Chapter 4

Réponse au review: Merci Cocbys pour ta review! Et nop tu n'es pas bête, mieux vaut tard que jamais! Yups, alors je te butterai pas!

Comme toujours, je suis contente que ma fic plaise! Pour répondre à tes questions.. D'abord, la romance entre Quatre et Trowa s'imissera tout doucement. Mais t'inquiète, elle commence assez tôt! Ensuite, Quand je dis que Heero est un beau salaud, c'est envers... presque tout le monde XD Enfin, il sera pas le pire des méchants, juste le maître de l'orgueil et un bon bourreau moral!

Chtite note: Bon, déjà, ce chapitre sera plus long que le précédent. On y reverra Heero et Trowa et Quatre se reverront. Aussi, on aura droit à un rêve étrange de Quatre. Je tiens à préciser que les rêves et les flash back sont en italique! Duo n'est pas présent ici non plus! Ah au fait, Aito Hi est une mélodie de Naruto. Elle est en effet vraiment très belle! Et très triste! Mon amie m'a dit qu'on l'entend à la mort de Sasuke... http/stream. on peut également l'écouter ici! Il faut l'écouter à certains moment de la fic! Je vous dirai quand! Enfin bon, bonne lecture à tous!

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Le lendemain, Quatre se réveilla avec une grosse migraine. Il se rendit à la salle de bain et se rendit compte qu'il n'y avait plus d'aspirines.

-Décidément... il manque toujours quelque chose ici...

Il referma l'armoire qui servait aussi de miroir et se regarda un instant, histoire de voir s'il était présentable.

-Ish! Effectivement, j'ai une sale tête...

Quatre avait les yeux cernés, les joues rouge foncé et le teint affreusement pâle. Il ouvrit le robinet et s'aspergea d'eau. Il se demanda comment il avait pu choppé un tel virus en l'espace d'une nuit. Il replaça ses cheveux et s'étira sans force. En cet instant, le blond se sentit moue et faible. Pourtant, il ne regagna pas son lit. Il se vêtit d'une chemise blanche, d'un pantalon noir et s'accrocha un foulard noir au cou.

-C'est déjà mieux...

Il prit son manteau et le mit d'une lenteur incroyable. Ce simple vêtement lui semblait très lourd. Trowa sortit d'une pile de linge sal et miaula, comme s'il était inquiet. Les animaux sentent quand quelque chose ne va pas, et à chaque fois que Quatre avait la fièvre, il se montrait très collant. Son maître se pencha pour le caresser et sourit doucement.

-Tu me conseillerais de rester au lit hein... mais je ne peux pas. Aujourd'hui, je dois aller chez un client à domicile... j'ai besoin d'argent pour ce soir. Si tu ne veux pas que toi et moi soyons foutus à la porte, il le faut. Ne t'en fait pas, je vais acheter des aspirines en passant. Ça ira mieux!

Il se traîna jusqu'à la porte d'entrée, mit ses souliers et sortit. Dehors, le froid le submergea, mais il s'efforça de ne pas y prêter attention. Il se dirigea vers une pharmacie, se sentant de plus en plus mal à mesure qu'il avançait. Il en trouva une et acheta un pot de pilule qu'il ouvrit tout de suite pour en avaler deux, sans eau.

Ensuite, Quatre flâna un peu. Il avait au moins trois quarts d'heure avant son cour. À un moment donné, il s'arrêta devant un café et entendit son ventre gargouiller. Il n'avait pas déjeuné. Il y entra donc. En fait, il n'avait pas vraiment d'appétit. Il mangeait par besoin et non par envi, ces derniers temps. En entrant, ce qu'il vit d'abord fut une touffe de cheveux chocolat. Incertain, il s'approcha de la table et tapota l'épaule de l'individu. Celui-ci se retourna et Quatre put reconnaître deux yeux colbalt.

-Mr Heero! Quelle coïncidence de vous voir ici.

