« C'était un joli brin de fille, même si elle pensait tout le contraire. Cependant, c'était son attitude qui faisait tout son charme. Même dans les situations les plus dangereuses elle réussissait à arracher un sourire de nos lèvres grâce à une blague ou quelques paroles réconfortantes. Elle devait avoir 20 ans, tout au plus. Moi du haut de mes 18 ans, je la reluquais. »
Chapitre premier :
C'était une journée d'automne. En haut, un léger vent caressait le visage des passants. La plupart portait une écharpe autour du cou ou un manteau dernier cri. En bas, la fumée faisait suffoquer les habitants qui tentaient de se réchauffer autour d'un bon feu. Voilà la triste réalité, les classes sociales étaient définitivement séparées. Ils auraient été facile de créer un meilleur climat, mais les hauts dirigeants de la grande métropole semblaient s'en foutrent éperdument. Enfin, dans ce monde c'était chacun pour soi. Dans cet établissement insalubre, un jeune garçon s'affairait à rendre l'endroit propre. Énergiquement, il déplaçait un chiffon de table en table, contournant les rares clients présents : des homme étendus, buvant ou dormant. Tant bien que mal, ils tentaient d'oublier leur vie. Le seul moyen ayant été trouvé était de boire. De se défoncer la gueule comme on le disait si bien.
Retournant au comptoir, histoire de servir un client, Rémi déposa négligemment son chiffon sur le bar et passa une main dans ses cheveux noirs qui encadraient son visage carré. Il était un beau gosse, comme s'amusait à le glousser quelques filles lorsqu'il passait devant elle. Bien sûr, il avait eu des relations, mais jamais longtemps. Un tavernier, quel avenir ! Évidemment, c'était peut-être mieux qu'un ouvrier de seconde classe, mais elles, elles voulaient toujours plus. Jamais satisfaites, ces filles. Bref, servant une bière brune à un homme moyenâgeux à la barbe grisonnante il lâcha un soupir de fatigue. Déposant une somme de gils sur la surface de bois en pin, l'homme engloutit d'une traite la boisson et laissa échapper un long râle de joie. À la maison, sa femme et ses deux enfants devaient sans doute l'attendre, mais il n'avait pas le courage d'affronter ses pauvres gens démoralisés dans cette maison faite principalement de tôle.
Le jeune tavernier était un peu plus chanceux. Il habitait dans un appartement, au deuxième, dans le secteur trois. Ce n'était pas luxueux, rien à voir avec les condos de la haute strate midgarienne. Il s'agissait d'un petit bâtiment en brique, qui tenait en place. C'était déjà ça. L'intérieur était très simpliste. Un mobilier de bois craquelé, une petite télévision en noir et blanc, un lit double aux oreillers dépareillés, quelques appareils électroménagers dont la fumée trahissait leur capacité. Néanmoins, le jeune homme n'espérait pas plus. Il se trouvait bien ainsi avec la taverne de son défunt père et son appartement à deux coins de rue. Bien entendu, lui aussi, avait jalousé ses voisins d'en haut, qui ne l'avait pas fait? De tout les points de vue, ils se débrouillaient mieux que les habitants des plaques inférieures. Économiquement, ils avaient des emploies rémunérés ; docteur, avocat, policier, infographiste, agent de publicité. Les voleurs, malfaiteurs, prostituées et autres synonymes de métiers médiocres venant d'en bas. Ils réussissaient à s'infiltrer, se payer le train et allaient piller les plus riches. Ceci n'aidaient pas les riches à aider les pauvres et construire un milieu sain pour tous.
Au niveau technologique, les plaques supérieures étaient nettement plus choyées. La télévision de Rémi était une véritable antiquité. En plus d'être en noir et blanc, elle ne possédait même pas de contrôle à distance. Le jeune homme devait se lever chaque fois qu'il voulait changer de canal. Notons, ce qui arrivait assez rarement car il n'y avait que deux chaînes. Pourtant, en haut, ils possédaient des centaines de canaux, tous différents. De plus, la plupart avait en leur possession des objets hautement technologique comme des ordinateurs portables, des cuisinières électroniques, des baladeurs dernier cri et des consoles de jeux vidéo permettant de se déplacer dans un monde virtuel en trois dimensions.
