« Pendant un instant, j'avais cru que sa fin était arrivée. Son regard nous avait fixé et, encore aujourd'hui, je jurerai y avoir aperçu la peur. Ce fut bien la seule fois où je le vis ainsi. Alors que lui avait peur, croyant mourir, l'autre affichait un grand sourire. Après réflexion, je l'ai vu une autre fois dans cet état. »
Chapitre 6 :La réunion se termina finalement, au grand bonheur de Rémi qui se dépêcha de sortir de cette boutique. Néanmoins, il dut attendre plusieurs minutes avant que ses camarades ne fassent de même. Lorsque les gens ressortirent, ils portaient des habits dits civils. Sans doute voulaient-ils garder leur identité secrète. Lorsque Jessie sortit, Arnaud avait enveloppé ses épaules de son bras gauche, tout sourire. Il semblait très fier de la petite brune qui rejoignit Rémi.
- C'est génial, tout simplement ! fit-elle en se jetant dans ses bras, abandonnant ainsi Arnaud.
Le garçon provenant de Midgar resta muet. Ne sachant point comment réagir face à cette réaction subite, il tapota légèrement le dos de sa copine et lui demande ce qui se passait. Avec un débit de voix, plus rapide qu'à la normale, elle lui déballa tout.
- Stéphane, le gitz, il nous a proposé de venir à Costa Del Sol avec lui. On pourrait développer davantage notre don! Et tout ça, dès demain!
L'autre resta sans voix. D'accord, il avait été spécifié que les trois personnes restantes, lors de l'élimination, s'avéraient des personnes possédant un don pour la magie. Rémi ne s'était pas trop inquiété, supposant que tout ceci était que des balivernes. Il ne voulait pas blesser son amie, mais il n'y croyait tout simplement pas. Malgré cela, elle pourrait très bien accompagner ce Stéphane et, lui, il serait tranquillement installé ici, reconstruisant sa vie. Ça semblait un bon plan. Elle s'éloignait de la Shinra et lui vivrait une vie paisible. De toute façon, la grande compagnie se désintéresserait de lui, tôt ou tard. En attendant, il était facile de changer de nom et d'apparence. Ne pouvant appréhender la réaction de la jeune femme réagirait, face à son plan, Rémi resta silencieux, en répondant à son étreinte. Elle semblait tellement heureuse, qu'à ce moment, il ne voulait pas l'ébranler avec un stupide plan qui pouvait s'avérer infructueux. De toute façon, quelqu'un d'autre se chargea de la chambouler et de la faire atterrir brusquement sur terre.
- Jessie, ma chérie!
L'autre releva sa tête qui, jusqu'à maintenant, était enfouie dans les épaules de son ami. Ses yeux se fixèrent sur le garçon qui s'était sournoisement glissé derrière le trio. Le ton qu'il avait employé était totalement ironique. Son regard se perdit rapidement dans les yeux bleus pénétrants de Vincent. Le Turk ricana, tandis que le visage de Rémi se décomposa.
- Déjà? lâcha-t-il d'un ton pathétique.
La brunette recula de quelque pas, fixant toujours son assaillant. Instinctivement, sa main se tendit vers Arnaud qui lui tendit sa précieuse lance. Rémi prit lui aussi ses distances de l'employé de la Shinra. Plus aucun témoin ne semblait présent. La plupart des personnes présentes à la réunion était déjà réfugiées chez eux. Les seuls qui voyaient qu'une confrontation allait débuter étaient tapis dans l'ombres, ne voulant pas s'interposer et encore moins être remarqué par ce chien de Shinra. Vincent prit soin de ranger son lecteur de musique dans la poche intérieure de son veston, tout en guettant le trio. Il crut bon de provoquer.
- Alors? Ne restez pas comme ça, attaquez-moi qu'on en finisse. Je pourrais emmener Jessie à destination.
- Je ne retournerais pas là-bas, tu m'entends? cracha cette dernière.