Le blond salua les trois autres hommes du regards. Ceux-ci le fixaient avec méfiance. En fait, presque avec dédain. Des gens de la haute, probablement. L'un était si grand qu'il dépassait presque Quatre en étant assis. Ou alors c'était le blond qui était petit... L'homme avait de longs cheveux blonds, presque blancs. Le second, à sa gauche, avait des cheveux bruns ramenés vers l'arrière ainsi que des yeux de vipères. Le troisième semblait moins austère. Il avait juste une expression sérieuse dans ses yeux en amendes. Ses cheveux noirs étaient retenu en une sévère queue de cheval.

Quatre trouva les compagnons d'Heero peu rassurants, mais il les salua quand même avec sourire et courtoisie. Le brun arqua un sourcil et commença d'une voix froide, bien plus froide que lors de leur première rencontre.

-Est-ce que je vous connais ou vous êtes simplement le serveur?...

Le blond écarquilla les yeux, surpris.

-Bien sûr, nous nous sommes rencontré hier dans la rue. Je suis Quatre.

Heero plissa les yeux et fit un geste de la main.

-Vous faites sûrement erreur. Je suis certain de ne jamais vous avoir vu. J'ai comme principe de ne pas côtoyer n'importe qui...

Un rire gras vint de l'un de ses acolytes. Quatre fixa le métis, sans comprendre pourquoi il faisait semblant d'être un parfait inconnu.

-Mais monsieur Yuy, dans ce cas, comment saurais-je que vous êtes le directeur du conservatoir?

-Est-ce un exploit? Ça n'est pas un secret. Il vous aura suffit de vous renseigner un peu, c'est tout. Je suis connu alors ce n'est pas bien difficile. Maintenant, ne voyez-vous pas que vous dérangez? Allez vous faire remarquer ailleurs.

Quatre s'attrista et pencha la tête en un salut bien bas et darda Heero de ses yeux turquoise.

-Désolé, je ne voulais pas vous ennuyé. Mais sachez, monsieur Yuy, que peu importe l'importance et le prestige que vous pouvez avoir, je vous trouvais bien plus gentil hier...

Le blond tourna les talons et se rendit au comptoir, quelque peu vexé, mais surtout blessé. Le blond et le brun à la table éclatèrent d'un rire glauque. Le chinois, tant qu'à lui, croisa les bras et secoua la tête, exaspéré. Yuy fixa Quatre, sans émotion, et se retourna en un haussement d'épaule. Et soudain, il lâcha:

-Moi je vous trouvais moins zombie hier. Ne m'adressez plus la parole si c'est pour me dire ce genre d'idiotie.

Quatre referma doucement les doigts, puis les rouvrit.

''Vraiment... j'avais cru cet homme un peu plus correct.. tout le monde peut se tromper.''

Le blond se commanda deux croissants pour apporter, n'ayant aucune envi d'être plus longtemps dans le même bâtiment que les quatres acolytes. La préposé lui remit un sac de papier en lui faisant un sourire chaleureux. Quatre lui rendit et la salua avant de quitter l'endroit. Dehors, il eut un malaise soudain, mais continua son chemin. Il mangea un croissant en s'en allant. Étrangement, le morceau lui noua l'estomac et il eut un haut le coeur. Il s'arrêta, se mit la main sur la bouche et hoqueta faiblement. La nausée passa, mais il se sentait toujours très mal. Malgré tout, il inspira goulument de l'air et se remit en route. Cela ne dura pas longtemps... il commençait à voir flou, sa migraine semblait lui donner des coups dans le crâne et il avait même du mal à se soutenir. Il finit par tomber à genoux... puis s'évanouit carrément.

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Quatre était maintenant dans un drôle d'endroi. C'était un espèce de couloir sombre éclairé faiblement par des torches. D'un côté, il y avait l'obscurité la plus total. De l'autre, une vive lumière blanche, presque aveuglante.

-Pas possible, je suis en train de mourir?

-Pas vraiment.