Outre la technologie et l'économie, la plaque supérieure remportait aussi la médaille lorsqu'il s'agissait de santé. Les médecins passaient leur temps à les soigner. Passant d'une simple toux à un cancer. Eux, les gens demeurant en dessous de l'énorme pizza, devaient se taire lorsqu'une pneumonie les couvraient. Certes, les docteurs n'étaient pas totalement absents, mais la plupart des familles n'avait pas assez d'argent pour se payer les soins d'un spécialiste de la santé. C'était ça la vie, là-bas. Chacun pour soi et tout a un prix, même la vie. On allait tout de même pas offrir ses services gratuitement. On se déplaçait tout de même pour eux. Il ne fallait pas charrier.
Pourtant cette énorme injustice, Rémi l'acceptait. Il avait fini par mettre un terme à toute cette jalousie qui s'était introduite dans son corps, tel un venin. Dorénavant, le jeune homme à la chevelure ébène était plutôt optimiste face à la vie et ne répétait sans cesse qu'il y avait des gens dont le malheur était encore plus grand.
Le propriétaire de la place retourna donc à sa principale préoccupation : le ménage. Il replaça les chaises, passa un rapide coup de balais, ramassa les bouteilles vides et entreprit de faire la vaisselle. À cet instant précis, la clochette placer au-dessus de la porte d'entrer se mit à effectuer sa petite chanson avant de se taire brusquement. Un nouveau client venait d'entrer. Pourtant, l'après-midi, c'était plutôt calme. Rémi leva donc les yeux vers le nouvel arrivant. Il ne put cacher sa surprise lorsqu'il comprit que le nouveau client en question était une femme. Habituellement, elles étaient plutôt rares. Les jeunes femmes venaient seulement tard le soir et, dans 95 des cas, il s'agissait de prostitués, travailleuses du sexe comme on dit dans le 'politically correct' et dans Midgar supérieur. Les importants hommes d'affaires préféraient nettement dire qu'ils ne se payaient jamais des services de ce genre, mais lorsqu'ils n'avaient pas le choix, ils ne s'abaissaient tout de même pas à dire qu'ils avaient fait appel à un pute. Oh non, une travailleuse du sexe, monsieur dame.
Bref, le jeune homme préféra ne pas lâcher sa besogne du moment, se disant que la jeune femme quitterait d'ici quelques instants après s'être trouvé une proie. Pourtant, pour une petite pute de Midgar inférieure, elle était plutôt bien vêtue. De longue bottes, couleur sable, faites de suède lui grimpaient jusqu'à la mi-mollet. Un pantalon corsaire brun venait s'agencer avec les chaussures. Une seule et unique ceinture blanche tombait sur ses hanches, défiant ainsi l'une des modes du moment qui était de porter plusieurs ceintures superposées. Un bustier noir, sans bretelle, mettant en valeur la jeune femme. De la dentelle venait souligner son décolleter et le bas du vêtement. Finalement, une écharpe rouge, tirant sur le rose, couvrait son cou, le protégeant ainsi de la brise automnale. Rien à avoir avec celle qui portait un morceau de cuir en guise de jupe et un soutien-gorge qui faisait office de débardeur. Les plus riches avaient avec elles un manteau de fourrure, tentant ainsi de se donner un style plus particulier, de se donner un statut important. Les cheveux bruns, tirant sur le noir, de la jeune femme tombaient en cascade sur ses épaules. Aucun bijou n'était exhibé sur sa peau sauf une montre digitale à son poignet gauche. Ayant appris quelques règles fondamentales des plaques inférieures, elle n'avait sur elle aucune bourse. Cela attirait le regard des voleurs.
Son arrivée captiva les regards des hommes présents, sauf un qui resta endormi tout au fond. Certain la sifflèrent et d'autre lui lancèrent un regard insistant qui signifiait tout. Cette dernière resta immobile un instant, tandis que les pervers présents la reluquaient sans aucune gêne, la prenant pratiquement pour une proie. S'armant de courage, elle prit place sur un tabouret, le plus loin possible de l'homme moyenâgeux. Rémi porta de nouveau son regard sur elle, stupéfait. L'avait-elle donc choisis comme client privilégié ? Oui, les prostitués apportaient leur lot d'avantages, mais aussi d'inconvénients. En plus de coûter une petite fortune, elles pouvaient être porteuses de maladies. Il fallait bien y réfléchir à deux fois avant de se laisser aller. En tant que bon tavernier, Rémi lui demanda si elle désirait quelque chose. Hochant la tête, la jeune adulte commanda un becardi, boisson faîtes à base d'ananas et de vodka.
