Le garçon resta de marbre lorsqu'il senti une fine pression sur sa blessure. C'était l'index de la brune qui étudiait la situation. Elle examina le contenu de sa valise et en ressortit une petite fiole contenant un liquide bleu, tirant sur le violet. Tandis que Rémi cherchait les mots appropriés, elle lui appliqua le liquide légèrement épais, un peu comme du miel mais en moins collant, sur la cicatrice qui finissait un peu plus haut que son bassin. Le contact avec le liquide fut premièrement désagréable puis la douleur s'estompa.
- Que vas-tu faire ? Tu vas te rendre ? demanda-t-il finalement.
- Non. J'irais me réfugier à Kalm.
Elle lui ordonna ensuite de boire le reste de la fiole. Le noir s'exécuta. Le goût amer resta dans sa bouche quelque instants mais, déjà, il sentait que ses tissus s'affairaient à guérir la plaie. Kalm, il n'y avait jamais été. Cependant il avait souvent entendu des clients parler de cet endroit qu'ils qualifiaient de paisible. Rémi espérait que Jessie s'y sentirait bien et qu'elle n' y serait pas recherchée.
- Donc, je viendrais avec toi. Nous sommes dans le même bateau, fit-il en reprenant l'expression de sa camarade utilisée plus tôt.
Refuser lui était impossible. Après tout c'était de sa faute s'il se retrouvait dans ce pétrin. Le laisser, là, en plan serait cruel de sa part. Surtout qu'elle savait ce dont la Shinra était capable. Ils ne lâcheraient pas prise aussi facilement.
- D'accord, nous partirons alors ensemble pour Kalm. Dès maintenant, ajouta-t-elle sur un ton légèrement autoritaire.
Elle ne voulait point rester ici, pas même une minute de plus. Plus tôt ils seraient partis, mieux ça serait. Rémi acquiesça et il rassembla divers effets personnels qu'il enfouit dans un sac de voyage noir et rouge. Il en lança un semblable à sa comparse lui dictant de ranger ses affaires à l'intérieur, ça serait plus pratique. Sous le regard suppliant de son ami, il y mit aussi quelques vêtements appartenant à la demoiselle. Il prit ensuite la direction du salon et ramassa Hellmaster, son précieux revolver. Il passa ensuite à la cuisine et sortit une jarre à biscuit d'un rose horrible. À l'intérieur se trouvait une quantité de gils plutôt impressionnante. Enfin, impressionnante pour un habitant des Slums. Il ramassa les bouts de papiers ainsi que les pièces de monnaies qu'il enfouit dans son sac. Jessie l'attendait près de la porte d'entrée, guettant par la fenêtre si Vincent était là. Elle était nerveuse, ses mains la trahissaient en se tordant, et elle le serait tant qu'elle n'aurait pas quitté Midgar. Finalement Rémi la rejoint et lorsqu'ils sortirent, il verrouilla la porte derrière eux. Pour une veille de Noël, les deux jeunes gens avaient déjà vu mieux. Abattue, Jessie poussa un soupir et Rémi posa une main sur l'épaule de cette dernière.
- Joyeux Noël, glissa-t-il.
Un sourire triste sur ses lèvres, Jessie lui souhaita la pareille et ils se mirent en route dans un silence profond. À chaque bruissement, la brunette tournait la tête vers la source, aux aguets. Prête à prendre une course si le turk apparaissait. Pourtant, elle savait bien qu'il était en haut, à l'étage soixante-deux de la tour Shinra, pour être exact, effectuant un rapport à Tseng. Ses pensées divergèrent alors sur cet être quelques instants. Lui en voulait-il autant ? L'homme dans la vingtaine, près de la trentaine, lui en voudrait au point de la capturer ou suivait-il seulement les ordres ? La réflexion ne fut pas très longue. Il obéissait aux directives, sans doute à contrecœur. Histoire de chasser toutes ces pensées, Jessie secoua la tête.
