« Catastrophée, Jessie lâcha le verre de mako givré qui tomba sur le sol, provoquant une tempête de verre et de liquide turquoise à ses pieds. Ses souliers à talon aiguille blancs furent maculés de liquide turquoise, mais elle n'en fit rien. Paniquée, elle attrapa mon poignet et tira pour que j'avance de quelques pas. J'avoue que je ne savais point comment agir face à cette situation qu'on pouvait qualifier d'urgente. C'était la première fois qu'elle agissait de cette façon. »
Chapitre trois :Décembre était bel et bien là, malgré l'absence de neige. Comme la pluie, il était rare qu'il neige à Midgar inférieur. La neige arrivait rarement à se frayer un chemin. L'eau, elle, arrivait à destination grâce à quelques canalisations. Enfin bref, l'atmosphère était légèrement moins tendue en ce milieu. L'arrivée de Noël ajoutait une petite touche de gaieté dans l'air, quoique la plupart des familles n'auraient aucun sous à dépenser pour les cadeaux de leurs membres. Ils se repliaient donc sur les bonnes vieilles valeurs : la famille et l'amitié.
Rémi était assis à même le sol, presque découragé. Jessie le rejoint, essoufflée, ses cheveux bruns tombant sur ses épaules. Elle posa une main sur le dos du garçon et l'encouragea à se relever.
- Allez, tu t'améliores ! lui lança-t-elle en tirant sur sa main droite.
Elle avait dit ça avec un grand sourire sur les lèvres. Ces temps-ci, elle semblait beaucoup plus heureuse, plus sereine. Depuis cette conversation, la jeune femme n'avait pas retenté de se trouver un appartement, du moins, pas devant le jeune homme aux cheveux ébènes. Avec un grognement désapprobateur, il s'exécuta. Utiliser les matérias était effectivement très difficile. À observer la serveuse, ça avait l'air très facile, mais lancer un sort était une autre histoire. Ce n'était pas leur première séance d'entraînement, mais Rémi n'arrivait toujours pas à enflammer ses ennemis d'un brasier. Pourtant, son amie l'avait rassuré. L'élément feu lui convenait bien, elle en était certaine. Sinon, il n'aurait pas réussit à faire sortir cette fumée de ses mains. Il avait voulut essayer la matéria glace de son alliée, mais elle avait refusé. Il valait mieux se concentrer sur une seule magie à la fois. Lorsqu'il aurait appris à bien manipuler les sortilèges alors, là, il pourrait avoir un éventail d'incantations plus élevés.
Un nouvel ennemi venait d'apparaître. Les deux jeunes adultes étaient dans le secteur six. Un secteur abandonné de la population où gisaient que des machineries lourdes défectueuses et plusieurs outils de constructions. Autrefois, on avait essayé de construire un secteur différent des autres. Un secteur où il ferait bon vivre, mais l'idée avait bien vite été délaissé. Un autre projet qui ne verrait pas le jour. Le point positif c'est qu'il fut devenu un bon endroit où s'entraîner. On y trouvait habituellement, des espèces de vers et des lézards ayant subit diverses mutations. Jessie recula de quelques pas face au ver violet, environ de la même taille qu'eux, tenant fermement sa lance. La jeune femme maniait bien son arme. Elle s'entraînait depuis bien des années déjà. Aujourd'hui, elle en récoltait des jambes, finement musclé. Ces dernières avaient été recouvertes d'un pantalon de coton rouge sang dont un cordon noir permettait de le faire tenir en place. Un bustier blanc, sport recouvrait en grande partie sa poitrine et son ventre. Finalement, puisque la température avait chuté en dessous de moins dix, elle avait enfilé une jolie veste, stoppant un peu plus haut que les hanches, en suède noire au collet fait de fourrure. Rémi appuya sur la gâchette et une balle se propulsa immédiatement dans la gueule ouverte de la bestiole. Cette dernière recula, le sang s'accumulant dans sa cavité buccale avant de s'écouler sur le sol. Fier de son coup, le jeune garçon se prépara alors une nouvelle fois à tenter de lancer un sort. Il avait enfilé son chandail noir et un son fameux jeans délavé. Pas-dessus, il avait enfilé une veste blanche. Sur le côté droit, il y a avait une seule et unique ligne noire qui ajoutait un motif au vêtement. Ses yeux marrons se fermèrent et il tandis sa main gauche vers l'avant, après une certaine hésitation.
