Merci à Lily pour son assiduité et merci à Molly pour sa review. Je reviens sur sa remarque sur le viol. Je persiste et je signe : Le viol est souvent présent dans les histoires réservées aux filles (et aux femmes), que ce soit dans les mangas, comme dans les romans. En parlant de roman, je viens de comprendre pourquoi j'aimais tant le pairing TashigixZoro. Ca me rappelle les « Harlequins » que je lisais quand j'avais 13-14 ans (Ne vous moquez pas !). Il y avait plusieurs types d'histoires et celles que je préférais c'était les histoires d'amour dans un contexte historique (notamment au 19ème siècle, siècle romantique au possible…). Bref, dans ces bouquins à l'eau de rose, l'homme et la femme étaient toujours ennemis au début Par exemple, elle était l'héritière d'un grand domaine, et lui était un ennemi du père de la fille, et voulait lui prendre son domaine…. A la fin, ils finissaient toujours ensemble… Si vous n'avez jamais lu d'harlequins, je vous les conseille, pour vous rendre compte par vous-même Bon, en même temps, faut pas vous attendre à de la grande littérature, non plus !. Et comme Zoro et Tashigi sont ennemis naturels (Marine/Pirate) et que Tashigi en veut beaucoup au bretteur pour l'avoir humiliée, et bien leur « relation » m'a rappelé les histoires de la collection Harlequin et m'a donné envie d'écrire sur eux.

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Chapitre 12 : Le baiser

« Huile…Huile pour la lampe » bégaya la jeune femme.

En effet, un peu plus tôt, la jeune femme était en train de lire un livre dans son lit quand elle s'était rendue compte que l'huile de sa lampe allait bientôt manquer. Elle avait alors demandé à Robin, également éveillée, où se trouvaient les flacons de recharge.

Zoro lui lâcha le bras. Il était gêné. Voir Tashigi le regarder avec autant d'insistance, c'est comme si elle l'avait déshabillé du regard – même s'il était déjà torse nu…

Zoro : « Bon…Très bien…Tu ne pouvais pas le dire tout de suite ?… »

Tashigi avait toujours les yeux rivés sur la blessure du bretteur.

Zoro se gratta le derrière de la tête : « Dis quelque chose, au moins… ».

Le jeune homme ne savait pas du tout comment se sortir de la situation embarrassante dans laquelle il s'était lui-même plongé…

Tashigi le regarda alors dans les yeux et lui demanda d'une petite voix : « Ta…Ta cicatrice…Comment tu te l'ais faite ? »

Zoro : « Hein ! »

Le bretteur paru surpris de la question de la jeune femme. Il ne s'attendait pas à ça.

Tashigi : « Je suis une manieuse de sabre, tout comme toi. Et cette blessure…Ce doit être un adversaire vraiment très fort qui te l'a infligée… »

Zoro : « Oui, c'est vrai… »

Tashigi : « Est-ce que c'est cette fille qui te l'a faite ?»

Zoro : « Quelle fille ? »

Tashigi : « Celle qui me ressemble… »

Zoro plissa les yeux et fixa la jeune femme avec un regard interrogateur.

Il lui était impossible de définir l'expression qui se dessinait sur le visage de Tashigi.

De la jalousie ?

« Non, ce n'est pas elle qui m'a fait cette blessure…On était gamins à l'époque…Non, cette blessure, je la dois à Mihawk, l'un des sept puissants corsaires… » répondit Zoro.

Le visage de Tashigi changea d'expression et montra un vif intérêt à l'évocation du nom du célèbre corsaire : « Mihawk ! Quand l'as-tu rencontré ? »

Zoro : « Peu après avoir rejoint l'équipage de Luffy, avant d'atteindre Grand Line »

Tashigi : « Je ne l'ai jamais vu, mais il paraît qu'il est extrêmement fort ! »

« Oui, c'est vrai…C'est dans le but de l'affronter que je me suis lancé à travers… » Zoro s'interrompit. « Pourquoi je lui raconte tout ça, moi ! Ca ne la regarde pas, après tout ! » pensa-t-il.

Tashigi : « A travers… ? »

Zoro, un peu exaspéré : « Peu importe…Ce n'est pas ton problème…Bon, tu as fini avec tes questions ! »

Tashigi : « Non… »

En lui parlant d'une manière aussi abrupte, Zoro pensait qu'elle aurait compris et le laisserait tranquille.

« Pourquoi faut-il toujours que les femmes se posent autant de questions et compliquent la vie des hommes ? » pensa le bretteur.

Tashigi ne se démonta pas devant l'air renfrogné de Zoro et enchaîna : « Pourquoi…Pourquoi as-tu fait demi-tour quand je suis partie avec Kai ? »

Zoro : « Je sentais qu'il y avait quelque chose de louche chez ce type… »

Tashigi : « Tu t'inquiétais pour moi ? »

Zoro, énervé : « Arrête avec toutes tes questions ! L'important, c'est que je sois arrivé à temps pour te sauver ! Quoique…En même temps, pour les remerciements que j'ai eu…J'aurai peut-être du te laisser te débrouiller toute seule ! »

Tashigi tiqua devant les paroles de Zoro. C'est vrai qu'elle l'avait giflé mais après tout, il l'avait quand même mérité et maintenant il la traitait d'ingrate !

« Quel sale caractère ! Alors comme ça, tu veux que je te remercie ? Bah, tu vas pas le regretter, mon vieux ! » pensa Tashigi énervée, mais sans le laisser paraître, car une idée lui était soudainement passée par la tête...

