Merci à Lily, toujours fidèle au poste, ainsi qu'à Molly, Zelda-sama, Milano-chan et Tinki pour leurs sympathiques commentaires qui m'encouragent à continuer mon histoire.

Je me rends compte que ma fic part à fond dans le romantisme ! Bah, tant pis si mon histoire ressemble plus à un roman de Barbara Cartland et que ce n'est pas vraiment dans l'esprit de One Piece, mais que voulez-vous, ça me plait bien cette tournure des choses…Alors, je vais continuer !

Enjoy !

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16ème Chapitre : Devant le feu de cheminée

En entendant ce que venait de dire Zoro, Tashigi se tourna vers lui et le répondit sur un ton rageur : « Mais bien sûr, espèce de pervers ! Tu crois que je vais me mettre à poil devant toi ! Tu rêves ! »

Zoro fut vexé par la remarque de Tashigi et lui rétorqua sur le même ton : « Pour ta gouverne, je te signale que ta chemise de nuit est transparente ! Je pense avoir vu tout ce qu'il y avait à voir, non ! »

La jeune femme rougit de honte et d'embarras. Elle cacha son corps derrière une couverture.

Zoro hocha la tête d'incompréhension.

Il ne comprenait pas pourquoi Tashigi était autant sur la défensive : « Oh, et puis merde ! Fais ce que tu veux ! Si tu veux être malade, reste avec ta loque pleine de sang et de pluie…Mais ne mouille pas les couvertures ! » puis il se retourna, exaspéré, pour fouiller dans le buffet.

La jeune femme resta sans bouger, à fixer le bretteur. Elle réalisait qu'il avait raison. Elle lui avait injustement crié dessus.

Profitant que Zoro avait le dos tourné elle laissa donc tomber la couverture par terre et pris quelques chiffons dans l'armoire pour se sécher la tête, les bras et les jambes.

Elle se retourna de nouveau pour vérifier que Zoro était toujours le nez plongé dans le buffet. Comme c'était le cas, elle en profita pour retirer en vitesse sa chemise de nuit ainsi que sa culotte.

Elle s'essuya en un temps record, le cœur battant, toujours en surveillant Zoro, priant pour qu'il ne se retourne pas à ce moment là, puis elle pris une couverture et se drapa dedans, en la nouant juste au dessus de la poitrine, comme une serviette de bain.

Pendant ce temps, Zoro fouillait toujours dans le buffet et trouva, parmi le bazar, une boite en fer pleine de biscuits secs, une bouteille de rhum et une trousse de premiers secours, avec des bandages, pansements et désinfectant.

Content de lui, il se tourna vers Tashigi pour lui faire partager ses découvertes : « Tiens, regarde ce que j'ai trouvé ! Avec ça, on va pouvoir désinfecter ta…».

Il s'interrompit.

Tashigi le regarda alors, d'un air interrogateur, attendant la fin de sa phrase.

Zoro rougit en voyant Tashigi seulement vêtue d'une couverture, qui lui arrivait pourtant jusqu'aux chevilles.

Ce qui troublait le plus Zoro, en fait, c'est que la jeune femme tenait dans sa main sa petite culotte.

« Heu…Tu…Tu t'es déshabillée ?… » lui demanda-t-il, embarrassé.

Tashigi hocha la tête, et parla d'un air détaché, en essayant de cacher sa gêne : « Oui…Tu avais raison, tout à l'heure. Je suis bien mieux comme ça…J'ai moins froid et puis je suis enfin au sec ! »

Puis la jeune femme pris une chaise et la mit le plus près possible de la cheminée. Elle posa dessus sa culotte et sa chemise de nuit, espérant ainsi qu'elles sècheront plus rapidement grâce à la chaleur du feu.

Comme Zoro ne disait toujours rien, la jeune femme enchaîna, hésitante : « Alors, qu'as-tu trouvé dans le buffet ? »

Zoro repris ses esprits et se racla la gorge : « Heu…J'ai trouvé des pansements et du désinfectant, pour ta blessure. Et puis si tu as faim, il y a des biscuits secs et du rhum… »

Tashigi : « Parfait ! »

La jeune femme s'assit ensuite sur les couvertures étalées sur le sol. Elle tendit les mains vers le feu, pour se réchauffer un peu plus. Tachant de ne pas trop prêter attention à Zoro qui s'approchait d'elle, avec hésitation, ses trouvailles dans les bras.

