« Ce qui fut considéré comme l'élément déclencheur de notre aventure fut une simple question dont je me rappelle exactement chaque mot.

- Dis, Rémi, tu crois en ça, toi, la Terre Promise ?

Mes yeux s'étaient posés sur une Jessie empli de curiosité. Elle était plus que sérieuse, à propos de cette question là. Je restais quelques secondes, debout, un linge à vaisselle dans les mains avant de lui demander de répéter. » Chapitre second :

Grâce à la nouvelle serveuse, Rémi s'était attiré une nouvelle clientèle. On aurait presque pu dire que les affaires allaient bien. Il arrivait même à verser une petite somme à Jessie. Il ne pensait pas qu'une touche de féminité, autre qu'une pute, augmenterait à ce point les profits. Notons que la plupart des clients considéraient toutes les filles comme des prostituées. Il fallait aussi dire que Jessie se débrouillait plutôt bien. Son petit air insolent vis à vis les clients immoraux les faisaient revenir, voyant la jeune serveuse comme un défi à relever. Lorsqu'elle ne travaillait pas, la jeune femme était à la recherche d'un appartement potable, ce qui était terriblement rare aux plaques inférieures. Autant rechercher la Terre Promise. Un matin, alors qu'elle épluchait les annonces du journal, qu'elle avait acheté, au magasin du coin, elle avait marmonné qu'elle devrait peut-être se trouvait un logement dans la plaque supérieure.

- T'es sérieuse? l'apostropha Rémi qui était assis sur le canapé, écoutant les informations, dans la pièce voisine.

Le jeune homme avait entendu Jessie, malgré le son que crachait le téléviseur.

- Si. Il doit bien y avoir quelque chose à un prix abordable.

Le jeune homme soupira. Espérait-elle vraiment pouvoir survivre en vivant à la fois dans Midgar supérieur et inférieur ? Ne connaissait-elle pas les règles ? Oui, il avait conclu un marché, mais bon, cet appartement il devait se trouver ici, en bas.

- Tu comprends pas, tenta-t-il. Tu peux pas vivre à la fois ici et en haut. Tu sais pas comment c'est.

- Je comprends plus que tu le penses, rétorqua-t-elle sèchement.

Ne voulant pas s'aventurer sur un terrain trop glissant avec sa colocataire du moment, le tavernier s'abstient de tout commentaire. Il reporta donc toute son attention sur la télévision. Jessie entourant quelques annonces au stylo rouge. Après quelques minutes dans ce silence tendu, elle rejoint Rémi sur le sofa, laissant le journal en plan. Le jeune homme avait changé de position, allongeant ses pieds sur la seconde place du meuble. Il avait revêtu un pantalon marron, usé, mais qu'il affectionnait tellement. Ce pantalon lui servait, le plus souvent, de pyjamas. Son torse, quant à lui était au naturel. Aucun chandail. Il n'allait tout de même pas se gêner devant la jeune femme. Cette dernière, voulant être aussi confortable, entreprit donc de déplacer les jambes du garçon.

- Chut, j'écoute les infos, se plaignit-il malgré le silence de la jeune femme.

- Dans ce cas, je vais me promener votre Altesse, afin de ne plus importuner votre heure de loisir. À tout à l'heure.

Elle avait dit ça avec un petit sourire. Lui, il ne rétorqua pas son habituel : sois prudente. Il était de nouveau absorbé par le reportage qui parlait de l'énergie Mako et de ses avantages. Malgré les apparences, les deux jeunes gens commençaient à tisser des liens d'amitiés. Ce fut donc sous ses paroles qu'elle sortie de l'appartement, son journal sous le bras.

Le temps pressait. Les gens attendaient. Vingt-deux heure et elle n'était toujours pas là. L'après-midi, il pouvait se passer d'elle, c'était plutôt mort, mais pas en soirée. Ça y est, il la haïssait. Il voulait la tuer. Rémi s'impatientait, c'était une soirée plutôt achalandée et il avait absolument besoin de sa serveuse. Certains n'étaient là que pour l'observer, tentant de l'amadouer. Une jeune fille célibataire, qui n'était pas une prostituée, en santé, s'était plutôt rare dans les taudis. Une alléchante aubaine. Au comble de la crise de nerfs, Rémi ne fut que soulagé lorsqu'il la vit entrer.