Elle posa sa lampe par terre ainsi que son flacon d'huile et s'approcha du bretteur toujours sans prononcer un seul mot et mis son doigt sur le haut du torse, à la naissance de la blessure et le fit glisser doucement sur toute sa longueur.

Zoro était totalement déstabilisé par l'audace de la jeune femme et se mit à rougir en sentant le contact du doigt sur sa peau. Il lui attrapa la main avant qu'elle n'atteigne la fin de la cicatrice : « Qu'est-ce que tu fais ?…»

La jeune femme ne répondit pas.

Zoro tenta de reculer au fur et à mesure que Tashigi se rapprochait de lui. Malheureusement pour le jeune homme, il buta sur une caisse en bois et tomba à la renverse.

Alors qu'il était allongé sur le dos, et qu'il commençait à se redresser sur les coudes, Tashigi se mit à califourchon sur lui et lui plaqua les épaules au sol.

Zoro : « Qu'est-ce que tu fais ! T'es folle ou quoi !»

Tashigi, avec un petit sourire narquois : « Et bien tu vois, je te remercie…Arrête de tout le temps ronchonner…Et laisse-toi faire…»

La jeune femme se pencha un peu plus. Bien décidée à donner une bonne leçon à Zoro.

Elle en avait marre de la façon dont il la traitait. La discussion avec les filles un peu plus tôt avait confirmé ses doutes sur lui : Il était renfrogné avec tout le monde, notamment avec les femmes.

Elle n'avait jamais mis ses charmes féminins en valeur, ni joué de sa séduction, préférant se cacher derrière une apparence neutre et passe-partout. Pourtant, elle connaissait les hommes. Elle savait ce qui pouvait les faire fondre, même le plus froid d'entre eux, c'est à dire Roronoa Zoro.

La jeune femme sentait que même si elle était moins forte que lui au sabre, elle avait quand même l'avantage dans certains domaines.

Et elle voulait mettre sa théorie en pratique.

Elle approcha donc son visage du sien et ferma les yeux.

Leurs lèvres se touchèrent.

Au grand étonnement de la jeune femme, Zoro ne fit rien pour l'arrêter et ferma les yeux à son tour.

Considérant la non-résistance de Zoro comme une première victoire, Tashigi décida de passer à la deuxième étape.

Profitant que le jeune homme avait les lèvres entrouvertes, elle introduisit sa langue et commença à titiller celle du bretteur.

Quand leurs langues entrèrent en contact, Zoro rouvrit les yeux en grand de surprise. C'était la première fois pour lui. Leur précédent baiser sur la colline n'avait été qu'un smack. Il sentait maintenant la langue de Tashigi bouger et aller de plus en plus profondément. Il ne pu, alors, s'empêcher de pousser un grognement de plaisir.

Tashigi savourait sa victoire. Son baiser avait l'air de faire de l'effet sur le bretteur.

Ayant obtenu ce qu'elle voulait, c'est à dire faire perdre pied Zoro et lui rabaisser par la même occasion son caquer, elle décida que son petit jeu devait prendre fin. Elle redressa donc sa tête pour que ses lèvres se séparent de celles du jeune homme.

Pourtant, sa décision ne fut pas du tout du goût de Zoro. Avec sa main gauche, il attrapa le derrière de la tête de Tashigi par les cheveux et la força à l'embrasser de nouveau. Cette fois-ci, ce fut lui qui mit sa langue dans la bouche de la jeune femme.

Tashigi ne s'attendait pas à ça.

Elle avait allumé un feu sans réfléchir et maintenant elle devait en assumer toutes les conséquences.

Et pour couronner le tout, Zoro la bascula sur le sol et c'était maintenant lui qui était au-dessus d'elle. La position qu'ils avaient pris ne laissait envisager aucune équivoque. Dans le feu de l'action, la chemise de nuit de Tashigi était maintenant remontée jusqu'au milieu des cuisses, qui étaient elles-mêmes écartées car Zoro s'était positionné entre elles.

La tête de Tashigi lui dictait de tout stopper car elle sentait les baisers de Zoro devenir de plus en plus pressants et puis surtout, elle sentait cette bosse contre le haut de sa cuisse droite qui durcissait dans le pantalon du bretteur. Pourtant, son corps, lui, lui disait de continuer, d'assouvir cette onde de chaleur qui commençait à naître au niveau de son propre bas-ventre.

Zoro avait maintenant quitté la bouche de Tashigi et ses lèvres allèrent dans le cou de la jeune femme.

Les gestes maladroits et hésitants du début devenaient de plus en plus précis de la part de Zoro. D'abord, Il n'avait pas trop su quoi faire avec ses mains. Maintenant, il osait les faire glisser le long du corps de Tashigi en effleurant la petite chemise de nuit de la jeune femme. Il atteignit la cuisse avec sa main gauche. Cuisse que Tashigi avait repliée afin que sa cheville s'enroule autour des jambes du bretteur.

« Elle sent bon…Et sa peau est si blanche et si douce… » pensa-t-il.

Zoro se remémora alors quand il l'avait vue à demi-nue dans l'étang. C'est à ce moment là qu' il avait eu envie d'elle pour la première fois. Même s'il avait refusé de l'admettre, son corps avait pourtant parlé pour lui. Et cette image l'avait poursuivi jusqu'à maintenant…Maintenant qu'elle était là, soumise dans ses bras et sous ses baisers. Il voulait aller jusqu'au bout.

Il fut sorti de ses pensées en entendant murmurer Tashigi : « Zoro…Arrête…J'entends du bruit… »

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Fin du 12ème chapitre.

Grande hésitation : devais-je classer ce chapitre en M ? A cause de ce baiser et de cette étreinte ?