Et, avant qu'elle puisse faire un mouvement quelconque, quelqu'un s'était déjà élancé sur le beau jeune homme au costard bleu nuit. Ce dernier avait dégainé ses armes et il s'en servait, en premier lieu, pour bloquer la lame tranchante du sabre d'Arnaud. Les lames des adversaires se déplaçaient à une vitesse fulgurante, le choc entre celles-ci provoquant des sons de plus en plus aigus. Les deux opposants se voyaient contraints à faire des déplacements latéraux afin de bloquer les attaques. En retrait, Jessie et Rémi regardèrent la scène quelques instants. Le garçon aux cheveux noir se prépara à charger son fusil, mais une main se posant sur le canon l'arrêta.
- Non. C'est trop dangereux, ils bougent trop vite, tu pourrais toucher Arnaud.
Vexé, le garçon regarda son ancienne colocataire, il lui balança ensuite le fusil dans ses mains et accourut vers l'arène de combat imaginaire qu'avait créé les deux autres. Aucun des deux ne se préoccupait de lui, ce qui facilita la tâche. Son poing fendit donc, sans aucun obstacle, l'air et se réceptionna brutalement dans les côtes du garçon aux yeux bleus qui recula, le souffle coupé. À peine eut-il le temps de détourner le regard vers son agresseur que la main fermée se fracassa contre son visage. Cette fois-ci, il riposta en envoyant ses larmes blanches lacérer le visage du garçon. Finalement, avant qu'un nouveau duel s'engage, une voix ordonna à Rémi de partir.
- Laisse-moi faire, c'est mon combat, lança rageusement Arnaud qui, de toute évidence, semblait être outré d'avoir été aidé.
Rémi lui lança un regard noir, tandis que Vincent avait profité de ce moment de répit pour reprendre son équilibre. Lui qui, habituellement, affichait un air provoquant l'avait troqué pour un air agressif. La bouche légèrement entrouverte, il reprenait son souffle. Chaque inspiration provoquait un long râle rauque. Du sang s'écoulait légèrement de sa cavité buccale et il l'essuya du revers de sa manche. De son côté, Arnaud semblait prendre ce combat à coeur, à en juger la réaction brusque qu'il avait eu envers l'autre jeune homme. Une facette cachée de lui, venait de faire surface. Certes, il ne se servait pas des matérias comme ses deux coéquipiers, mais il était doté d'une agilité et dextérité merveilleuse. Un peu confus, Rémi recula et regardait le duel, médusé, tout comme la jeune femme qui se trouvait quelques mètres plus loin. Cette dernière avait préféré ne pas s'interposer. Bien sûr, au début, la colère avait prit le dessus et elle se serait jeté à corps perdu dans la bataille mais, avec le recul, elle comprit qu'il ne fallait mieux pas. Agresser un employé de la Shinra n'était pas la meilleure solution. Ça n'attirait que les foudres sur la personne qui serait dorénavant vue comme un opposant ou un terroriste et ce n'est pas la meilleure solution, surtout pour une fugitive comme elle. Néanmoins, ayant vu à quel point Arnaud était un être entêté durant la journée, elle su immédiatement que de le raisonner ne servirait strictement à rien. Après tout, il était adulte et devait avoir connaissance de ses actes. Du moins, elle l'espérait.
Le combat reprit de plus belle, tout les coups semblaient permis. Aucune loi trônait sauf peut-être celle du plus fort. Il s'agissait plus seulement de lames qui s'entrechoquaient, mais de coups de pieds, histoire de subir une perte d'équilibre à l'autre, ou de courses dans les coins les plus sombres où l'on pouvait se cacher facilement, en attendant l'autre. Les deux garçons se blessaient à tour de rôle. Il était difficile de savoir qui avait l'avantage. Bientôt, les deux revinrent dans le champ de vision de Rémi et Jessie. Le regard d'Arnaud perdit alors toute son assurance. De nulle part, un éclair zébra le ciel, éclairant faiblement la paysage endormit et lui traversa le corps tout entier. Des électrons parcoururent chacun des chemins possibles, procurant une grande décharge électrique. Le garçon ne pu retenir un cri qui aurait pu glacer le sang à n'importe qui. Jessie regarda son ami, effrayée, et porta une partie de son attention sur Vincent. Une seule chose prouvait que c'était bien lui le propriétaire de ce sort et c'était son regard