De son côté, Jessie guettait le déroulement des choses. Rémi avait besoin de concentration et le ver ne devait surtout pas l'attaquer. Donc, lorsque l'ennemi prenait trop les devants, la jeune femme prenait un élan, se propulsait légèrement dans les airs, avant de retomber, sa lance pointée vers le bas, sur le dos du monstre. La bête restait surtout en arrière, n'osant pas trop foncer. La jeune femme retourna donc aux côtés de son ami qui était toujours là les yeux fermés.
- C'est le moment, murmura-t-elle.
- FEU !
Et puis, ce fut tout simplement magistral. Une gerbe de feu se créa dans la main du noir avant d'aller directement sur l'ennemi à la peau violette. Ce fut le seul à être sensibiliser à l'attaque de Rémi, tout le reste était immunisé contre l'attaque. Le visage de Jessie prit une teinte orangée lorsque la mince colonne de feu passa près d'elle. Ses lèvres s'étirèrent jusqu'à créer un immense sourire. Les flammes léchèrent le fin corps huileux de la bestiole. Sa chair s'enflamma brusquement, le ver étant sensible au feu. Puis, le feu disparut d'un seul coup. Sa peau se retrouvait à présent recouverte de cicatrices et de plaies. La jeune brune décida de lui attribuer une nouvelle lésion. Comme précédemment, elle courut et au tout dernier moment effectua un saut. La pointe de sa lance créa une entaille du haut de son crâne jusqu'au milieu de son dos. Au même moment, une balle passa à côté du torse de la jeune femme et se logea gans la chair brûlée de l'ennemi.
Ce dernier poussa un grognement barbare. Une plainte rauque s'éteignit lorsque sa tête toucha le ciment craquelé. Sous les yeux des deux jeunes gens, il était définitivement mort. Rémi se retenait afin de ne pas sauter sur place, tandis que Jessie laissait aller toute sa joie. Étreignant légèrement le jeune homme, elle le félicita maintes fois.
- Tu vois, tu t'es entraîné longuement et tu es arrivé à tes fins ! sourit-elle.
En effet, ça faisait plus de trois semaines que le garçon s'exerçait. La jeune femme regarda l'heure sur sa montre digitale. C'était l'une des seules habitantes des taudis en avoir une en possession. Le duo de combattant continua de vaincre plusieurs ennemis, avant que Jessie pose un genou sur le sol, essoufflée. Contrairement à Rémi, elle bougeait beaucoup plus. Tandis que ce dernier utilisait une arme à longue portée, elle, elle devait effectuer beaucoup de mouvement avec sa lance qu'elle avait nommé Sugy. Lorsque Rémi lui avait demandé d'où venait ce nom, elle haussa les épaules et prétexta que l'inspiration était venue d'un coup, dans aucune raison apparente. De plus, elle avait fait maintes démonstrations de sa magie de glace. Avec un regard empli d'espoir, elle demanda à son compagnon s'ils pouvaient retourner à la maison. Le jeune homme accepta, l'utilisation de son sort, nouvellement acquis, l'avait épuisé également. Chaque usage semblait lui drainer des forces physiques et psychiques. Tendant une main à la jeune femme, ils quittèrent le secteur six d'un pas lent.
Finalement, le jour arriva. J'ai nommé la veille de Noël. Le rêve des enfants, le cauchemar des adultes. Malgré tout, Rémi avait ouvert son bar à midi, comme d'habitude. Les secondes semblaient durer des minutes. Aucun client, ou presque. Seul deux hommes dans la trentaine discutant près de la porte, un verre en main. À croire que tout le monde avait rejoint famille et amis. Rémi était donc affalé sur le bar, à côté d'une Jessie accoudée qui laissait échapper un bâillement toutes les deux minutes.
- Tu tiens vraiment à reste rouvert jusqu'à trois heures ?
Le garçon fixa son regard sur l'horloge qui indiquait vingt-deux heures du soir et quelques minutes. Franchement, il n'avait pas vraiment envie de croupir dans son établissement jusqu'à trois heures. Il offrit cependant un sourire désolé à Jessie.
- Si, dans une heure et demie il y a pas de nouveau client on ferme, ok ?
Elle hocha lentement la tête et ils entamèrent une discussion banale, digne de tous les jours. Alors qu'il ne restait qu'une dizaine de minutes au décompte, on poussa la porte d'entrée. À la fois surprise et découragée, Jessie posa ses yeux sur l'intrus. Un client qu'elle avait déjà vu. Elle ne s'attarda pas sur ses vêtements chics, mais plutôt sur son visage. Une belle gueule, mais en ce moment elle n'esquissait pas le moindre sourire. Ses yeux se posèrent tour à tour sur les deux employés et il prit place au comptoir. Aussitôt, il demande qu'on lui serve un mako givré. Quelque chose clochait, mais Jessie obéit.