Le bruit de ses escarpins roses attira l'attention des clients. Un bracelet fait de bille rose, orange et jaune était placé dans son poignet droit. Ses cheveux avaient été remonté en un chignon lâche, une fleur noire fixé à sa coiffure. Une robe blanche, sans bretelle, stoppant un peu plus haut que les genoux, complètement le tableau. Elle courut aussi vite que ses souliers lui permettaient vers le tavernier, qui la regardait les sourcils froncés, attachant un tablier d'un blanc cassé à sa taille. Peu de temps après leur rencontre, Rémi avait fabriqué une hypothèse à propos d'elle. Si elle n'avait aucun endroit où vivre, c'est qu'elle avait tout dépensé son argent en vêtements et autres accessoires de mode. Son engouement pour la mode l'avait mené à la faillite, rien de moins. Dans ses bagages, elle n'avait apporté, ou presque, que sa garde-robe. Alors qu'elle préparait les commandes, elle ne cessait de s'excuser à son patron. Ce dernier réajusta son chandail noir, et de l'autre main dégagea son visage de ses cheveux ébène. Il essuya ensuite ses mains contre son jean délavé. Puis, elle dû se taire car une bande de jeunes hommes vinrent lui passer une commande. Mémorisant les boissons, elle se munit donc de concentration, oubliant de pérorer ses plus plates excuses. Le jeune tavernier, lui, retourna donc à sa besogne du moment : nettoyer les tables. À deux, ils purent donc arriver à servir tout le monde. Lorsque le dernier client, un garçon d'environ vingt ans plutôt séduisant, quitta la place Jessie s'effondra sur une chaise. Rémi prit place à ses côtés, après avoir verrouillé la porte de l'intérieur. Jetant un vieux chiffon sur le comptoir, ses yeux se fixèrent sur Jessie. Visiblement, il s'attendait à des explications. La jeune femme prit une inspiration et s'exécuta :

- Je suis allé visiter un logement et bon, tu sais, le propriétaire voulait mettre toutes ses chances de son côté, alors il m'a invité à souper...

Elle s'était faite tout petit sur sa chaise, son visage prenant un air de chien battu. Rémi resta silencieux quelques instants. C'était décidé, il la haïssait réellement, maintenant.

- C'tait bon, au moins ?

Un haussement d'épaules, indifférent.

- Pas mal, je n'y étais pas allé depuis longtemps à ce restaurent.

Il continua son interrogatoire.

- Où ?

- Au Smea, répondit-elle après une certaine hésitation.

Rémi resta sans voix. Le Smea c'était une luxueuse bâtisse, servant des hors d'œuvres hors de prix pour la plupart des gens d'ici. Il en vint à la conclusion que, malgré ses protestations, elle ne l'avait pas écouté et elle avait visité un appartement sur la plaque supérieure. Devant la mine déconfite du jeune homme, Jessie se leva, posant une main sur son épaule.

- Mais ne tant fait pas. Je vais continuer à travailler ici...

- C'est plutôt le fait que c'est difficile de vivre là-bas, enchaîna-t-il.

La jeune femme stoppa le contact.

- Je sais, Rémi, mais... J'y ai déjà vécu, avoua-t-elle.

- Et voilà où tu te retrouves, ici, conclut-il. Rentrons, fit-il après un silence qui devenait de plus en plus pesant.

La scène digne des plus grands soap operas que les femmes dans la cinquantaine regardaient cessa. Elle voulut rajouter quelque chose, mais elle se tut. De toute façon, ça ne mènerait qu'à une nouvelle séance de question et de malaise. Par galanterie, malgré sa colère du moment, Rémi ouvrit la porte à Jessie qui sorti, la tête basse. Dehors, le dernier client à être sorti était toujours là.

- Nous ne sommes plus ouvert. Reviens demain, si tu veux boire aisément jusqu'à ne plus te rappeler comment marcher, lança-t-elle.

Un jugement pur et simple de la personne se trouvant face à elle. C'était très irrespectueux, de sa part et elle utilisait un langage soutenu, par provocation, lui montrant ainsi qu'elle était mieux. D'accord, il était plutôt mignon avec ses cheveux châtain et son air révolté, mais elle n'était pas d'humeur à être sociable. Rémi, venant de la rejoindre, observa le jeune homme quelques instants, sans rien dire.

- En fait... tenta de commencer le jeune homme.

- Demain, rétorqua Jessie, agressive.

- J'ai oublié un truc à l'intérieur, enchaîna-t-il très rapidement avant d'être de nouveau coupé.