qui était fixement planté sur sa cible. Après un temps qui lui parut une éternité, l'effet s'atténua et Arnaud reprit possession de son corps. Pendant ce temps, l'autre avait effectué un saut afin de minimiser la distance entre eux, deux lames vinrent à la rencontre de l'avant-bras de l'habitant de Kalm. À la suite du choc entre les lames et la chair fraîche, ce fut une semelle bien dure qui frappa le cou du garçon. Sonné, Arnaud recula, tentant de reprendre l'avantage. Tout se passa très vite. Après avoir tombé sur le sol gelé et d'avoir évité, de justesse les deux dagues, qui se plantèrent dans le vide, grâce à une roulade, il se releva. L'adrénaline prit possession de son corps, comme l'éclair auparavant, mais cette fois-ci, ce fut bénéfice pour lui. Il fonça droit sur Vincent qui ne s'attendait pas à ça et le bombarda de coup. Le jeune homme se trouva dans une impasse lorsqu'il se cogna durement au mur de brique grises d'une habitation. Il n'eut pas le temps de faire un pas de côté que le sabre de son adversaire se planta dans son épaule. La lame se frayait un chemin à travers les nerfs et tissus musculaires du Turk. La sensation était désagréable, surtout lorsque Arnaud tourna sa lame, agrandissant la plaie en l'enfonçant plus profondément. Le bras gauche de Vincent fut donc immobilisé et il lâcha sa prise sur la dague trônant dans sa main gauche qui échoua sur le sol. Il ne put que riposter qu'avec sa main droite mais, au tout dernier moment, Arnaud para le coup en agrippant son poignet de sa main droite. Un sourire vainqueur au visage, il donna ensuite un coup de pied dans le ventre de son opposant qui s'effondra sur le sol. Le seul point positif fut que le sabre d'Arnaud s'échappa de son épaule. De ce point de vue, relativement bas, Vincent trouva Arnaud beaucoup plus imposant. Sa grandeur ne l'impressionnait peut-être pas, mais ses muscles oui. Ses yeux se fermèrent. Tout d'un coup il avait perdu de son énergie. En ce moment, sa tête lui disait de dormir, se souciant guère des conséquences et du fait qu'il ne se réveillerait peut-être plus. Semi-conscient, il entendit des pas, ainsi qu'une voix féminine. Cette maudite Jessie qui lui apportait tout ses problèmes.
- Arnaud. Lâche-le, supplia-t-elle.
Avait-il bien entendu? Cette petite garce qui voulait lui laisser la vie sauve? Il devait y avoir un piège. Puis, il songea aux conséquences. Elle devait bien se douter que si on trouvait un agent mort, ce ne serait pas bon pour elle, ce ne lui attirerait que des ennuis. Malgré tout, il ne put s'empêcher de penser qu'il aurait peut-être le plaisir de vivre encore quelques temps. Au même moment, un pied se percuta dans son visage, aggravant ainsi la douleur déjà présente dans sa mâchoire. Avec un effort presque inhumain, ses yeux bleus se rouvrirent, faisant ainsi face à son assaillant. Le châtain était debout devant lui, se tenant l'avant-bras. Il savait bien que Vincent ne pouvait presque plus bouger, complètement vidé. En arrière plan se trouvait le duo de Midgar. Les mains plaquées sur sa bouche, Jessie observait la scène et Rémi restait impassible, cachant ses émotions. Cependant, il remarqua le regard tourmenté de Vincent. Il faisait beaucoup moins le fier en cet instant. La peur était facilement lisible dans ses yeux océans. Le garçon referma les yeux et, lorsqu'il les rouvrit, la jeune femme était agenouillée devant lui, tenant son menton entre ses doigts. Il eut un mouvement de recul, mais ne s'éloigna que de quelques millimètres.
- Pourquoi s'acharnent-ils sur moi? Je m'en fiche de leurs secrets. Il y a quelque chose de plus?
- Comme... si j'allais te... le dire... articula-t-il péniblement avec une lenteur incroyable.
Elle hocha la tête, voulant dire « Eh bien, oui, justement. Ta vie est en jeu ». Après une inspiration, Vincent lui répondit, en gardant une partie de la vérité pour lui :
- Ils croient que... tu vas te servir de ses informations contre eux. C'est... facile de créer un mouvement... terroriste.
Il constata à quel points sa main était douce. Ses yeux se fermèrent, contre son gré.
- Continue d'obéir comme un petit chien aux règles et tu finiras bien vite mort, signala-t-elle.