Le blond se retourna et apperçut une jeune femme assise dans l'ombre. Il ne distinguait pas vraiment ses traits, mais voyait qu'elle avait de longs cheveux bruns et raides, ainsi qu'une magnifique paire d'yeux verts. Des yeux verts éclatants dans lesquels on pouvait lire toutes sortes de sentiments, comme s'il eut s'agit d'un livre. Quatre s'étonna aussi envoyant qu'elle était enchaînée au mur... et qu'elle était nue. Il rougit subitement et détourna le regard, embarrassé.

-Alors ce doit être un rêve...

-Oui! Sûrement, mais alors... je rêve depuis longtemps.

-Je vais rester longtemps ici alors! Pas que votre compagnie me déplaise, mais...

La femme sourit tristement.

-Mais tu veux retourner chez toi. Mais c'est où chez toi exactement?

-Que voulez-vous dire? Dans quelle ville? J'habite à...

-Non...

La femme pencha la tête sur le côté.

-Laisse tomber, ce n'est pas grave...

Le blond risqua un regard sur son interlocutrice, et regarda ses chaînes. Il s'avança d'un pas sans assurance et s'accroupit. Il tendit les mains, mais la femme l'arrêta d'un regard glacial.

-Non, navrée, mais tu nepeux pas faire cela.

-Pourquoi?...

-Si tu me libères, tu ne pourras pas retourner chez toi.

-...mais... il vaut mieux que vous partiez... vous êtes là depuis longtemps.. je ne veux pas vous laissez ici, seule dans le noir! C'est trop injuste!

-Tu voudrais.. demeurer ici.. me laisser partir à ta place..

-Oui!

La femme le regarda, ébranlée. Puis elle se mit à rire et à pleurer à la fois.

-Tu es vraiment gentil, mon petit ange blond. C'est de quelqu'un d'aussi gentil que toi que ma famille aurait besoin. Alors, non. Tu ne peux rester... réveille-toi.

-Mais..

-Réveille-toi!

-Non, attendez je...

-Réveille-toi!

À mesure que la femme parlait, sa voix devenait plus aigüe et ses traits se déformaient. Le décors aussi changeait. Il se mit à tourner à une vitesse vertigineuse qui donna un mal de tête à Quatre. Il ferma les yeux et tout s'arrêta brusquement.

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-Réveille-toi!

Quatre cligna des yeux. Sa migraine l'avait quitté, mais il se sentait encore un peu mal et il était confu. Il se rappela alors s'être évanoui en allant à son cours. Son coeur manqua un bond en y pensant, et il regarda vivement sa montre. Une heure de retard... Il recala sa tête contre... contre un coussin? Quatre s'assit cette fois, totalement perdu. Il remarqua qu'une petite chose était agenouillée près de lui, ouvrant de grands yeux bleus curieux. Il reconnut la petite bouille de la journée précédente. Elle arborait fièrement une tresse française et des vêtements d'homme, trop grand pour elle, qui juraient avec sa féminité déjà présente. Le blond s'attendrit instantanément devant ce visage naif et pur. Il lui passa délicatement une main dans les cheveux. La fillette sourit. Elle devait avoir six ans... sept au plus.

-Bonjour toi. Tu m'as recueilli alors que.. que je dormais?

La petite acquiesça vivement en rougissant.

-Vous êtes monsieur Quatre l'ange!

-Et toi, tu es mademoiselle Catherine, la Déesse!

Catherine gloussa et prit la main de Quatre sur sa tête. Celui-ci s'enticha sur le coup de la jeune fille. Elle était adorable! Il n'y avait pas d'autres mots. Mais il y avait quelqu'un d'autre que Quatre voulait voir.

-Catherine, où est ton frère...

Elle haussa les épaules.

-Mon frère est parti chercher une serviette froide et de l'eau.