Le propriétaire haussa un sourcil et fit signe au jeune homme de le suivre. La serveuse, elle, s'appuya contre l'un des pans de la construction faite entièrement de bois. Impatiente, elle croisa les bras contre sa poitrine et attendit docilement. De mauvais poil, elle refusait de suivre à l'intérieur, mais elle refusait de partir seule vers l'appartement de Rémi. Il fallait se rappeler que dans ces quartiers là, le taux de criminalité était à la hausse. En n'entrant pas, elle repoussait l'affrontement contre le jeune homme. Elle resta donc ainsi, à ne pas savoir comment agir, attendant le retour du garçon à la chevelure noire. Au bout de quelques minutes, les deux jeunes gens revinrent. Le client tenait dans sa main un portefeuille gris. Il lança un regard à Jessie avant de lui offrir un sourire. Un peu déstabilisée, elle lui rendit la pareille. La serveuse ne s'attendait pas à ce qu'il réagisse comme cela.

- Alors, comme ça, tu es Jessie ? lui demanda-t-il.

- En effet, fit-elle, jetant un regard étonné à Rémi.

Pourquoi le noir aurait-il parlé d'elle à cet inconnu ? Une nouvelle question qui demeurerait sans réponse. Néanmoins, sans réponse jusqu'à leur retour dans le logement du tavernier.

- Enchanté, alors, fit-il en lui tendant la main. Je m'appelle Vincent.

D'accord, il n'avait pas l'air si révolté par la vie, elle devait se l'admettre, à contrecœur. Sans rien répondre, elle prit la main du garçon dans la sienne, hochant la tête. Puis, finalement, le jeune garçon décida de quitter la place, jugeant qu'il était très tard et qu'il avait assez retardé les deux jeunes gens. Avec un dernier salut, il se retourna et partit vers le secteur cinq. Rémi, qui avait verrouillé de nouveau la porte d'entrée, se mit en marche vers son chez lui. Son pas était plus pressé qu'à l'ordinaire et Jessie due accélérer la cadence afin d'être à sa hauteur. Le trajet du retour se passa dans le silence le plus total. À quelque reprise, Jessie avait voulut ouvrir la bouche, afin de combler le silence, mais à chaque fois elle l'avait aussitôt refermé, voyant que le tavernier ne lui adressait même pas un regard.

Finalement après avoir grimpé l'habituel escalier, le jeune homme ouvrit la porte et se réfugia à l'intérieur. Aussitôt, il enleva es souliers, les laissant en plan, et son t-shirt qu'il jeta négligemment sur la table de la cuisine et alla directement s'étendre sur le sofa, remontant la couverture jusqu'à ses épaules. Inquiète de ce comportement, Jessie le suivit et s'agenouilla afin d'être à la même hauteur. D'accord, il était frustré de se comportement, mais de là à ne plus lui dire un mot. Son comportement était étrange.

- Hé... Qu'est-ce qu'il y a ?

Aucune réponse. La jeune femme le secoua légèrement par les épaules. Quelques secondes passèrent et il daigna enfin tourner son séduisant visage vers elle. Son scrupuleux plan, qui était de feindre un sommeil profond, avait échoué Il proclama que tout allait bien. Ceci n'empêcha pas la serveuse de continuer :

- Pourquoi tu as parlé de moi à ce Vincent?

- Il m'a demandé ton nom, j'ai répondu. Tu te caches pas du monde entier, aux dernières nouvelles. Et lui, c'pas un détective privé.

Elle resta sans voix et préféra ne rien dire. Donc ce fut une Jessie plus ou moins satisfaite de la réponse de Rémi qui se leva et décida d'aller chercher les bras de Morphée, à son tour. Alors qu'elle referma la porte derrière elle, elle se retourna au tout dernier moment et souhaita une bonne nuit à son hôte. Ce dernier qui avait ouvert les yeux et l'avait fixé tout le long fut pris la main dans le sac. Il répondit et cala sa tête un peu plus profondément dans son oreiller, entendant la porte de la chambre se refermer.

- Dis, Rémi, tu crois en ça, toi, la Terre Promise ?

C'était un lundi matin. Rémi avait oublié l'épisode de la semaine dernière et tout était revenu comme avant. Il resta silencieux, un moment, face à cette question. Son regard se positionna sur une Jessie emplie de curiosité. Il lui fit répéter sa question, étonné. La jeune femme répéta mot pour mot ce qu'elle avait dit précédemment.

- Non, j'crois qu'en un seul truc.

- Ah ? Et il s'agit de quoi ? demanda-t-elle toujours aussi intéressée.

- En moi. Tu sais mon vrai nom est en fait Rémi D. Sève.

Il sourit, en attendant que la curiosité de Jessie l'emporte. Il n'attendit pas longtemps car la jeune femme déposa la fourchette qu'elle tenait dans sa main sur le comptoir et demanda :

- Et ça veut dire ?

- Rémi Dieu Sève.