Les deux autres restaient à l'écart. Arnaud avait prit place à même le sol, se reposant. Vincent enregistra les paroles de la fille. Ce qu'elle semblait dire c'était que, la prochaine fois, ils ne seraient pas si cléments envers lui. Voilà maintenant qu'il attirait la pitié sur sa personne. « Super », pensa-t-il amèrement en fixant le visage de la jeune femme accroupie devant lui. Elle avait relâché son menton et sa tête avait atterrit sur les genoux de la jeune femme. Bien vite, elle se releva, sans aucune douceur, le laissant à nouveau choir sur le sol. Son comportement redevint froid :
- Tu serais une garçon super, si tu ne ferais pas partie de ce groupe. C'est dommage, proféra-t-elle.
Sombrant à nouveau dans l'inconscience, il l'entendit s'éloigner, l'abandonner dans le froid hivernal. Avec beaucoup d'effort, il réussit à prendre une position légèrement plus confortable. Il passa ses bras autour de ses genoux et perdit connaissance. Rémi observa son amie revenir vers lui, l'air troublée. Lorsqu'il s'inquiéta à son propos, elle secoua la tête et conclut qu'ils devraient avoir une longue nuit de sommeil. C'était un repos mérité et encore plus pour Arnaud. Il eut un sourire fier lorsqu'elle le complimenta sur son combat. Rémi l'Aida à se relever et ils quittèrent le plus rapidement possible l'endroit.
Ce ne fut que très tôt le matin que Vincent reprit connaissance. Il ne se trouvait plus à l'extérieur, mais bien dans une salle où l'absence de couleur, soit le blanc, dominait. Étendu confortablement dans un lit de fortune, sa tête reposait sur un oreiller beaucoup plus moelleux que le sol de Kalm. Le déclic se fit bien vite dans sa tête. L'infirmerie du quartier général fut rapidement identifié. Sa défaite lui revint bien vite en mémoire, comme un douloureux souvenir. Un soupir sortir de sa bouche, lui provoquant ainsi une douleur dans les côtes. Bien vite, il aperçut plusieurs bandages. Les preuves de son combat. Il observait le mur face à lui, lorsqu'une infirmière fit irruption. Ayant déjà trente ans à son actif, elle s'avança vers son patient et fit quelques ajustements et fournit des comprimés qu'il avala avec l'aide d'un verre d'eau. Elle lui fit ensuite part de son état qui était plus ou mois grave. Sur le coup, c'était alarmant, mais avec bien du repos, il reprendrait des forces.
Au même moment, dans la banlieue de Kalm, le soleil se levait. Dans l'hôtel appartenant au père d'Arnaud tout le monde dormait. Même Jessie, dans les bras de Rémi après avoir pleuré une bonne heure. Tout de suite après qu'Arnaud est refermé la porte derrière lui, en leur souhaitant une bonne nuit. Il n'avait pas encore compris pourquoi, d'ailleurs. Sans doute la fatigue accumulée, ainsi que les émotions des derniers jours. De plus, la Shinra savait maintenant où elle se trouvait et Jessie semblait un peu perturbée de partir à Costa Del Sol. Ce dernier s'était contenté de la réconforter en lui faisant prendre place dans son lit. Évidemment, ils étaient légèrement à l'étroit, mais ce détail ne semblait pas trop les déranger. Deux sillons de larmes étaient encore visibles sur ses joues. Il venait tout juste de prendre place dans les bras de Morphée, tentant d'oublier tout les soucis qui planaient sur eux. Cependant, cette nuit là fut beaucoup plus courte que la précédente et, quand il se réveilla, Jessie avait de nouveau disparu. Après avoir frotté longuement ses yeux cernés, il fit quelques pas jusqu'à sa fenêtre. Une tempête de neige faisait rage. Malgré cela, à travers le torrent de flocons, il remarqua une frêle silhouette assise sur le bord d'un muret. Après avoir enfilé son manteau et ses bottes, il la rejoignit à l'extérieur. Voyant ses bagages, il sut qu'elle avait pris sa décision.
- Tu vas aller, à Costa?
Un moment de silence trôna, quelques instants.
- Oui, tu me suis?
Un autre instant gênant.