En disant cela, le plancher craqua et quelqu'un passa dans l'encadrement de la porte du salon. C'était l'adolescent en question, un plateau repas dans les mains. Quatre lui sourit et le salua. Il n'eut pas de réponse, même pas gestuelle. Trowa s'approcha, posa le plateau sur la table près du canapé et darda Quatre de ses beaux yeux verts. Le blond se redressa un peu plus. Il y eut alors une réaction spontanée de la part de l'adolescent. Il se pencha brusquement, força Quatre à s'allonger. Il lui mit une serviette froide sur le front et plaça un thermomètre devant sa bouche, attendant patiemment qu'il l'ouvre. Le blond écarquilla les yeux et questionna la petite du regard. Celle-ci hocha la tête d'un air fier.

-Quand on t'a trouvé, tu étais brulant de fièvre! Alors Trowa était inquiet et il t'a porté chez nous. Il est gentil mon frère hein?

Quatre sourit et ouvrit sa bouche. Trowa y introduit le thermomètre. Leurs regards se croisèrent. Le blond fut une fois de plus troublé par les yeux du garçon, mais sut se contrôler cette fois-ci. Il entendit une petite sonnerie. Il retira le thermomètre de sa bouche et regarda sa température. Il n'en faisait pas trop. Il le montra à Trowa qui acquiesça et le déposa sur la table. La petite, sourit de toutes ses dents et se tourna vers le blond, comme si elle venait d'avoir une idée géniale.

-Quatre, tu aimerais pas dîner avec nous?

-Ici?

-Nan... on aime pas manger avec papa. On va toujours manger dans le parc, parce qu'il y a un mini restaurant et un marchand de crème glacée... dis oui! Je t'en pris! Je m'ennuis seule avec Trowa!

Le Trowa en question secoua vivement la tête et commença une suite de gestes compliqués destinés à sa soeur. Quatre n'y comprit rien, mais cela eut pour effet de faire disparaître le sourire de Catherine.

-Aller, Trowa! Il va beaucoup mieux! C'est que.. que... passager!

L'adolescent semblait hésiter. À l'évidence, il préférait que Quatre se repose bien au chaud. Le blond s'en apperçut et allait ouvrir la bouche pour lui dire que tout allait bien, mais la fillette fut plus rapide.

-Et pis Quatre est plus vieux que toi alors il décide, hein Quatre? Et si tu acceptes de venir, je te donne ma main!

Quatre éclata de rire. Il hocha négativement la tête et continua de sourire.

-Garde ta main fillette, je ne suis pas ton valeureux prince charmant, mais ton humble valet. Et j'accepte de vous accompagner! Si ça ne dérange pas ton frère...

-YOUPIIIII!

La petite se mit à sauter de joie dans tout le salon. Trowa la regarda. Il ne souriait pas, mais Quatre vit dans ses yeux une infinie tendresse. Le brun sortit de la pièce et revint avec deux manteaux. Les deux étaient dans un état assez pitoyable. C'est à ce moment que Quatre se rendit compte que le salon était un véritable champ de bataille. Un grand désordre y régnait et le sol était couvert de cochonneries, telles que de la pizza à moitié mangée qui commençait à verdoyer. Le blond comprit alors que cette famille ne devait pas être stable pour deux sous. Mais il ne fit aucune remarque. Il connaissait cette situation embarrassante et c'était déjà bien que les deux enfants l'aient amené ici sans avoir honte. Décidément, ce n'était pas lui l'ange, mais bien les deux personnages devant lui.

Quatre se leva, afficha un beau sourire et attendit que Trowa bouge le premier. Ce qu'il fit au bout d'un moment, après avoir aidé sa soeur à enfiler son manteau. Ils sortirent et prirent la direction du parc, heureux tous les trois d'avoir rencontré quelqu'un qui leur paraissait gentil et fiable.

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Fin du chapitre 4! Alors, c'est pas mal? Moi, plus j'avance, plus j'aime cette fic (sans vantardise) En fait, je m'amuse à l'écrire. Enfin bon... sauf les bouts où Trowa souffre! Auchi, j'encourage toujours à poster un review!