- Alors, c'est quoi ton vrai nom ?
Rémi avait brisé le silence. Incrédule, la serveuse leva la tête vers lui. Après un instant de silence, elle révéla son véritable prénom qui, finalement, n'était pas si différent.
- Jessyca Turgeon. Tu es heureux ? Continue de m'appeler Jessie, s'il te plait.
Devant le ton de sa camarde il ne put que lui obéir et continuer de la nommer Jessie.
Le temps passait et la distance les séparant de leur liberté diminuait à chaque pas. Au loin, on pouvait apercevoir une lourde porte d'acier, sans aucune vitre. Ils avaient dépassés les dernières maisons. Enfin, c'est un bien grand mot pour représenter ces espèces de bâtisses qui tenaient debout par un miracle. Il était donc impossible de voir le paysage de cette planète. Jessie se surprit alors à comparer Midgar à une prison. Tenant dans sa main droite sa précieuse lance, la jeune femme se retourna et vit que son compagnon de route s'était arrêté. Il regardait une dernière fois les taudis miteux. La jeune femme l'attendit sagement quelques secondes puis reprit sa marche vers la sortie, espérant que tout ses soucis disparaîtraient immédiatement lorsqu'elle traverserait cette énorme porte grise. Malheureusement, elle savait que cette prière ne pourrait être exaucée.
Puis, alors que sa main entrait en contact avec le métal froid, elle voûta légèrement les épaules. La fourrure de son manteau noir parvint alors à lui caresser les joues. Aussitôt que la porte fut ouverte, libérant ainsi l'accès à l'intérieur, Jessie senti un vent venant du nord lui fouetter le visage. Rémi, qui l'avait rejoins au pas de course, posa un regard émerveillé sur ce qui l'entourait. C'était calme. Aucun son ou presque. Seul le sifflement de la brise légèrement glaciale sans pour être toutefois désagréable. Pour la première fois, il voyait la neige. Une mince couche recouvrait le sol ainsi que les quelques arbres présents. À cette heure, les plaines de Midgar étaient désertes. Le faible éclairage de la lune donnait une ambiance apaisante. Le jeune garçon inspira longuement l'air. De l'air beaucoup plus pur que dans les taudis. Il faisait presque moins froid que dans les taudis. La température était beaucoup plus agréable que celle du Continent Nord et la neige moins abondante. On pouvait même apercevoir, par endroit, un petit tapis d'herbe jaunis par le manque de chaleur. Alors que le jeune noir était sidéré par cette vue, Jessie prit la parole.
- Avec de la chance, nous serons à Kalm d'ici deux jours de marche, constata-t-elle, un peu chagriné par la situation peu réconfortante qui s'offrait à eux.
Rémi ouvrit grand ses yeux, découvrant ainsi sa stupeur. La jeune femme lui présenta un sourire d'excuse. Elle avait du oublier d'émettre ce léger détail lors de leur bref briefing dans la chambre du jeune noir. Avec un soupir résolu le jeune homme prit les devants, ses cheveux noirs se soulevant au rythme de sa marche et au gré du vent. Ses pas restaient empreints dans la neige et Jessie cheminait dans les mêmes traces
Ils avaient presque perdus la notion du temps. Ils dormaient rarement. Au pied d'un arbre quelques heures tout au plus. Le froid semblait devenir plus intense à chaque seconde. La fatigue accumulée rendait les deux fuyards peu résistants. Traînant les pieds, la jeune femme tombait presque de fatigue. Un mouvement à sa gauche attira son attention.
La petite meute, composée de trois loups, était affamée et leur prochain casse-croûte serait sans doute le frêle duo. Leurs pelages jouaient dans les tons de gris et de noir. Leurs babines retroussées permettaient de voir des crocs blancs, tirant sur le jaune. La naïveté des loups fit sourire Jessie. Ces sales bestioles, malgré les airs féroces qu'ils abordaient, avaient un point faible : leur museau. Rémi, sans pitié, éclata la truffe de celui qui semblait être le chef un instant après que sa camarade lui ait confié le secret. Une fraction de seconde après l'impact du projectile métallique le carnivore planta son museau dans la neige. Teignant ainsi une multitudes de flocons d'un rouge clair. La douleur était insupportable. Les deux eurent une poussée d'adrénaline, leur permettant de combattre.