- Désolé, m'dame, mais non. On a pas.
Elle prit quelques secondes de réflexion, cherchant une nouvelle boisson et décida de jouer la carte de la facilité.
- Votre meilleure bière, alors.
Ne se faisant pas prier deux fois, il sortit une bouteille de laquelle il enleva avec agilité le bouchon avant de verser le liquide brunâtre au goût amer dans un verre spécialement conçu à cet effet. La remerciant d'un simple geste de tête, elle fouilla dans l'une de ses poches et déposa la monnaie due. Du haut des ses dix-huit ans, Rémi resta là, quelques instants, à la lorgner. Elle devait avoir vingt ans, tout au plus. Son visage était légèrement rond au niveau des joues et ses yeux marron clair fixaient le comptoir, pendant qu'elle buvait. Ses lèvres, recouvertes d'un brillant à lèvres rosé étaient légèrement charnues. Ses paupières étaient recouvertes de différentes teintes de vert, s'harmonisant à merveille avec ses iris. Après quelques instants, la jeune femme déposa son verre et alla droit au but.
- Je voudrais travailler pour vous.
C'était la première fois que Rémi attendait une invitation à coucher avec elle, en échange d'argent, formulé de cette façon. Désolé, il secoua la tête.
- Sans façon… J'suis pas intéressé. J'parie, cependant que plusieurs seraient en accord…
Et avant qu'il puisse rajouter quoique ce soit, elle s'emporta légèrement.
- Mais non, soupira-t-elle découragée par l'idiotie du jeune homme. Je parlais de travailler pour vous, dans ce bar. Être serveuse, fit-elle en articulant bien les trois syllabes du dernier mot.
Embarrassé par son manque de compréhension, Rémi se frotta l'arrière de sa tête, balbutiant une maladroite excuse à laquelle la jeune femme sourit légèrement. Il avait eu tort de croire qu'elle était l'une des nombreuses putes peuplant Midgar, il aurait dû le voir juste à son habillement. Sans rien dire, il replongea ses mains dans l'eau sale. Puis, il reporta son attention sur la proposition. Une aide serait la bienvenu, mais arriverait-il à la payer? Peut-être un maigre salaire et encore. Il expliqua sa situation financière à la jeune femme qui releva la tête, désespérée.
- Vous êtes sûr ? commença-t-elle, en approchant la tête du jeune homme. Je me ferais toute petite, vous savez, je suis travaillante et…
D'un geste de la main, il coupa la jeune inconnue qui était partie dans une lancée d'arguments et d'excuses.
- J'ai vraiment pas les moyens de me payer une serveuse. Tu sais, comment c'est les plaques inférieures.
Puis, en dernier lieu, elle tenta une attaque ultime : la pitié.
- Je n'ai plus d'endroit où vivre. Je vais finir à la rue.
Rémi baissa la tête, soupirant. Comment ne pouvait-il pas aider quelqu'un en détresse ? Lui qui s'était tant plaint du comportement des gens de la plaque supérieure. Il ne voulait pas, à son tour, avoir la même conduite. Essuyant ses mains contre son tablier, il ramena ses cheveux vers l'arrière, ses yeux pâles fixant la demoiselle face à lui.
- C'est ok, céda-t-il. Mais je te paierai pas tout le temps. Tu viendras vivre chez moi, le temps d'avoir assez d'argent pour louer un appartement.
Étonnement, la jeune femme attrapa la perche lancée par le jeune homme sans aucune protestation, sans aucune méfiance. Qui sait, peut-être était-il le pire salaud de l'espèce humaine ? Il lui proposait un toit, alors qu'elle était sans abris, il fallait être fou pour refuser une telle offre. Par la suite, la main droite du jeune homme se tendit vers la jeune adulte qui fit de même, mais avec sa main gauche. C'est ainsi que l'accord fut scellé. Ils mirent au point quelques parties du contrat improvisé et, tout naturellement, le jeune garçon lui demanda son nom.
- Oh, appelle moi Jessie, sourit-elle. Et à qui ai-je affaire ?
- Rémi. Rémi Sève.
Elle enregistra le nom de son nouveau patron dans l'ordinateur lui servant de mémoire. Puis, le jeune tavernier lui refila son adresse sur un bout de papier. La serveuse expliqua alors qu'elle irait chercher ses affaires et reviendrait le soir même. Ceci étant dit, elle se leva, faisant racler les pattes du tabouret sur le sol et quitta l'endroit comme elle était arrivé, c'est à dire, dans un silence complet.