- Alors, Vincent, ça va ? fit-elle se rappelant dorénavant le nom de l'homme dont il était question.
- Franchement, répondit l'interlocuteur, ça ne pourrait pas aller mieux.
Rémi observait la scène en silence, sirotant une boisson alcoolisée qu'il s'était lui-même préparé. Alors que Jessie tendit un verre aux rebords givrés, Vincent continua :
- Je t'ai retrouvé.
Les yeux de la jeune femme s'agrandirent. Quelle idiote, elle aurait dû sans douter. Sa disparition ne passerait pas inaperçue. Un jour ou l'autre, on l'aurait retrouvé. Malheureusement, ce jour était arrivé plus tôt que prévu. Évidemment, elle n'avait pas compris le manège du jeune garçon. Ce costard bleu nuit, cette cravate noire bien serrée. Ce n'était pas pour Noël. Pourquoi n'avait-elle pas fait le lien ? Sur le coup, elle maudit Rémi de ne pas avoir fermé le bar ou, du moins, de ne pas l'avoir renvoyé au logement. La boisson lui glissa alors des mains avant de se vautrer sur le sol, produisant ainsi un vacarme. Une partie du breuvage s'étendit sur ses escarpins blancs, mais Jessie semblait s'en ficher, chose étonnante. La jeune femme secoua la tête, nerveuse et attrapa Rémi par le poignet, cherchant ainsi du secours, du réconfort.
De son côté, Vincent lui envoya un regard charmeur accompagné qu'un sourire en coin. Elle ne pouvait pas lui échapper. Déjà, il voyait la tête de son patron lorsqu'il la ramènerait au quartier général. Il tendit sa main gauche vers elle.
- Allons-y, si tu n'y vois pas d'objection. Si tu te conduis bien, tout ira bien. Sinon...
Vincent sortit deux katanas dont les manches étaient sertis de pierres précieuses. L'une des lames était d'un gris clair, captant la lueur qu'émettait le seul phosphorescent de l'endroit, tandis que l'autre tirait sur le noir. La jeune brune resta immobile, resserrant sa poigne autour du poignet de Rémi. Ce dernier ne comprenait pas et ouvrit la bouche, afin d'avoir des explications.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Rien, cracha Vincent. Seulement que cette chère Jessie est recherchée par la Shinra pour haute trahison.
- Ce n'e... C'est faux ! Tu as tort ! raga la jeune femme qui semblait avoir défigé. Tu viens m'arrêter alors que tu n'en connais même pas la raison.
- J'obéis aux ordres. Tu devrais le savoir aussi bien que moi, rétorqua le châtain, brandissant une de ses lames sous le fin visage de la demoiselle, lui menaçant de le lacérer.
La jeune femme fit quelques pas, histoire de ne plus se retrouver à l'arrière du bar. Elle attrapa son manteau noir, prête à suivre. Satisfait, Vincent rangea l'un de ses katanas et attendit qu'elle daigne lâcher le grand noir et de lui tendre sa main.
- COURS !
La voix plus ou moins aiguë de la serveuse retentit et, tenant toujours Rémi par la main, elle se mit à courir en direction de la sortie. Ils zigzaguèrent à travers les tables, en reversant quelques-unes au passage, et le jeune noir sentit quelque chose de froid entrer en contact dans son dos, près de l'échine. L'une des armes de Vincent avait tracé une longue entaille. Le tavernier n'en fit rien et redoubla de vitesse, prenant ainsi les devants. Les fins talons des chaussures de Jessie la ralentissait considérablement, mais elle ne pouvait même pas prendre le temps de les enlever.
À l'extérieur, ils filèrent tout droit en direction de l'appartement du secteur trois. C'était la seule cachette à laquelle ils avaient pensé. La panique les habitants en ce moment les empêchait d'effectuer des raisonnements clairs mais, au contraire, l'adrénaline leurs avaient permis de redoubler de vitesse. Restait à espérer que le Turk ne les retrouveraient pas. Alors qu'ils tournaient à droite, l'ennemi réapparut dans le champ de vision de Jessie qui s'était risquée à regarder vers l'arrière. Ils firent donc quelques détours dans les ruelles et débouchèrent finalement dans le quartier où ils vivaient. Inquiète Jessie lança un regard par-dessus son épaule, tandis que Rémi continuait de la tirer vivement par la main. Avec soulagement, elle constata qu'ils avaient semé le jeune homme, mais pour combien de temps ? Ils ne ralentirent donc pas pour autant leur course effrénée et montèrent l'escalier fait de métal noir quatre à quatre. Refermant la porte derrière-elle, Jessie s'y appuya, verrouilla et reprit son souffle. À ses côtés, Rémi avait posé ses mains contre ses cuisses et, la tête vers le bas inspirait et expirait.
