Chapter 18

Chtite note: Houla! On s'approche de la fin. Je pourrais dire qu'il reste approximativement de 3 à 5 chapitres... C'est bien assez non?

Ici Duo et Quatre vont parler de leurs amours, on va légèrement voir Trowa et sa famille, il y aura une scène plutôt chaude du côté de Duo et Heero et Quatre, en voulant se réconcilier avec l'amour de sa vie, va se remémorer un souvenir effrayant...

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Quatre sirotait un café noir auquel il avait oublié d'ajouter lait et crème. La tête dans sa paume, il observait la clientèle du bistro sans grand intérêt. Pour la deuxième fois, la jeune femme qui travaillait à la caisse enregistreuse vint le voir en lui demandant s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui offrant par la même occasion des sourires chaleureux et compatissants. Le blond tentait de les lui retourner, mais il ne parvenait qu'à construire des expressions crispées sur son visage et cela le décourageait encore plus.

Finalement, Duo pénétra enfin dans le café en se dirigeant parmi les tables à l'aide de sa canne. Quatre l'agrippa au passage et le fit s'asseoir. Il lui marmonna un bonjour morne et enfouie sa tête dans ses bras maintenant croisés sur la table. Son ami lui tapota maladroitement le dos en guise de sympathie. Détectant le malheur de son blondinet préféré, Duo commença à se sentir coupable d'être si heureux.

-Allons Quatre, d'après tes dires, tu n'as pas dit ni fait quelque chose qui ait pu te mettre Trowa à dos. Il est simplement parti parce qu'il sentait que tu avais besoin d'être seul.

-Non, j'ai agis comme un idiot…

-Heero aussi fait ça et il ne s'accable pas comme toi.

-Oui mais Heero te repoussais dès le départ alors que moi j'ai commencé et que j'ai presque accusé Trowa de ma faute…

-Quatre, je ne crois pas que Trowa ne veuille plus te voir simplement parce que tu n'étais pas prêt. Tu t'es juste fait mal à toi même.

-Je ne mérite pas Trowa…

-Ne dis pas ça, tu mérites tous les Trowa de la Terre!

Quatre parvint à esquisser un petit sourire. Cependant, il changea brusquement de sujets, désirant laisser de côté ses sentiments qui s'emballaient.

-Alors avec Heero?…

Duo eut un sourire qui s'étira jusqu'à ses oreilles et un air rêveur voila son visage. Quatre devina que malgré les nombreux défauts qui sautaient aux yeux de Heero, son ami filait le parfait amour avec celui-ci. Il ne sut pas si c'était une bonne chose. Son animosité face à cet individu ne s'était pas évaporée totalement et il se demandait si ce n'était pas dû à une jalousie naissante. Heero avait peut-être raison après tout. Peut-être ne supportait-il pas que son ami commence à fréquenter quelqu'un…

-Quatre, je suis en amour par-dessus la tête! Tu ne peux pas savoir combien je suis heureux que ce soit réciproque! J'ai envi de courir pieds nus dans un champ de fleurs rose à sa rencontre et qu'on se donne un groooosss câlin qui durerait tout le reste de notre vie!

Le rire de Quatre fut plus jaune qu'autre chose. Normalement, l'imagination de Duo l'aurait amusé. Cette fois-ci, il eut plutôt un pincement au cœur sans trop savoir pourquoi. Il commençait à ne pas se sentir très bien, comme si un mauvais pressentiment s'immisçait en lui. Sûrement un produit de ses doutes et d'une paranoïa méconnue.

-Malheureusement, ici, tu devras te contenter d'un champ d'immeubles.

-N'importe quoi, pour vu que ça finisse avec un gros câlin!

Quatre s'assombrit, mais tenta de garder un ton poli.

-Je ne t'ai jamais vu dans un état pareil…

Duo hésita un instant et répondit d'un ton plus calme.