Il avait dit ça avec une modestie et un sérieux incroyable. La jeune femme à ses côtés leva un sourcil, légèrement désespérée. Dans un geste presque automatique, elle rangea les deux assiettes fissurées dans l'armoire à sa gauche et reprit sa fourchette qu'elle enfouit dans un tiroir, avec ses sœurs faites également en métal.

- Et toi ? Tu crois en ça ?

La serveuse se retourna vers l'homme à la chevelure ébène et fit une moue boudeuse.

- Je ne sais pas vraiment. Théoriquement, je devrais. C'est ce qui me semble le plus logique, mais... D'un autre côté.

Rémi l'encourageant à poursuivre et c'est ce qu'elle fit, d'une voix calme, l'air ailleurs :

- Il y a une croyance qui me trouble beaucoup. C'est plutôt vague, mais elle s'axe surtout sur la magie et la spiritualité. J'ai lu dans le journal qu'ils donnaient une soirée d'information tout les mois à ce propos. Ça se passe à Kalm.

Une autre religion? Sûrement pas à Midgar, ça, c'était certain. Les hauts dirigeants exerçaient presque une tyrannie pour que la religion de Jénova, la religion de la Terre Promise, soit la seule et unique. Enfin bref, Rémi n'avait jamais entendu une telle chose est malgré le fait qu'il soit athée, la magie restait synonyme de mystère pour lui et la plupart de la population. Certes, on vendait ce que l'on appelait matéria, mais, pour certains, il fallait des années de pratiques afin de s'en servir et encore. On aurait dit que c'était un don qui leu était donné. Ce qui les rendaient fantastiques aux yeux de certains. Ce n'était pas monsieur et madame tout le monde qui pouvait s'en servir, sinon, bonjour la catastrophe, oui. Parmi la chanceux, certains réussissaient à manipuler toutes les différentes matérias, mais ce n'était pas le cas de tous. Certains ne pouvaient qu'utiliser la magie blanche, alors que chez d'autres la magie noire dominait et, pour certains, c'était la magie du temps. Et puis, certains éléments étaient tout à fait incompatibles avec la personne. Par exemple, elle ne pouvait contrôler que la magie de type éclair. De plus, on devait se concentrer énormément afin d'envoyer le sort sur la cible voulut.

En effet, la magie était presque une forme d'illusion. Par exemple, si Rémi aurait voulut attaquer Jessie avec un sort de feu elle aurait été la seule atteinte par le sortilège. Aucun meuble n'aurait été brûlé, mais pour réussir ça, il fallait beaucoup de pratique et de patience, surtout si le don de la magie était absent en notre personne.

Bref, c'était un domaine beaucoup plus compliqué qu'on le pensait. De son côté, Rémi avait voulut acheter l'un de ses billes, mais il n'avait jamais pu suffisamment économiser. Et puis, il l'aurait amèrement regretté si ça n'aurait jamais fonctionné.

- La magie ? souffla-t-il, incrédule.

Pour toute réponse, la jeune femme se dirigea vers la chambre et en revint quelques instants plus tard. Dans sa main droite, elle tenait deux sphères vertes qui émanaient une douce chaleur accompagnée d'une lueur d'un vert plus pâle. Elle les tendit vers Rémi. L'hypothèse de ce dernier s'effondra. Elle n'avait pas seulement tout dépensé en habits et accessoires. Il faut dire, qu'en habitant la plaque supérieure, Jessie avait due être assez aisée, pendant un certain temps.

- Comment sais-tu les pouvoirs qu'elles ont ?

Jessie expliqua de manière simple que sur la sphère, il était gravé un signe. Grâce à ce signe on pouvait déchiffrer la magie qu'elle contenait. À l'intérieur du verre, on pouvait voir un liquide onduler aux rythmes des mouvements. Dépendant de sa magie, le liquide était différent pour chacun. Par exemple, dans une matéria de glace, on pouvait voir une mince couche de frimas.

- Celle-ci, c'est une matéria de glace, expliqua-t-elle en pointant la gravure représentant un flocon. Et, celle-ci, de feu.

Une flamme avait été empreint dans la bille et le liquide semblait parfois bouillir comme le laissait voir les bulles. Jessie continua son petit cours sur la magie, par une expérience personnelle.

- Bizarrement, je suis totalement incapable de contrôler l'élément de feu, mais je manie celui de glace parfaitement.

Elle lui lança l'objet qu'il rattrapa au vol. Il fut fasciné par la sphère.

- Tu devrais essayer. Tu manies une arme ?

