bien. Enfin, j'espère.
- T'es vraiment le roi des insouciants...
- Et oui. Allez Hikari, allons rejoindre nos deux petits protégés.
Naruto et Sasuke se dirigeaient ensemble ver Ichikaru, le fameux restaurant de nouilles préféré de Naruto. Sur le chemin, les deux amis/ennemis discutaient. Et pour une fois, ils ne se disputaient pas. Ils parlaient de choses et d'autres, de futilités, de combats... Et curieusement, pas l'ombre d'un petit affrontement verbal. Et c'était plaisant. Surtout pour le blond. D'ailleurs, celui-ci voyait bien que le brun faisait des efforts pour ne pas le casser méchamment, mais de manière bien moins blessante. En arrivant, ils virent attablés leurs chers professeurs actuels.
- Vous êtes vachement rapides, s'extasia Naruto. Avoir réussi à nous prendre de vitesse pour manger, quel exploit.
- Tiens, tu fais dans l'autodérision, à présent ? se moqua gentiment Sasuke.
- Gnagna fit Naruto en lui tirant la langue. Bon, on mange ?
- Nous n'attendions plus que vous, fit Aburakkoi en souriant. Au fait, Hikari, toujours pas de nouvelles d'Akunin et des autres ?
- Absolument aucune, répondit-il. Mais je ne m'inquiète pas.
- Que font vos compagnons actuellement ? demanda Naruto, tout en avalant des ramens.
- Oh, ils sont en train d'enquêter sur un village qui a des agissements suspects, pouvant mettre en péril la paix déjà fragile, répondit Shizumu, tout en commandant un bol supplémentaire.
- C'est à moi que vous payez un bol ? demanda Naruto, plein d'espoir et d'étoiles dans les yeux.
- Non, c'est pour moi, fit Aburakkoi. Il a perdu au Janken tout à l'heure, et son gage, c'est de me payer un autre bol.
- Ouais... je suis vraiment malchanceux au possible. Un véritable porte poisse ambulant. Je me demande même pourquoi j'ai joué, le résultat était couru d'avance.
Shizumu commença alors à débiter d'une traite une réplique mélodramatique au possible, qui aurait pu faire larmoyer n'importe tout le monde à table si ses deux compagnons ne déconcentraient pas Sasuke et Naruto en leur parlant.
- Que font vos compagnons, exactement ? demanda Sasuke, tandis que Shizumu récitait sa tirade.
- Oh... Ils sont en train d'espionner Oto no Kuni. Peut être que Orochimaru va vouloir venir te chercher à nouveau, alors on anticipe.
- Mais vous venez de quel village, en fait, demanda Naruto ? qui finissait son bol de ramens, tandis que les autres l'avaient à peine entamé.
- Oh... On vient tous de différents villages, répondit Shizumu, qui venait de finir sa diatribe. Personnellement, je suis du village caché de Kumo, dans le pays des nuages.
- Moi, dit Aburakkoi, je viens du village caché d'Iwa, situé dans le pays des roches. En fait, dans notre organisation, on a rassemblé des gens venus de pays différents. Comme ça, notre organisation ne peut être affiliée à aucun pays. C'est très pratique, personne ne peut dire qu'on est partial, quand on se mêle des affaires d'un pays.
- Vous vous mêlez souvent des affaires diplomatiques ?
- Oui, c'est d'ailleurs pour cela que nous sommes réunis. Il y a très longtemps, le conseil des cinq Kage nous a fondé dans le but qu'on puisse arbitrer des confits entre pays, et les régler... de manière pacifique ou non.
- Vous avez vachement bien réussi votre office, fit Sasuke avec un ton sarcastique. Vous avez très bien géré le conflit entre Suna et Konoha.
- En réalité, nous n'avons pas pu remplir notre fonction, car, il y a très longtemps, nous avons été emprisonnés... Et le conseil des cinq Kage nous a réveillé suite à ce conflit.
- Ah d'accord, fit Naruto. Donc, votre boulot, c'est gérer les conflits.
- En gros, c'est ça.
- Et pourquoi vous avez été emprisonnés ?
À cette question, un lourd silence s'abattit sur la table. Silence que Sasuke sut briser en demandant :
- Quand est-ce qu'on reprendra l'entraînement ?
- Cette nuit, répondit Aburakkoi.
- On va pas dormir alors ? se plaignit Naruto.
- Si. Vous aurez votre nuit habituelle.
- Mais... vous avez dit qu'on s'entraînerait...
- Tu verras bien cette nuit. Profitez du reste de la journée pour vous détendre, vous amuser, faire la fête... Ou, si vous n'avez rien de mieux à faire, vous pourriez vous promener. C'est plutôt une bonne idée. Passez du temps ensemble.
- Mais pourquoi ? demanda Naruto.
- Il faut que vous vous connaissiez sur le bout des doigts, afin de former le tandem le plus efficace, répondit Hikari. C'est tout. Vous devez apprendre à parler de coeur à coeur...