-Mais… tu sais bien ce que je ressens non?… Avec Trowa…

Quatre leva les yeux et bafouilla quelques approbations, voulant à tout prix éviter ce sujet. Il était lent, il le savait, mais il ne se sentait pas prêt à s'aventurer sur ce terrain. Il était mal à l'aise et son cœur ratait des battements à chaque fois qu'il pensait au jeune homme. Il ne pouvait plus renier ses sentiments à ce stade. Il ne pouvait pas les affirmer concrètement non plus. Finalement, il se retrouvait plongé dans un terrible dilemme.

Le blond commençait à ressentir une profonde migraine qu'il ignora en agrippant la main de Duo et en la broyant d'un coup. L'aveugle le laissa faire en serrant les dents sous la douleur et attendit que son ami parle, mais Quatre ne dit rien. Il s'aperçut que sa main tremblait et il respirait légèrement plus vite. Pendant un moment, il craint que le blond ne flanche. Il se leva donc et incita Quatre à sortir un peu avec lui. À peine eut-il mit le pied dehors que Duo se retrouva avec un poids dans les bras. Il demeura dans cette position une bonne dizaine de minutes. Personne ne leur fit de commentaires déplaisants. Quatre finit par se redresser, les yeux rouges et le teint blafard. Il renifla et s'essuya les yeux. Ces simples gestes parurent lui sembler pénibles.

-Pardon Quatre… je t'ai poussé à bout. Je ne devrais pas te parler de ce que je vis alors que toi tu es encore mêlé dans ta situation… Quel ami je fais..

-Duo, tu as parfaitement le droit d'être heureux.

-Je sais, mais je ne t'aide pas comme ça!

-Tu ne m'aiderais pas en étant aussi déprimé que moi, le pire étant que je n'ai pas de bonnes raisons. Heero a raison, je suis égoïste. Je n'ai pensé ni à toi ni à Trowa.

-Heero était fâché contre toi, il ne pensait certainement pas ce qu'il disait. Et même s'il le pensait, ça ne veut pas dire qu'il avait raison. Écoute Quatre, tu t'en demandes simplement trop. Trowa ne veut pas de ton aide pour l'instant… j'admets qu'il n'est pas sage de lui obéir en le laissant se débrouiller tout seul, mais tu peux au moins l'aider moralement en étant là. Tu t'en fais sur l'âge… tu as seulement vingt-deux ans. Six ans de différence, ce n'est pas la fin du monde. Surtout que tu sembles tellement l'aimer.

-…

-Tant qu'à moi, je suppose qu'après tant d'années de célibat, tu n'es pas habitué de me voir au bras de quelqu'un.

-Je regrette de voir autant de mouches chez Heero..

-Je ne te force pas à l'aimer. D'ailleurs, si tu l'aimais, je serais même très perturbé.

Quatre sourit, mais comme Duo ne le vit pas, il continua.

-Je souhaite seulement que tu respectes ce que je ressente.

-Je vais faire des efforts.

-J'en suis sûr!

-Merci Duo…

-Mais je n'ai rien fait!

Quatre étreint doucement son ami et le somma d'accepter ses remerciements. Les deux amis quittèrent le café, Duo un peu plus soucieux que précédemment et Quatre d'une humeur nettement améliorée. Cependant, son malaise était toujours présent. Un stress intense lui mettait le cœur dans un étau…

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Trowa rangea son violon dans son étui, satisfait de ce qu'il avait récolté. Les gens s'étaient avérés généreux ce jour-là et il n'avait pas gaspillé son talent, bien que la plupart du temps, il jouait dans la rue simplement pour s'écouter et non pour faire des profits. Il avait d'ailleurs été très heureux de voir son père s'asseoir au balcon avec son journal pour l'écouter. Catherine n'était pas revenue de chez son amie encore, mais il se promettait de lui payer une pizza aux trois fromages pour le souper. Il espérait juste que la dame ne le rappellerait pas pour lui dire que finalement, elle ne pouvait pas venir reconduire sa sœur parce que son mari n'était pas revenu du travail avec leur voiture.

L'adolescent laissa les gens l'applaudirent encore un peu puis, en s'inclinant légèrement, se dirigea vers l'escalier en colimaçon. En chemin, il percuta un homme à l'aspect on ne peut plus étrange. L'individu le regarda bizarrement et lui fit un signe provocateur avant reprendre sa démarche titubante. Trowa se passa une main dans les cheveux, interloqué, quand son père le héla du balcon. L'adolescent le rejoint et vit que l'homme l'observait suspicieusement.

