Chapitre 1:
C'est ainsi que tout commence…
« Vous allez entendre la vie de la personne la plus importante du monde des sorciers… C'est à dire moi.
-QUOI ?
-Vous m'avez bien entendu, je vais vous raconter ma vie, telle que je l'ai vécu, d'avant ma naissance, jusqu'à cette nuit. Il faudrait d'ailleurs que nous commencions tout de suite…Je n'ai pas que ça à faire moi !
-Pourquoi, pourquoi désirez-vous faire cela ? » Lui répondit-elle, plus qu'interloquée.
« Parce que je veux que quelqu'un sache vraiment qui je suis, parce que je ne suis pas vraiment un monstre.
-Essayez de faire croire ça à d'autre.
-Non, je suis également un être humain…
-Même si j'ignorais qui vous étiez, je ne vous qualifierais pas d'être humain. Regardez-vous, vos yeux sont injectés de sang et, de plus, quasiment phosphorescents, Votre nez plat et vos deux fentes en guise de narines vous font ressembler à un serpent. Votre peau et tellement blanche qu'elle en devient transparente et vous êtes squelettique. De plus, regardez-moi vos mains, vous êtes certains qu'elles sont humaines? Enfin, je n'oserais pas vous toucher de peur de découvrir que vous êtes mort, car je suis sure que vous êtes aussi glacial que votre rire…
-De quel droit osez-vous ! » Dit-il d'une voix où tintait la colère.
« Je suis objective, c'est tout. Enfin, autant que je peux l'être, vu que vous êtes l'assassin de plus de monde que Hitler.
-Votre culture Moldue est très importante à ce que je vois, mais vous avez de sérieuses lacunes à mon sujet. Si vous le voulez bien, commençons. Je vais vous parler de mes parents. Mais avant tenez. »
Il lui tendit une plume vert bouteille.
« Qu'est ce que c'est? Je n'ai jamais vu une plume d'une telle couleur..
-Je l'ai volé à son concepteur après l'avoir tué.
-Vous me dégoûtez.
-ENDOLORIS! Je vous avais prévenu qu'il ne fallait pas m'insulter. Vous êtes considéré comme avertie dorénavant.
-Vous... Vous êtes...
-Faîtes attention à ce que vous allez dire, j'ai, je vous signale, toujours ma baguette dans ma main. Alors, vous avez quelque chose à me dire?
-...
-Bon, dans ce cas, où en était-je? Vous m'avez perdu avec vos stupidités enfantines, aidez-moi un peu...
-La plume...
-Ah! Oui, la plume, c'est un tout nouveau concept de plume à papote. Celle-ci ne marque que ce qui est vraiment dit. Elle ne dit pas de sornette, comme l'ancienne génération. En plus, la couleur est beaucoup moins laide... Vous allez-vous en servir tout au long de ce 'retour dans le passé'. »
Même si je détestais lui obéir, je plaçais la plume sur un parchemin et il commença son laïus.
« Ma mère, Victoria Jedusor, était une sorcière. Elle avait fait ses études à Poudlard, dans la maison de Serpentard, cela va de soit. »
Il s'interrompit quelques instants, en semblant réfléchir…
« Dites-moi, dans quelle maison avez-vous faite vos études?
-Ca ne vous regarde pas.
-REPONDEZ!
-A Serdaigle. » Je ne voulais pas répondre mais c'était comme si une force invisible m'obligeait à faire ces choses. Je me doutais de qui était le responsable mais je n'aurai su dire comment il avait réussi ce prodige. Donc je me tut.
« Oui, je m'en doutais. Il n'y a que les plus intelligents qui vont à Serdaigle d'après ce stupide choipeaux magique mais en réalité, il n'y a que les paumés et les coincés de votre espèce qui s'y retrouvent. »
Lisa bouillait, elle bouillait si intensément que rien ni personne, à part peut-être cette force venue d'on ne sait où, n'aurait pu l'empêcher d'éclater, elle se précipita sur lui et le frappa de toutes ses forces avec ses poings.
« Stop, Stop! J'en ai assez, tuez-moi immédiatement plutôt que de m'obliger à entendre vos sornettes ridicules! Ma fille est morte à cause de vous. Vous m'entendez? Et vous, vous arrivez comme un cheveu sur la soupe, et vous me racontez votre vie. Et vous croyez que je vais vous écouter? Mais vous êtes un grand malade! » Il la repoussa facilement du fait qu'elle était en larme.
« -SILENCIO! Maintenant, c'est vous qui allez m'écouter. Votre fille n'était rien pour moi. Votre famille n'était rien non plus, ok? D'ailleurs, ils devaient simplement se trouver là par hasard lorsqu'ils ont été... vous savez... Couic... »Un sourire mauvais éclairât son visage hideux « Non mais ce n'est pas vrai, arrêtez de pleurer à la fin! Vous devriez être contente d'être débarrassé d'eux, au contraire. » Sous le choc, elle arrêta de pleurer «Tiens, vous me plaisez bien, silencieuse comme ça... vous êtes beaucoup mieux qu'avant... Bon, je vais continuer mon histoire. Ma mère à malheureusement fait la plus grosse erreur de sa vie en tombant amoureuse d'un pauvre moldu du nom de Tom Jedusor. Cet homme était riche et, pour me réconforter, je me plait à penser que c'est pour cette raison qu'elle l'a épousé, et non pas parce qu'elle... l'aimait. »
Il avait prononcé ce dernier mot avec un tel dégoût qu'il aurait été impossible de croire cela possible. Il haïssait ce mot autant que moi je l'abhorrai lui!