Il prit place à ses côté, quand la jeune femme lui dit alors en tournant la tête dans sa direction : « Ton pantalon est complètement trempé ! Fais attention ! Tu vas mouiller les couvertures ! »

Elle enchaîna : « Tu devrais faire comme moi…Et retirer tes vêtements…»

Zoro la regarda un peu embarrassé mais également amusé, il essaya de la taquiner pour détendre l'atmosphère : « Tu ne voudrais pas essayer de me mater pendant que je me déshabille, par hasard ? »

Tashigi lui répondit, irritée : « Imbécile !… Je te préviens : Il est hors de question que tu dormes avec moi dans les couvertures si tu es tout mouillé ! »

Puis, réalisant ce qu'elle venait de dire, elle se mit à rougir.

Zoro rougit aussi.

Comme il ne disait rien, la jeune femme baissa les yeux et continua de parler, en tentant de se justifier : « Ce n'est pas ce qui était prévu, non ?…Qu'on s'endorme ici devant le feu ?…»

N'attendant pas de réponse de la part du bretteur, elle continua sur un ton détaché : « Vas-y, enlève ton pantalon…De toute façon, je me retourne pour ne rien voir, regarde ! » et joignant le geste à la parole, elle tourna la tête et fixa le feu crépitant dans la cheminée.

N'en demandant pas plus, Zoro se leva.

Il posa les quatre sabres contre le mur puis il retira ses chaussures et son pantalon. Il se tourna vers Tashigi pour vérifier qu'elle ne le regardait pas et ôta ensuite son boxer.

Il poussa un soupir de satisfaction, soulagé de ne plus sentir ses vêtements collés et trempés contre sa peau.

La jeune femme avait le dos tourné mais rien que d'entendre les vêtements de Zoro tomber par terre, elle rougit violemment et ses bras tendus vers le feu tremblaient quand elle s'imaginait le bretteur complètement nu à quelques mètres d'elle.

Zoro fit comme la jeune femme et s'essuya avec les chiffons encore secs qu'elle n'avait pas utilisé, puis il pris une couverture sur la pile posée par terre et se la noua autour de la taille.

Le jeune homme s'assit ensuite à côté de Tashigi et sorti une bande de la trousse de premiers secours ainsi que le désinfectant et du coton.

La jeune femme le regarda et lui demanda : « Qu'est-ce que tu fais ? »

Zoro lui sourit : « Ca ne se voit pas ? Je vais te faire un pansement propre… »

Il lui prit le bras. Tashigi frémit et eut un mouvement de recul au contact de ses doigts sur sa peau. Elle réalisait la promiscuité de leurs deux corps à moitié nus…Juste couverts d'une simple couverture… Dans son fort intérieur, elle se demandait où tout ça allait les mener…

Zoro n'était pas plus à l'aise qu'elle mais la réaction de Tashigi l'interloqua.

Tout en dénouant le bandana noir, qui lui avait servit jusqu'à là de pansement, il lui dit doucement : « Je ne te comprends pas… »

Tashigi, le regarda, surprise du ton de sa voix : « Pourquoi tu dis ça ? »

Zoro enchaîna, en tapotant la blessure d'un coton imbibé de désinfectant : « Il y a à peine une heure, tu me sautais dessus pour m'embrasser et maintenant, il suffit que je te touche le bras pour que tu sursautes de peur… »

Tashigi était sur la défensive. Elle ne voulait pas admettre que le contact des doigts de Zoro sur elle la troublait et trouva alors une excuse pour son réaction : «Si tu veux tout savoir, je sursaute parce que j'ai peur d'avoir mal à ma blessure !…Quand à ce qui s'est passé tout à l'heure, rassure-toi, ça ne se reproduira plus !»

Zoro fit la grimace. Il était déçu de la réponse de Tashigi, notamment à propos de la fin de sa phrase.

Il tenta de changer de sujet : « En tout cas, je te remercie… »

La jeune femme le regarda, en haussant un sourcil : « Pourquoi ça ?… »

Zoro : « Pour m'avoir fait éviter la première balle de ce fumier… »

Tashigi, radoucie : « C'était pas grand chose… »

Zoro pris une bande et l'enroula autour de la blessure : « Tu aurais pu mourir, tu en es consciente !…»

La jeune femme lui sourit tristement. Elle ne répondit pas. Ne sachant pas quoi dire. Touchée par les paroles du bretteur.