-Il y a des drôles de phénomènes partout.

L'homme regarda son fils rentrer et étira le cou pour voir le marginal s'éloigner. Il songea un instant à tout ce qui se passait dans les journaux et à la télévision avant d'hausser les épaules et de suivre Trowa. Celui-ci s'était assis à la table de la cuisine et s'affaissait à faire disparaître une tache de graisse sur le plastique abîmé de celle-ci.

-Ça t'aiderait peut-être si tu utilisais du détergent…

-Ça m'aiderait si tu en achetais.

Trowa fixa son père et attendit un commentaire désagréable, mais celui-ci ne fit que pincer les lèvres et hocher la tête. L'adolescent esquissa un sourire. Depuis que son père ne pouvait plus aller s'acheter de boisson, son cas s'améliorait même s'il était un peu perdu. En contre partie, à chaque fois qu'il regardait la cheville de son père qui guérissait, son visage devenait réprobateur et il commençait à s'angoisser sur ce qui se passerait lorsque son père pourrait de nouveau se promener dans la rue.

Quelques instants plus tard, Catherine montait l'escalier en colimaçon en courant tel que son frère lui avait interdit de faire et sautait dans les bras de celui-ci en débitant toute sorte de chose n'ayant pas toujours de rapport avec ce qu'elle disait quelques secondes avant. En bref, elle faisait de sa journée un récit d'aventure digne d'Indiana Jones. Puis, comme si le hasard voulait s'en mêlé, elle se mit à parler de Quatre.

-Quand est-ce qu'il va revenir? Hein? J'ai vraiment trop de chose à lui dire!

-Tu ne vois jamais Quatre, mais tu te rappelles encore de lui.

-On oublie jamais un ange!

-Un ange peut nous oublier.

Catherine gonfla ses joues et croisa ses bras, signe qu'elle le boudait. Trowa lui ébouriffa les cheveux et lui commanda d'aller jouer dans sa chambre. La fillette secoua la tête et resta planter là, les yeux pleins de reproches. L'adolescent roula des yeux et fit mine de l'ignorer, mais il ne put pas le faire bien longtemps car elle se mit à taper du pied.

-Catherine, Quatre n'est pas un ami de ton âge que tu peux voir tous les jours.

-Mais il est du tient!

-Justement, je n'ai pas à ramener des gens ici pour que tu cesses de t'ennuyer.

-Mais j'aime beaucoup Quatre moi!

-J'aime beaucoup les chats.

-Et pis?

-Et pis on en a pas.

-Tu es méchant!

-Dans ce cas, pourquoi tu m'importunes…

-Parce que tu es méchant!

Trowa soupira et essaya en vain de changer de pièce, mais sa sœur le suivit. Il allait lui fermer la porte de sa chambre au nez quand il entendit un vacarme d'enfer provenant de dehors. Surpris, il arrêta de se chamailler et tendit l'oreille. Plus rien. Il haussa les épaules et empêcha sa sœur de passer le seuil de la porte.

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Après leur conversation troublante, Quatre et Duo avaient pris la direction du parc où Heero était déjà censé être. Il avait dit à Duo qu'il prenait son après-midi, mais le brun ne montrait toujours pas de signe de vie après une demi-heure d'attente. Duo commençait à perdre sa gaieté et Quatre demeurait d'humeur songeuse.

-Il ne peut pas m'avoir posé un lapin alors qu'il a presque avoué qu'il m'aimait!

-Il a peut-être décidé de travailler finalement. Si ça se trouve, il t'a laissé un message chez toi.

-Ça me démoraliserait encore plus.

-De?

-De savoir qu'il fait passé son travail avant tout le reste.

-À mon avis, Heero était comme ça bien avant de te rencontrer et tu ne pourras pas changer ses habitudes du jour au lendemain.

-Tu as raison… mais ça me démoralise quand même bon!

-Et puis, quand on est vieux, on peut de moins en moins changer..

-Ouais, Heero doit avoir au moins trente-deux ans… Il est peut-être un peu vieux pour moi… hum…

Quatre rit légèrement, même s'il pensait plutôt à quelqu'un d'autre. L'image du père de Trowa lui était venu à l'esprit. Elle en sortie presque aussitôt quand il entendit un grognement mécontent au-dessus d'eux. Il leva la tête et se plaqua contre deux yeux cobalt qui les fixaient froidement.

-Je dois effectivement être trop vieux pour un adolescent tel que toi.

-Hee-chan!

-Il n'y a pas de Hee-chan qui tienne. Les vieux n'ont pas de surnoms.

-Oh Heero, c'était pour blaguer!

-Les vieux n'ont pas le sens de l'humour.

-Mais.. Heero!

-Oui?

Heero contourna le banc du par cet se plaça face à Duo, ignorant royalement Quatre qui le regardait faire avec intérêt.

-Heero, je ne pense pas que tu sois vieux! En fait… je l'ignore mais.. ça a peu d'importance! Ce n'était même pas sérieux! Je…

-J'ai vingt-sept ans.

-Euh.. ah.. j'en ai vingt-trois

-Je ne sors pas avec les enfants…

Heero tourna les talons sous les lamentations de Duo. Quatre se leva et, mine de rien, poussa peut-être trop fortement Heero qui se retrouva assis sur Duo. L'aveugle se tut et passa ses bras autour de lui. Le brun jeta un regard enflammé à Quatre qui lui sourit gentiment en retour.

-Bon eh bien, je vais vous laisser en tête à tête…

-C'est cela, part et laisse-moi prisonnier de cette pieuvre géante…

-Je ne suis pas vraiment contraint à la pitié aujourd'hui. Après tout, je suis un enfant gâté.

-Tiens donc, tu reconnaîtrais enfin tes défauts?

-Heero… ce n'est pas en étant arrogant que tu vas attiré la clémence des gens…

-Ce n'est pas en restant planter là comme un idiot que je vais soudainement avoir envi d'être gentil avec toi.

-Comme tu voudras!

Quatre lui lança un sourire espiègle avant de se détourner et de s'éloigner. Il savait de toutes manière que Heero ne souhaitait pas vraiment être libérer. Il n'y avait quasiment personne dans le parc, donc il n'avait pas à avoir honte de se faire cajoler par Duo, n'est-ce pas? Cependant, Quatre se surprit à se demander s'il aurait été gêné de se laisser faire avec un autre garçon. Avec Trowa…

Il n'en pouvait plus. Il fallait qu'il aille voir l'adolescent. Juste pour s'assurer qu'il n'était plus fâché. Juste pour lui dire qu'il avait honte de s'être énervé comme une pucelle de quinze ans. Il prit donc une bonne respiration et se dirigea vers la demeure de Trowa.

L'étrange sentiment que son cœur s'entêtait à entretenir s'amplifiait à mesure qu'il approchait de sa destination. Comme si, maintenant il s'en rendait compte, son subconscient lui criait de se hâter car il était arrivé quelque chose au jeune homme. Était-ce de la paranoïa? Dans ce cas, pourquoi le dernier rêve qu'il avait fait lui revenait en mémoire en alerte? Pourquoi d'affreux souvenirs lui revenait-il en mémoire? Quatre ne se souvenait pas avoir jamais eu un quelconque don de prévision, mais cette fois-ci, son intuition s'avéra bonne.