« Et, bien sur, ce qui devait arriver arriva: Elle tomba enceinte. Laissez-moi vous montrer la réaction de Tom lorsqu'il l'apprit... PASTEMPUS! »
Londres, 1930.
Une femme d'une extrême beauté venait d'entrer dans une cuisine.
« Quand je vais lui dire ça, il va être fou de joie. Un bébé, c'est magnifique! »
En moins de temps qu'il ne faille pour le dire, elle prépara un dîner aux chandelles à l'aide de sa baguette et alla se préparer pour le retour de son époux. Elle irradiait de bonheur, ça se voyait sur son visage.
Quelques minutes plus tard, un homme assez trapu entra dans la maison.
« Chérie, je suis rentré. Waw! » Dit-il en voyant la table « Que me vaut cet honneur?
-Bonsoir mon amour. » Il s'embrassèrent longuement...
« Alors, que me vaut ce petit dîner aux chandelles?
-J'ai été chez le médecin aujourd'hui.
-Pourquoi ? Es-tu malade?
-Non, non, rien de grave. Il en est juste ressorti que je suis enceinte.
-C'est pas vrai, un bébé? Mais c'est magnifique! »
Tom Jedusor embrassa sa femme et dit:
« C'est la plus belle nouvelle que je n'ai jamais entendue.
-Il y a autre chose dont il faut que je te parle. Je ne sais pas ce que cela va te faire mais c'est très important.
-Vas-y, tu me rends nerveux à tourner autour du pot comme ça...
-Voila, je me lance: Je suis une sorcière.
-Pardon, tu es...
-Une sorcière, tout à fait, et l'enfant que j'attends sera un sorcier lui aussi.
-J'adore ton sens de l'humour, vraiment.
-Je me doutais que tu allais dire ça. D'ailleurs, je vais te prouver que je ne mens pas. »
Elle sortit sa baguette et alluma les bougies disposées sur la table.
« Oh mon dieu!
-Tu vois, je ne te mentais pas. Chéri, est-ce que ça va ? Tu es tout pâle ! » Elle s'approcha pour mettre sa main sur son front. Il la repoussa :
« Sors! Sors de chez moi horrible sorcière! Et ne reviens pas. Je ne veux plus jamais te voir, ni toi, ni ta progéniture diabolique! »
« Alors, vos réactions Lisa?
-...
-Ah! Oui, excusez-moi: RUIDO! Mais c'est votre faute aussi, vous m'avez énervé.
-Comment avez-vous fait ce retour en arrière? Je ne connais aucun sort capable de faire ça si l'on était pas soi-même présent à la scène.
-La magie noire peut tout faire.
-Oui, bien sur, ça coule de source.
-Voulez-vous savoir la suite? »
Je mourrai d'envie de le savoir mais ne pouvais se résoudre à lui dire. Je m'était sentie si proche de cette femme durant quelques secondes... L'instinct maternel sûrement...
« Si vous insistez pour me la dire, vous êtes la pour ça de toute façon, non ?
- C'est vrai… Cet ignoble moldu abandonna ma mère à son propre sort, et la vira de chez lui, alors qu'elle était enceinte. Ma mère erat durant toute la durée de sa grossesse et mourut en me mettant au monde, en me donnant en guise de nom cette infamie de Tom Elvis Jedusor... Le nom de son assassin. Cet homme me répugne à un point que personne ne peut imaginer.
-Oh! que si, on peut l'imaginer...
-Je choisis de ne pas relever cette remarque et de continuer. A cause de cette ordure, j'ai grandi dans un orphelinat moldu... Savez-vous ce que c'est ?
-Oui, j'ai suivi le cours d'étude des moldus à Poudlard, c'est un endroit qu'il vaut mieux éviter au risque de...
-mal tourner? Non, ce n'est pas à cause de l'orphelinat en lui-même que je ne suis pas devenu quelqu'un comme Dumbledore, autre personnage que j'exécrais particulièrement. Mais j'y reviendrais plus tard dans la nuit. Le pire à l'orphelinat, c'était les moldus. Ces êtres infâmes qui n'hésitaient pas à abandonnés des gens dans le besoin pour le simple plaisir de le faire. Les seules choses que j'ai apprit dans cet orphelinat, c'est qu'il fallait en sortir par tous les moyens possibles. C'est ainsi que lorsque je reçus la lettre de Poudlard, j'étais fou de joie.
-Il vous est possible d'être joyeux? Vous? Faîtes-moi rire…
-Calmez vos nerfs, Dr Edwards, sinon je serais encore obliger de le faire moi-même, et ce sera beaucoup plus douloureux, je vous le promets. A Poudlard, je fut répartit à Serpentard, comme tout le monde le sait. Et je devins vite la personne la plus apprécié de mes camarades, et un élève nommé Lucius Malfoy m'a donné le doux surnom de Voldemort, pseudonyme que j'apprécie plus que tout au monde, je dois l'avoué... Ah, Lucius Malfoy est d'ailleurs toujours l'un de mes plus fidèles Mangemorts. Vous le connaissez peut-être d'ailleurs?
Lisa, qui s'était crispé en entendant le nom de Lucius Malfoy ne pu rien répondre d'autre que « Oui », alors qu'elle aurait voulu lui dire tellement de choses telles que « Ca vous plaît de faire souffrir les gens, n'est ce pas ? Ca vous éclate de parler de l'assassin d'une petite fille devant sa mère? » Mais tout ce venin resta malheureusement dans sa gorge. Mais elle connaissait de toute façon les réponses à ses questions car le rictus qui c'était dessiné sur le visage du Lord montrait que le fait d'avoir parler de Malfoy n'avait rien d'une coïncidence.