La jeune femme profita alors de cet instant pour l'attaquer tandis que Rémi la couvrait. Sa lance fendant l'air, la lame se fraya un chemin à travers sa fourrure noire et s'introduisit dans son flanc, déchirant l'épiderme et infectant quelques muscles. L'ennemi réagit en poussant un hurlement aigu avant de serrer ses crocs sur le mollet de celle qui avait osé le blesser. Faisant un bond en arrière, la jeune femme reprit ses esprits et planta son arme dans le dos de la bestiole.
Pendant ce temps, Rémi libéra quelques balles sur les deux cibles mouvantes. Ils ne les laissaient pas approcher sa coéquipière, heureusement, car elle aurait eu des problèmes. Peu à peu, le clan ennemi faiblissait. Le leader poussa un dernier râle lorsque la jeune femme lui trancha la gorge d'un geste précis avec la pointe de sa lance. Il tomba sur le sol, avec un bruit sourd. L'avantage numérique étant maintenant égal et le combat pouvait alors être qualifié d'équitable.
Sans aucune pitié, les deux loups s'attaquèrent à Rémi. Tandis qu'il frappait l'un avec la crosse de son arme, l'autre s'agrippa à son dos, lui mordant la nuque. Tous ses muscles se contractèrent et Rémi poussa un cri de douleur. Aussitôt une insulte de bas calibre fusa et une lame transperça le loup qui lâcha prise, tombant sur le sol. Pour s'assurer qu'il était bien mort, la jeune serveuse lui écrasa vivement son pied sur la figure. Quelques craquements sonores furent entendus avant qu'un sourire satisfait apparaisse sur son visage. Derrière elle, Rémi avait reprit le combat, avec le tout dernier. Un air féroce était imprégné sur le visage de la bête mais, malgré tout, le garçon aux cheveux noirs semblait bien se débrouiller. Alors, la jeune femme se tint en retrait, regardant le combat d'un oeil critique.
Se protégeant avec la crosse de son arme, Rémi parait les attaques de l'animal en furie. Ne se préoccupant pas de l'absence de Jessie, il continua son combat. Tenant compte du talon d'Achille de son adversaire, il donna un nouveau coup de sa crosse sur son museau. La bête recula et lorsque Rémi se jugea à une distance raisonnable de l'animal, il visa et fit feu. La balle se logea au niveau du crâne. Continuant dans sa lancé, il vida son chargeur sur la pauvre bête qui ne put que s'effondrer. Silencieux, il observa la dépouille. De léger applaudissement rompit le silence.
- Tu t'es bien débrouillé, sourit Jessie.
Le jeune adulte resta immobile quelques instants, savourant cette première victoire à l'extérieur de Midgar. Son ancienne colocataire reprit alors la marche, rappelant qu'ils y étaient presque.
En effet, ce ne fut qu'après une ou deux heures de marche qu'ils virent la ville se dresser à l'horizon. Kalm. Une ville où régnait la douceur. Lorsque les pieds de Rémi foulèrent le pavé recouvert de neige, un sourire s'étira sur son visage. Exténuée, Jessie se dirigeait déjà vers un hôtel qu'elle avait repéré grâce à un enseigne. Il était à gauche de l'entrée. Rémi observa quelques instants l'endroit. Des maisons dont les toits étaient principalement bleus, verts ou prune. Elles ressemblaient à des maisons de poupée ou, encore, à des chalet suisses. Une tour de pierre contrastait énormément avec le reste du village. Elle se dressait majestueusement et semblait dominer Kalm. Quelques habitants profitaient de la température pour se promener en couple ou avec des amis. Des enfants, un peu plus loin, profitaient de la neige pour construire un fort. Rémi ne put s'empêcher de sourire devant ce spectacle. Il aurait bien aimé vivre une enfance comme ça. Un passé remplit d'insouciance. Malheureusement, ce n'avait pas été le cas. Relevant la tête vers le ciel, il contempla le bleu du ciel d'où provenaient les flocons qui commençaient à tomber en abondance. Voyant que son amie manifestait son impatience en tapant de son pied droit, il la rejoint à la porte avant d'y entrer.