- J'ai l'impression que tu me dois des explications, fit-il sarcastique.
Sans rien dire, la jeune femme se dirigea vers la chambre à coucher. Rémi leva les yeux vers elle et la suivit. Déjà, elle enfouissait ses vêtements dans ses valises qui avaient été entassées dans un coin de la pièce.
- Jessie ! Tu m'entends ?
- Parfaitement, répondit-elle. Je suis désolé, sérieusement. Je ne penserai pas que ça finirait comme ça, tu sais.
Elle répéta plusieurs fois qu'elle était franchement désolée, puis continua ses explications, alors qu'elle enlevait ses souliers blancs pour les ranger.
- Ils te chercheront, toi aussi. Ils doivent déjà connaître ton prénom et si ça se trouve, ils savent où tu habites. T'en fais pas, rajouta-t-elle, je vais partir tout va se régler pour toi.
Elle mentait et il le savait. S'ils tenaient vraiment à Jessie, la Shinra ne manquerait pas une occasion pour capturer Rémi et lui soutirer toutes les informations. Lorsqu'il lui fit part du fond de sa pensée, la brune fut très honnête.
- Oui, nous sommes dans le même bateau. Dis, ça te gêne si je laisse l'une de mes valises ici ? Je crois que je vais devoir emporter seulement le strict minimum. Ça me fait de la peine d'abandonner mes biens.
De plus, elle ne cessait de discuter. Sa nervosité était à son comble, bien qu'elle tentait de la dissimuler. Elle prit place sur le lit, enfila une paire de bas noirs ainsi que des bottes de la même couleur. C'était plus confortable lorsqu'on marchait pendant de longues heures.
- Je ne serai plus ici, dès l'aube. Pardonne-moi encore.
- Explique. Pourquoi ?
La jeune femme poussa un soupir et se résigna à tout dévoiler. Après un instant de réflexion, son récit fut entamé. Résumant son enfance, elle sauta directement à la phase la plus intéressante : son entrée à la Shinra. Le coût de la vie aux plaques supérieures ne permettait à personne de vivre sans emploi. En ayant assez de la vie familiale, ce fut une Jessie âgée de dix-sept ans qui quitta le foyer. Rapidement, elle s'était trouvée un appartement, aux abords du secteur deux. C'était coquet et, qui plus est, moderne.
Cependant, elle devait se trouver un emploi d'ici peu, sinon bonjour la vie chez les parents. Donc, Jessie s'enrôla dans la Shinra. Le premier endroit où se tournait les jeunes perdus, ne sachant où aller. Commençant en bas de l'échelle en tant que jeune infirmière, Jessie avait gravit les échelons de sa carrière en prouvant ses aptitudes au combat ainsi que son don pour la magie. C'était surtout ce dernier point qu'il l'avait aidé. Un an plus tard elle se trouvait donc au point culminant de sa carrière : Turk. Son supérieur, Tseng, lui confiait plusieurs missions de reconnaissance en compagnie de Rude. Lui il se fondait dans la masse alors, qu'à elle, on lui accordait entièrement toute sa confiance dès le premier regard. En sa compagnie, la méfiance des gens semblait se volatiliser ce qui en enchantait plus d'un. Puis, Reno était arrivé. Cet éternel gamin qui prenait la vie comme un jeu. Voyant le lien de camaraderie qui s'était formé entre les deux garçons, Tseng en avait formé un duo. Jessie collaborait parfois à leur mission mais, le plus souvent, c'est en compagnie de l'homme aux cheveux ébènes qu'elle se trouvait. Son travail était donc moins dangereux, certes mais, avec Tseng, elle rencontrait des gens beaucoup plus important.