Elle n'avait jamais posé la question, bizarrement. Enfin, elle ne s'en était jamais préoccupée. Le combat était pourtant un sujet de conversation très fréquent. Dans ce bas monde, beaucoup de gens avait une arme pour se défendre ou, du moins, connaissait quelques rudiments de la boxe ou d'un art martiaux quelque conque. Évidemment, Rémi savait se battre, mais sa spécialité restait le tir. Comme Jessie, le jeune homme resta silencieux et se dirigea vers le salon. Il déplaça une étagère et revint, un fusil de chasse en main. Communément appelé shotgun dans le monde des revolvers. La jeune femme poussa un sifflement d'admiration, commentant positivement l'arme de son ami. Il lui indiqua lui-même les orifices où l'on pouvait placer les matérias. Jessie se mit donc en charge de lui expliquer. Ce serait la leçon la plus facile à propos des matérias, l'avertit-elle avant tout.

- Premièrement, tu prends la matéria et deuxièmement, tu l'insères dans l'orifice consacré à cet effet. Parfois tu peux voir que deux orifices sont liés par un canal. Ça veut dire que tu peux faire un combo. Mais bon, là n'est pas le sujet de ce petit cour. Tente de l'installer ici, fit-il en désignant un trou en particulier.

Rémi, prenant ceci très au sérieux s'installa sur l'un des chaises et posa son fusil sur ses cuisses. Il prit la sphère aux pouvoirs de feu, donné quelques instants plutôt et l'approcha de l'orifice prévu à cet effet. À environ deux centimètres, il ressentit une force repousser la bille. Il tourna la tête vers Jessie qui lui assura que c'était normal. Le noir usa donc de toutes ses forces afin de la faire entrer. Toujours rien. Il entendit Jessie lui conseiller de se concentrer. Perdant patience, le jeune homme relaxa quelques instants, fermant les yeux et garda la sphère de magie à une proximité raisonnable de son arme. Ses pensées divergent sur la magie, ne se souciant plus de ce qu'il expérimentait. Finalement, avec un bruit sec, la sphère voulut finalement s'enfoncer dans l'orifice. Il ouvrit les yeux sur-le-champ. L'intensité lumière augmenta, donnant ainsi un teint vert au visage de Rémi qui scrutait, incrédule son arme dorénavant décorée de sa nouvelle, et première, matéria.

- Bravo, fit Jessie. Il faudra bientôt passer à la deuxième leçon : tenter d'appeler la magie feu.

- N'importe quand! s'exclama le jeune homme, enthousiaste.

Il se leva, mais son amie lui enleva son arme, appuyant sa paume droite dans son dos avant de le pousser vers la sortie.

- Je suis désolé, mais tu as un bar à t'occuper qui ouvre dans dix minutes.

Soupirant, le jeune homme rendit un triste sourire à Jessie et il fixa une date et une heure pour cette deuxième leçon. Il ouvrit ensuite la porte et lança qu'il l'attendait aux alentours de dix-huit heures.

- Prends soin de Hellmaster.

- Hein? Hellmaster ?

- C'est le nom de mon arme, répondit-il, amusé.

Note de l'auteur : Beurk. 00h30. Je suis morte de fatigue, mais je viens de peaufiner le chapitre 2. Il est terminé depuis belle lurette (Hum.. une semaine et demie XD), mais bon. J'ai fais un tas de relecture afin de m'assurer que tout collait et blah blah blah. De plus, Greg a fait une lecture en tant que bn bêtas-testeur pour me dire ce qui ne va pas et/ou corriger (enfin, il ne l'a pas encore fait pour ce chapitre je lui envoie dès que les notes sont finies).

Sinon, pour le chapitre même...

Je donne un point de vue différent de la magie. Beaucoup plus difficile que dans le jeu, nah? J'espère que c'est bien expliqué, quoiqu'un peu flou. La magie fait surtout appel à l'esprit.

Côté personnage, Jessie aime bien son nouveau boulot, mais elle tient à vivre sur la plaque supérieure. Ce n'est pas qu'elle n'apprécie pas Rémi, mais elle se sent mal d'accaparer l'endroit. Surtout que le pauvre dort sur le sofa.
Du côté de Rémi, de nature généreuse, il s'inquiète pour elle si elle va à Midgar Supérieur. Il qualifie l'endroit de dangereux. Il n'a pas tout à fait tort, mais les taudis sont aussi dangereux, à leur façon.

Sinon... Ah si! On reconnaît les forumeurs par leur arme Bah ouais, les armes ont des noms comme dans le jeu, mais ce sont eux qui ont baptisés leurs armes.

Je crois avoir tout dit... J'ai tenté de faire court... (mouais...)

Au prochain chapitre! Merci à vous tous (et à Fanachou!)