L'intérieur ressemblait à un chalet. Au fond de la pièce un magnifique foyer fait en pierre abritait un feu, ce qui donnait une atmosphère intime à l'endroit. Deux causeuses et une peau d'ours décoraient également l'endroit. Sur l'une d'elle un homme aux châtains clairs lisait une revue, l'air sérieux. Le garçon aux cheveux de jais s'approcha du comptoir de pin et s'adressa au préposé, un homme dans la trentaine aux cheveux noirs et au regard rieur. Ils avaient des traits nippons, comme les Utaïtes. Sans doute était-il originaire du village. Après une courte discussion, il lui tendit une seule et unique clef dorée en échange d'une certaine somme de gils que Rémi avait extirpé de ses bagages.
- Fiston! s'écria le propriétaire de la place en voyant l'état des deux aventuriers. Aide ses pauvres gens à apporter leurs bagages, ils sont morts de fatigue, les malheureux!
Le jeune garçon installé sur la causeuse rouge, laissa sa lecture en plan et se leva. Il était légèrement plus grand que Rémi, mesurant dans les un mètres quatre-vingt. Jessie se sentit alors encore plus petite et le salua de la main. Même Rémi du haut de son mètre soixante quinze se sentit presque petit comparé au garçon. Sans rien dire, il attrapa le sac de la fille et celui de son compagnon avant de prendre la direction de l'escalier. Les deux fugitifs suivirent docilement celui qui semblait être le fils de l'aubergiste, grimpant les quelques marches séparant le rez-de-chaussée de l'étage. Ils traversèrent ensuite un long couloir et le blond s'arrêta au milieu du corridor. Rémi en déduit que c'était ici et il introduit la clef dans la serrure. Le jeune garçon déposa les deux sacs sur le sol, tandis qu'une Jessie exténuée le remerciait.
- Ce n'est rien.
Et, avec un léger sourire plaqué sur ses lèvres il tournait les talons pour quitter l'endroit, mais la jeune femme le retint.
- Eh! Attend! J'aurais besoin d'une information.
Se retournant, le garçon attendit patiemment.
- Il n'y aurait pas une réunion, bientôt, à propos de l'esprit et de la magie. Un truc dans le genre?
La première réaction du châtain fut de placer son index sur ses lèvres, histoire que la jeune femme se taise. Devant son regard intrigué, il s'approcha et lui chuchota doucement à l'oreille :
- Mon père croit fortement en la religion de la Terre Promise. Il méprise les autres religions. Mais bon, il y aura une réunion dès demain, en soirée. Au magasins d'armes, à l'autre bout de la ville.
Hochant doucement la tête, Jessie laissa finalement filer le jeune homme et rejoignit Rémi dans la chambre. C'était simple, mais confortable. Deux petits lits recouverts d'une couverture bleue étaient placés à chaque extrémité de la pièce. Il y avait une seule fenêtre voilée par un rideau de coton blanc. Quelques meubles faits en bois, sans doute du cèdre, permettaient aux invités de ranger leurs affaires personnelles. Deux petites tables de chevets complétaient le tableau. Jessie enleva ses bottes sur le champ et laissa ses pieds se reposer sur la moquette d'un bleu poudre qui s'harmonisait avec les murs indigo. En terme de décoration la pièce surpassait largement l'appartement des taudis. Elle s'étendit ensuite sur le lit près de la fenêtre, ayant pour but premier de reprendre des forces. Rémi fit de même.