Le restant de la journée se passa plutôt bien. Aucune bataille, aucun ivrogne faisant une scène. Il était trois heure du matin et Rémi fermait le petit établissement. Il rouvrait le bar dès lundi midi. Le dimanche, il s'offrait toujours un jour de congé, afin de profiter de la vie. Une seule chose clochait : Jessie n'était toujours pas revenue. Le noir se demandait ce qui avait bien pu se passer lorsqu'il entendit un cri à l'extérieur. Du coup, il s'y précipita, verrouillant derrière lui l'entrée de la taverne. À quelques mètres de lui se tenait la petite brunette, essoufflée. À ses côtés, deux grosses valises n'attendaient que d'être prises. Lorsqu'elle aperçut son patron, elle lui sourit, passa une main dans ses cheveux qui étaient collés à son visage.
- Ça va ? demanda-t-il.
D'un geste de la main, elle le rassura.
- Disons que je me suis sauvé de petits voyous, conclut-elle.
Évidemment, une jeune fille déambulant dans les taudis, quelle offre, quelle aubaine, pour les jeunes garçons au taux d'hormones extrêmement élevé. Il en était de même pour ces pauvres hommes aux prises avec une femme ménopausée et trop pauvres pour assouvir leurs besoins auprès de travailleuses du sexe. Compatissant pour son malheur, il tendit une main vers la première valise et l'attrapa. Il répéta la même action avec la seconde. Il remarqua alors qu'un long bâton était fixé à sa deuxième malle. La jeune femme suivit docilement Rémi jusqu'à son appartement. Les escaliers extérieurs grincèrent lorsque les deux jeunes gens s'y aventurèrent. Lorsqu'ils furent arrivés au pas de la porte, le propriétaire des lieux sorti son trousseau de clef et débarra l'entrée. Il se risqua ensuite à entrer dans le logis et se dirigea à sa chambre, déposant les bagages de son invité sur le sol. Le plafonnier s'alluma, grâce à l'interrupteur que poussa le noir. La chambre se composait d'un lit double, recouvert d'une couverture blanche et noire. Au côté, il y avait une chaise servant de table de chevet sur laquelle une lampe avec un abat-jour orange reposait. Appuyé contre le mur blanc, il y avait une commode orange dont quelques vêtements dépassaient des tiroirs. Le tavernier s'empressa de les faire disparaître en les serrant négligemment dans la commode. La jeune femme, juste derrière lui, attendait la suite des évènements. Avec une légère courbette, Rémi lui présenta l'endroit comme sa nouvelle chambre, le temps qu'elle se trouvait un appartement à elle.
- Génial, un lit double! jubila-t-elle.
Ne sachant pas trop où elle voulait en venir, Rémi se contenta de lever un sourcil intrigué. Peut-être ne c'était-il pas trompé, cette après-midi, après tout. Ce simple mouvement fit rougir la jeune femme.
- Je veux dire par là, que c'est spacieux.
Hocha la tête, le jeune garçon apporta avec lui un oreiller, puis expliqua que la fatigue triomphant sur lui, il ferait visiter le reste de son habitat dès le lendemain. Sur ces mots, il sorti de la pièce, refermant la porte derrière lui. Comme il offrait sa propre chambre à une inconnue, il squatterait le canapé. Ce fut donc dans le silence absolu que Jessie enleva ses bottes et son écharpe et s'enfouit sous les couvertures.
Le matin arriva trop tôt au goût de la jeune femme. Elle grogna tout en s'étirant, tentant de comprendre pourquoi elle se trouvait dans se décor si peu familier. Le soleil réussissait à s'infiltrer par la fenêtre malgré la barrière de tissus bruns. Alors que le déclic se faisait dans son cerveau embrumé par la torpeur matinale, on cogna à la porte de la chambre. À peine eut-elle le temps de s'appuyer sur ses coudes que la tête de Rémi passa par l'ouverture créé quelques instants à peine. Puis, voyant que tout était sous contrôle, le reste de son corps le suivit. Il avait avec lui un verre de jus d'orange.
- T'en veux? proposa-t-il.
L'offre ne se refusait pas. Jessie tendit sa main vers le cadeau de son hôte et en pris une grande gorgée.
- Alors, à quelle heure on commence? demanda-t-elle, curieuse.
- T'en fais pas, c'est fermé dimanche.
Il lui offrit ensuite un galant sourire et lui dit le plan de la journée. En somme, elle apprendrait tout ce qu'elle devait savoir pour son nouvel emploi. S'extirpant de son lit, elle suivit le jeune homme jusqu'à la modeste cuisinette. Ses pieds nus de posant sur le carrelage froid. D'ailleurs, ce dernier était tout ce qu'il y avait de plus affreux. Un monstrueux rouge, déteint par le temps et une autre couleur qui avait dû être blanc. Ce revêtement avait déjà dû avoir son heure de gloire, dans les décennies passées. Un décorateur intérieure aurait fait une syncope en voyant se carrelage. Au moins, les murs et les surfaces rouges s'harmonisaient avec le parquet. Rémi se mit donc au travail de tout expliquer à son apprenti. Il sorti quelques bouteilles d'alcool et une carte proposant plusieurs boissons.
- Tiens, j'vais jouer le vieil alcoolo et tu me prépareras de quoi, ok?
- C'est d'accord.
Ce fut donc ainsi que débuta la journée pour les deux jeunes gens. La brunette se débrouilla plutôt bien. Après avoir préparé un mako givré, elle donna même la recette d'un becardi à son patron. Il testa ensuite ses connaissances mathématiques, afin qu'elle puisse redonner le bon nombre de gils aux clients.
- Tu risques d'avoir plus de pourboires que moi, commenta-t-il par la suite, en riant.
Note de l'auteur :
Voilà. Je suis pseudo-fier du chapitre 1. Ça colle plutôt bien de l'ambiance que je voulais donner. On voit tout de suite que la plupart des gens des taudis sont dans la misère. Une vraie misère. Malgré tout il y en a qui tente de mener une bonne vie. C'est le cas d'un des personnages principaux : Rémi. Bon. Comme vous vous en doutez. C'est une ce que l'on appelle 'une fic forumeur'. Sauf que... Je choisis qui en fait parti. Aucune inscription. Et, deuxième chose, je prend les véritables noms et les véritables apparence. Enfin, du mieux que je peux car l'âge est différent ainsi que le look, mais l'essentiel est là : cheveux, yeux, sexe (masculin ou féminin, on s'entend). Et, ne vous en faites pas, il sera possible de reconnaître qui est le forumeur . Sinon, un autre personnage fait son apparition : moi . Ouais, je suis super égocentrique je me place dans la fic, mais bon. De toute façon elle n'est pas LE personnage de l'histoire. Ils sont tous égaux.
Oh, autre chose, les dialogues. J'ai voulu faire ressortir un accent. Rémi est un habitant des taudis, depuis toujours, il a donc un langage moins soigné. C'est 'une nouveauté', contrairement à Mako and love où tout le monde avait le même vocabulaire Oo.
Sinon, dernier point à aborder : la confiance de Jessie. C'est fou hein, on lui offre un travail qui ne sera pas tout le temps payé, mais elle accepte car on lui offre un toit. Je veux dire, moi, j'aurais refusé (surtout avec Rémi XD). Mais bon, elle est en détresse la pauvre, donc elle accepte. En tant normal elle aurait peut-être refusé, mais c'est la seule opportunité qui lui reste.
Dernier point que je rajoute en vitesse. Voilà, l'histoire tombe à la troisième personne. Narrateur externe. Seul un petit passage du journal intime de Rémi sera là, avant le début de chaque chapitre. Je ne voulais pas trop m'aventuer au style 'à la première personne'.
Avant de clore, je désirai répondre aux reviews reçues :
SelphieSK: Merci beaucoup à toi d'avoir pris le temps de laisser un commentaire, ça me fait plaisir, sincèrement. En feuilletant ton profil, j'ai vu que j'avais déjà lu une fanfiction de toi (bodyguard), j'aimerai donc te complimenter sur cette fan fiction ;). En espérant te revoir bientôt!.
Stark : Oh, tu as déjà lu sur C'est de là que vienne les forumeurs et je comprend ton amertume vis à vis les topics de JV. C'est très chiant recherché un chapitre parmi tout les commentaires et/ou messages. C'est pourquoi j'aime bien le système de review de Merci beaucoup d'avoir pris la peine de laisser un message. Je suis contente que tout ça te plaise Au plaisir de te revoir de nouveau traîner sur ma fic!
Sur ces notes qui commencent à s'étendre, je vous dis au prochain chapitre et merci à tout mes lecteurs (et mon bêta lecteur favori ) )