Zoro lui proposa alors des biscuits, après avoir refermé la trousse de premiers secours.

La jeune femme le remercia mais elle lui répondit qu'elle n'avait pas très faim.

En fait, elle venait subitement de repenser à son affrontement sous la pluie avec Zoro et…A sa nouvelle défaite.

Zoro voyait bien que quelque chose tracassait la jeune femme. Il lui proposa de boire un peu de rhum.

Tashigi le regarda, les sourcils froncés et lui prit la bouteille des mains. Elle la porta à sa bouche et bu trois grandes gorgées d'affilé.

Elle se mit aussitôt à tousser, n'étant pas habituée à boire de l'alcool.

« Oh là, fillette ! Ne bois pas ça comme du petit lait ! » lui dit Zoro, amusé.

Tashigi, énervée : « Arrête de m'appeler 'fillette' ! J'ai 21 ans ! »

Zoro : « Mais parfois, tu réagis vraiment comme une gamine ! »

Elle se mit la main sur le front en fermant les yeux et lui répondit sur un ton exaspéré : « Oh la ferme, Roronoa ! ».

La jeune femme était contrariée par la moquerie de Zoro. Elle reprit deux nouvelles gorgées de rhum.

Ne buvant que très rarement de l'alcool, il ne mit pas longtemps à faire effet sur son organisme. Sa tête tournait un peu, elle se sentait comme sur un nuage, et en même temps, elle avait un sentiment de puissance et de contrôle.

Elle se leva alors en titubant légèrement pour atteindre les autres couvertures posées par terre un peu plus loin afin d'en prendre une pour se couvrir avec, une fois qu'elle sera couchée dans leur lit de fortune.

Zoro buvait, quant à lui, au goulot de la bouteille. Il regarda Tashigi tituber jusqu'aux couvertures et ne put s'empêcher de rire : « Hé hé hé ! Regardez-moi ça ! Et ça se dit 'Marine' ! On ne vous apprend pas à boire là-bas ! »

Tashigi rejoignit leur 'lit'. Elle s'assit lourdement, en heurtant Zoro au passage. Puis s'allongea en grognant.

Tandis que Zoro riait toujours, Tashigi lui tourna le dos, boudeuse, la couverture sur elle, la tête à demi couverte, à hauteur des oreilles.

Elle prit alors la parole en fixant le feu crépitant dans la cheminée : « Non, on ne nous apprend pas à boire dans la Marine…Par contre j'ai appris pleins d'autres choses très intéressantes…»

Le ton qu'avait pris la jeune femme était provocateur, boostée par l'alcool.

Zoro cessa de rire, il repris un air sérieux et renfrogné : « Ce qui veut dire ? »

Tashigi était contente d'elle.

Contente d'avoir réussi à faire cesser son stupide ricanement : « Rien…J'ai juste appris pleins de choses…Des choses que je n'avais jamais faites avant…».

Elle essayait intentionnellement de sous-entendre des choses et ça fonctionnait à merveille.

Zoro s'énerva. Il haussa le ton : « Tu as appris quoi, exactement ! »

Tashigi jubilait dans sa couverture. Elle enchaîna : « Laisse tomber, ce n'est pas de ton âge, ' Mon petit'… »

Zoro posa la bouteille avec violence sur le sol. Il s'approcha de Tashigi et était maintenant penché au dessus de la frêle silhouette emmitouflée dans les couvertures.

Il tira la couverture qui couvrait la tête de la jeune femme et la retourna sur le dos pour qu'elle lui fasse face.

Le bretteur était maintenant à califourchon sur elle.

Tashigi le fixa avec des grands yeux effrayés, ne s'attendant pas à une réaction aussi violente.

« Qu'est-ce qui te prends ! T'es malade ? » lui cria-t-elle, la voix apeurée.

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Fin du 16ème chapitre

C'est plus fort que moi, j'adore quand Tashi et Zoro se provoquent et s'engueulent ! Mais ne vous inquiétez pas, ça va bientôt s'arranger…

Sinon…Bah oui, Zoro porte un boxer sous son pantalon !

Pourquoi ? Parce que je préfère les boxers aux caleçons (ne parlons pas des slips ! beurk ! ). Voilà, c'est tout !

Quant à la couleur ? Il est noir, évidemment ! ;-p