- Tu vas venir à cette réunion, avec moi? fit Jessie brisant le silence.
- J'sais pas, répondit-il, dos à elle calant sa tête dans son oreiller.
En fait, il était perdu. En moins de quelques jours, il avait perdu sa vie calme. A en croire les paroles de la brune, il était même recherché, la joie, oui. Pour l'instant, il ne souhaitait que de faire le point sur sa vie. Essayer de comprendre ce qu'il avait fait de mal pour écoper de tout ceci.
- On pourra pas vivre éternellement dans c't'hôtel là, soupira Rémi après quelques secondes. On va manquer de fric.
- Je sais très bien ceci, s'exclama Jessie, un peu furieuse. Regarde, n'es-tu pas fatigué ? Dormons, on en reparlera demain, je t'en pris.
Son ton colérique avait fait place un ton suppliant. Rémi lui accorda donc un silence plus que complet et recouvrit son corps de l'édredon.
Le sommeil fut très réparateur pour les deux jeunes gens. Peu de temps après le levé du soleil, Jessie frotta ses jointures contre ses paupières encore légèrement lourdes. Posant ses pieds, à présent nus, contre la moquette, elle étira chaque muscle de son corps légèrement endoloris par les combats qu'elle avait mené et engourdis par le sommeil. Voyant que son compagnon dormait encore profondément, à en croire sa respiration régulière, la jeune femme entreprit de descendre au rez-de-chaussée. Pourtant elle flâna quelques secondes à observer la masse endormie à ses côtés. Finalement, après avoir enfilé ses bas et ses bottes, elle sortit sur la pointe des pieds et referma la porte derrière elle, gardant les vêtements de la veille. Par précaution, elle avait laissé un mot à son ami. Le couloir était désertique. Par précaution, elle avait emporté avec elle sa lance. La brunette poursuivit sa route jusqu'à arriver à la réception. L'homme d'hier n'était plus là. C'était à présent un garçon au teint bronzé. Il possédait les mêmes yeux rieurs que le propriétaire mais, contrairement à ce dernier, ils avaient les cheveux marron. Sans doute le fils aîné Remarquant la jeune femme, il la salua et elle répondit, avant de sortir de la bâtisse.
Dehors, la ville commençait à s'éveiller. Les rares oiseaux chantaient et quelques gens profitaient da la quiétude matinale ou, alors, se rendaient au boulot d'un pas pressé, une mallette à la main. Jessie se sentait un peu à l'écart dans cette ville inconnue à ses yeux. Elle se mit donc à explorer les environs, d'un oeil émerveillé. Au bout d'une quinzaine de minute, elle se retrouva au nord de la ville. Près des dernières construction de Kalm. Derrière, il y avait une clairière, habituellement emplis d'herbes vertes et longues. Cependant, en cette saison, elle était couverte d'un tapis de neige. Quelque chose attira alors son attention. Des mouvements vifs et rapides. La serveuse s'approcha, tenant sa lance dans sa main. Dissimulée derrière le mur d'un couturier, elle ne fit qu'apparaître sa tête, observant ainsi en toute quiétude l'ombre, s'appuyant contre son arme. Une lame attirait les rayons du soleil. Le magnifique sabre, mesurant près d'un mètre, fendait l'air en émettant un léger sifflement. Le jeune homme s'exerçait, combattant sans doute un ennemi imaginaire. Pratiquant ainsi de nombreux enchaînements. Il était vêtu d'un simple pantalon gris, un peu trop grand pour lui, de chaussures blanches ainsi qu'une veste rouge entrouverte. Dessous, on pouvait apercevoir son torse nu, laissant ainsi entrevoir une musculature plutôt importante. Néanmoins, il maniait son arme comme un charme et les mouvements du guerrier étaient presque envoûtants. Fermant les yeux, Jessie huma le doux parfum qui flottait dans l'air.