- Non. Désolé Jessie... Je mentirais en disant que tout ceci est vrai. J'y crois tout simplement pas.
La jeune femme resta calme, un petit sourire mélancolique accroché à ses lèvres.
- Ce n'est pas grave, Rémi. Je voudrais te remercier, tu as été très gentil avec moi, dès le début. Te souciant guère de ce que je pouvais t'apporter comme ennui.
- Bah, c'est rien, t'sais, coupa-t-il.
L'autre secoua la tête, niant les faits.
- Non, ce n'est pas rien. C'est beaucoup pour moi. Tu es quelqu'un de très précieux pour moi. Je te souhaite bonne chance dans ta nouvelle vie. Sache que je ne t'oublierais pas.
Une voix interpella soudainement Jessie. Stéphane était là, entouré de quelques autres personnes ayant également des bagages en main. Sachant qu'ils attendaient tous après elle, Jessie s'approcha de Rémi et planta ses lèvres sur sa joue. Il eut à peine le temps de réagir qu'elle prenait déjà son sac en main. Fait étonnant, tout avait entré dans un seul sac.
- Réalise tes rêves, Rémi. Au revoir.
Il la salua à son tour, en balbutiant un faible « Toi aussi » et la regarda s'éloigner. À ce moment, il se demanda alors si Arnaud était au courant. Il resta debout dans le torrent de neige quelques instants, songeant à tout ce qui passait. Il fut brutalement interrompu. Une balle de neige avait durement atterrit sur son torse. Puis une autre sur son visage. On semblait l'avoir pris pour cible car plusieurs autres projectiles foncèrent droit sur lui. Ils pouvaient entendre les rires des gamins, avant que d'autres boules l'atteignent. C'était un véritable bombardement. Serrant ses poings, il du se retenir afin de ne pas se mettre dans la bataille, lui aussi. C'est donc en courant qu'il se réfugia dans l'hôtel et tomba face à face avec Arnaud. Le garçon étudia attentivement sa réaction et lui sourit tristement.
- Tu ne l'as pas suivi?
Le noir secoua la tête, ses long cheveux tombant sur son visage.
- Non, je vais suivre mon plan, fit-il, pensif.
Notes : J'ai terminé ce chapitre il y a sept heures, donc à une heure du matin. Il me reste à peaufiner les derniers détails, mais bon, comme je bossais à neuf heures, je me suis dit que ça serait pas mal de dormir au moins cinq heures. Les notes seront courtes, cette fois-ci. Chapitre principalement axé sur le combat Arnaud/Vincent. J'espère qu'il n'est pas trop lourd. Jessie semble... comment dire... troublée. Voilà, elle est troublée par tout ces évènements qui déboulent ce qui la fait craquer. Elle veut à tout prix avoir une vie paisible, c'est pourquoi elle quitte Kalm que Rémi la suive ou pas. Mais, ne vous méprenez pas, elle est triste, mais elle ne veut pas qu'il la suive s'il n'est pas heureux. N'est-ce pas gentil de sa part? Bref, Vincent a côtoyer la mort de près, très près, et il le sait. C'est pourquoi il est plutôt étonné lorsqu'il se retrouve dans l'infirmerie, puisqu'il croyait mourir de froid dans une ruelle de Kalm. Il se croit sauvé par la Planète. On peut aussi constater que Jessie tente de le raisonner en l'amadouant, avec ses paroles : « Tu serais un garçon super... » etc. On remarque aussi qu'Arnaud est très compétitif. La phrase c'est mon combat n'a pas vraiment de sens, lorsqu'on y pense, ce serait plutôt le cas pour Jessie ou Rémi. Enfin, peut-être une vengeance personnelle? Bref, je crois que la plupart des points ont été éclairés. Oh, dernière chose, une dédicace à Zell pour le bombardement de boule de neiges D J'espère que ce fut une bonne lecture, passez une bonne journée ou fin de journée. Je vous aimes. Merci à mon correcteur, Silver
See ya!
P.S: Je rajoute une parenthèse... Désolé du retard, ça fait très longtemps que j'ai fini, hein. Mais... j'attendais la correction de Silver qui n'a pas pus puis j'ai pris celle de Fana qui avait corrigé vite-fait. Je vous remercie donc d'avoir patienté.