Ce fut donc grâce à son supérieur qu'elle put serrer la main du fils aîné du président : Rufus Shinra Junior. Jamais, auparavant, elle n'avait ressenti quelque chose d'aussi fort pour un homme. Quelques flirts, tout au plus. Cependant, cette fois-ci, un problème se posait. Ils ne pouvaient pas s'aimer. Allons ! Une simple employée et un futur grand patron. Plus tard, il contrôlerait cette grande métropole grâce à son pouvoir et il dirigerait la compagnie aux actions les plus dispendieuses. Ce n'était pas son pouvoir qui l'attirait, mais sa personnalité. Il était tellement séduisant, mais si distant à la fois. Tseng avait souvent affaire à lui et Jessie l'accompagnait souvent, refoulant ses sentiments.
Pourtant ce qui devait arriver se produisit. Ils furent prit en flagrant délit par Tseng. Dans le bureau de monsieur Shinra. Les deux tourtereaux étaient appuyés contre un mur. Cette union durait déjà depuis près de six mois. Or, si ça n'avait été que de lui, Tseng aurait passé l'éponge. De toute façon, lorsqu'il deviendrait vice-président, il pourrait vivre avec elle si ça lui chantait. Comble du malheur, ce jour-là, plusieurs hauts dirigeants l'escortaient. Les rumeurs parcoururent bien vite les soixante-dix étages avant de se faufiler partout à travers Midgar, tel une maladie contagieuse.
Gratifié d'un coup de pied au postérieur, Jessie fut renvoyé. De nouveau elle se trouvait tout en bas. Rufus n'avait rien fait pour prohiber sa cause. Il avait même qualifié leur relation de simple flirt. La goutte faisant déborder le vase. Cependant, ce qu'ils avaient oublié c'est que la jeune brune en savait beaucoup sur la Shinra et il la laissait se promener en toute liberté dans Midgar. Il serait donc facile de se venger en laissant échapper quelques futurs plans ici et là.
C'est ainsi qu'ils se mirent à la poursuite de celle qui pourrait établir le trouble. Mettant Vincent, ce nouveau Turk, fraîchement diplômé, sur les traces d'une future ancienne collègue de travail. Achevant son récit, Jessie lança un regard à Rémi.
- Et voilà où je me trouve, maintenant : dans la pure merde.
Le garçon était resté silencieux, tout ce temps. Avalant difficilement les paroles de la jeune femme. Peu à peu, il réalisait l'ampleur de la chose. Il avait hébergé une jeune femme recherchée par la Shinra. Il lui tourna le dos quelques instants et elle put remarquer la déchirure de son chandail, ainsi que le sang qui s'écoulait.
- Tu... Tu saignes, Rémi, fit-elle doucement en s'approchant du jeune garçon. Laisse-moi faire.
Notes : Eh! C'est la première fois que je termine un chapitre et qu'il n'est pas minuit XD. Ouais, 16h25, j'vous assure. Enfin... Commençons :
Tout d'abord, le premier combat. Je me suis donné ça facile avec un seul ennemi donc moins de personnage à gérer. Rémi réussit, finalement à lancer la magie feu (niveau 1 soulignons-le P). Bon, il lui a fallut beaucoup de pratique et, vous avez pu noter, qu'il doit beaucoup se concentrer. C'est normal, il est pas habitué. Avec le temps il pourra lancer ça comme bon lui semble. J'ai aussi repris le system de MP (PM) Magic point ou point de magie, en français, je crois. Sauf que c'est pas avec des petits nombres. Plus on utilise de la magie, plus on se sent fatigué, comme si on se faisait drainer des forces d'on ne sait où, understand? Encore une fois, j'ai essayé de rendre ça facile à comprendre pour pas qu'on s'arrache la tête, sinon en s'en sortira jamais. Voilà donc un point éclairci.
Deuxièmement, eh oui, Jessie est une ancienne Turk. Tout le monde connais 'ma passion' pour la Shinra. C'était inévitable, elle DEVAIT faire partie de la Shinra, même pour un court laps de temps. Même chose pour Rufus, mais bon il s'agira sans doute de la seule grosse référence à ce personnage que j'adôôôôre.
Puis, troisièmement... Ah, Vincent, ce mignon petit Turk tout nouveau tout beau. Je sais que ça peut presque porter à confusion avec Vincent Valentine, mais bon, c'est pas ma faute à moi. (Enfin, si, mais j'allais pas changer le nom du personnage... J'allais pas débaptiser ce forumeur). Et puis, de toute façon, il doit en avoir des milliers de Vincent dans ce monde là.
Je crois que c'est tout, pour aujourd'hui. Je remercie tout le monde! J'vous aime tous, même malgré mon humeur massacrante de ces derniers jours. Merci de m'endurer :coeur:
