Avant de reprendre l'histoire, je voudrais remercier Lily08 pour ses gentils commentaires, je suis super contente car elle a été la première à me faire des reviews et c'est encourageant pour continuer d'écrire ! (même si je n'écris pas forcément pour en avoir. Je suis juste mon inspiration et mon envie du moment – Et mon envie du moment, c'est le pairing TashigixZoro)
Sinon, par rapport à la review de Nilie. Effectivement, peut-être que je m'égare un peu sur les caractères des personnages mais pour tout vous avouer, je suis fortement influencée par le manga Hana Yori Dango, qui a mon sens est l'histoire d'amour la plus belle des tous les mangas que j'ai pu lire actuellement…(Encore que Kimi Wa Pet n'est pas mal non plus, dans son genre). Tout ça pour vous dire que si vous retrouvez des similitudes entre Dômyôji/Zoro et Tsukushi/Tashigi, ne vous étonnez pas…Il se pourrait même que je m'inspire directement de certaines scènes d'Hana Yori Dango dans mon histoire…si c'est le cas, je le signalerai à la fin des chapitres concernés, bien entendu…
Merci encore pour vos lectures ! (Je les vois dans mes stats !) ;-p
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Chapitre 11 : L'Huile pour la lampe
Tashigi dévala les escaliers comme une furie et se jeta sur le lit de Nami. En pleurs.
Robin, qui était installée au bureau en train de lire un livre releva la tête et regarda calmement la scène se dérouler sous ses yeux avec un air d'étonnement.
Tout de suite après, arriva Nami qui descendit également les escaliers en trombe et s'installa à côté de Tashigi en lui tapotant le dos d'un air compatissant.
Nami : « Calme-toi, Tashigi ! Il ne faut pas te mettre dans des états pareils pour l'autre idiot ! Il n'en vaut pas la peine ! Crois-moi ! »
Robin referma tranquillement son livre et rejoignit Nami à côté de Tashigi.
Robin : « Qu'est-ce qui se passe ? »
Nami : « C'est Zoro ! Il a crié sur Tashigi ! »
Tashigi entre deux sanglots : « Non, non, c'est pas ça ! C'est juste que…J'ai failli être agressée toute à l'heure… »
Nami : « Par le type qu'on a rencontré dans la rue ? »
Tashigi : « Oui, c'est ça…En fait, les pirates qui étaient en train de l'embêter quand je suis intervenue étaient ses complices…Et ils y en avait d'autres aussi… »
Robin : « Et qu'est-ce qui s'est passé ? »
Tashigi : « Je raccompagnais Kai chez lui, quand on est arrivé dans une petite ruelle et il y avait un groupe de bandits qui nous attendaient…Et avant que je le réalise, Kai m'avait arracher mon sabre des mains…Et après, j'étais complètement à leur merci… »
Nami : « Mais ils ne t'ont rien fait ! Zoro est arrivé à temps ? »
Tashigi, avec une petite voix : « Oui… »
Nami : « Tout s'est bien fini, alors ? »
Tashigi : « Quand il les as tous mis hors d'état de nuire…Il… »
Robin : « Il… ? »
Tashigi : « Il m'a insultée ! Il m'a dit que j'étais une sale conne et qu'il se demandait comment la Marine avait pu recruter une pauvre fille comme moi ! » (elle exagère un peu dans ses propos, Zoro n'a pas vraiment dit ça...Mais c'est comme ça qu'elle a ressenti ses paroles…)
Nami : « Ah la la ! Quel abruti ! »
Robin : « Crois-moi, tu n'es pas une idiote et tu es une fille très courageuse ! J'en ai eu la preuve quand tu as essayé de me barrer la route à Alabasta… »
Tashigi : « Je sais bien…Mais j'aimerai tellement être plus forte ! Et l'autre qui me dit toutes ces horreurs, ça me mine le moral encore plus ! »
Nami : « Le connaissant, il n'a pas du être très délicat avec toi…J'imagine qu'il ne t'a pas pris dans ses bras quand il t'a sauvée ? »
Tashigi : « Bien sur que non ! Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi rude ! »
Nami : « Tu sais, c'est comme ça qu'il agit avec chacun d'entre nous ! C'est un caractère froid… »
Tashigi : « Ouais, bah à ce stade, c'est un vrai glaçon ! »
Et les trois jeunes femmes se mirent à rire.
Tashigi : « Merci les filles, ça va un peu mieux maintenant ! Vous savez, je suis plus habituée à côtoyer des hommes de part mes fonctions…Et ça me fait du bien de pouvoir discuter un peu avec d'autres filles ! »
Nami : « Entre femmes, c'est normal qu'on se sert les coudes ! »
Robin : « Il va bientôt être l'heure de dîner, on devrait peut-être remonter à la cuisine ? »
Nami : « Allons-y ! Et ne t'en fais pas, Tashigi ! Nous, on sait que tu es une fille bien, et que tu es très courageuse ! »
Se sentant réconfortée, Tashigi suivi ses deux camarades et elles rejoignirent la cuisine.
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Le repas se passa tranquillement et sans heurts, Tashigi évitant au maximum de regarder dans la direction de Zoro. Chose qu'elle commençait à avoir l'habitude de faire…
Nami avait prit la décision, en commun accord avec Luffy, de laisser le Vogue Merry à quai pour cette nuit afin qu'ils puissent dès le lendemain s'assurer que Kai et ses complices soient bien hors d'état de nuire.
En fin de soirée, tout le monde parti se coucher sauf Zoro qui avait décidé de faire quelques exercices de musculation avec ses haltères, installé dans la vigie, histoire de se calmer les nerfs.
Après une bonne demi-heure d'exercices, il retira son T-shirt trempé à cause de la sueur. Et continua de plus belle à soulever ses poids de fonte.
Alors que le calme et le silence régnaient maintenant sur le pont, Zoro entendit une porte s'ouvrir. Placé dans son point d'observation, il cessa ses exercices et regarda en bas afin de savoir qui était là.
Il reconnu Tashigi, éclairée par la lampe à huile qu'elle portait à la main.
La jeune femme ne savait pas qu'elle était observée d'en haut. Ignorant que Zoro n'était pas allé se coucher en même temps que les autres garçons.
Elle marcha doucement sur le pont puis s'introduisit dans la cale où étaient stockés toutes les réserves des pirates.
Interloqué, Zoro posa ses haltères et descendit de la vigie sans prendre le temps de remettre son T-shirt…
Il poussa doucement la porte de la réserve qui était déjà à moitié entrouverte et se dirigea sans faire de bruit vers le halo de lumière et l'ombre qui bougeait au dessus des diverses caisses, au fond de la pièce.
Caché derrière un entassement de carton, il observa Tashigi. Celle-ci portait une chemise de nuit blanche à manches courtes en tissus léger qui lui arrivait en haut des genoux.
Il se demandait ce qu'il devait faire. Devait-il l'interrompre ou retourner sans se faire remarquer à la vigie ?
Voyant Tashigi fouiller énergiquement dans la caisse, il décida quand même de la questionner.
Après tout, elle n'était qu'une invitée sur le bateau. De quel droit fouillait-elle ainsi dans leurs affaires ! Et il ne faut pas oublier que c'était d'abord une Marine, donc pouvaient-ils vraiment lui faire confiance ?
« Qu'est-ce que tu cherches ? » demanda Zoro, sur un ton froid, comme à son habitude.
Tashigi sursauta en entendant la voix du bretteur.
Elle resta cependant le dos tourné.
Elle rougit légèrement et ses mains tremblèrent un peu, honteuse d'avoir été prise sur le fait en train de farfouiller dans la cale des pirates, car même si elle savait qu'elle ne faisait rien de mal, les apparences pouvaient laisser supposer le contraire…
Elle resta quelques secondes sans bouger puis repris son activité de plus belle. En ignorant le bretteur – Petite vengeance par rapport à leur engueulade de tout à l'heure.
« Hey ! J'te parle ! Qu'est-ce que tu cherches ! » Répéta-t-il sur un ton plus énervé.
La jeune femme s'interrompit de nouveau et poussa un long soupir : « Qu'est-ce que ça peut te faire ? Occupe-toi de tes fesses ! »
Zoro commençait à perdre patience devant l'impertinence de la jeune femme.
Alors qu'elle avait enfin trouvé ce qu'elle cherchait au fond de la caisse, Zoro arriva sur elle, lui empoigna le bras et la retourna violement : « Tu vas me dire ce que tu cherches dans nos affaires, sale petite fouineuse ! »
Tashigi poussa un petit cri quand Zoro la força à se retourner. Elle ressenti d'abord de la surprise et de la peur, puis celles-ci se transformèrent en embarras quand elle constata le spectacle que lui offrait Zoro.
Tashigi en eu le souffle coupé. Elle sentait le rouge lui monter peu à peu aux joues et son cœur battait tellement fort qu'il aurait pu sortir de sa poitrine.
Juste en face d'elle, à bout de bras, se trouver Zoro. Il était torse nu. La lumière tamisée de la petite lampe à huile faisait refléter la sueur consécutive à son entraînement intensif sur son torse musclé et bronzé.
Et puis surtout, il y avait cette énorme cicatrice qui lui barrait la poitrine. Tashigi ne l'avait jamais vue jusqu'à maintenant. N'ayant jamais eu l'occasion de voir Zoro sans son T-shirt.
La jeune femme était subjuguée, les yeux fixés sur la cicatrice, et ne pu que balbutier quelques mots en montrant sa main droite tremblante qui tenait un flacon : « Huile…Huile pour la lampe… »
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Fin du 11ème chapitre.