Lorsque le blond arriva devant l'appartement de son jeune ami, les flammes crépitaient et un immense nuage noir les surplombait. Il n'y avait aucun pompier, seulement un amas de gens paniquant dans la rue. Quatre, les yeux écarquillés, ne put que se remémorer le jour fatidique où Duo avait perdu la vue et lui, une bonne partie de sa confiance. L'incendie avait eu lieu à cause d'un amplificateur. Résultat, la scène où Duo jouait avec le groupe qu'il avait formé à l'époque (et dont Quatre faisait également parti) avait entièrement passée au feu. Ils avaient bien heureusement réussi à s'en sortir indemne, excepté Duo qui avait reçu de la braise dans le visage. On avait pas pu sauver ses yeux…

Quatre ne pouvait pas s'imaginer Trowa dans la même situation. Il réussit à vaincre sa paralysie et courut vers la troupe. Apparemment, l'incendie venait tout juste de débuté et personne n'avait encore eut la rapidité d'esprit d'appeler les pompiers. Ce fut donc Quatre qui sauta sur la cabine téléphonique à proximité. Il cria d'abord aux pompiers de se rendre sur les lieux, puis il pensa à se lancer dans la maison en flammes. Seulement, ce n'aurait pas été sage… ne sachant donc que faire de sa présence, il appela chez Duo, espérant de tout son cœur qu'il soit rentré. Il eut une sonnerie, puis une autre, et une troisième. Ni pouvant plus, Quatre éclata en sanglots alors qu'il entendait la voix d'Heero au bout du fil. Il lui débita tout ce qu'il put et finit tout simplement par s'effondrer dans la cabine, en larmes, incapable de détourner son regard du bâtiment en feu.

Il ne lui fallut que quelques secondes pour se relever en titubant, s'approchant de la maison en ne sachant s'il allait oui ou non y pénétrer. C'est alors que quelqu'un lui rentra dedans, fou de panique.

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Duo ne pouvait pas voir le visage de Heero à cet instant, mais le simple fait de se l'imaginer le faisait frémir. L'air avait vite fait de se refroidir à l'extérieur et les deux hommes n'étaient pas resté au parc bien longtemps. Ils avaient opté pour la demeure de Duo qui était plus près que celle d'Heero. Ils se trouvaient donc chez lui et, Hilde étant partie, rapides comme des lapins, ils avaient fini par se retrouver sur le canapé, presque nus, l'un par-dessus l'autre, caresse par-dessus caresse. En fait, après les quelques baisers échangés, Duo aurait cru Heero d'un genre amoureux plutôt violent et rapide, mais il n'en était rien. Il le trouvait même assez affectueux.

Par contre, il ne faisait aucun bruit. Tellement que Duo s'entendait lui même gémir et ça le dérangeait un peu. Ce malaise ne dura pas bien longtemps. À force de sentir les longs baisers de Heero dans son cou ainsi que ses mains parcourant son corps, Duo finit par lui succomber et de se donner totalement à lui. Il laissa le brun retiré les quelques vêtements qui lui restaient sur le dos. Ensuite, il tressaillit sous la pluie de baisers que Heero laissa sur son torse. Son bas-ventre commençait à devenir douloureux, mais il n'était pas pressé. Il voulait savourer ce moment et l'imprégner dans sa mémoire à jamais. Malheureusement pour lui, le hasard avait décidé de gâcher son bonheur en faisant sonner le téléphone.

Heero grogna de mécontentement en s'effondrant sur son compagnon qui dû faire de gros efforts pour ne pas rire en s'imaginant sa tête. Le brun n'ayant pas l'air de vouloir aller répondre, l'aveugle le poussa un peu.

-Aller, après on aura tout notre temps.

-Hn…

-Ne soit pas impatient, même si je voulais me sauver, je percuterais un mur. Et puis c'est peut-être important. Ou alors c'est Hilde qui me laisse prendre ses appels comme d'habitude alors qu'elle sait que j'ai encore…

Ce fut surtout l'incessant babillage de Duo qui poussa Heero à se lever et à aller décrocher le combiné. Ce n'était pas pour Hilde… c'était un appel affolé, teinté de panique et dénudé de raison. Le visage d'Heero devint grave. Lorsqu'il raccrocha, Duo le sentit se rhabiller avec hâte et l'interrogea. Pour toute réponse, le brun lui jeta ses propres vêtements au visage et se mit à le presser.

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Eh bah voilà. Je suppose que personne ne va aimer cette fin XDD Je suis cruelle, je l'admets! En contre partie, je voudrais savoir si mon histoire se tient bien ou si elle se détériore. Ouverte aux commentaires je suis, alors dites-moi!